Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]

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Saïl Ursoë

Créature

Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]

Réponse 30 vendredi 19 juin 2009, 02:31:50

La Shion de tout à l’heure reparaissait… mais était-ce vraiment le cas, ou s’agissait-il là d’une sorte de ruse de la part de cette femme fatale en laquelle elle s’était transformée qui avait pour but de le conduire plus directement au coït de la manière dont elle le souhaitait en manipulant ses sentiments ? Saïl n’avait pas de moyen de le savoir, et ne chercherait de toute façon pas vraiment à approfondir la question : il était un homme d’un naturel paisible et placide que les subterfuges, les complots et les tromperies fatiguaient très vite, toutes ces simagrées n’étant pas du tout ce qui convenait à un bon bougre comme lui qui n’aspirait à faire de sa vie qu’une œuvre de bienfaisance pour l’entièreté des espèces pensantes. En l’occurrence, même s’il ne pouvait déterminer exactement si c’était l’adolescente timide ou la néréide vorace qui tirait les ficelles de ce corps superbe et succulent, il savait que l’une comme l’autre était plus que consentante pour ce qu’elle proposait ; et d’ailleurs, il n’y avait peut-être bien tout simplement pas de dédoublement de personnalité contrairement à ce qu’il s’était imaginé et il se faisait des films.
A propos de films, on aurait pu dire que la scène qui se déroulait en ce moment même était tirée de quelque scénario à l’eau de rose pour public romantique, mais qu’importe : les choses étaient ce qu’elles étaient, elles se passaient comme elles se passaient, et si elle était prête à laisser la perte de sa virginité entre ses mains, il lui accorderait la réalisation de ce désir, ne serait-ce que pour éviter qu’elle ne le subît des mains d’une personne aux gestes moins experts ou au tempérament moins attentionné. Le docteur n’était pas un prétentieux, mais il avait confiance en ses capacités dans le domaine de la manière d’aborder un corps humain, que ce fût pour mener une opération à cœur ouvert ou pour déflorer une jeune fille tout en douceur, sans la faire souffrir le moins du monde, opérant avec dextérité, attention et délicatesse, faisant montre de tout son art de praticien afin que l’opération se déroulât le mieux possible.

Dans cette optique, il rendit à Shion le baiser qu’elle lui donnait, arborant un air confiant pour lui montrer que tout allait bien se passer alors qu’il descendait le visage jusqu’au niveau de la vulve de sa partenaire, parsemant au passage son buste, puis son torse, puis son abdomen de petites bises jusqu’à ce qu’il parvînt au fruit défendu féminin déjà plus qu’humidifié par l’excitation ressentie, soufflant mutinement dessus, agitant les poils pubiens sous l’effet de cette légère briser. Il baissa encore plus le visage, et se servit de sa langue pour essuyer le pourtour de l’appareil génital de la néréide, absorbant une partie de la cyprine qui y avait coulé en abondance, savourant au passage le goût étrange de cette substance qui avait chez elle une saveur iodée proprement marine qui ajoutait une touche d’originalité tout à fait plaisante et prometteuse.
Il se mit ensuite proprement à la tâche, gratifiant cet orifice largement ouvert des mouvements  de son muscle rosée certes pas aussi vivace que sous sa forme d’homme-loup mais non moins efficace pour apporter du plaisir à l’adolescente, commençant par laper l’extérieur du clitoris en passant bien par le gland qu’il suçota un instant, jouant avec du bout de son appendice lingual avant d’aller plus directement dans les choses, l’insinuant dans les premiers centimètres du conduit vaginal proprement dit, titillant les parois élastiques. Puis il y alla plus franchement, accolant sa bouche contre le pubis de la jeune fille pour littéralement aspirer alors qu’il léchait follement, faisant de son mieux pour qu’elle pût apprécier pleinement ce prélude à la pénétration proprement dite, désirant lui faire expérimenter le plus parfaitement possible les possibilités de l’acte amoureux afin de lui donner une éducation sexuelle pratique solide.
Dites, en me voyant, que voyez-vous ?                             En vérité, je suis partagé
Est-ce un monstre, un cauchemar, un loup fou ?                  Entre Khral, ce fougueux loup emporté
Est-ce un fort centaure qui brame et mord ?                       Et Saïl ce timide humain gêné,
Est-ce une bête de poils au coeur d'or ?                            Mais ça, jamais mal intentionné !
Est-ce Elephant Man qui crie, mis à mal :                          Certes, je grogne, je bondis je rue,
« Non, je ne suis pas un animal ! » ?                               Mais jamais je ne griffe ni ne tue.
                                                                               Aussi, approchez donc, n'ayez pas peur.
                                                                               C'est promis, je vous recevrai sans heurt.



Shion

Humain(e)

Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]

Réponse 31 vendredi 19 juin 2009, 16:35:57

-Non... haann....

Saïl était en train de me lécher! Je sentais sa langue se promener sur mon intimité, la caressant, m'obligeant à relâcher les sécrétions de mes trompes de Barthelin. C'était si bon. Je pince les lèvres pour ne pas gémir, pour ne pas lui montrer tout l'effet que ça m'apportait, j'ai l'impression de devenir folle tant ce traitement m'apporte du plaisir que j'essaie de retenir. Mais malgré tout, mes mains se crispent sur la couverture du lit, ma bouche s'ouvre malgré moi et je lâche des gémissements. Sa langue harcèle mon clitoris, j'ai peine à retenir un cri. Pourquoi cette apparence devait-elle me donner autant de sensibilité? Je sens qu'il fait entrer son membre buccal en moi, sur les parois de mon vagin, les étirant légèrement.

-Haaa... non... arrête... humm...

Mais je ne veux pas qu'il arrête. J'ai beau demander d'arrêter, je sais que mon corps l'en empêcherait. J'aime ça, je ne peux pas le renier, j'adore sa langue en moi, je veux qu'il continue son traitement, même mon corps se met à participer. Mon bassin se lève légèrement, pressant davantage mon intimité contre la bouche de celui qui s'affaire à me donner autant de plaisir. Ma main quitte le drap pour aller rencontrer la belle chevelure de Saïl. Mon corps veut plus encore. J'ai envie de crier tant j'aime ses caresses, mais j'ai trop peur qu'on force la porte pour savoir ce qui se passe dans l'infirmerie si je relâche mes cris de plaisir. Je me cambre légèrement, me laissant aller à cette vague de plaisir.

-Arrête... je vais...

