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Solitude dérangée [PV Belial]

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The Moon

Dieu

Solitude dérangée [PV Belial]

dimanche 24 mai 2009, 17:32:52

L’Olympe, l’ancienne forteresse des dieux. Qu’il était bon, de rentrer à la maison après tant de siècles… Sauf que cette maison était méconnaissable. Tant de choses s’étaient passées… Mais où étaient les nymphes qui enchantaient les maîtres des lieux de leurs vois enchanteresses ? Et les Muses ? Et surtout, où se cachaient les autres dieux ? Artémis avait beau chercher du regard, elle ne voyait personne. Elle aurait bien sûr dû savoir qu’à part elle, peu de dieux étaient revenus. D’après ce qu’elle avait pu voir, du ciel, il y avait Aphrodite, Arès, Poséidon et Apollon qui étaient de retour. Bien sûr, son frère n’était pas vraiment de retour, il dormait juste dans sa sphère d’hydrogène, mais qu’importe, il était vivant. Il y avait aussi Hadès, Seigneur des Enfers, mais vu qu’il restait cloîtré là-bas, il ne comptait pas vraiment, car on ne pouvait pas vraiment le croire disparut. Après tout, les âmes des morts croyaient encore en lui, elles. Quoi qu’il en soit, l’Olympe était terriblement vide, et Artémis comptait bien remédier à cela en mettant en ordre son temple, qui était resté vide trop longtemps.

Marchant d’un pas assuré parmi ce qui avait été sa maison, elle arriva devant son temple, et y entra sans plus de cérémonies. Plusieurs heures passèrent, pendant lesquelles elle nettoya tout, réajustant ses trophées de chasse et s’occupant de rendre l’endroit accueillant, pour quand elle et ses suivantes reviendraient, fatiguées. Passer les montagnes pour revenir n’avait pas été aussi difficile que ce qu’on racontait, et la lune était bien contente de ne pas avoir passé des heures à escalader les corniches. Ressortant enfin, elle alla se balader, traversant des jardins magnifiques où des sculptures de marbre la dévisagèrent, comme si elles se demandaient ce que la jeune déesse faisait là. Elle-même se le demandait. Il n’y avait absolument personne, pas même un homme désagréable à changer en cerf pour s’amuser à le pourchasser. Continuant sa route, Artémis arriva dans un temple magnifique, qu’elle savait être l’endroit où les dieux aimaient à se divertir.

Il était vraiment grand, et fait de marbre et d’or. Au centre, elle s’en rappelait, il y avait une sorte de jardin, où il faisait bon de s’asseoir et de discuter tranquillement. Rapidement, elle y arriva, et contempla l’espèce de ruisseau qui parcourait l’endroit. Des arbres, un ruisseau, des bancs en marbre. Le style des anciens dieux. Amusée, elle s’assit sur l’une des branches de l’être, se souvenant que ses nymphes la suppliaient souvent de l’aider à échapper à un violeur en les changeant elles aussi en arbre. L’ancien temps, que voulez vous… Tout le monde violait tout le monde, aucun désir ne demeurait insatisfait. À part bien sûr quand une volonté divine s’y mettait et aidait la pauvre victime.


-   Qu’il était glorieux, ce temps où les dieux régnaient… Je me souviens encore de la musique des lyres, des feux de joie donnés en l’honneur d’un mariage ou d’une alliance…

Elle n’avait pas pu s’empêcher de dire cela à haute voix, mais comme elle était seule, ça ne la dérangeait pas, d’exprimer ses souvenirs. Personne ne la prendrait pour une folle et personne ne tenterait de la déloger de cet arbre qui avait vécu parfois les mêmes choses qu’elle.


Que le son du cor résonne, que les chiens soient lâchés et que mes flèches s'abattent sans pitié sur l'ennemi.

Belial

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Re : Solitude dérangée [PV Belial]

Réponse 1 mardi 26 mai 2009, 17:34:51

He oui, c'était le bon temps! Mais celui là n'est pas si mal, il suffit de s'y faire et de s'y intégrer, et il devient tout aussi plaisant!

La voix qui venait juste de se faire entendre, joyeuse et amusée, provenait pile à la verticale en dessous de la déesse chasseresse. Se tenait tranquillement là, comme si il y avait toujours été, un être tout de violet teinté. Son corps aux gracieuses et séduisantes formes reposait paisiblement contre le tronc de l'arbre ou était juché Artemis, et son regard uni sans pupilles ni iris était fixé sans fard sur la déesse. De larges ailes noires, aussi sombres que le voile de la nuit, l'entouraient délicatement tel un manteau d'ébène, assorties aux délicates cornes reflétant l'éclat du soleil sur le haut de son visage. Vêtu d'un seul pagne, le reste de son corps allait nu, exposant ainsi pleinement la beauté élégante et doucereuse de sa physionomie, que soulignaient les délicates arabesques qui le parcouraient de long en large. Lui ne semblait en rien dérangé de se trouver là où il n'aurait pas dû être, comme si cela était parfaitement normal. Le rince du vice adressa alors un charmant sourire à la déesse vierge depuis le bas de l'arbre.

On ne pouvait pas vraiment dire que c'était non plus une habitude de Belial d'arpenter l'Olympe. Déjà parce que c'était assez ennuyeux, il ne s'y trouvait personne, à part quelques dieux de temps à autres. Et c'était uniquement pour rendre visite aux plus intéressants d'entre eux de son avis, c'est à dire les déesses, qu'il venait en ces lieux. Il se doutait bien que cela devait vaguement lui être interdit, surtout à lui, démon, mais comme il n'avait jamais rencontré de vigile ou gardien à l'entrée et que personne d'autre ne l'avait surpris sur les lieux, il considérait donc comme acquis le fait de se balader dans ces gigantesques palais déserts. Il avait même une fois songé à habiter tout ces palais de créatures à ses soins, mais il s'était dit que cela ferait trop, et surtout pas assez discret. Ce qui était du coup dommage de laisser de tels endroits inanimés.

Hors, alors qu'il était de retour sur les lieux après une très longue absence, il avait eu la joie d'apercevoir au détour d'un couloir une nouvelle présence. La déesse lunaire de la chasse en personne, la sauvage vierge Artemis! Décidément, Belial ne savait pas pourquoi les anciens dieux se mettaient à revenir comme ça de temps à autres sur ce monde, mais pour l'heure, il ne pouvait en être que ravi. Artemis ne saurait pas être une proie trop évidente pour lui. Elle en connaissait déjà beaucoup sur le sujet, et puis n'était pas une simple humaine comme il en avait abusé des tas sur les deux mondes terrestres. Qui plus est des plus farouche, et fermement décidée à ce que personne ne la touche. Le défi était presque trop beau pour le prince infernal, il ne pouvait pas laisser passer l'occasion. Et qu'importe que cela ne fasse pas parti de la mission! Il était donc venu silencieusement et discrètement se placer en dessous de la déesse, et à présent attendait avec une joyeuse anticipation sa réaction.

