Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Un sacré Safari ! PV Sentinel Prime

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Typhen Prigent

Humain(e)

Un sacré Safari ! PV Sentinel Prime

mercredi 08 juillet 2015, 14:27:35

Et voilà. Il ne lui restait plus qu'à prendre son mal en patience à bord d'un Airbus A350 XWB, place assise rangée 20 au niveau des ailes, tout près du hublot pour pouvoir admirer la vue. Face à elle un écran, histoire de pouvoir tuer le temps durant les longues heures de vol qui séparaient Seikusu du Kenya. Mais Typhen n'était pas inquiète, elle avait l'habitude après tout, voyager faisait partie de son métier. Confortablement allongée dans son siège, les bras posés sur les accoudoirs, les yeux clos, elle écoutait un titre bien de chez elle, un hymne breton qui avait un effet particulièrement apaisant sur elle. Oui, il lui arrivait d'avoir le mal du pays, et les sonorités de sa région natale qui retentissaient dans ses oreilles lui donnaient de délicieux frissons.
Le voyage fut long et fatiguant, mais c'est avec un air déterminé et sûr d'elle que la jeune femme mit le pied sur les terres africaines, accompagnée de deux types qui avaient l'habitude de bosser avec elle. Un grand baraqué et un maigrichon qui répondaient respectivement aux noms de Jack Harrison et Kenji Yamaguchi.
Le voyage fut long et fatiguant, mais c'est avec un air déterminé et sûr d'elle que la jeune femme mit le pied sur les terres africaines, accompagnée de deux types qui avaient l'habitude de bosser avec elle. Kenji poussa un gros soupire lorsqu'il arriva à sa hauteur, déposant son bazar au sol.

- Quelle chaleur ! Fit-il en ajustant ses lunettes rondes sur son nez. Vivement qu'on arrive à l'hôtel... j'espère que ce sera climatisé.
- C'est un hôtel quatre étoiles en plein cœur de la réserve Nationale du Masai Mara, Kenji, pas une case au milieu de la savane, répliqua la jeune femme.
- Pour les locations de véhicules, c'est là, signala Jack dont le crâne chauve luisait déjà de sueur comme une boule à facette.
- Allez, en route !

En effet, la boîte leur avait loué une 4x4 Toyota land cruiser pour les 5h30 de route qui les séparaient de Nairobi à Masai Mara. La jeune femme avait réussi à négocier le bel hôtel, mais pas un nouvel avion. Mais le compromis lui allait très bien, elle avait passé bien assez de temps dans un avion comme ça ! Et puis elle adorait conduire, surtout ce genre d'engin dans un cadre aussi dépaysant. Une fois les modalités de location remplies, Typhen prit le volant, et une fois toutes les affaires dans le coffre, ils se lancèrent sur les routes difficiles de l'Est Africain.
Arrivés à l'hôtel, la petite équipe s'empressa de s'installer. La jeune reporter avait sa chambre personnelle, bien sûr, et ne se priva pas pour utiliser la superbe baignoire et se jeter sur le lit incroyablement confortable de celle-ci. Après une petite sieste, ils dînèrent ensemble tout en discutant de leur programme du lendemain, puis profitèrent d'une bonne nuit de sommeil.

Tôt le matin, ils remontèrent à bord de leur 4x4 pour une virée en safari. Purement professionnel bien sûr. Elle était sensée promouvoir la région et plus particulièrement les safaris dans cette réserve naturelle. Et pour cause, avec cette guerre et ces attentats qui survenaient en ce moment au Kenya, pas facile de ramener des touristes.
Accompagné de Saeed Nkomo, un guide du coin, ils parcoururent pendant un moment la réserve. Typhen, pendue à son micro et très concentrée sur son travail, décrivait les lieux, ventait leurs mérites, et interviewait de temps en temps Saeed qui se montrait particulièrement souriant et bavard.
Ils profitèrent du reste de la matinée et de sa "fraîcheur" pour également profiter du voyage. Ils croisèrent pas mal de bêtes sauvages, et Typhen regardait celles-ci avec passion. Elle avait toujours adoré les animaux sauvages, comme les lions ou les éléphants. Pourvoir les admirer d'aussi prêt était un véritable plaisir !
Comme ils avaient l'après-midi de libre, la jeune femme décida d'aller se détendre à la piscine de l'hôtel. Mais lambiner n'était pas dans les habitudes de la demoiselle et bien vite, elle eut envie de se remuer. En début de soirée, elle grimpa de nouveau dans le 4x4 et décida d'aller faire un nouveau tour dans la savane. Seule, c'était risqué. Mais Typhen aimait le goût du risque.

Elle trouva un coin agréable. Mais lambiner n'était pas dans les habitudes de la demoiselle et bien vite, elle eut envie de se remuer. Un spectacle incroyable qui la laissa rêveuse alors que seuls les innombrables grillons brisaient le silence et le calme du moment...