Oui, je vais jouir. C'est malheureux mais c'est l'effet pervers de ce corps développé mais sensible. Je sens quelque chose se former en moi, mais je ne veux pas jouir maintenant, pas sans lui ou sans qu'il ne me le permette. Maudit soit cette chair si fragile, je hais ça, je veux que Saïl puisse avoir du plaisir, lui aussi, mais je n'arriverai pas à me retenir bien longtemps. Je sens que ça vient, il faut qu'il s'arrête... ou qu'il me dise de me laisser aller.
« Modifié: mercredi 01 juillet 2009, 02:11:31 par Shion Sasaki »

Saïl Ursoë

Créature

Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]

Réponse 32 vendredi 19 juin 2009, 23:51:01

Les « non » abondaient de la bouche de cette incarnation d’érotisme, mais il était évident rien qu’au ton qu’elle employait qu’il s’agissait là de ces « non » qui sont en réalité des « oui » que l’on déforme par embarras, un embarras que Saïl ne souhaitait pas voir chez sa partenaire : elle était splendide, elle était généreuse, elle n’avait rien de mauvais en elle, et méritait ainsi de pouvoir se laisser aller autant qu’elle le voudrait au plaisir, même si, étant donné les circonstances, le lieu n’était pas le plus indiqué pour les cris de jouissance. Toutefois, il souhait la voir et la sentir s’accorder la jouissance, puisque de toute façon, même si l’idée lui avait effleuré l’esprit d’arrêter, il n’était pas sûr qu’il l’aurait pu, non seulement parce que la main de Shion sur sa tête lui coupait toute retraite, mais aussi et surtout parce que les arômes et les saveurs qui s’échappaient de ce vagin transformé en un véritable ruisseau étaient si captivantes que le scientifique ne se lassait pas de s’en gorger à l’envi : une telle pratique aurait pu être considérée comme déviante, mais du moment qu’on ne lésait pas sa partenaire, quel mal y avait-il à s’adonner à telle ou telle pratique, si étrange pût-elle paraître ? Il s’agissait comme on disait d’une affaire entre personnes consentantes, et la néréide avait beau ne pas être majeure selon les règlementations terriennes, elle était mature sexuellement, ayant ainsi autant le droit qu’une autre femme d’explorer ce que son corps pouvait lui faire ressentir s’il était stimulé correctement.

Bien sûr, on aurait pu se dire que si elle relâchait la tension pour venir, elle gâcherait une jouissance qui aurait pu mieux venir plus tard, mais avancer cet argument aurait été oublier que la gent féminine possédait ce que l’on appelle tout simplement des orgasmes multiples, et qu’une personne du beau sexe peut ainsi jouir à plusieurs reprises durant l’acte. Inutile de préciser que son amant était au courant de cette exclusivité par rapport aux hommes, et pour cette raison, il ne relâcha pas un seul instant l’activité à laquelle il se livrait sur celle entre les cuisses de laquelle il s’affairait avec enthousiasme, redoublant même d’ardeur pour venir mordiller les parties pubiennes extérieures afin d’exciter au mieux ces zones érogènes tout en gonflant un bon coup ses poumons entre deux léchouilles pour ensuite aspirer avidement l’intérieur du conduit vaginal.
« Sans les mains » se vantait-on parfois pour l’une ou l’autre performance, mais Saïl était un être éminemment manuel qui ne rechignait jamais à déployer tout le talent dont ses appendices manuels naturellement dextres et étendus étaient dotés, se servant des deux pour faire passer deux messages simultanément : la gauche, celle plus proche de cœur, se positionna au niveau de ce même organe chez Shion pour en tracer la représentation picturale usuelle dans l’imagerie populaire afin de lui signifier qu’en terme d’affection à son égard, elle n’avait pas de soucis à se faire. La droite divulgua du bout de l’index sur l’abdomen de la jeune fille qui se tortillait sous les délices dont elle était victime consentante un mot très simple, mais dont le sens ne pourrait lui échapper, composé de deux lettres qui se manifestèrent en éloquentes majuscules sur la peau satinée que le doigt caressa : « VA ».
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Shion

Humain(e)

Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]

Réponse 33 samedi 20 juin 2009, 00:41:20

J'essayais de me contenir, ne pas me relacher maintenant, mais rien n'y faisait, les caresses de Saïl étaient si horriblement agréables et expertes qu'y résister était trop dur. Je sentais sa main sur mon coeur et l'autre qui dessinait sur mon abdomen un mot que j'ai reconnu immédiatement, il m'autorisait à m'abandonner à la jouissance. Je n'eus pas le temps de refuser que mon corps avait déjà fait sa décision. Mon corps se crispa tout seul et un son s'échappa de mes lèvres, un long gémissement, plus sonore que les autres. Je me cambra et je ferma les yeux. L'impact corporel de ma jouissance augmenta rapidement le flot de mouille qui s'échappait de moi.

Je n'étais plus vraiment là. Mes yeux se vidèrent pendant que je voguais pour la toute première fois dans un monde qui m'était jusque là inconnu. Je pris un moment avant de redescendre sur Terre, haletante, couverte de sueur et crispée comme jamais, Saïl entre mes jambes. Je me mordais la lèvre inférieur pour ne pas crier, y plaquant aussi ma main. J'étais toute rouge, par la faute du gémissement que j'avais poussé. Par pitié, faites que personne ne m'aie entendu. Lorsque mon corps se détendit enfin et que j'eus la force pour m'asseoir, je releva le menton de Saïl pour l'embrasser, une sorte de remerciement pour cette première jouissance, mais j'en restais pourpre. J'en ressentais encore les effets de mon orgasme. Je décolle doucement mes lèvres des siennes.

-C'était...

Il n'y avait pas de mot pour le décrire. C'était vraiment trop bon. Je regardais Saïl avec douceur. J'attendais impatiemment la suite.

Saïl Ursoë

Créature

Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]

Réponse 34 samedi 20 juin 2009, 01:07:15

Donnée plutôt prosaïque dans l’étalage de jouissance auquel celle qu’il honorait de toute son expertise s’adonnait, il manqua véritablement d’étoffer sous les flots de liqueur féminine qui s’échappèrent de Shion pour jaillir dans sa bouche, Saïl ayant pendant quelques secondes un grand mal à absorber une telle quantité de liquide sans perdre complètement son souffle ou avaler de travers bien qu’il y parvînt en fin de compte jusqu’à ce que le débit fût suffisamment ralenti pour qu’il pût reprendre sa respiration par le biais de ses narines toujours libres, lui évitant ainsi de se mettre à recracher en toussant tout ce qu’il avait bu, évitant ainsi de rompre le charme de l’atmosphère. La laissant s’oublier, sa langue quitta le conduit vaginal dans lequel elle s’était insinuée, la bouche ne cessant toutefois pas ses activités, tétant sans aucune pudeur l’appareil clitoridien de la néréide, le quittant sur un baiser qui fut bientôt suivi d’un autre beaucoup plus conventionnel, spontané, enfiévré, autre preuve indubitable s’il en était besoin qu’elle avait apprécié le traitement en n’aurait pas été contre une dose supplémentaire.
Sincèrement, le jeune homme aussi n’aurait pas été fâché de passer à quelque chose de plus… coïtal : son sexe gonflé de sang ne demandait qu’à se décharger dès qu’il trouverait une stimulation adéquate pour parvenir à l’éjaculation, et même si son possesseur avait les ressources mentales nécessaires pour éviter de venir trop vite, il avait une libido comme tout être humain normal, une libido qui avait l’envie d’être satisfaite. Enfin bon, n’allons pas non plus faire de ce brave garçon un obsédé, la marque du contraire étant qu’il apprécia à sa juste valeur l’embrassement sincère qu’il partagea avec sa partenaire, le lui rendant avec joie, les mains harmonieusement posées sur les hanches pleines et attrayantes de la sublime créature aquatique. Bien entendu, il était de tempérament timide, et ce fut ce qui le fit hésiter à proposer ce qu’il énonça, mais il savait conserver une sorte de professionnalisme en toute circonstance qui lui permit pour l’occasion de ne pas faire montre d’hésitation alors qu’il prenait la parole :