The Moon

Dieu

Re : Solitude dérangée [PV Belial]

Réponse 2 mardi 26 mai 2009, 20:26:08

Soudain, une voix la dérangea dans sa solitude. Cette voix était masculine, donc inopportune. Regardant en dessous d’elle pour voir qui avait l’audace de lui répondre ainsi sans y avoir été invité, elle vit un démon, qui avait les yeux rivés sur elle. Poussant un petit soupir de mépris, elle disparut de son perchoir pour  se retrouver à quelques mètres de son ennemi, l’arc dressé et une flèche déjà brandie, menaçant la créature démoniaque qui avait osé venir jusqu’ici. C’était la première fois qu’un être infernal faisait acte de présence à l’Olympe, et cela contrariait beaucoup la déesse. Elle connaissait les démons, ils étaient vicieux, pervers et violaient toutes les créatures à portée de main. Réprimant un frisson de dégoût, elle demanda :

-   Que fais-tu ici, démon ? Tu n’as rien à faire en ce lieu divin, et je compte bien t’expulser chez mon frère et on verra si tu trouves cette ère toujours aussi plaisante !

La rage déformait ses traits, ce qui ne l’empêchait pas d’examiner le corps de son ennemi. Il était musclé et sa peau était violette. Sa chevelure sombre allait de pair avec les cornes qui sortaient de son front, et ses yeux étaient d’un blanc laiteux qui tirait un peu sur le mauve et ne possédaient pas de pupille. Ses oreilles étaient longues et effilées, et de grandes ailes d’un noir charbonneux entouraient son corps comme un vêtement, ce qu’il ne semblait pas apprécier, vu qu’il n’était vêtu que d’un pagne. Des motifs anormaux parcouraient de temps à autres ce corps musclé mais bien proportionné, ce qui ne faisait qu’augmenter sa beauté. Mais tout ceci était vu d’un œil purement objectif, celui du chasseur détaillant sa proie avant de fondre dessus pour la terrasser.

Artémis regrettait d’être seule, il fallait plusieurs êtres dotés de pouvoirs puissants pour vaincre un démon de ce calibre. Bien entendu, elle avait remarqué l’étrange aura noire qu’il dégageait et savait que cela signifiait qu’il occupait un grade important en enfer. Elle était visiblement tendue, ses fins muscles vibraient presque en attendant qu’elle lâche un trait mortel. Ce qu’elle fit sans attendre vraiment de réponse, visant le front de la créature, pile entre les deux yeux, point mortel de l’anatomie. Ses flèches ne rataient jamais leur cibles, elles avaient été crées par des cyclopes et, alliées à la dextérité naturelle de la chasseresse, auraient tôt fait de tuer n’importe quoi. Mais ce démon là était très résistant, et elle savait que ce n’était pas avec sa facilité habituelle qu’elle le renverrait en enfer, comme promis quelques secondes auparavant.


- J’espère que tu t’es bien régalé de la vue que tu avais, car je vais bientôt t’arracher les yeux pour cet affront.


Que le son du cor résonne, que les chiens soient lâchés et que mes flèches s'abattent sans pitié sur l'ennemi.

Belial

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Re : Solitude dérangée [PV Belial]

Réponse 3 jeudi 28 mai 2009, 01:58:04

Belial était pour sa part resté tout ce temps immobile, à contempler la déesse. Il faut dire que le spectacle en valait la peine. Contrairement à d'autres déesses qui ne faisaient pas trop d'exercices, Artemis avait un corps forgé par des siècles de chasses ininterrompues. Et cela avait ainsi sublimé sa beauté; la dotant de toute la grâce et du charme d'un art de mort, ainsi que la pure chasteté des vierges. Rien qu'a l'observer ainsi à la sauvette, Belial en salivait d'avance. Qui plus est, elle lui promettait par avance une longue chasse avant de s'en emparer, un chalenge qui le ravissait. Prendre une divinité majeure contre son grés, voila qui manquait à son palmarès. Et quel plaisir cela serait alors! Véritablement divin, il n'en doutait pas un instant. C'est donc le regard brillant qu'il observa la suite des événements.

Sa rapidité était admirable, sa posture à l'arc parfaite, son trait fulgurant et meurtrier. Un véritable enchantement. La flèche frappa de plein fouet la tête du démon, s'enfonçant de moitié dans un bruit sec. Une douleur exquise et savoureuse heurta alors l'esprit du prince du vice, qui se délecta de la douce extase d'un coup mortel. Son corps et son regard continuaient pourtant de se mouvoir, comme n'ayant pas pris conscience de la flèche fichée dans sa chair. Belial eut alors un grand sourire, excité par toute cette dose de souffrance que lui communiquait ce trait. La déesse de la lune commençait vraiment très fort, pour son plus grand plaisir. A lui de lui rendre la pareille.

Il éclata alors d'un grand rire, la flèche sur sa tête oscillant au rythme de son hilarité. Goûtant toujours à cet subtil plaisir, il se déhancha de manière lascive devant la déesse, déployant en même temps ses larges ailes comme pour illustrer la scène. Il se mit alors à parler de façon séduisante et doucereuse.


Allons, je rendrais visite à Apollon une autre fois afin de goûter à son corps. Pour le moment, c'est à toi que je rend visite, et j'en trouve du coup cette ère encore meilleure!

A peine avait il prononcé ces mots qu'il disparu à son tour par son déplacement en toute célérité. Pour réapparaitre tout juste devant la déesse, sous le nez de son arc menaçant mais aussi de son très beau corps. Le démon se saisit alors d'un geste foudroyant et pourtant des plus délicat de la main libre de la déesse. Il porta alors cette main à son visage tout en y repliant les doigts, pour faire comme une serre, puis posa cette main tout contre son propre œil, s'offrant volontairement à l'ire de la chasseresse tout en exhibant un large sourire  vicieux et fou, souligné à merveille par l'empennage dans son front d'où s'écoulait un sang carmin et étincelant. Belial se montrait  sans fard sous le visage du vice sadique en vogue chez ceux de sa race, mais que lui poussait dans ses extrêmes. D’un ton à moitié obnubilé, à moitié mort de rire, un regard hagard posé sur la déesse, braquant toujours la main arquée de la chasseresse sur lui avec conviction.

Oui, arrache moi les yeux, écorche moi vivant, écartèle moi, brise moi, pour mon pêché, fais de moi un autel vivant de la souffrance, cela ne rendra les choses que meilleures !

Mais cela ne m’empêchera en rien de voir le reste !


Sur ces mots, le prince infernal tendit brusquement son autre bras, et avec déchira d’un coup le haut des vêtements de la déesse, dénudant d’un seul coup ses épaules et sa poitrine, sans pour autant abimer d’une éraflure cette blanche peau. Il contempla alors d’un regard satisfait et attiré son œuvre, sans pour autant bouger d’un centième de sa position, paraissant attendre tout son soûl la réaction de la déesse, proie merveilleuse à atteindre en ce moment….