Sentinel Prime

Valinichonneur

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Re : Un sacré Safari ! PV Sentinel Prime

Réponse 1 mercredi 08 juillet 2015, 21:39:31

"ROCKET DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIVE !"

Ce fut comme une sorte de signal pour que la savane s'embrase le temps d'un éclair. La lumière descendit du ciel dans un flash à la pointe orangée et à la queue sang et azur, fracassant la terre dans un vacarme assourdissant qui parut un instant capable de fendre en deux l'Afrique elle-même. Un cratère s'ouvrit instantanément sous la violence du corps céleste tombé à terre et le sol trembla tandis qu'un nuage de poussière se levait et que des cailloux gros comme le poing frappaient la carrosserie de la jeep égarée dans ce territoire presque vierge. Puis le calme retomba presque aussi brutalement, si profond qu'on avait l'impression d'entendre rouler sur elle-même la savane blessée dont le sable des entrailles roulait pour combler les espaces manquants. Et la respiration vint vrombir durement, profondément, pleine de menace et de violence. Celle d'un animal massif et volcanique, dont la masse se devinait au point d'impact. La forme se mit à bouger et se dressa enfin péniblement sur ses deux pattes arrières à la manière d'un homme -bien qu'il était clair qu'il ne s'agissait en rien de quelque chose d'humain. La peau plus dure que la roche était grise, comme agencée par plaques défensives et la tête se finissait en un museau sur lequel pointait une corne unique, démesurée et meurtrière. La chose poussa un cri guttural profond et terriblement bestial avant d'expulser par les naseaux la colère qui sourdait dans son œil fou.

- Je vais t'éventrer, Prime ! Piétiner ton putain de cadavre ! TU ENTENDS, SALE PETIT FILS DE PUTE ? JE VAIS TE DÉTRUIRE !

- Si tu en étais capable, Dozer, tu l'aurais fais depuis longtemps. Eeeeeet pourtant, mes intestins sont toujours bien au chaud derrière mes abdos. La vérité, gros tas, c'est que tu n'as rien dans le sac.

Le dénommé Dozer exulta de rage une nouvelle fois, en direction de la voix au timbre insolent. Face à l'humanoïde, on devinait enfin la silhouette bien plus classique d'un homme, qui se dévoila à la faveur d'un rayon de lune. C'était un jeune individu -la vingtaine à peine- qui faisait face au monstre et ses trois bons mètres de haine. Vêtu d'une tenue rouge et bleue ainsi que d'un blouson de cuir noir, il toisait Dozer depuis les lunettes rondes qui reposaient au bout de son nez. Sur ses lèvres fines s'affichait un sourire assuré et moqueur, du genre à agacer à peu près n'importe qui. Et la créature rhinocéros ne pouvait prétendre le contraire, au vu de la façon dont elle raclait le sol de son pied (sa patte ? Impossible à dire, dans ses rangers) en prévision de la charge.

- Ben alors, poupée, tu viens danser ?

Dozer partit comme un éclair, malgré son incroyable gabarit. Comme si il était monté sur ressort, l'animal à allure humaine fonça sur le jeune homme pour l'embrocher d'une charge qui aurait probablement défoncé n'importe quel tank mais Prime avait déjà sauté. Aidé par ses "pouvoirs" anti-gravifique, il accomplit une belle pirouette par-dessus Dozer... Pour atterir, visiblement sans l'avoir calculé vu sa tête étonnée, sur le capot perclus d'éclats de la jeep, presque nez à nez avec sa jolie conductrice. La tuile ! Une civile, ici, avec l'autre imbécile excité qui faisait déjà demi-tour pour revenir sur sa cible avec la vigueur d'une locomotive ? Il écrasa un "merde !" entre ses dents et quitta une seconde la masse de Dozer qui arrivait sur eux pour plonger son regard dans celui de la jeune femme. La main posée sur la voiture, Saul fusionna un instant seulement avec l'électronique embarquée pour faire démarrer et rugir le moteur.

- Roule, roule, rouuuuuuuule !

Il n'attendit pas que la femme écrase le champignon pour armer son bras gauche de façon à donner un coup de poing, bien que la distance entre Dozer et lui était encore relativement grande. Autour de l'articulation de son coude, la chair sembla se diviser à la manière d'une machine transformable, laissant apparaître des éléments mécanique là où auraient dû se trouver os et muscles. Du coude même sortirent ce qui semblait être de petits réacteurs qui se mirent à chauffer avant que l'avant-bras tout entier ainsi propulsé ne parte comme une fusée pour percuter Dozer, au hurlement de

- Turbo rocket SMASHEEEEEEEEEEEEER !