« Shion, est-ce que tu voudrais que je te pénètre ? »

Oui bon, personne n’a dit que Saïl était un roi du romantisme, mais le fait était qu’au moins, il n’y avait pas d’ambiguïté, et qu’en même temps, il était clair qu’il lui laissait tout à fait le choix, quoique la réponse qu’elle lui donnerait faisait peu de doute : elle avait l’apparence et même probablement l’ascendance d’une princesse, et devait donc être traitée comme telle, même si cela ne voulait pas dire qu’il s’agissait là d’un traitement de faveur ou d’égards particuliers, le bon docteur ayant pour habitude de considérer même la pire des guenons comme une véritable dame. Evidemment, la beauté incitait à la courtoisie et à la prévenance, alors en ajoutant celle que possédait Shion à la bienveillance intrinsèque à l’ex-homme-loup, on pouvait avoir une idée de la déférence aux limites de la vénération qu’il ressentait envers elle, elle qui lui faisait l’honneur de se remettre entre ses mains pour une expérience totalement inédite pour elle.
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Shion

Humain(e)

Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]

Réponse 35 samedi 20 juin 2009, 02:03:12

Une autre qualité de Saïl, c'est le fait qu'il est direct, et ca m'arracha un beau sourire amusé, dévoilant légèrement mes dents plus blanches que l'écume. Il était vraiment adorable. Même si une nymphe aquatique était une créature dont la beauté était nettement au-dessus de celle de la plus belle des humaines, il aurait été déplacé de ma part de refuser d'accorder ma virginité à un homme à qui je l'ai déjà proposée, il y a un petit moment. Doucement, j'effleura les lèvres de Saïl du bout des ongles.

-Aurais-je le droit de me refuser à toi, qui m'a donné autant de plaisir?

Je lui ai dit ces mots avec un sourire tout ce qu'il y a de plus tendre et invitant. Nos lèvres se rencontrèrent une nouvelle fois. J'en profita pour me déplacer un peu vers la gauche pour me dégager de toute la mouille qui avait humidifiée le drap. C'était plutôt gênant, maintenant que j'y pensais. Ce qui s'est retrouvé sur la couverture n'était que le résultat de préliminaires. Définitivement, j'étais beaucoup trop sensible pour pouvoir accorder une relation sexuelle profitable pour lui et pour moi-même, malheureusement, je ne pouvais pas reprendre la forme que j'avais au tout début. J'ai reculé légèrement pour pouvoir passer mes jambes autour de son bassin, l'invitant. Je frotta doucement mon nez contre le sien.

-Tu peux y aller.

J'ai fermé les yeux, me préparant mentalement au coït à venir et à la prise de ma virginité par l'homme le plus attentionné du monde. Je ne pus m'empêcher de croire que la femme dont il tombera amoureux aura une sacrée chance. Cette pensée me fit un pincement au coeur, car j'allais donner ma pureté à un homme que je connaissais à peine, qui n'était pas amoureux de moi et qui trouvera une autre femme qui passera des nuits entières dans des bras aimants. Une voix dans mon esprit me traitait de putain, de dévergondée en manque de sexe. Ma poitrine se comprima légèrement de culpabilité, parce que ce n'était pas totalement faux. La seule différence, c'est que je ne demandais pas d'argent en retour pour avoir couché avec un homme.

Saïl Ursoë

Créature

Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]

Réponse 36 samedi 20 juin 2009, 02:40:51

Aurait-elle le droit ? Oui, absolument, définitivement, catégoriquement, puisque même si ce n’était pas une notion aussi répandue au Japon que dans la France dont il était originaire, Saïl était et resterait toujours un fervent partisan des Droits de l’Homme, qui stipulaient comme l’une des principales valeurs qui leur étaient inhérentes l’Egalité, ce qui impliquait dans le cas présent que Shion n’avait en aucun cas à se sentir une obligation à son égard : l’acte amoureux était une chose qui, selon le scientifique, ne pouvait se faire, ou en tout cas devait se faire, que d’égal à égal, sans autre idée de soumission que celles qu’il pourrait plaire aux participants d’adopter. Il avait beau être aussi excité qu’un animal en rut, une partie de son esprit fonctionnait toujours avec la même clarté limpide qu’habituellement, et elle lui dictait de réfréner ses ardeurs plutôt que de se ruer à l’assaut de l’hymen de sa partenaire, la virginité n’étant de son avis pas une question à prendre à la légère non plus : tant qu’il n’aurait pas son consentement absolu et éclairé sur la question, il ne se laisserait pas aller à la déflorer, or il pouvait bien voir que d’après ses mouvements respiratoires, ce n’était pas le cas.
Ainsi, plutôt que de mettre la pénétration qu’il avait proposée en œuvre, et malgré son organe sexuel toujours aussi insistant qui frottait contre le bas-ventre de la néréide d’une manière qui n’encourageait pas la concentration, il se pencha et embrassa tendrement sa poitrine sur le côté gauche, à l’endroit même où il avait tracé ce cœur précédemment, avant de positionner son visage juste en face de celui de celle qui restait tout de même sa patiente dans un sens, raison de plus pour laquelle il ne devait pas la brusquer :

« Shion, regarde moi. »

Ni catégoricité ni impérativité dans cette voix toujours empreinte de cette bienveillance sur laquelle on ne pouvait se méprendre, qui aurait pu valoir tous les serments de non-violence, et qui invitait l’adolescente tout contre lui à mirer son reflet dans les miroirs de l’âme de son amant. Il faut savoir qu’en dépit de leur couleur tout à fait commune, les yeux de Saïl étaient de loin la partie la plus expressive de son visage, voire de son corps, et bien qu’il subsistassent la plupart du temps dans une placidité uniquement troublée par une étincelle d’intelligence permanente, il arrivait dans certains cas où il s’impliquait de toute l’ardeur de son âme qu’ils se missent à flamboyer d’un éclat à l’intensité presque effrayante. En ce moment même, ils n’en étaient pas à un tel point d’ardeur, mais il pouvait s’y lire une détermination et un sérieux inébranlables qui ne venaient pas pour autant briser un vernis de délicate affection véritable ; une main de fer dans un gant de velours en quelque sorte, et de velours aussi fut son sourire alors qu’il posait son front contre celui de sa jeune compagne pour lui dire :