The Moon

Dieu

Re : Solitude dérangée [PV Belial]

Réponse 4 jeudi 28 mai 2009, 15:50:49

Pendant tout le temps qu’elle avait passé à le menacer de son arc et oralement, le démon n’avait pas cessé de la regarder, un étrange éclat dans le regard. Artémis comprenait très bien ce qu’il voulait, et refusait d’avance de se laisser avoir par un être tel que lui. Elle avait envie de vomir rien qu’à l’imaginer la toucher de ses mains de vicieux. Ses pupilles le regardaient avec haine, une haine qui se voulait glaciale et mortelle. Surtout qu’il n’avait pas bougé lorsqu’elle lui avait décoché une flèche en plein front. Bien qu’il pouvait savoir que ça ne servait à rien de chercher à l’éviter puisque ses traits étaient enchantés pour toucher leur cible sans erreur, il aurait quand même pu faire un effort et chercher à se battre, ce qui aurait plu à la déesse. Oui, elle se serait amusée à le voir se désespérer pour éviter de recevoir en sa chair le produit de sa fureur. Mais là, contrairement à ce qu’elle aurait voulu, il souriait et bougeait comme s’il n’avait rien planté dans le front. Les jointures de la main qui tenait l’arc blanchirent tellement elle le serrait fort à cause de la rage.

Sans prévenir, l’être démoniaque se mit à rire, ce qui fit trembler la flèche plantée en lui. Artémis regarda ses déhanchés sans faire mine de tomber sous le charme. Il aurait beau mouvoir ses ailes pour lui montrer leur puissance et leur souplesse, elle ne serait pas impressionnée. Elle savait qu’il avait dû agir ainsi devant des centaines d’autres filles, et ne tenait pas à finir comme elles. Il lui parla de son frère, de ses projets d’aller lui rendre visite pour « goûter son corps », ce qui la mit encore plus en rage, bien qu’elle ne le montrait plus. Seul le fait que ses poings étaient toujours serrés prouvait sa fureur. Elle n’avait pas l’intention de le laisser faire du mal à sa famille. La déesse chasseresse s’apprêta à lui rétorquer qu’elle lui ferait subir pire que les tourments de l’enfer si il osait tenter quoi que ce soit lorsqu’elle le vit disparaître sous ses yeux, avec la même vitesse qu’elle quelques minutes auparavant. Avant qu’elle n’ait pu faire un geste, il se trouvait devant elle, son torse touchant presque le bout de son arc. Délicatement, mais toujours aussi rapidement, il saisit sa main droite afin de la porter sur son œil et la recourba en forme de serres.

De son front coulait toujours son sang, et il arborait un grand sourire. L’expression de la déesse changea et devint dégoûtée. Il s’offrait à sa rage avec la perversion de ceux qui aiment la souffrance et ne perdent pas une occasion de souffrir. Il semblait comme amusé en lui demandant de mettre sa menace à exécution et l’enjoignit à le faire souffrir comme jamais une créature n’avait souffert. Artémis se dit que s’il tenait tant à cela, elle allait donc lui faire mal. Cependant, il ajouta une dernière phrase qui la surprit et, avant qu’elle n’ait pu chercher à se défendre, déchira le haut de ses habits, dévoilant sa poitrine à son regard vicieux. Rageuse, elle recula son bras pour prendre de l’élan et arracha le globe oculaire droit de son ennemi, avant de s’attaquer au gauche, lâchant celui qu’elle tenait déjà, qui atterrit au sol avec un bruit mou. L’ayant rendu aveugle, elle en profita pour saisir la flèche plantée dans son front et la poussa plus profondément dans la plaie. Puis, elle sauta en arrière. Le tout n’avait pas duré plus de trois secondes, tant sa vitesse était exacerbée par sa haine.


-   Sale créature répugnante, ne t’avise plus de me toucher ! Et si tu oses encore prétendre pouvoir t’en prendre à mon frère, je te ferais subir les pires tourments du Tartare de ma propre main !

Elle se sentait souillée, après avoir été saisie par les mains de cette affreuse chose démoniaque qu’elle avait en face d’elle et ne pu s’empêcher de s’approcher de l’eau pour laver les parties de son corps qui avaient été touchées et qui semblaient brûler comme si on avait appliqué du fer rouge dessus. Bien entendu, pour ce faire et s’assurer d’être tranquille, elle avait fait sortir du sol tout un bataillon de piques qui s’étaient plantés dans le monstre. On ne voyait plus rien de lui tant il était recouvert, à part du sang qui coulait entre les tiges. Elle poussa un petit soupir de satisfaction, dans l’eau jusqu’aux genoux, la peau mouillée et frottée pour se débarrasser du fumet du démon.


Que le son du cor résonne, que les chiens soient lâchés et que mes flèches s'abattent sans pitié sur l'ennemi.

Belial

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Re : Solitude dérangée [PV Belial]

Réponse 5 mercredi 03 juin 2009, 23:57:19

Ahhh, quel plaisir ! Quel bonheur c’était que de ressentir de tels flots de douleurs ! En premier, la déesse avait bel et bien mit sa menace à exécution, lui arrachant sans pitié ses yeux livides. Ce qui avait déjà électrisé ses sens, touchés à vif en pleins nerfs optiques, reliés directement au cerveau et qui lui transmettaient à présent des vagues de souffrance intense. Ses orbites à présent vides n’étaient plus emplies que d’un épais liquide carmin qui s’écoulait à flot, tels deux jets de fontaine magnifiés. La bouche du prince du vice s’était alors ouverte en grand, gagné par ce soudain et brutal plaisir qui était infligé à son corps. Il le goutta alors sans modération, se nourrissant de cette souffrance comme d’autres du fin nectar de tel vin. Sentir ses globes oculaires rouler sur le sol en rebondissant et la flèche s’enfoncer de toute sa longueur dans son crane était aussi un bonus plus qu’appréciable. Mais ce n’était pas fini, loin de là, car la déesse conclue par un bouquet de lance qui le recouvrit intégralement. Là, le plaisir fut un véritable délice, tout son corps torturé, transpercé par tout ce fer et ce bois de part en part lui insufflait des élans enivrants de souffrance et donc de plaisir. Quel pied c’était, vraiment ! Les autres ne savaient pas ce qu’ils rataient à ne pas comprendre tout le bien apporté par la douleur. Et dire qu’il n’avait pas encore allié cela à son autre source de vice favorite !

Alors, pendant qu’Artémis se lavait de la « souillure » du contact du démon, ce dernier se mit à bouger, quittant sa station immobile acquise depuis la projection de toutes ces piques. Inéluctablement, la forme torturé se mit à avancer un pas devant l’autre, défiant toute la logique qui l’aurait voulu bel et bien gisant. Petit à petit, au fur et à mesure qu’il mettait un pas devant l’autre, les lances se mirent à se détacher une par une de son corps. Libérant à chaque fois un flot carmin de sang, elles dégagèrent peu à peu à nouveau la forme du prince du vice. Qui finalement apparu devant la déesse dans toute sa macabre splendeur. Le démon était égal à lui-même comme jamais, mais intégralement parsemé de trous dans toute son enveloppe physique, des pieds à la tête en passant par les ailes. Des trous qui se suturaient d’eux même, comme sous l’effet d’une sorte de raccommodage, mais qui laissait tout de même poindre des flots de sang qui baignaient au total le prince infernal dans son entier. Mais il ne s’était toujours pas départi de son large sourire enjoué et cruel. Et de même, ses orbites pourtant laminées semblaient voir et fixer précisément le regard de la déesse, lui transmettant l’impression d’un regard empli de vice. De simples appendices physiques en moins n’empêcheraient en rien Belial de profiter à loisir de la scène, quoi qu’il en soit.