Le char d'assaut humanoïde recula pourtant à peine sous le choc, mais fut ralenti assez longtemps par l'impact pour que la jeep prenne de la vitesse et ne grappille un peu de temps. Dans les rétroviseurs, Dozer se redressait déjà pour reprendre sa course, très déterminé à écraser la voiture et ses deux occupants. Sentinel Prime serra les dents, avant que son estomac ne se mette à gronder durement pendant que son bras manquant revenait vers lui à la manière d'un projectile auto-guidé, pour s'emboîter mécaniquement sur le reste de son membre. Fusée et apparence métallique disparurent pour ne laisser qu'un bras ordinaire, qui vint se tenir au bord du capot pour ne pas que l'ESPer se retrouve éjecté durant la poursuite, puisqu'il était toujours agenouillé sur le moteur qui tournait à plein régime.

- Vous n'avez rien à bouffer, des fois ? hurla t'il à la pilote. Si je ne fais pas rapidement le plein, ce con va nous mettre notre race.

Typhen Prigent

Humain(e)

Re : Un sacré Safari ! PV Sentinel Prime

Réponse 2 jeudi 09 juillet 2015, 12:35:28

Tout était calme, paisible. Le coucher de soleil était une beauté pure à contempler, à la fois triste et poétique. Un peu comme si, doucement, le soleil mourrait dans l'immensité du ciel. Mais c'était aussi comme si elle tenait un instant d'éternité au creux de son iris, le temps n'avait plus aucune importance. Typhen se sentait forte, invincible et les espoirs les plus frivoles germaient dans son esprit. Tout doucement, à son insu, les dernières lueurs disparaissent et la lumière feutrée de la lune prenait la relève pour veiller sur la Terre.

Elle soupira doucement, puis jeta machinalement un œil à son portable. Évidemment, ici, le réseau n'était pas vraiment au top. En tous les cas, pas de message. Il faut dire qu'à part ses collègues, ses parents, ou sa banque à la rigueur, personne n'avait vraiment de raison de la contacter. Elle n'était pas le genre de personne entourée d'une flopée d'amis. Alors qu'elle pensait qu'il était peut-être temps de retourner à l'hôtel, un bruit étrange parvint à ses oreilles. Elle crut tout d'abord au cri d'un animal, mais si c'était le cas, celui-ci devait être sacrément malade. Elle fronça les sourcils et au moment où elle se penchait à la fenêtre de son 4x4 pour jeter un regard aux alentours, elle aperçut une étrange lumière descendre du ciel, juste avant que l'impact ne fasse trembler le sol et n'envoie des projectiles de roches et des nuages de fumée dans tous les sens.

Typhen eut le réflexe de se recroqueviller, protégeant sa tête dans le véhicule criblé de pierres. Crispée, elle se redressa seulement lorsque le silence revint. Cela avait été si soudain qu'elle n'était pas certaine de savoir ce qui venait de se passer. Elle repensa à cette grosse lueur tombant du ciel. Une météorite ? Ce ne pouvait être que cela !
La réaction suivante de Typhen fut de reprendre immédiatement son portable pour lancer un enregistrement vidéo. Quand on n'a pas son cameraman sous la main, on fait avec les moyens du bord ! Une météorite venait de s'écraser sur le sol africain, juste sous son nez ! Incroyable ! C'est son patron qui allait être content !

"TU ENTENDS, SALE PETIT FILS DE PUTE ? JE VAIS TE DÉTRUIRE !"

Typhen fronça les sourcils et quitta des yeux l'écran de son téléphone portable tout en continuant à filmer pour voir d'où pouvait provenir cette voix. Elle semblait provenir de l'endroit où était tombé la météorite. Mais c'était impossible... si quelqu'un s'était trouvé là-bas, il se serait fait désintégrer ! La jeune femme plissa les yeux et crut apercevoir deux silhouettes à travers la poussière. Une silhouette énorme, trapue et assez étrange finalement et une autre plus petite, plus fine, celle d'un homme. Qu'est-ce que ces individus fichaient là-bas ? Comment... ?!Subitement, les silhouettes se mirent en mouvement, l'individu énorme sembla se ruer sur l'autre... qui bondit... et disparut. Typhen avait du mal à croire ce qu'elle voyait. C'était quoi cette scène ? Mais elle n'eut pas vraiment le temps de se poser davantage de question, car tout à coup, un type atterrit que le capot de sa voiture, sous son nez, la faisant sursauter et lâcher maladroitement son portable qui tomba entre les sièges.
Sidérée, elle se contenta de fixer l'individu, attendant sans doute qu'il dise quelque chose. Mais il semblait préoccupé et même surpris lui aussi. Il ne s'attendait sans doute pas à trouver une nana dans son 4x4 ici. Il la fixa un instant, puis le véhicule sembla s'animer tout à coup, comme si le moteur tentait de se mettre en route tout seul. Et le type en question semblait ne même pas s'en étonné et lui hurla de rouler. Il était dérangé ou quoi ?