« Tu n’es obligée de te donner à personne, et la décision te revient entièrement pour savoir à qui tu donneras ta première fois… et toutes les autres. Ton corps t’appartient. »

Habeas corpus, autre notion chère au savant humaniste, et qu’il tenait à appliquer en ce moment où l’aspect charnel de la vie entrait autant en jeu : que ce fût entre patient et médecin pour des examens ou une opération, ou entre homme et femme pour un acte sexuel, il existait un pacte tacite qui stipulait que chacun se mettait à l’entière disposition de l’autre sans oser songer à aucun moment pouvoir tirer parti de l’ascendance qu’il pourrait acquérir sur l’autre pour exercer n’importe quelle forme de contrôle ou de cœrcition sur lui, et que, dans le cas du sieur Ursoë , l’autre fût une superbe néréide du nom de Shion Sasaki sur laquelle beaucoup se seraient probablement jetés sans réfléchir ne changeait rien à l’affaire… bon, d’accord, ça ne voulait pas dire que Saïl était capable de faire preuve de la maîtrise de soi d’un moine, fait prouvé par son érection toujours aussi prononcée, mais l’idée y était !
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Shion

Humain(e)

Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]

Réponse 37 samedi 20 juin 2009, 13:32:33

Je ne savais absolument plus quoi faire. D'un coté, je peux perdre ma virginité dans les bras d'un homme doux et attentionné tel que Saïl et de l'autre, je suis terrorisée à l'idée qu'il ne me considère comme n'étant rien d'autre qu'une dévergondée. J'étais tout simplement persuadée qu'une fois que tout sera fini, il ne pensera même plus à moi et il m'effacera complètement de ses souvenirs. Je n'aime pas cette impression. Je me blottis contre Saïl, essayant de réfléchir convenablement, malgré les frottements de nos sexes l'un contre l'autre, collant ma tête à son torse. Que dois-je faire? C'aurait été tellement plus simple si nous étions amoureux. Je mordilles ma lèvre inférieure., quoi lui dire? Je sens que je vais pleurer, qu'il va me traiter de pute, qu'il va s'en aller et qu'on ne se reverra plus jamais, alors moi, je le serres dans mes bras.

-Je... ne veux pas que tu crois que je suis une pute....

C'était ma seule crainte. Mes yeux étaient plongé dans ceux de Saïl, attendant la réponse à cette question: Que suis-je pour toi? Une fille? Une élève? Une pute ou quelque chose? Comme une enfant qui cherche du réconfort, je posais mes lèvres sur celles de mon amant, l'enlacant tendrement par le coup. Je voulais qu'il m'aime, même si ce n'est que pour une nuit, je m'en fiche. Je veux enlever cette pensée de dépravation de ma tête. S'il pouvait faire ça, juste me dire "je t'aime" et mon corps était à lui, tout comme ma virginité. Trois mots, s'il te plait, Saïl, juste ces trois mots...

Saïl Ursoë

Créature

Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]

Réponse 38 dimanche 21 juin 2009, 03:37:14

Bien évidemment, il sentait que quelque chose n’allait pas, car en réalité, il aurait fallu être aveugle, sourd et complètement idiot pour ne pas remarquer la lueur de détresse dans les yeux de la néréide ainsi que les tremblements qui l’agitaient, de même que la façon dont sa gorge se serra lorsqu’elle prit la parole. En attendant qu’elle répondît convenablement, il la tenait contre lui sans mot dire avec une douce expression bienveillante dans le regard, sans plus rien de réellement érotique dans ses gestes, ceux-ci divulguant uniquement une tendresse protectrice alors qu’il l’enlaçait, une main sur le dos, une autre sur sa nuque à lui caresser les cheveux. Même s’il était un être plutôt empathique, capable de décrypter l’état d’esprit d’une personne d’après sa gestuelle ainsi que les données physiologiques qu’elle dégageait, Saïl ne l’était pas au point d’être doté de ce sixième sens que quelques rares personnes possèdent et qui semble leur permettre de discerner exactement ce qui se tramait dans l’esprit d’un interlocuteur et de réagir ainsi le plus parfaitement du monde sans même qu’il fût besoin de réellement exprimer ses préoccupations avec elles.
Lorsqu’il entendit ce qu’elle dit, il en éprouva un pincement au cœur et se crispa un instant, l’étreignant un peu plus fortement, accueillant sans réserve les lèvres de Shion quand elles se posèrent sur les siennes pour un nouveau baiser que leur textures rendait toujours aussi enchanteur, ce qui n’ôtait rien à l’importance de la question. A son sens, la réponse ne faisait aucun doute, mais il devait tout de même trouver la bonne manière de lui exprimer le fond de sa pensée afin que son opinion sur le sujet ne pût apparaître comme possiblement fallacieuse à sa compagne, ce qui requerrait d’employer les mots et l’attitude justes pour la circonstance. Ainsi, il se recula légèrement pour lui faire face, leurs yeux à quelques centimètres à peine l’un de l’autre, et lui prit délicatement le visage entre ses grandes mains, de son menton fin jusqu’à son front finement dessiné, les paluches chaudes formant comme une enveloppe protectrice au niveau de cet adorable faciès alors qu’il lui répliquait sans hésitation dans la voix :

« Jamais. Tu m’entends ? Jamais. »
Le ton qu’il employait, bien que mesuré, était d’une détermination qui aurait presque pu paraître menaçant, et il s’en rendit compte, aussi baissa-t-il d’un ton, en revenant à quelque chose de plus amène. « Je sais que tu ne l’es pas Shion, et si quelqu’un le pensait, il mériterait une bonne raclée. Je ne sais pas quoi te dire pour te rassurer, mais je ne veux pas te forcer : je ne veux pas que tu aies des regrets plus tard de ce qui pourrait se passer entre nous alors ne te sens pas obligée de faire quoi que ce soit. »

Peut-être pas le speech le plus brillant qu’on eût jamais vu, mais il avait le mérite non moindre de ne faire montre d’aucune forme d’hypocrisie malgré qu’il fût un peu maladroit, défaut auquel il n’était pas difficile de pallier avec toute l’excitation qu’il ressentait en raison de l’intensité des parfums que Shion dégageait, de sa beauté et de la douceur de sa peau soyeuse.
Dites, en me voyant, que voyez-vous ?                             En vérité, je suis partagé
Est-ce un monstre, un cauchemar, un loup fou ?                  Entre Khral, ce fougueux loup emporté
Est-ce un fort centaure qui brame et mord ?                       Et Saïl ce timide humain gêné,
Est-ce une bête de poils au coeur d'or ?                            Mais ça, jamais mal intentionné !
Est-ce Elephant Man qui crie, mis à mal :                          Certes, je grogne, je bondis je rue,
« Non, je ne suis pas un animal ! » ?                               Mais jamais je ne griffe ni ne tue.
                                                                               Aussi, approchez donc, n'ayez pas peur.
                                                                               C'est promis, je vous recevrai sans heurt.