Alors, le démon sembla disparaître. C’était comme si l’image qui représentait là son corps s’effaçait peu à peu, se désagrégeant comme par magie, tel des monceaux de papier déchirés petit à petit. Rapidement, la forme du démon disparu totalement pour ne plus laisser que du vide derrière lui, ainsi qu’un sol largement éclaboussé de sang. Mais la déesse chasseresse n’eut guère le temps de crier victoire. Car de la même manière qu’il s’était évaporé, il réapparut juste derrière la sœur d’Apollon, les morceaux découpés de son corps paraissant se réassembler. Alors que la tête seulement était reconstituée, paraissant flotter dans les airs, elle glissa ces mots à l’oreille d’Artémis, à quelques centimètres d’elle, d’une voix désincarnée, enjoué et perverse.


Ne t’inquiète pas, j’ai déjà subi bien pire que tout ce que l’on peut trouver chez Hades ! Et je compte bel et bien encore te toucher, et bien plus encore !

Le corps de Belial était entretemps totalement incarné auprès de la déesse. C’est donc directement à la suite de ces propos qu’il vint enlacer la vierge lunaire. Et pas de n’importe quelle façon, vu que ses mains vinrent étreindre la poitrine dénudée d’Artémis. Sans gêne ni réticence, il vint donc agripper les seins offerts de la déesse, se mettant alors sans attendre à les pétrir lentement entre ses doigts avides, tout en la plaquant donc délicatement contre lui. Il ruisselait encore de sang, mais cela n’était pour lui qu’un détail insignifiant. Le fait était qu’il avait enfin sa proie pour la première fois sous la main, et la sentir ainsi entre ses bras était un véritable bonheur s’alliant à son flot de souffrance plaisante.


The Moon

Dieu

Re : Solitude dérangée [PV Belial]

Réponse 6 dimanche 07 juin 2009, 19:42:15

Artémis sentit un mouvement sur sa gauche et leva les yeux, toujours en train de se laver. Le démon approchait, malgré tout ce qu’elle lui avait déjà fait subir. La stupeur éclaira ses traits, ce qui montra que seule la surprise l’empêcha de se diriger vers lui pour lui porter d’autres coups. Elle le voyait avancer pour la rejoindre, pas à pas, alors que les lances qui étaient profondément fichées dans sa chair tombaient au sol, laissant couler un véritable flot de sang. Au bout de quelques secondes, elles gisaient toutes à terre, indiquant par où était passé le démon pour arriver jusque dans le ruisseau. Il se dressait de toute sa hauteur devant la déesse, son regard vide semblant la fixer. Elle pouvait lire quelque chose dans son expression, mais c’était impossible. Non, aucune créature ne pouvait éprouver cela alors qu’elle était trouée de toutes parts, les globes oculaires arrachés sans aucune pitié. Mais il était de nature démoniaque… Se pouvait-il que… Qu’il puisse éprouver du plaisir à subir toutes ces attaques ? Il suffisait de le voir pour constater qu’il rayonnait presque de bonheur, malgré le fait qu’il se vidait toujours de son sang. Artémis eut peur, alors, de cette créature dont les blessures commençaient à se refermer, mais elle se ressaisit. Non, elle n’allait pas commencer à craindre cet être. Après tout, elle aussi était immortelle, il n’y avait pas de quoi s’alarmer. Il venait de l’enfer, elle de la lune. Les deux êtres se battraient donc à armes égales. Pas la peine de paniquer, ce n’était qu’un défi en plus, après tout. Contrairement à elle, il souriait, comme s’il n’avait aucune peur de la déesse, ce qui pouvait tout à fait être vrai. Pourquoi le craindre alors que lui ne la craignait pas ? Cela ne ferait que lui donner l’impression d’être faible, et lorsqu’elle penserait l’être, elle le deviendrait. Se forçant à sourire à son tour, malgré le fait que son sourire à elle soit moins joyeux que celui du démon, Artémis se redressa aussi, prête à le combattre.

Malheureusement, son adversaire disparut de son champ de vision. La déesse chasseresse se tendit visiblement, cherchant des yeux où pouvait être passé l’autre. Elle leva son arc et sortit une flèche, s’attendant à le voir surgir de n’importe où. Ce n’était pas parce que sa désagrégation était lente que sa réapparition le serait aussi. Il pouvait venir de n’importe où et l’attaquer avec une vitesse bien supérieure à celle qu’il avait montré jusqu’à présent, elle en était consciente. Finalement, il finit par ne plus laisser derrière lui que du sang et des lances tâchées du même liquide rouge. Se demandant si il ne s’était pas tout simplement enfuit, la vierge divinité s’apprêta à avancer pour vérifier si tel était le cas lorsqu’il réapparut. Du moins, elle le pensait, car il se trouvait désormais derrière elle. Lui murmurant des paroles qui la firent frissonner, il eut le temps de reconstituer tout son corps. Artémis songea à ses paroles, se demandant si il avait vraiment l’intention de la toucher. Aussitôt après qu’elle se formula intérieurement cette question, deux bras puissants l’entourèrent. Sans qu’elle n’ait pu protester, les mains démoniaques du prince des ténèbres se mirent à malaxer sa poitrine, qu’elle venait tout juste de laver de l’odeur du démon. Son dos fin et à la peau sensible heurta le torse dur à cause des muscles du démon et elle se sentit emprisonnée. Alors qu’il pétrissait doucement sa poitrine en profitant de ce contact inespéré, son sang se répandait sur la déesse, qui fronçait les sourcils, dégoûtée. Tentant de s’enfuir, elle se heurta aux bras de l’être démoniaque. Sous la colère, elle lui lança, la rage perçant dans sa voix :


-   Comment oses-tu… ? Lâche-moi tout de suite ! Cesse de me toucher de tes mains impures ! Ma poitrine n'est pas un défouloir!

Vraiment, la déesse qui incarnait la lune depuis des temps immémoriaux étaient en colère, elle ne concevait pas qu’elle était devenue la proie de ce démon, juste qu’il commettait un affront en la touchant de la sorte. Personne avant lui n’avait tenté de la violer avec quelques chances de réussite, et c’était donc pour elle une expérience nouvelle et particulièrement désagréable que de se retrouver entre les bras chauds et vicieux de cet être qu’elle commençait à mépriser de tout son cœur. Elle lui ferait payer, oui… Fermant les yeux pour se concentrer, elle appela à elle l’esprit du point d’eau, qui se manifesta rapidement. Il avait prit l’apparence d’un centaure et il chargea, les deux cornes qui ornaient sa tête s’enfonçant dans le flanc du démon. Aussitôt, la déesse fit apparaître une dague entre ses doigts experts de chasseresse et coupa le bras droit qui la retenait si profondément qu’il tomba. Profitant de cette occasion, elle se força un passage entre les deux membres, dont l’un recouvrait le sol de sang, et disparut à nouveau pour réapparaître quelques mètres plus loin. Non, elle n’allait pas s’échapper. C’était son territoire, et elle ne l’abandonnerait pas à un tel être. Bien sûr, elle aurait pu appeler des nymphes pour qu’elles viennent l’aider, mais elle ne désirait pas les mêler à sa vengeance personnelle, surtout que le démon risquait de les violer à coup sûr, car elles étaient plus faibles qu’elle.