- Mais c'est quoi ce bordel ? Souffla la jeune femme. Descendez de ma voiture !!

C'est alors qu'elle perçut un mouvement dans son rétroviseur. Une masse énorme semblait leur foncer dessus à une vitesse incroyable. Un rhinocéros ? Oui mais... sur deux pattes ?! Typhen pensait halluciner, mais ce qu'elle vit ensuite termina de la perdre complètement. Le bras de l'homme juché sur le capot sembla se transformer, se décrocher. Le type hurla et dans un bruit sourd, le bras armé percuta la créature de plein fouet. C'est à ce moment-là que Typhen reprit ses esprits et écrasa l'accélérateur.  Le moteur hurla de plus belle et le 4x4 fonça droit devant. Et aussi surprenant que cela puisse être, le type sur son capot resta bien accroché. Au grand damne de Typhen qui aurait bien voulu se débarrasser de ces deux fous furieux. Non mais, d'où est-ce qu'ils débarquaient ? Et cette météorite ? Ce n'en était peut-être pas une, elle venait d'eux ? Impossible !

Honnêtement, elle n'avait pas la possibilité de trop y réfléchir. Elle voulait juste rouler le plus vite possible et se débarrasser de ces malades ! C'est alors que le mec sur son capot lui demanda si elle avait de quoi manger pour pouvoir se débarrasser de l'armoire à glace qui les coursait encore. Typhen lança un coup d’œil à son rétroviseur et un regard froid au garçon sur sa voiture avant de prendre un virage assez serré et de continuer à écraser la pédale d'accélérateur. Elle se mit alors à hurler :

- Écoutez, j'sais pas qui vous êtes, mais si c'est une blague ça n'a rien de drôle !

Elle ignorait complètement comment réagir. Mais l'énorme colosse qui prenait la voiture en chasse n'était pas une hallucination. Le mec sur son capot capable de lui foutre une claque non plus d'ailleurs. Elle ne pouvait pas espérer semer le gros tas derrière, et pas non plus se débarrasser du gus bien accroché à son véhicule. Franchement dans quoi elle s'était embarquée, là ? Elle serra les dents et ajouta d'une voix forte pour couvrir le son du moteur :

- Désolée mon gars, mais je suis pas restauratrice ambulante !

Elle se souvint alors que Jack avait toujours sur lui des tas de barres énergétiques ou de petits gâteaux avec lui quand il bossait. Et bingo, elle aperçut un paquet à lui dans la portière passager. Mais comment l'atteindre tout en conduisant ?! Bon de toute manière, au pire, la voiture sortirait un peu de la route. Elle s'étendit de toute sa longueur, tentant de garder le volant à peu près droit d'une main et agrippant le paquet de gâteau de l'autre. Paquet qu'elle lui proposa à travers la vitre ouverte du 4x4.

- Bouffez ça et débarrassez moi de ce truc !!

La créature se rapprochait bien dangereusement, et le véhicule roulait déjà au maximum de ses capacités. Typhen se demandait toujours si elle n'était pas juste en train de rêver...




Sentinel Prime

Valinichonneur

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Re : Un sacré Safari ! PV Sentinel Prime

Réponse 3 jeudi 09 juillet 2015, 13:57:00

- Bouffer ça ? dit-il en prenant les barres. Bouffer ça ? Mais putain, vous chargez des canons avec des confettis, chez vous ?

D'un coup de dents vif et nerveux, Saul attaqua l'emballage des barres énergétiques tout en gardant un oeil sur la piste de poussière que soulevait Dozer tout en fonçant sur eux à pleine allure. Ce con ne s'arrêtait-il jamais ? La bagnole était lancée à fond, pourtant ! Ce n'était certes pas un modèle étudié pour la course mais le moteur que l'ESPer sentait hurler et vibrer sous la mince couche de métal du capot où il se trouvait perché laissait entendre que les cylindres devaient disposer d'une puissance certaine. De la camelote, ces mécaniques terriennes ! Heureusement, la conductrice s'en sortait plutôt honorablement malgré la situation peu ordinaire et les cahots de la route de terre, difficile à appréhender et qui manquaient d'envoyer valser la jeep à la moindre motte crayeuse, au moindre caillou un peu trop gros.
En attendant, le Rhin-homme gagnait dangereusement du terrain et le paquet de barres énergétique se défendait de l'ouverture avec l'énergie du désespoir. Pas facile d'en venir à bout d'une main avec la mauvaise qualité de la route ! Saul se décida à changer de technique pour gagner du temps.