Shion

Humain(e)

Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]

Réponse 39 mardi 23 juin 2009, 03:54:36

La réponse de Saïl me laissa un moment sans voix. Cet homme qui, en se moment, me regardait dans les yeux, nu, son corps sur le mien, était un parfait gentleman. Émue, j'allai caresser sa douce joue, les larmes me montant aux yeux. Ses mots n'avaient rien de bien particulier, mais leur portée était de loin bien plus grande. Je l'attira plus près de mon visage pour l'embrasser avec toute la tendresse dont ce corps en est capable, me collant à lui. Je sentis à nouveau son sexe contre le mien, et, dans ma brusque envie de l'embrasser, ils manquèrent de peu de s'unir, puisque son gland pénétra légèrement les lèvres de ma vulve, les écartant un peu, avant de glisser entre mes cuisses. Sérieusement, en sentant ça, j'ai eu un frisson de terreur. J'avais beau dire que je voulais, ça me faisait peur parce que je ne savais pas ce que j'allais ressentir, si j,allais avoir mal, ou si au contraire, ça allait tellement me plaire que je n'aurais d'autres choix que de crier. C'était horrible comme sensation. Ce qui m'énervait le plus, c'était la perspicacité de mon amant, qui lisait mes sentiments comme un livre. Mais ce n'était pas de sa faute, c'était moi qui était parfaitement incapable de les voiler.

Ma crainte de crier s'évanouit, car, en regardant par la fenêtre, j'ai vu que la nuit était déjà tombé et qu'il n'y avait que nous dans le lycée. Les autres élèves étaient déjà dans les dortoirs ou chez eux. Mes réflexions me ramenèrent aux hommes. Tels que je les voyais, ils étaient pour la plupart motivé bien plus par le sexe et l'argent que d'autres choses. Non, je ne me défilerai pas, pas comme je le ferais d'habitude. Cette nuit, je perdrai ma virginité aux mains de nul autre que le beau Saïl. J'en avais envie, je le savais et je n'avais pas l'intention de m'arrêter maintenant que je n'ai plus aucun autre désir que de me retrouver dans ses bras et de le sentir contre moi et en moi. Je n'avais plus peur, je ne craignais plus qu'il ne pense le moindre mal de moi et j'avais envie de lui. Mes yeux retrouvaient l'éclat déterminé de la néréide tout en conservant ma personnalité. Mes mains, dans le bas de son dos depuis que nos lèvres s'étaient retrouvée, s'animèrent une nouvelle fois de la passion que j'éprouve pour mon bel amant. Ma main gauche exerça une légère pression sur son bassin, l'invitant à me pénétrer, alors que ma main droite remontait jusqu'à ses omoplates pour me garder contre lui alors qu'il entrerait en moi. Dans mes yeux, on pouvait y lire ma hâte et mon envie. Peut-être mon changement soudain de caractère le désarconnera un moment, mais il saura très bien où est son intérêt. Mon coté néréide comprend très bien son instinct d'homme et je sais qu'il ne résistera pas longtemps à cette invitation très claire.
« Modifié: mardi 23 juin 2009, 17:05:31 par Shion Sasaki »

Saïl Ursoë

Créature

Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]

Réponse 40 mardi 30 juin 2009, 03:44:43

Saïl tressaillit de crainte, de plaisir et de surprise mêlés lorsque l’extrémité de son sexe bien entendu toujours en érection se faufila contre les petites lèvres de sa partenaire, celles-ci recueillant de part et d’autre le gland gonflé de sang comme un reposoir des plus confortable alors que le sexe turgescent tressautait à l’accès d’excitation renouvelé que provoqua ce contact inimitable. Sur le coup, la première intuition du doux médecin qui trouva bien que la situation allait accidentellement trop loin fut de se dégager en vitesse de cette posture accidentelle dangereuse pour son esprit stimulé qui avait bien du mal à garder une certaine maîtrise face à la splendeur de la néréide, divinité des eaux à la beauté tout simplement surhumaine qui pouvait faire chavirer l’âme de bien des personnes, lui y compris.
Il aurait peut-être été plus sage de s’écarter (comme si les choses s’en tenaient aux idées de sagesse ou de bon sens désormais), d’autant plus que Shion ne se montrait pas rassurée face à la tournure que prenaient les évènements, mais le fait était que l’adolescente craignait à ce point le rejet qu’il n’était pas improbable qu’elle eût à nouveau un coup au cœur s’il venait à détacher ses bras de son corps souple… et puis ses lèvres étaient si douces ! Dans l’obscurité dont il ne prenait réellement conscience que maintenant, la silhouette de la jeune fille prenait une allure encore plus mystérieusement séductrice, et les reflets que le peu de lumière nocturne qui filtrait pas mes fenêtres faisait naître sur sa peau semblaient autant d’invitations à venir explorer ces recoins de chair comme des contrées inconnues. Oui, décidément, résister n’était pas facile, et si ç’avait été quelqu’un à la libido plus exacerbée que le jeune scientifique qui s’était tenu face à la ravissante créature, les choses n’auraient certainement pas traîné !

Et combien il fut difficile de se contenir pour ne pas se jeter purement et simplement sur elle lorsque ses yeux, ses beaux yeux d’une profondeur aussi troublante qu’attirante, s’animèrent d’une lueur dont la signification pouvait difficilement échapper à quelqu’un, même si ce quelqu’un était Saïl, c'est-à-dire pas la personne la plus alerte qui fût. Cependant, s’il n’était pas doté d’une astuce éclair, il n’était pas aussi réactif qu’un escargot, aussi les attouchements de son amante suffirent-ils amplement à lui faire comprendre où elle voulait en venir, suggestion contre laquelle il aurait été fort malvenu de discuter ; aussi prit-il une inspiration légèrement vibrante alors que sa main gauche glissant le long de l’échine délicate pour se poser au niveau du postérieur lisse, le soulevant légèrement pour faire avancer lentement la néréide dans sa direction, la pénétrant avec la plus grande douceur malgré la hâte qu’il aurait pu avoir d’entrer entièrement en elle.

« Si je te fais mal ou que tu veux que j’arrête, dis le moi. »
Prononça-t-il d’une voix tendre mais assurée, le temps de détacher sa bouche de celle de Shion avant de reprendre l’amoureux baiser.