Artémis soupira et leva les yeux vers la créature démoniaque. Le centaure continuait de le ruer de coups de corne et son bras laissait échapper un flot de sang. Elle releva la dague qu’elle tenait toujours en main, et qui prit la forme d’un katana, arme qu’elle avait trouvé agréable à manier dans le monde des humains. Se préparant en s’étirant légèrement, elle courut à une vitesse impressionnante vers le démon, l’arme dressée vers son cou, prête à le décapiter tandis que l’esprit de l’eau le tenait en respect.


- Meurs! Goûtes à la colère d'Artémis!


Que le son du cor résonne, que les chiens soient lâchés et que mes flèches s'abattent sans pitié sur l'ennemi.

Belial

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Re : Solitude dérangée [PV Belial]

Réponse 7 jeudi 11 juin 2009, 02:51:00

Tient, un allié, voila quelque chose à laquelle Belial ne s’était pas attendu ! Le sentiment de rage et d’outrage de la déesse vierge devant son geste, ça, tout à fait. Mais il aurait cru qu’elle cherche à le dépiauter dans un premier temps elle-même, mais voila qu’elle appelait un allié pour l’aider dans son entreprise. Un esprit gardien, qui prit l’apparence d’un centaure en plus, comble de l’ironie ! Une de ces créatures qui dés qu’elles buvaient un peu trop éprouvaient le désir bestial de kidnapper et voler tout ce qu’ils croisaient comme gente féminine. Un choix donc vraiment surprenant de son point de vue de la part de cette déesse là. Comme quoi, tout pouvait être intéressent….peut être un désir caché en elle, qui sait ? Mais bon, dangereux optimiste ou pas dans ses pensés, le prince du vice comptait bien comme toujours profiter au maximum de la situation. Et se faire empaler ainsi par le coté était divinement plaisant ! Ces cornes effilées perçant deux trous encore plus larges dans sa chair meurtrie, fouraillant dans son corps à chaque ruade et secousse, déversant des flots de souffrance en lui. Le coté erratique de la chose ne l’accentuait que d’autant plus, la nature primitive de l’acte le changeant délicieusement de son train-train quotidien. Il en laissa même filtrer un infime gémissement, mais de pur plaisir.

C’est alors que la chasseresse fonça pour parachever le travail. Mais Belial, qui la vit du coin de l’œil, n’était en rien prêt à écourter le programme, bien au contraire. Aussi au moment ou l’arme tranchante d’Artémis s’engageait dans une courbe mortelle en direction de sa tête, le prince du vice, saisissant les cornes de son premier agresseur à pleines mains, s’enfonça de lui-même plus profondément encore ces appendices dans le ventre, s’empalant plus profondément encore, au point que les extrémités fourchues des bois ressortaient dans son dos en un jaillissement écarlate. De ce fait, sa tête passa en dehors de la trajectoire du katana de la déesse, qui passa finalement en sifflant dans le vide. Lui n’avait eut qu’un rictus de joie sadique à ce moment, tout en rivant son regard vide sur sa compagne d’amusement. Qu’il soit encore plus tenu emprisonné par l’entité aquatique ne semblait pas le déranger plus que cela.

C’est alors qu’Artémis ressentit une étrange sensation à l’entre-jambe. Elle put alors constater que le bras tranché de Belial s’y était subrepticement glissé. Le sang qui s’en échappait avait formé comme une trainée évanescente qui s’enfonçait dans l’eau pour aller finalement rejoindre le moignon du prince infernal, comme un lien tangible qui continuait à les relier. Ce flot carmin s’étendait en volutes sensuelles sur son chemin, et paraissait répondre parfaitement à la volonté de son possesseur, comme ignorer toute altération physique. Mais le bras tranché était lui bien vivace et présent auprès de la femme divine, lui procurant ses attentions. Ainsi ce qu’Artémis avait senti dans un premier temps était une douce caresse le long de l’intimité de la déesse. Ces doigts sensés être morts offraient leur toucher doux et glissant aux lèvres de leur hôtesse, passant sans difficulté à travers son bas pour tâter et caresser cette part des plus sensible d’elle-même. S’insinuant tel un serpent doucereux, sa main sembla s’approprier l’entre-jambe divin pour s’y nicher confortablement et la recouvrir de toute sa chair et de son odeur lancinante, alors qu’il attouchait de plus en plus chaque parcelle de sensibilité de l’intimité de la déesse.

Alors, Belial se retrouva soudainement lui-même devant elle. Car pendant qu’Artémis était occupée avec son bras tranché, lui s’était occupé de son « tourmenteur » à sa façon. C'est-à-dire que tout le sang qui avait coulé à flots lors de son empalement s’était insinuée dans la forme aqueuse de l’entité, la corrompant pour ensuite la détruire en silence, rendant à l’eau son simple statut d’eau, à présent souillée de sang démoniaque, et donc aux eaux malsaines. Il avait ainsi pu s’approcher à nouveau de la déesse. Et ce fut cette fois ses lèvres qui vinrent toucher la vierge outrée, rencontrant celles de sa consœur contre leur volonté, mais échangeant néanmoins avec un baiser passionné de sa part, sensuel et enivrant. Ses mains, comme désormais habituées par le trajet, étaient revenues s’apposer en la caressant sur la poitrine de la déesse qui ne pouvait s’ignorer femme sous ces attentions doucereuses et vicieuses…

The Moon

Dieu

Re : Solitude dérangée [PV Belial]

Réponse 8 dimanche 14 juin 2009, 16:20:49

Si la créature qui était venue aider Artémis était un centaure, ce n’était pas du tout de la volonté de celle-ci, qui s’était juste contentée d’appeler quelqu’un qui pourrait faire diversion tandis qu’elle se débarrassait des pattes du grand méchant de l’histoire. En fait, l’esprit avait pris sa vraie forme, celle dans laquelle il se montre lorsqu’il assiste aux danses des dieux, ou à leurs jeux. Enfin, lorsqu’il assistait, étant donné que l’Olympe avait été abandonnée depuis longtemps… Quoi qu’il en soit, loin de faire du tort au démon, les cornes du centaure semblaient l’avoir encore plus excité. Il laissa même s’échapper de ses lèvres un petit gémissement de plaisir qui dégoûta la déesse chasseresse. Vraiment, elle ne comprendrait jamais un pareil être, qui n’abandonnait pas quand l’occasion se présentait, et qui semblait goûter la souffrance comme un dieu goûtait au nectar ou à l’ambroisie. Chacune des attaques qu’elle lui avait porté n’avaient en rien ébranlé sa volonté de porter atteinte à sa virginité, au contraire, et elle commençait à se demander combien de temps elle devrait passer à cet endroit à se battre pour sauver sa dignité.

