Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Vanessa White

Humain(e)

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Deal with it ! [PV]

jeudi 12 novembre 2015, 20:43:20

Ashnard, boutique vaudou de la sorcière

C’était décidément un grand jour. C’était le moment où tout devait se jouer, où la phase finale du plan pouvait enfin se jouer. Et quelle phase ; c’était le piédestal vers la partie la plus intéressante, et fructueuse, de toute cette sordide affaire. Comme à son habitude, le Pistolero, comme tout le monde l’appelait, s’était fourré dans une belle mouise. Encore une fois, l’homme c’était retrouvé mêlé à des histoires qui, d’ordinaire, ne le regardait ni de loin ni de près. Mais c’était un homme d’action, intéressé par la richesse, les histoires et le profit. Un personnage aux apparences de gentilhomme gentleman, mais qui était un vieux renard en réalité. Grand habitué des histoires scabreuses (Règlement de comptes, trafics en tout genre, proxénétisme passif), il adorait son métier. Comment définir celui-ci ? Il y avait plusieurs possibilités … Mais lui-même aimait à se dire qu’il n’était rien de plus qu’un homme d’affaire, comme tous les autres peuplant Terra.

Ce jour-ci, les évènements l’avait conduit à faire une succession d’affaires douteuses, qui l’ont petit à petit conduit à une personne. Une femme connue de certains. Tout était partie, à la base, par une rumeur. Une histoire contée au détour d’une taverne, qui fit frémir les moustaches de l’homme. Ses instincts de businessman l’avaient poussé à faire des recherches, aussi grandes qu’il le pouvait. Tout le fruit de ses efforts, avant qu’il ne décide d’impliquer cette mystérieuse personne, s’étaient concentrés autour de la vérification de la véracité de cette légende. Mais, il fut limité. À moins que partit seul à l’aventure, il n’avait pas beaucoup de moyen pour confirmer que ses efforts ne seraient pas vains. Le Pistolero prit donc la décision, et la bonne ; celle d’y aller à l’aveugle. La légende racontait l’existence d’un ancien et antique artefact, ayant appartenu autrefois à un puissant nécromancien. On raconte que cette relique, à force d’être alimentée par les âmes torturées et damnées que ce nécromancien créait, elle avait fini par échapper à son contrôle … Et l’avait lui-même tué.

Une relique qui prit vie, en quelques sortes, mais qui fut confinée par un ordre religieux dans un endroit secret, caché de tous. Une histoire à priori banale, ressemblant à un mensonge de taverne comme on en entendait souvent. Cependant, l’homme ne l’avait pas perçu de cette oreille. Il n’y avait jamais de fumée sans feu, et ses recherches avaient fini par porter leurs fruits ; il semblait donc que cette légende était, quelque part, fondée sur quelque chose. Il n’y avait plus d’hésitations ; il devait s’élancer à la recherche de cette relique. Pourquoi ? Non pas pour lui, mais pour l’immense gain qu’il aurait à en tirer ! Et le danger d’un tel artefact ? On n’y pensait guère ! C’était pour les petites natures. Cependant, et comme dit, le Pistolero ne pensait guère à pouvoir faire ce périple seul. Il n’était pas assez expert en magie et en relique pour s’élancer seul dans une quête. Il fallait sans doute aller aux quatre coins de Terra pour récolter des informations, fouiller, chercher ! Le monde était si vaste … Il avait besoin d’un expert avec lui.

Ce fut pour cette raison qu’il chercha alors un mage avec des affinités spéciales ; un nécromancien. Habitué des lieux malfamés où n’importe quelles sortes de potins circulaient, il finit par avoir vent d’un nom. Celui d’une femme, redoutable aux dires … Qui avaient des tendances qui lui plaisait … Pour cette mission en tout cas. Après avoir glaner quelques informations à son sujet, il finit par jeter son dévolu. Il lui fallait cette personne, et non une autre. Puissante, assoiffée de pouvoir, elle était, en théorie, le profil type qu’il cherchait. Ainsi donc, entreprenant le voyage jusqu’à Ashnard, il prit son courage à deux mains, ayant eu le temps de fignoler son discours en cours de route. Son objectif ; la boutique de cette sorcière tant décriée. L’homme, en fin de journée, finit par franchir le pas de cette curieuse boutique, qui ressemblait à un dispensaire herboriste. S’humectant les lèvres, il n’aperçut personne au premier coup d’œil. Attendant un peu, il finit par lever sa voix au ton confiant et sobre, demandant alors une présence.