Le phallus s’enfonçait petit à petit entre les parois vaginales de l’adolescente, y rentrant sans que le mouvement s’interrompît, conservant une constance dépourvue de toute précipitation. Plus haut, l’autre paluche de l’attentionné personnage se porta sur le sein droit de la suave jeune fille à l’éclatante joliesse nubile, démarrant un mouvement de palpation langoureux, passant sa paume en petits cercles dont l’épicentre se trouvait au niveau du téton durci alors que les doigts s’enfonçaient sans forcer dans le globe moelleux, le bichonnant de caresses. Dans tout cela, rien de bestial, d’ardent ou même de fougueux ; uniquement une affection qui se manifestait sans urgence, ainsi qu’une commémoration de quelque chose de sacré à aborder avec la plus grande déférence. En effet, perdre son hymen était quelque chose qui n’arrivait qu’une fois dans une vie, et qui pouvait être déterminant quant à la vie sexuelle que menait une femme, aussi Saïl entourait-il l’opération en cours d’égards tranquillisants.
Dites, en me voyant, que voyez-vous ?                             En vérité, je suis partagé
Est-ce un monstre, un cauchemar, un loup fou ?                  Entre Khral, ce fougueux loup emporté
Est-ce un fort centaure qui brame et mord ?                       Et Saïl ce timide humain gêné,
Est-ce une bête de poils au coeur d'or ?                            Mais ça, jamais mal intentionné !
Est-ce Elephant Man qui crie, mis à mal :                          Certes, je grogne, je bondis je rue,
« Non, je ne suis pas un animal ! » ?                               Mais jamais je ne griffe ni ne tue.
                                                                               Aussi, approchez donc, n'ayez pas peur.
                                                                               C'est promis, je vous recevrai sans heurt.



Shion

Humain(e)

Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]

Réponse 41 mardi 30 juin 2009, 04:45:40

Nous y étions, nous y étions enfin. Nous allions enfin ne faire qu'un. J'allais enfin faire l'amour avec l'homme le plus doux et attentionné qui soit. Je sentais Saïl préparer tout doucement son entrée en moi, car déjà, le gland de son sexe bien dur et gros s'enfoncait dans les grandes lèvres de ma vulve. Très lentement, d'une lenteur insupportable mais très probablement nécessaire à ma première nuit. Très doucement, mes mains remontèrent son dos puis prirent place juste sous les omoplates. Je sentais qu'il approchait l'hymen et j'avais un peu peur, mais je savais que j'allais aimer une fois que ca sera passé. Tout lentement, il entra en moi et je crispai mes mains dans son dos en poussant un léger gémissement. Voilà, Saïl, je ne suis plus vierge. Je n'ai plus à avoir peur, maintenant. Sa langue et sa main sur ma poitrine m'arrachaient des gémissement remplis de chaleur. Je sentais son pénis pénétrer les parois serrées de mon vagin et je le laissais y aller à son rythme. Je sentais le sang couler hors de mon vagin, sur sa verge bien dure avant de tomber sur les draps couverts de cyprine et de sueur, les teintant de rouge. Je transpirais affreusement et j'en avais conscience, mais je voyais que lui aussi, il bouillait de l'intérieur. En moi, le frottements se faisait et je laissais tomber mes mains sur le drap, me mordillant la lèvre inférieur pour ne pas gémir de douleur. Mon vagin était très serré, malgré les traitements si parfaits de mon amant, et sa pénétration me faisait mal, mais pas beaucoup. De plus, je savais que tout allait bien se passer, qu'on le faisait ensemble, moi et le beau Saïl et qu'il ne fera rien pour brusquer la chose.

-Va... lentement...haa...s'il te plait... hummm...

Je me mis à participer plus activement dans la pénétration, allant à la rencontre de son sexe bien dur et reculant quand c'était douloureux. Ce manège se répéta plusieurs fois et à chaque fois, c'était plus agréable. Je le faisais entrer coup par coup en moi, cherchant à pouvoir ne faire qu'un avec lui. Le traitement dura un moment, mais plus il était profondément en moi, plus les frottements entre sa verge et les parois de mon vagin se faisait plus longs et plus délicieux encore que le coup précédent et plus mes gémissements se faisaient fréquents. Un feu au plus profond de mon vagin s'était allumé et n'attendait que lui pour se stabiliser et son puissant jet de semence pour l'éteindre comme il se doit. Oui, je sais ce que vous vous dites, elle est folle, elle est dans une période de ses menstruations où elle est féconde, elle va se faire engrosser, mais non, j'ai le choix. Je n'ai qu'à le désirer et l'enfant cessera sa croissance et attendra que je sois apte à lui donner naissance. Après tout, Saïl était un homme bon et beau. Peut-être m'en voudra-t-il un jour, mais je crois que je ne trouverai pas meilleur géniteur dans le monde entier pour me donner un enfant. Je sais qu'il cache quelque chose en lui, son comportement changeait brusquement par moment, mais cet enfant sera le mien, non le sien s'il ne le veut pas et de toute facon, je peux éviter mon amant pendant le temps de la grossesse.

-Saïl... tu sais... je prends la pilule depuis que... que je suis sortie de l'eau... alors... n'hésite pas... jouis en moi... quand tu seras prêt... je te le permets...
« Modifié: mardi 30 juin 2009, 05:41:10 par Shion Sasaki »

Saïl Ursoë

Créature

Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]

Réponse 42 mardi 30 juin 2009, 05:39:35

Avait-il les choses sous contrôle ? Pas aussi complètement qu’il l’aurait pu sembler, mais il faisait de son mieux pour en donner l’impression de manière à ce que Shion se sentît aussi rassurée que possible pour cette première fois qui avait indubitablement son aspect pénible, comme toutes les premières fois, même une créature aussi exceptionnelle qu’une néréide ne faisant pas exception ; cela se voyait dans son expression tendue de même que dans ses gémissements ainsi que dans la manière dont elle se mouvait en réaction au déchirement progressif de son hymen que Saïl pouvait deviner au fur et à mesure de la progression de son sexe dans celui de sa partenaire.
Il ne fallait pas l’oublier, la différence d’âge était considérable, et l’idée de déflorer une jeune fille était une idée qui était loin de soulever d’intenses transports d’enthousiasme dans l’esprit du médecin. Celui-ci n’éprouvant aucun plaisir à dévirginiser quelqu’un, et se serait bien passé d’avoir à le faire, mais en même temps, être l’exécuteur de cet évènement privilégié avait quelque chose de rassurant vis-à-vis de celle qui bénéficiait de ses soins : parmi les personnes de sexe masculin qui arpentaient la Terre aussi bien que Terra, il existait bien des spécimens peu recommandables, et avoir son expérience initiatrice du sexe en compagnie d’un de ces lascars était une perspective pour le moins peu souhaitable.