Tandis qu’elle allait vers lui à une vitesse extraordinaire afin de le tuer de sa lame effilée, il eut une idée qui le sauva de peu : il saisit le centaure et s’enfonça de lui-même sur les cornes de la créature mythologique, sa tête échappant à la trajectoire du katana. Les pointes ressortirent dans le dos du démon, éclaboussant de sang le sol. Perturbée d’avoir raté sa cible, Artémis poussa un petit soupir excédé. Mais quand est-ce qu’il se laisserait tuer, bon sang ? Ça en devenait presque lassant. De plus, son petit rictus de joie agaçait la déesse, qui savait qu’il s’amusait à la rendre ainsi plus furieuse que jamais. Son regard était planté dans le sien et elle était gênée de savoir qu’il la dévisageait sans qu’elle ne puisse le savoir, car elle ne voyait pas ses pupilles. Ce pervers avait dû tuer et violer des centaines de femmes depuis qu’il était né, des femmes qui étaient placées sous sa protection de part leur virginité !

Soudain, une étrange sensation lui fit comprendre que son intimité n’était plus aussi protégée que ce qu’elle pensait. Baissant les yeux pour voir ce qui osait la toucher de la sorte pendant que le démon était maîtrisé, elle remarqua que le bras qu’elle avait elle-même tranché s’était glissé entre ses jambes aussi sournoisement que possible et s’amusait maintenant à glisser ses doigts entre ses lèvres pour la pénétrer, ne cessant de la toucher et d’essayer de contrôler cette partie d’elle. Rageuse, elle saisit l’avant bras entre ses mains et tira dessus pour tenter de le tirer de là, ne supportant pas ces attouchements d’un vice aussi dégoûtant que non souhaité.

Tandis qu’elle tentait de se débarrasser de ce membre, elle n’avait pas remarqué que le démon avait réussi à sortir de l’emprise de l’esprit de l’eau en mêlant son sang à son liquide vital, ce qui lui avait permis d’entre prendre le contrôle. Désormais, il se tenait devant elle. Levant les yeux, étonnée, elle n’eut pas le temps de lui crier de s’en aller, car il s’empara de ses lèvres contre sa volonté. Tentant de la séduire de sa langue, il ne parvint qu’à la mettre encore plus en colère, alors qu’elle ne répondait pas à baiser, essayant juste de le repousser, trop occupée à essayer d’enlever cette main de son entrejambe. Deux sources de chaleur se posèrent sur ses seins, à nouveau, et se remirent à les pétrir. La créature avait beau espérer, néanmoins, Artémis n’était pas du genre à aimer cela, au contraire. Elle se sentait de plus en plus souillée, et se mit à crier une foule d’insultes à l’encontre de son ennemi. Avec une force rendue plus puissante à cause de sa rage, elle se rejeta en arrière, au risque de heurter le tronc de l’arbre. S’écroulant presque, elle eut néanmoins une idée. Tirant de toutes ses forces sur le bras, elle finit par le séparer de son vagin, et remarqua que les doigts bougeaient encore comme ils bougeaient lorsqu’ils la caressaient. Dégoûtée, elle lui lança au visage son membre amputé et entoura le tronc derrière elle de ses bras, ce qui la fit fusionner avec. Désormais, elle faisait partie de cet être, et n’avait plus rien à craindre des attentions de son ennemi, qui allait pouvoir se morfondre de l’avoir laissée échappée. Un jour ou l’autre, elle se vengerait, mais là, elle avait peur de ce qu’il était capable de lui faire et désirait plus que tout préserver sa virginité. Imaginez, elle deviendrait la risée chez les êtres magiques, si ils savaient qu’après autant de siècles, elle se laissait avoir par un simple démon…


Que le son du cor résonne, que les chiens soient lâchés et que mes flèches s'abattent sans pitié sur l'ennemi.

Belial

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Re : Solitude dérangée [PV Belial]

Réponse 9 jeudi 18 juin 2009, 17:01:44

Oh oui. Les insultes et le regard de la déesse était un véritable plaisir sadique pour le démon a qui ils étaient adressés. Qu'elle continue ainsi, à lui résister, à s'évertuer à refuser le plaisir et ses attentions, qu'elle lutte jusqu'à la fin, sa chute n'en serait que plus plaisante. Car avant cela, les victimes de Belial finissaient bien souvent par succomber au charme infernal et supérieur du prince du vice, quelle que soit leur résistance initiale. Rien de honteux, il était normal que l'incarnation du vice fasse ainsi plier les volontés et les désirs. Mais quelque part, il lui avait manqué une personne de taille, capable de résister à sa nature démoniaque et de s'opposer constamment à ses envies. Par ce fait, Artemis procurait en fait un immense plaisir à Belial en résistant de la sorte. Elle formait un défi à son image, et une source de souffrance délectable par dessus le marché. Voir jusqu'à où il pourrait l'acculer, voila qui le changeait agréablement. Il comptait donc en profiter sans en perdre une goutte.

Car la déesse avait de la ressource, mine de rien, et le nouveau stratagème qu'elle utilisa pour lui échapper le ravit. Plutôt que de l'affronter directement, vu le peu de sucés de la manœuvre, elle cherchait à l'empêcher de l'atteindre. Ingénieux. Il est vrai que cela avait du débouter tout dieux un peu trop entreprenant. Mais Belial était pire qu'un des dieux antique, doté d'un esprit bien plus perverti. C'était sa nature, après tout.

Aussi, sans se laisser troubler, son sourire malicieux et sadique toujours présent sur son visage, il s'avança d'une démarche mesurée sur l'entité végétale. Sur laquelle il vint langoureusement s'allonger de tout son long, se tenant debout contre son écorce lisse et agréable, son visage distant de quelques centimètres à peine. Il leva alors delicatement une de ses mains, et vint sensuellement caresser la surface de l'arbre. Un crépitement magique pourpre glissa alors du corps du démon pour venir imprégner la plante massive. Rien de désagréable, bien au contraire. Par son pouvoir maléfique, le prince infernal se contenta tout simplement d'accentuer au maximum les sensations dudit arbre. Car en se fondant dans l'entité végétale, la Diane chasseresse ressentait logiquement tout ce que l'arbre sentait. Et si il augmentait au maximum ces sensations, une simple caresse sur cette écorce épaisse serait malgré tout l'équivalent pour la déesse d'une caresse sur son corps originel.

C'est ainsi que Belial se plaqua lentement contre le nouveau corps de sa proie, lui faisant sentir chaque courbe de sa corpulence, se frottant delectablement contre ce tronc comme si il s'agissait d'un corps chaud et agréable. Ses mains vinrent effleurer, étreindre cette écorce comme autant de caresses insidieuses et délicieuses. Il vint même à embrasser une branche tendue juste à coté de lui, sa langue glissant sans s'en soucier sur cette enveloppe végétale.
L'étrangeté du spectacle ne semblait en rien arrêter Belial, qui se moquait de l'image peut être folle qu'il pouvait donner. Car ce qui se passait entre lui et la déesse était bien plus intéressant, car elle au moins ne devait pas trouver la situation drôle, à l'heure actuelle ou toutes ses attentions se répercutaient sans entraves sur elle.