Gardant le paquet entre les lèvres, il fit apparaître le laser au bout de son doigt. Le rayon d'énergie n'alla pas frapper Dozer mais découpa l'air et surtout le toit de la jeep d'un mouvement unique. Le morceau de tôle s'envola aussitôt pour aller percuter le rhinocéros fonceur, ce qui donna le temps à Saul d'empoigner la brunette par le col sans lui demander son avis. La tenant fermement contre lui, Sentinel Prime sauta hors de la voiture et resta suspendu dans les airs en compagnie de la jeune femme. Plus bas, in-extremis après leur bond, Dozer percuta la voiture qui explosa dans la nuit africaine.


- Vous n'aviez rien de valeur là-dedans, au moins ?

Trop tard pour le demander ou aller vérifier, déjà Dozer s'extirpait-il des décombres enflammés de la jeep en grognant et en jurant. Au moins l'explosion avait-elle annulé sa charge... Piètre consolation, puisqu'il avait l'air en parfaite santé et arrachait son haut crasseux dans un geste d'énervement, fixant le couple suspendu en l'air. Fort heureusement pour Saul, il avait déjà réussi à ouvrir le paquet d'un coup de barre chocolatée d'un coup de dents et l'avait englouti tout en regardant son ennemi jouer les survivants de l'impossible. Si il gardait son sourire en coin, le jeune homme n'en menait pas large intérieurement : il n'avait mangé assez que pour mettre l'humaine en sécurité... Si il trouvait, dans cet espèce de désert, un endroit sûr. Saul la regarda intensément un moment. Oui, assurément, cette nana qui s'était retrouvée là par hasard n'avait pas à être impliquée davantage dans l'affrontement.

- Descend, Prime ! Viens te battre à la loyale, petite salope ! DESCEND !
- Hmm.... Nan ! Tu daubes le vieux cul, ici au moins on est bien, on a de l'air frais. Pas vrai, mademoiselle ?
- DESCENDEZ DE LA ! DESCENDEEEEEEEEEEZ !

Se contentant de lui dresser un doigt d'honneur, Saul lança ses pouvoirs de façon à s'envoler rapidement dans la direction opposée à Dozer. Bienveillant malgré tout, il prit l'inconnue dans ses bras pour la protéger contre l'effet d'accelération. Il ne commença à redescendre que cinq minutes plus tard à proximité de ce qui devait passer pour une forêt dans ce coin de la savane. Ils ne trouveraient pas là gîte et couverts -probablement pas, du moins- mais au moins un peu de paix pour la nuit. Doucement, Saul libéra la belle de ses bras.

- Il ne nous retrouvera pas cette nuit, je pense. Heureusement pour nous qu'il ne marche pas au flair... Sacrée soirée, hein ?

Saul lui adressa un sourire aimable et amusé avant de prendre une autre barre. Il l'observa, la trouvant assurément simple mais tout à fait jolie... Et un peu débraillée. En effet, sa poigne lorsqu'il l'avait sortie de la jeep avait malencontreusement déchiré son haut, dévoilant de façon somme toute assez charmante le galbe de ses seins sans les exposer tout à fait. Prime n'en afficha qu'un sourire plus large et conquis, avant de se laisser tomber contre le tronc d'un arbre pour souffler.

- Pfiouuuu. On va faire une pause ici, ok ? On essaiera de trouver une ville après, que je vous y dépose et que je bouffe. Une fois le plein fait, j'irai renvoyer cet abruti de Dozer dans fosse à purin. Tentant une approche amicale, Saul tendit la main. Moi, c'est Sentinel Prime, mais vous pouvez m'appeler Saul.

Typhen Prigent

Humain(e)

Re : Un sacré Safari ! PV Sentinel Prime

Réponse 4 jeudi 09 juillet 2015, 20:16:25

Non, mais, il s'était attendu à quoi au juste ?! A un boudin de homard breton fumé et fenouil à la crème accompagné d'une petite bière bien fraiche ? Quelle blague ! C'était un 4x4, pas un camion pizza, ni un restaurant, et encore moins un supermarché ! Typhen râla intérieurement tout en restant aussi concentrée que possible sur la route cabossée sur laquelle ils roulaient à vive allure. La moindre sottise de sa part pourrait lui coûter cher à cette vitesse là. Sans compter l'espère de rhino à deux pattes qui n'en démordait pas. Pourquoi est-ce qu'elle se retrouvait au milieu de tout ça au juste ? Quelle chance y avait-il d'être dans une situation pareille au beau milieu de la savane africaine, hein ? Quelle poisse !

A ce stade là, rien de pouvait être pire, pas vrai ? Sauf peut-être si le type sur son capot s'amusait soudain à découper le toit du 4x4 au laser. Ce qu'il fit. Typhen ouvrit de grands yeux effarés. Mais qu'est-ce qu'il était en train de faire ? Il était devenu dingue ou quoi ? Dans un froissement et un craquement de taule, le toit se décrocha complètement, et partit s'écraser sur le nez du colosse. Sidérée, Typhen tourne son regard vers le jeune homme qui bataillait plus tôt pour ouvrir le sachet d'une barre énergétique, et qui brusquement, l'agrippa par son débardeur. Sans qu'elle puisse avoir le temps de réaliser ce qui se passait, elle avait quitté le sol dans les bras de l'inconnu, et alors qu'un cri de surprise trahissait sa surprise, la voiture explosa sous la charge de la créature. C'était moins une ! Mais La jeune femme n'était pas soulagée pour autant ! Ils volaient non d'un chien !! Impossible !