Ainsi, il poursuivait sur sa lancée, accélérant subtilement mais résolument ses mouvements au fur et à mesure que ce petit morceau de chair obstruant le conduit de l’adolescente se retrouvait arraché à l’organisme dont il faisait partie sous les poussées de plus en plus insistantes du cylindre turgescent qui s’enfonçait dans les profondeurs vaginales. On aurait pu croire que l’écoulement de sang qui résultait bien évidemment d’une pareille opération aurait pu rebuter le docteur Ursoë, mais au contraire, cela le laissait de marbre, non seulement parce qu’il avait déjà vu des quantités assez astronomiques d’un tel fluide pour ne plus être rebuté par cette substance, mais aussi parce que le corps humain en était composé aux deux tiers au bas mot : dans ses conditions, pourquoi pousser les hauts cris d’en voir apparaître ?

« Ne t’inquiète pas. »
Répondit-il à la demande entrecoupée de soupirs et de halètements de son amante qui commençait à se tortiller avec un début d’enthousiasme, faisait de son mieux pour ne pas laisser transparaître la légère angoisse qu’il éprouvait.

En effet, il s’était déjà livré à une pareille expérience sur la délicieuse personne d’Hisae, mais cela n’en rendait pas la répétition plus aisée, aussi s’efforçait-il de mettre ce côté ses doutes, se reposant sur le fait que Shion commençait déjà à se mouvoir de concert avec les poussées de Saïl pour l’accompagnement dans ses va-et-vient, tantôt pour atténuer la douleur, tantôt pour maximiser les sensations ressenties. Déjà les sons qu’elle émettait tenaient plus du gémissement de plaisir que de souffrance, et le savant commença à accélérer ses gestes du bassin de même que les palpations mammaires qu’il exécutait et que le ballet qu’exécutaient leurs lèvres accolées les une aux autres. Et ce fut au sein de tels jouissances qu’une pensée surgit dans l’esprit du scientifique qui le tétanisa littéralement, manqua de faire perdre sa rigidité à son membre qui avait pourtant tout pour rester en un état d’érection maximale : « ces choses ne se font pas par l’oreille » comme on dit, et il était le premier à savoir que s’il éjaculait en elle, elle allait se retrouver enceinte.
Les suppositions, les marches à suivre et les implications avaient déjà commencé à défiler à une vitesse folle dans son esprit que la néréide prit la parole d’une voix douce bien qu’entrecoupée de crispations afin de le rassurer quant à cette éventualité, comme si elle avait lu dans ses pensées. Cette même capacité n’était pas dans les cordes de l’ex-homme-loup, et ce fut pour cette raison qu’il ne se douta pas une seule seconde qu’il était victime de menterie : oui, il savait déceler les signes physiologiques qui pouvaient accompagner tel ou tel état d’esprit, mais pour autant, il n’était pas capable de se muer en infaillible détecteur de mensonges. Il était avisé, pas méfiant, aussi commença-t-il à s’abandonner un peu plus au régal du coït, intensifiant ses allers et venues dans l’appareil sexuel de la demoiselle, se collant à elle pour frotter son corps contre le sien sans cesser de masser la partie droite de sa poitrine avec une ardeur renouvelée tandis que sa main gauche se mettait à malaxer les rotondités postérieure rebondies de la jeune fille sans rien d’équivoque dans ses attouchements. Il sentait que le moment de la jouissance commençait à poindre, mais il se sentait capable de le retarder aussi longtemps que nécessaire afin que Shion pût jouir pleinement de sa première session de sport de chambre, et continua donc ses impulsions encore douces sans cesser de la caresser.
Dites, en me voyant, que voyez-vous ?                             En vérité, je suis partagé
Est-ce un monstre, un cauchemar, un loup fou ?                  Entre Khral, ce fougueux loup emporté
Est-ce un fort centaure qui brame et mord ?                       Et Saïl ce timide humain gêné,
Est-ce une bête de poils au coeur d'or ?                            Mais ça, jamais mal intentionné !
Est-ce Elephant Man qui crie, mis à mal :                          Certes, je grogne, je bondis je rue,
« Non, je ne suis pas un animal ! » ?                               Mais jamais je ne griffe ni ne tue.
                                                                               Aussi, approchez donc, n'ayez pas peur.
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Shion

Humain(e)

Re : The doctor is in ! [PV Shin Sasaki]

Réponse 43 mardi 30 juin 2009, 06:36:56

Juste avant que je ne prononces mes mots, j'ai bien vu que quelque chose avait préoccupé l'esprit de mon bel amant et suite à mes mots, il se détendit. Je compris qu'il avait pensé à la même chose que moi et qu'il avait peur que ça n'arrive. Je ne fermai pas les yeux ni ne versai de larmes, bien que l'envie soit tout ce qu'il y a de plus présent. Je savais que ça ne le lui plairait pas de me donner une fille -Eh oui, je peux même choisir moi-même le sexe de mon enfant- et que je me retrouverai probablement seule à la naissance du bébé, mais je voulais que ce soit le sien, son enfant, le fruit de nos entrailles qu'il ne désirait pas, qu'il ne voulais pas avoir et encore moins me donner. Je savais quel danger veillait sur lui, maintenant qu'il faisait l'amour à une mineure, mais je ne voulais que son enfant. Même s'il me rejette ensuite, qu'il me méprise, qu'il me laisse, je ne m'en préoccupais plus. Je blottis ma tête sur son torse. J'étais tombée amoureuse du plus parfait des inconnus et je voulais son enfant. Était-ce un crime de vouloir l'enfant d'un homme qui va vous l'accorder dans un mensonge? Parce que je suis une menteuse, une horrible menteuse... et j'ai honte, j'ai honte, mon Saïl, mon amour, parce que je te trahis et tu ne le sauras peut-être jamais et si tu l'apprends, tu me haïras. Parce que, pour recevoir ta semence en moi, il me fallait te mentir et, comme on n'obtient rien sans rien, je me retrouverai seule, abandonnée de toi parce que je ne pourrai plus jamais te regarder en face, mais j'aurai une belle petite fille pour me consoler. Oh Saïl, j'aimerais tant que tu me pardonnes un jour...