Mais il n'allait pas s'en tenir là, bien entendu, cela aurait été décevant. Se coulant ainsi de façon aguichante et douce contre l'arbre, il vint caresser l'Artemis végétale avec un autre de ses membres, encore non utilisé. C'est ainsi qu'a travers son infime pagne, le membre viril du démon majeur se frotta  d'un air grivois auprès de l'épiderme de la plante. C'est ainsi que, rivant son regard crevé, mais étrangement plus intense encore, l'être méphistophélique reprit la parole d'une voix délicieuse, empreinte de douceur caressante, amusée et charnelle.


Intéressante idée que voila. Mais, désolé pour toi déesse, je ne suis pas du genre à m'arrêter à ce genre de détail physique.  Je peus très bien goûter à ta virginité si tu es mêlée à cet arbre. J'ai deja fait bien pire que m'accoupler à un végétal. Et je suis sûr que cela sera intéressant, car après tout, tu sentiras tout.....

Tout dans l'air de Belial montrait qu'il ne plaisantais pas, on ne peut plus sérieux dans ses propos. Le fait de parler de violer un arbre ne semblait en rien le perturber, en discutant avec sérieux et plaisir. D'ailleurs, comme pour souligner ses propos, il vint caresser de son sexe un trou noueux de l'arbre en question, tel un lent prélude. Si la déesse croyait que les apparences l'arrêterait et que l'acte était infaisable, elle saurait rapidement être détrompée, si elle restait avec cette apparence. Le prince du feu était bien trop dangereux pour que cela seulement suffise à l'arrêter, tout son être le clamait....

The Moon

Dieu

Re : Solitude dérangée [PV Belial]

Réponse 10 mardi 23 juin 2009, 16:38:09

Artémis avait fusionné avec l’arbre en espérant que le démon s’en irait, la laissant tranquille, ce qui lui aurait permis de s’en aller à son tour afin de trouver ses suivantes pour les avertir du danger qu’il représentait. Alors, elle les aurait toutes armées et aurait fait en sorte que d’autres créatures légendaires se rallient à sa cause, dont Hadès, mais l’autre était trop sadique pour lui faire ce plaisir. Il s’était approché d’elle lentement, comme s’il réfléchissait déjà à la meilleure tactique pour la décourager. Mais jamais elle ne se donnerait à lui, jamais. Plutôt entraîner le monde dans sa chute. De là où elle était, elle ne voyait rien mais elle sentait les pas de la créature démoniaque résonner sur la terre jusqu’aux racines de l’arbre. Elle le sentit s’allonger sur lui –elle maintenant- et elle sentit la magie qu’il diffusait en elle l’imprégner jusqu’à ce que la déesse puisse comprendre ce qu’il avait en tête.

Il allait continuer à caresser l’arbre, à le toucher comme si c’était la déesse qui était sous ses doigts, car il savait qu’elle pouvait ressentir ce que le végétal ressentait. Il avait prévu de violer l’arbre. Se frottant contre son écorce, il se mit à lécher une de ses branches comme s’il l’embrassait. Artémis sentit la salive couler de la langue jusqu’à elle, ce qui la révulsa. Elle avait envie d’hurler, de se débattre, mais il était trop tard, elle avait déjà fusionné avec l’arbre, qui lui ne le pouvait pas. Il n’allait pas continuer, n’est-ce pas ? Il ne serait pas assez fou pour tenter de faire entrer son sexe impur en elle ? Mais tout laissait croire qu’il en était capable. Cette créature vicieuse et écoeurante n’avait pas envie d’abandonner, et cela se comprenait. Aguicheur, il frotta sa verge tendue sous son pagne contre son tronc, ce qui lui donna envie de vomir. Vraiment, la déesse était dégoûtée, elle avait envie de mourir, là, maintenant. Tout plutôt que d’appartenir ainsi à ce démon.

Il prit la parole, enfin, pour lui dire ce qu’elle savait déjà. Il avait déjà fait pire que violer une plante, et il allait maintenant prendre sa virginité sans qu’elle ne puisse réagir. Du moins si elle restait sous cette forme. Elle hésita encore un peu, se demandant comment il comptait faire, puis sentit quelque chose de dur effleurer un des trous de l’arbre, ce qui la révulsa. Il avait l’intention de pénétrer l’arbre ainsi ? Murmurant une excuse à l’encontre de l’entité avec laquelle elle avait fusionné quelques temps plus tôt, elle se concentra et sortit de l’arbre. Il était large et elle était sortie par le côté opposé à celui contre lequel se tenait le démon, si bien qu’il n’avait pas dû remarquer qu’elle n’était plus là. Humiliée car elle avait dû abandonner une des formes sous lesquelles elle avait l’habitude de protéger les nymphes qui la suppliaient pour échapper à des violeurs, elle serra le poing pour ne pas laisser échapper sa rage de façon audible.

Au bout de quelques secondes, pendant lesquelles elle cherchait un moyen de se venger, son regard tomba sur les fresques d’un temple, montrant un être héroïque se battre contre un dragon. Ayant ainsi une idée, sa silhouette se mit à trembler, puis en une fraction de seconde devint celle d’un dragon couvert d’épines. Son regard montrait toute la fureur de la déesse, et de la fumée sortait de ses lèvres entrouvertes. De sa queue hérissée, elle saisit la créature démoniaque, la brandit en l’air pour prendre de l’élan, et la cogna violemment au sol. Les épines s’étaient enfoncées dans la chair de la créature, l’ensanglantant. De plus, pour être sûre qu’il ne se relèverait pas, elle donna un coup de patte griffue à la silhouette au sol, ce qui eut pour effet qu’elle le découpa en deux au niveau du torse. Se reculant en prenant soin de ne pas faire de mal à l’arbre qui l’avait abritée quelques temps plus tôt, elle regarda le démon au sol et eut un petit rire amusé.


-   Alors, fougueux Belial, te voilà à terre. J’ai pris une forme qui est tellement dangereuse que seul un autre dragon pourrait la prendre sans être arrêté par les épines. Ton corps n’arrivera pas à m’approcher, il sera transpercé bien avant. Te rends-tu, maintenant ? Je te somme de partir et de ne pas revenir.

Elle savait qu’elle avait gagné, désormais. Il ne pouvait plus la prendre, et donc sa virginité n’était pas perdue. Elle n’aurait pas à se cacher pour éviter de se faire harceler par les huées de ses consoeurs, qui avant l’auraient respecté pour son vœu de virginité éternelle. Satisfaite, elle se recula encore, regardant Belial, attendant qu’il avoue sa défaite.



Que le son du cor résonne, que les chiens soient lâchés et que mes flèches s'abattent sans pitié sur l'ennemi.