« Il y a quelqu’un ? Je … Souhaiterai parler à la propriétaire des lieux … Si cela est possible. » Dit-il, scrutant calmement les alentours. Il repéra ce qui semblait être un comptoir, et tout naturellement, il s’en approcha. Peut-être que quelqu’un allait répondre à son appel ? Il espérait que cette sorcière ne soit pas de congé ou en remplacement ce jour-ci …
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Céleste Trahan

Humain(e)

Re : Deal with it ! [PV]

Réponse 1 samedi 11 août 2018, 22:50:06

La journée avait été fructueuse. Une sorte d'entité malfaisante avait pris possession du corps d'un jeune nobliau de l'Empire. Des prêtres et des exorcistes avaient essayés, sans succès, de l'en déloger. Pendant des jours, ils n'avaient fait qu'échouer, ancrant un peu plus l'esprit dans le corps fait de chair et d'esprit. S'avouant finalement vaincus, le dernier en date avait évoqué le nom de Céleste. A mi-voix, parce que l'on racontait qu'elle entendait tout, chaque fois qu'il était question de son identité. Il suggéra aux parents de ne l'appeler qu'en ultime recours. De tenter d'autres mages, d'autres exorcistes, avant elle. Et ainsi, il leur fit perdre quelques précieux jours, le temps d'arriver à la fin de la liste qui se situait autour d'Ashnard.

Ne voyant pas d'autres solutions, les parents envoyèrent un valet quérir l'aide de la magicienne. L'homme, tout imbu de sa mission, se montra désagréable au possible, ordonnant à la sorcière de faire ses bagages et de venir guérir le fils de ses employeurs illico. Prenant son mal en patience, Céleste avait négocié ardemment. Elle avait obtenu que le valet signe un contrat, magique, avec ses honoraires. Il parlait pour les parents, après tout. Il avait toute latitude pour acheter l'aide de la brune. Une fois que le contrat fut conclu, validé par un sort, elle se fit un plaisir d'ensorceler le valet, de le garder prisonnier, le temps d'aller effectuer sa mission.

Le temps passé avait donné à l'esprit une bonne emprise sur le garçon. L'en arracher ne fut pas aisé. Il lui fallu presque toute la journée pour l'en extraire et le bannir de cette dimension. La sueur collait ses mèches bouclées contre son front, quand elle en eut fini. Ses traits affichaient l'effort fourni pour guérir le mioche. Mais elle le fit. Et elle déposa le contrat aux parents, annonçant qu'ils étaient liés par magie et qu'elle attendrait leur paiement dans la prochaine semaine. Et après cela, elle rentra, enfin !

Quand le Pistolero pénétra dans la boutique, le valet était ficelé par magie, dans un petit cagibi attenant, derrière le comptoir. Incapable de faire un geste, incapable de faire un bruit, il était condamné à hurler dans son esprit. Les deux garçons de Céleste, Narcisse et Nathanaël, attendaient sagement près de la porte qui enfermait le valet, le regard vide, la posture rigide. Ils n'avaient aucune volonté, soumis qu'ils étaient au pouvoir de leur mère. Leurs yeux, grands ouverts, brillaient faiblement dans les dernières lueurs du jour qui traversaient les fenêtres.

Puis, alors que l'homme s'approchait du comptoir, la porte d'entrée s'ouvrit, la clochette tintinnabulant légèrement avant qu'un flux de magie ne l'assourdisse. Et elle entra, fière malgré son épuisement, impatiente de recevoir le paiement de ses clients, enjouée à l'idée de faire du valet sa chose, de le faire souffrir, de l'asservir. Ses boucles brunes voletaient légèrement autour de sa tête quand elle se déplaçait, laissant apercevoir par moment de larges anneaux d'or pendus à ses oreilles. Le port de tête altier, une fine chaîne en or ceignant son cou, elle s'avança, ôtant sa cape de voyage, dévoilant le bustier sombre qui soulignait sa taille fine, qui mettait sa poitrine en valeur sans qu'un chemisier ne vienne couvrir sa peau dorée. Un pantalon de cuir, noir, ajusté, moulait son fessier attrayant, et une paire de bottines à hauts talons, se confondant avec l'obscurité du pantalon, terminaient sa tenue. Elle avait l'air féroce. Dangereuse. Puissante.

Et elle s'arrêta face à l'homme, dardant sur lui un regard inquisiteur, cherchant à lire en lui, à le cerner. Ses prunelles, deux billes sombres qui semblaient absorber la lumière, se fixaient sur les siennes, sans ciller.

« Vous désirez ? Lâcha-t-elle d'une voix aux modulations rauques, charnelles. »


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