Parmi mes gémissements de douleurs et de plaisir, deux larmes de tristesses, d'abandon, de résignation et de supplications quittèrent mes yeux, malgré moi. Les remarquant, je lâchai des gémissements de douleur, contractant les muscles de mon vagin autour de la verge de Saïl avant de les suivis de gémissements de plaisir. Oui, maintenant, je ne ressentais que du plaisir. Je soupirais, gémissais et criais de plaisir à chaque seconde qu'il s'enfonçait en moi pour ensuite reculer et revenir à la charge. Je fis taire mes cris de doux baisers sur les lèvres de mon amant. Oh, mon amour, que tu es bon. Je voudrais tant te dire ce que j'ai en tête, te l'avouer avant que tu ne m'ensemences, mais je sais que tu ne me pardonneras pas. Je sais que tu ouvriras un livre sur les néréides et que tu découvriras que la pilule n'avait aucun effet sur moi, tu me maudiras, ce jour fatidique, et tu me feras des misères parce que j'aurais connu de toi un magnifique enfant que tu ne désires pas et que tu ne désireras jamais, même si je l'ai conçu en partie par amour pour l'homme extraordinaire que tu es, pour le père formidable que j'aurais souhaité te voir être et aussi parce que tu es l'homme que je considères comme étant le géniteur parfait. Mes mains glissent de ton dos pour se réfugier sur le lit de l'infirmerie, s'y crispant alors que l'orgasme monte. Je cries plus fort, mes jambes enlacent tes reins et je me contractes de partout avant de pousser un cri de jouissance digne de tes talents d'amants. Mes jambes se crispent autour de ta taille, t'empêchant de te dérober, maintenant. Je prononces alors ton beau nom.

-S...Saaaïl!

Je me laisse aller à mon orgasme une seconde fois. Mes jambes n'attendent que le moment où tu auras libéré ta semence en moi pour te relâcher.
« Modifié: mardi 30 juin 2009, 21:51:24 par Shion Sasaki »

Saïl Ursoë

Créature

Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]

Réponse 44 mercredi 01 juillet 2009, 04:57:17

Le plaisir ressenti était immense, intense, transcendant même, et il donnait parfaitement de quoi s’y abandonner corps et âme sans penser à quoi que ce soit d’autre, mais quelque chose dans l’attitude de Shion donnait à Saïl l’impression que quelque chose clochait : malgré ses propos langoureux de même que son attitude tout à fait enthousiaste et empathique, il y avait toujours quelque chose de crispé chez elle qui le turlupinait. Toutefois, obnubilé qu’il était par la sensation des parois vaginales de la néréide refermées autour de son sexe en pleins allers et venues qui lui envoyait de délectables arcs de plaisir, il ne s’en préoccupa pas dans l’immédiat, se contentant de ranger son souci dans un recoin de son cerveau afin de se pencher dessus lorsque le moment serait plus adéquat, ce qui n’était pas le cas pour l’instant, en plein coït que les deux amants étaient.
Ce fut quand il vit deux larmes sourdre des yeux de l’adolescente que son cœur lui donna l’impression de se fendre sous la sensation d’immense inquiétude teintée de culpabilité qu’il éprouva alors. Les questions affluèrent aussitôt dans son esprit : Pourquoi avait-elle pleuré ? Lui avait-il fait trop mal ? Etait-ce quelque chose qu’il avait fait ? Un geste déplacé de sa part ? Non, sans présomption, il pouvait affirmer qu’il n’avait rien fait de mal, ou en tout cas qu’il n’avait rien fait qui aurait pu être de nature à lui causer de la souffrance, la raison de ces subites sécrétions lacrymales se trouvant donc dans quelque chose de plus profond sur lequel il ne pouvait s’approfondir, mais au sujet duquel il ne manquerait pas de s’entretenir avec la jeune fille dès que les choses en seraient revenues à une ambiance plus tranquille et donc plus propice à la conversation.

Tout de même, il ne manqua pas d’être perplexe en voyant la manière dont elle s’efforça de masquer son affliction soudaine en la conséquence d’une souffrance subite, stratagème devant lequel le scientifique ne fut pas dupe : vu la prudence avec laquelle il avait procédé, il était rigoureusement impossible qu’elle eût pu ressentir une douleur d’une telle intensité à moins que son vagin ne fût d’une hypersensibilité alarmante, auquel cas cela se serait très vraisemblablement manifesté au début de la pénétration, et non pas pendant. Véritablement, il y avait anguille sous roche ; elle cherchait à lui cacher quelque chose, et il n’en démordrait pas avant d’avoir eu le fin mot de l’histoire !
Bien sûr, toutes ces réflexions n’atteignirent pas Saïl aussi distinctement ; elles se contentèrent de l’effleurer rapidement avant d’être sur le champ reléguées au second plan devant le spectacle extraordinairement ravissant que le corps souple et soyeux de Shion offrait alors qu’elle s’agitait contre lui, ondulant du bassin de façon à maximiser la jouissance ressentie, ne cessant de l’embrasser sans que son ardeur en diminuât. Et en parlant de jouissance, il devenait de plus en plus manifeste que celle de la néréide approchant, son corps très réactif aux touchers de diverses natures l’ayant fait approcher de l’orgasme à grande vitesse. De son côté, lui-même avait bien du mal à ne pas se laisser à se relâcher tout d’un coup, ayant dû de temps à autre contracter vigoureusement ses muscles pelviens de manière à se retenir de venir trop brutalement et trop rapidement en elle.

Lorsqu’elle se laissa aller plus franchement contre lui, empoignant le tissu blanc désormais recouvert de tâches de couleurs suspectes sous la puissance de l’orgasme imminent, le changement de position faillit lui faire prendre complètement ses moyens, et quand, dans un cri rendu rauque par le plaisir, elle se relâcha pour laisser à nouveau échapper des flots de liquide à débit renouvelé, il fut incapable de résister plus longtemps : la serrant contre lui avec un baiser final dans lequel se mêlaient tendresse et fougue en un délicieux mélange, il relâcha toute la pression qu’il avait maintenue, laissant échapper un jet de sperme aussitôt recueilli au sein du sexe de la jeune fille, ce grand final concluant les activités libidineuses des deux partenaires dont la tension, après s’être autant accumulée, commençait à retomber.
L’interrogation qu’il avait en tête lui brûlait les lèvres, mais il se retenait de mitraille l’adolescente aussi peu courtoisement aussitôt après un moment aussi puissamment appréciable, tenant sagement sa curiosité en bride. Bien que le coït à proprement parler fût fini, il ne la lâcha pas, restant en elle dans le silence uniquement entrecoupé de halètements, le visage de l’adolescente positionné dans le creux de son épaule gauche tandis qu’il lui caressait les cheveux d’une main et le dos de l’autre, déposant de petits baisers tendres sur son cou.
Dites, en me voyant, que voyez-vous ?                             En vérité, je suis partagé
Est-ce un monstre, un cauchemar, un loup fou ?                  Entre Khral, ce fougueux loup emporté
Est-ce un fort centaure qui brame et mord ?                       Et Saïl ce timide humain gêné,
Est-ce une bête de poils au coeur d'or ?                            Mais ça, jamais mal intentionné !
Est-ce Elephant Man qui crie, mis à mal :                          Certes, je grogne, je bondis je rue,
« Non, je ne suis pas un animal ! » ?                               Mais jamais je ne griffe ni ne tue.
                                                                               Aussi, approchez donc, n'ayez pas peur.
                                                                               C'est promis, je vous recevrai sans heurt.




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