Néanmoins très secouée par ce qui se passait, fixant le sol quelques mètres plus bas tandis qu'elle s'accrochait comme une désespérée à l'homme volant, aucun mot ne sortait de sa bouche. Elle an avait pourtant, des questions ! Ce qui se déroulait, là, n'était pas normal. Pas normal du tout ! Typhen était une personne terre à terre, elle ne croyait ni aux fantômes, ni aux créatures hybrides, ni aux super-héros ! Elle avait cette impression étrange d'être plongée dans un film où elle était la demoiselle en détresse secourue par... par qui au juste ? Elle avait bien l'intention de le savoir. Celui-ci espérait qu'elle n'ait rien eu de précieux à l'intérieur du véhicule qui n'était plus qu'un amas fumant de taules éclatée. Heureusement qu'ils avaient déchargé tout leur matériel. Merde, elle avait laissé son portable par contre. Les images capturées faisaient maintenant parties du passé.

Typhen pensait que la créature y était resté, mais aussi surprenant que cela puisse être... ce n'était pas le cas. Il se redressa lentement, grognant, et insultant de plus belle l'homme volant auquel elle était agrippée. Vieux cul ? Air frais ? A vrai dire, elle n'était pas en état de répondre quoi que ce soit. D'où venaient ces deux énergumènes, bon Dieu ?!!  Heureusement, ce gros tas ne volait pas, lui, et l'homme put s'éloigner dans les airs sans avoir à craindre une nouvelle charge. Crispée, la jeune femme s'agrippa de plus belle. Ils volaient... impossible... tout bonnement impossible.

"Réveilles-toi ma vieille ! Tu délires, là !" Se répétait-elle intérieurement.

Quelques minutes plus tard, alors que le soleil avait presque disparut à l'horizon désormais, il finit par redescendre et la poser sur le sol. La reporter fut réellement soulagée d'avoir de nouveau les pieds au sol. Tentant de reprendre un peu ses esprits et son souffle, elle ,e harcela pas immédiatement l'individu de questions ou "d'amabilités". Et malgré sa tentative de faire de l'humour et de détendre l'atmosphère, Typhen n'était pas vraiment d'humeur à plaisanter. Elle passa une main sur son front, comme pour vérifier qu'elle n'était pas fiévreuse, ce qui pourrait expliquer un genre de délire hallucinatoire.
Elle ne reprit tout à fait ses esprits que lorsque le type s'installa sur un tronc d'arbre à côté et expliqua qu'ils allaient passer la nuit ici à l'abri du grand nigaud sauvage de tout à l'heure. Ainsi, d'après lui, ils pourraient se rendre à la ville la plus proche pour faire le plein de nourriture et lui régler son compte. La jeune femme lui lança un regard dur tout en l'observant de haut en bas. Il était jeune, bien humain, bien réel. Enfin humain... peut-être pas tout à fait en fin de compte. Il se présenta sous le nom de Sentinel Prime, ou Saul, tout en lui tendant une main amicale.
Elle baissa les yeux sur cette main, qu'elle ignora, et préféra plutôt pointer le type d'un doigt sévère.

- Vous, alors ! Si je n'était pas autant répugnée par la violence, je vous botterais le cul ! C'était quoi ce binz ? Vous avez vu l'état de la bagnole ? Vous savez ce que ça va me coûter ?

Agacée, elle fit volte face, quelques pas, puis revint vers lui en soupirant, les mains sur les hanches.

- J'aimerais bien comprendre ce qui s'est passé et ce que vous êtes exactement, Saul. Pardonnez mon emportement, mais vous voyez, bien qu'habituée à tout un tas de situations à risque, je n'ai pas l'habitude de ce genre de petit manège. J'ai l'habitude des terroristes avec des kalachnikovs par exemple, mais pas des hommes à tête de rhinocéros ou avec des bras amovibles.

Le truc chez Typhen, c'est qu'elle pouvait passer d'une crise de colère à l’euphorie en moins de 30 secondes. Et c'est un peu l'exemple qu'elle donna en finissant par se détendre et lui tendre un sourire contrit, ainsi qu'une main amicale à son tour.

- Je m’appelle Typhen.

Non, elle n'était pas schizophrène. Juste lunatique... un peu. Et elle savait reconnaître ses torts. Parfois. Elle aperçut l'état de son débardeur ensuite, et parut l'air extrêmement gênée tout en tentant maladroitement de se rhabiller un peu.

Sentinel Prime

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Re : Un sacré Safari ! PV Sentinel Prime

Réponse 5 jeudi 09 juillet 2015, 22:44:47

Jambes tendues passées l'une sur l'autre et bras croisés derrière la tête pour rendre sa position contre le tronc plus agréable, Saul regardait la jeune femme s'énerver tout en mâchonnant tranquillement sa barre de céréales. Un repas frugal pour un estomac aussi affamé que le sien, mais c'était toujours mieux que rien. Dommage que l'essence de la voiture se soit envolée à l'explosion, se dit-il; la boire aurait été tout à fait ce qu'il lui aurait fallut pour étaler Dozer une bonne fois pour toutes plutôt que de fuir la queue entre les pattes. De l'énervement de l'inconnue, Saul ne retint rien de particulier et laissa la colère lui glisser dessus comme de l'eau. La situation de la fille était assez délicate, d'autant que la situation saugrenue lui était tombée dessus comme une merde de pigeon au détour d'un toit. L'ESPer aurait put la remballer, l'envoyer paître ou tenter de l'attendrir mais se contenta d'observer un silence patient en attendant que la situation ne se débloque d'elle-même, ce qui ne prit qu'un temps finalement assez réduit. Elle présenta des excuses l'air de rien et Saul considéra qu'ils étaient quittes, le lui signifiant d'un sourire.

- Ce qui s'est passé ? Je me suis infiltré dans la navette de ce gros dur pour le coincer et empocher la prime prévue. Il m'a repéré, on s'est frittés jusqu'à devoir quitter son vaisseau dans l'atmosphère terrestre. On volait tous les deux, lui grâce à une sorte de jet-pack... Bref, je pensais l'éclater en le percutant contre la terre ferme mais j'ai sous-estimé l'épaisseur de son cuir et de sa peau. C'est à ce moment là qu'on a joué les météores à côté de votre engin.

Bon joueur, Saul serra la main tendue de Typhen alors qu'elle avait refusé. Ils se saluèrent en bonne forme et le jeune homme coula un regard discret à la vue offerte sur le vallon de la poitrine de l'humaine, qui tenta de s'arranger comme elle le put. Redressé, Loggia ôta le manteau de cuir qui complétait sa tenue moulante et le tendit à sa partenaire afin qu'elle se couvre. Un peu à regret d'ailleurs, la vue n'étant pas désagréable. Mais la galanterie prévalait, d'autant qu'ils avaient vraisemblablement du temps à passer ensemble jusqu'à la prochaine ville.

- Je ne vais pas vous mentir, la situation n'est pas brillante. Dozer est balèze et finira par retrouver notre piste. L'astuce, c'est que mes pouvoirs ne fonctionnent qu'en fonction de ce que j'ingère, grosso-modo. Si je ne fais pas un repas complet sous peu, ça va chauffer. Avec ce que j'ai comme réserve, je devrais néanmoins pouvoir le retenir pour que vous puissiez vous enfuir. Vous n'êtes pas concernée par tout ça... Le moins que je puisse faire est encore de m'assurer de vous mettre en sécurité.

Tapotant le sol à côté de lui, Saul invita Typhen à s'asseoir. Les nuits étaient fraîches dans la savane et partager un peu de chaleur corporelle par proximité était toujours un moyen de rendre plus vivables les heures sombres. Pas sûr que l'humaine accepte une promiscuité trop marquée avec celui qui avait contribué à la mettre dans une panade pareille, cependant. On la comprenait.

- Vous sauriez vous repérer, dans le coin ? Vous veniez bien d'une ville, d'un village ? Il nous faudrait au moins une direction. Sinon tant pis, on fera ça à l'aveuglette.

Saul tenta bien de faire passer la pilule en souriant, mais estima que ce ne serait pas suffisant. Afin de rassurer Typhen, il se tourna vers elle et posa ses mains sur ses bras pour les frotter, la réchauffant tout en lui montrant qu'elle n'était pas seule.

- Je vais vous sortir de là, c'est promis. En attendant, tâchons de nous supporter au moins un peu, d'accord ? Ça ne s'en passera que mieux.

Typhen Prigent

Humain(e)

Re : Un sacré Safari ! PV Sentinel Prime

Réponse 6 vendredi 10 juillet 2015, 13:56:24

Les explications étonnantes du jeune homme semblaient sortir tout droit d'un film de science fiction. Qui pouvait bien croire un truc pareil ?! Une personne saine d'esprit et terre à terre comme elle ne pouvait tout simplement pas avaler ça ! Mais quand on y réfléchissait un peu... sincèrement... c'était la seule explication plausible. Un rhino humanoïde... un jeune homme pourvu de pouvoirs irrationnels... elle n'avait pas d'autre choix que de le croire, après tout. Même si ça dépassait l'entendement. En l'observant, finalement, on pouvait difficilement imaginer une espère de... super-héros. Il était plutôt normal vu comme ça. Comme quoi, il ne faut pas se fier aux apparences comme on dit.
Il accepta de lui serrer la main, terminant les petites hostilités lancées trop hâtivement par la jeune femme. Celle-ci était en train de regretter son emportement, mais aussi le fait de ne pas avoir de veste avec elle. Mais visiblement bien éduqué, Saul lui proposa la sienne.
Typhen hésita, puis l'accepta et l'enfila. C'est alors qu'elle remarqua que la tenue de son... sauveur disons, était particulièrement moulante. Bon... elle n'était pas du genre à rougir devant quelques muscles, mais elle devait bien avouer que ça donnait un petit effet. Elle ne laissa cependant rien paraître et le remercia d'un sourire et d'un petit "merci" gêné.

Il lui fit ensuite un tableau peu engageant de la situation. Le gros dur de tout à l'heure n'allait pas abandonner aussi facilement et risquait de réapparaître. Et pour pouvoir l'arrêter, Saul avait apparemment besoin de remplir ses batteries. Ce qui était compréhensible. Le problème, c'est qu'ils étaient en pleine savane, et qu'ils ignoraient véritablement où se trouvait le village ou la ville la plus proche où il pourrait se sustenter. En tous cas, elle était plutôt touchée qu'il risque sa peau pour la mettre en sécurité.

- Vous en faîtes pas pour moi, je suis une grande fille. C'est vous qu'il veut, alors s'il débarque, je vous donne en pâture et je me tire.

Elle sourit, amusée. C'était une plaisanterie, évidemment. C'était pas son genre. Alors qu'il l'invitait à s'asseoir à ses côtés, elle hésita à peine avant de s'installer près de lui. Et bien quoi ? Elle n'avait aucune raison de l'éviter comme la peste, après tout, même s'il l'avait mit dans le pétrin, il était désormais le seul à pouvoir l'en sortir. Autant continuer à sympathiser, d'autant plus qu'il n'était pas bien méchant. Et qu'il venait gentiment de lui prêter sa veste.
Saul lui demanda alors si elle saurait se repérer et lui indiquer un lieu où se rendre. Typhen pensa immédiatement à son hôtel et commença à regarder autour d'elle, comme pour chercher un point de repère. Si en plus ils étaient paumés, c'était la merde. Soupirant, la jeune femme était en train de se dire que c'était pas du tout son jour. Elle espérait sincèrement pouvoir se sortir de ce merdier rapidement.

Comme s'il avait sentit son inquiétude, Saul posa ses mains sur ses bras, l'air rassurant, et frotta ceux-ci comme pour les réchauffer. Elle planta son regard dans le sien, sans trop savoir comment réagir. Ils ne se connaissaient pas du tout, et pourtant ça ne lui semblait pas déplacé de se comporter ainsi. Étrangement mal à l'aise, elle l'écouta lui promettre qu'il la sortirait de là et qu'en attendant, il valait mieux se supporter. Sentant une sorte de chaleur envahir ses joues, la jeune femme se redressa subitement et s'éclaircit la voix.

- Oui, bon... c'est bien beau de copiner, mais je me rend pas bien compte d'ici.

Sans trop le mettre au courant de ce qu’elle avait en tête, elle s'approcha d'un arbre et commença à grimper. Oui, Saul savait voler, mais elle avait eu sa dose, elle préférait nettement se débrouiller par elle-même. Une fois satisfaite de la vue qu'elle avait d'ici, elle regarda tout autour d'elle avec attention. Par où était-elle venue déjà...
C'était plus pratique comme ça, pour se repérer. Et puis cela lui évitait la proximité avec Saul. Elle n'allait quand même pas lui tomber dans les bras non plus. Sauver des nanas en détresse pour les emballer ensuite, il devait certainement faire ça souvent. Mais elle n'était pas ce genre de gourde ! Non, elle n'était pas une fille facile, loin de là. Elle pouvait compter ses amants sur les doigts d'une mains, alors... Non, non, elle ne pouvait tout simplement pas envisager une telle chose. C'était trop gênant.

Elle finit par redescendre lestement le sur le sol, épousseta ses vêtements, et sourit d'un air satisfaite.

- Bien ! Je pense savoir dans quelle direction partir pour rejoindre mon hôtel. Mais si on doit passer la nuit ici, je pense qu'on devrait allumer rapidement un feu avant de se faire bouffer par un animal sauvage. Et histoire de pas avoir trop froid. La température peut facilement descendre en dessous de 10°C ici, la nuit.

La nuit allait être longue... et stressante. Mais bon, ils avaient pas vraiment le choix. Mais étais-ce judicieux d'allumer un feu finalement ? Et si ça attirait l'autre brute ? Difficile à dire... Elle attendit donc la réaction de Saul, sagement plantée devant lui.


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