Belial

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Re : Solitude dérangée [PV Belial]

Réponse 11 jeudi 25 juin 2009, 03:15:17

Bon, cette fois, on semblait attaquer les choses sérieuses. D'autan qu'Artémis semblait vraiment furieuse pour le coup. A se demander jusqu'à quel stade de colère on pouvait pousser les gens. En tout cas avec elle, on n'avait d'ordinaire guère le temps d'en apprécier toutes les nuances. Belial vivait donc une expérience unique en ce moment en subissant de plein fouet la rage divine de la chasseresse. Expérience qu'il accueillait d'ailleurs à sa juste valeur par des gisements de plaisir, même quand elle l'enfonça dans le sol et le coupa littéralement en deux. Ce fut d'ailleurs là que ses manifestations de plaisir en son corps furent les plus intense, lui faisant même lâcher un bref cris de joie.

La belle avait décidément de la suite dans les idées. Mais le maître souterrain du feu n'en manquait pas lui aussi. Il écarta d'ailleurs l'idée de prendre la déesse au mot et de prendre à son tour la forme d'un dragon. Mais il trouvait plus amusant de faire tenir malgré tout ce corps tout dévasté et de forcer sa vis-à-vis à essayer encore d'autres formes. D'ailleurs, le corps de Belial pouvait plus être considéré comme mort que vivant. Ses fonctions vitales avaient cessées depuis belle lurette, seule la magie brute du démon le maintenait envers et contre tout en état de marche. Le cœur cessait de battre mais le sang irriguait quand même ce corps, ayant d'ailleurs pour cela "recollé" son bras coupé. Il prenait plaisir à la souffrance que l'incarnation lunaire lui infligeait et à la voir essayer de se dérober sans cesse à lui. Mais cela ne serait rien par rapport à ce qu'il éprouverait quand il pourrait lui ravir, même seulement dans l'instant présent, son être à son corps défendant et en disposer dans toutes les largesses de son désir. 

Laissant ses jambes gésir à terre, il éleva simplement la moitié supérieure de son corps malmené. Qui était relié à sa moitié inférieure par un long panache de sang carmin, à la manière des djinns avec leurs lampes. Les bras croisés, le regard moqueur et fier, il fixa sans sourciller la dragonne, comme si rien de vraiment important ne lui avait été infligé. Il prit ainsi la parole d'une façon des plus amusée joyeuse, un large sourire sarcastique sur les lèvres.


Allons, abandonner alors que vous me faites autant plaisir? Jamais. De plus, je tient vraiment à revenir dans cet endroit charmant. Je me vois ainsi dans le devoir de vous passer sur le corps, quelque forme que vous preniez, désolé!


Sans se faire prier, Belial s'exécuta donc sans tarder. Son pouvoir se mit à nouveau en branle, répondant au désir de son possesseur. L'étendue d'eau se mit ainsi en mouvement. Le gardien ne put rien faire pour s'opposer à la volonté du prince, trop écrasante. La déesse allait pouvoir se faire une idée de l'importance du démon qui lui faisait face. Ainsi l'intégralité du point d'eau se trouva soulevé dans les airs, et condensé en une forme précise.  A savoir ici un énorme sexe maculin. Pile de la taille nécessaire pour la dragonne, si il est besoin de préciser. Là, pointe ou pas pointes, le membre aqueux passerait au travers, mais avec suffisamment de solidité pour rentrer durement en elle. La manifestation étant en plus apparue, en lévitation pile derrière elle, Artémis devrait agir vite si elle voulait éviter de se faire avoir de la sorte. Sans parler que l'esprit gardien serait involontairement aux premières loges de la chose, et que le prince infernal l'y rejoindrait sans tarder. Dans un duel si puissant de volonté, des présences auxiliaires ne feraient en fait que gêner la déesse plutôt que l'aider, et qu'une défense unilatérale ne suffirait pas à le repousser. Belial en faisait d'ailleurs une claire démonstration...


« Modifié: jeudi 25 juin 2009, 03:30:11 par Belial »

The Moon

Dieu

Re : Solitude dérangée [PV Belial]

Réponse 12 dimanche 28 juin 2009, 17:13:14

La déesse était vraiment en colère, elle ne supportait absolument pas le plaisir que manifestait Belial en se faisant charcuter par ses soins, on aurait même dit qu’il en rajoutait parce qu’il se rendait compte qu’elle n’aimait pas cela. Le sang coulait des multiples plaies du démon, qui ressemblait plus à une expérience qu’à un être vivant. Le liquide semblait vouloir se fondre dans la rivière, comme s’il avait envie de se mêler aux eaux devenues troubles. Artémis aimait vraiment son nouveau corps, qui lui conférait une vision différente des choses, plus basées sur la chaleur et les reliefs que les couleurs. Ses écailles ressemblaient à une carapace des plus robustes, qui lui permettraient de survivre aux attaques de n’importe quelle créature, et ses épines étaient une bonne arme, qui lui serviraient plus tard à se battre contre son ennemi. Elle trépignait presque d’impatience tellement elle avait envie de se venger de la créature infernale qui l’avait prise pour une proie.

Ladite créature infernale, pendant qu’elle admirait son nouveau corps, s’était redressée et la fixait d’un air moqueur, pas comme si elle venait de le couper en deux. D’ailleurs, la moitié inférieure gisait au sol, immobile. De contentement, la dragonne tapota la terre d’une de ses pattes. Soudain, le démon sourit et prit la parole, lui disant qu’il n’abandonnerait pas au vu du fait qu’elle lui procurait du plaisir, et qu’il avait l’intention de revenir à l’Olympe, ce qui la fit frémir de rage. Du temps où elle y vivait ainsi que les autres dieux, aucun démon n’aurait osé mettre le pied en ce territoire divin ! Ses compagnons l’auraient chassé jusqu’au Tartare, et elle et son frère les auraient troué de flèches d’or trempées dans du sang de centaure, sang ayant le pouvoir de brûler vifs les tissus vivants, agissant comme de l’acide.

Pour le moment, un nouveau problème se dressait derrière elle. Suivant le regard du prince démoniaque, la dragonne vit un énorme phallus aqueux et menaçant viser un certain point de son anatomie. Bien sûr, le monstre avait prit soin de le faire prendre la taille adéquate pour une créature de l’importance de la dragonne. Désormais, Artémis était consciente qu’au lieu de lui avoir été utile, l’esprit de la rivière allait désormais servir d’arme contre elle. Prenant une décision rapide, la déesse reprit sa véritable forme et sauta lorsque le membre géant s’abattit là où elle se tenait quelques secondes plus tôt.

La chose éclata en touchant le sol, ce qui eu pour effet de l’arroser. Soupirant parce qu’elle était trempée, mais heureuse d’avoir échappé à la torture, la déesse se tourna vers le démon et prit une seconde pour réfléchir. Soudain, elle vit un éclat sur un des murs et sourit. À une vitesse hallucinante, elle disparut et réapparut à côté de ce même mur, qui était couvert de joyaux. Donnant un petit coup dedans, toutes les pierres précieuses tombèrent aux pieds d’Artémis, qui se retourna vers Belial.


-   J’espère que ta patience est aussi légendaire que ton vice, prince infernal…

Dès qu’elle eut fini de parler, la créature divine commença à rapetisser, puis un éclair blanc illumina la scène et elle avait disparu, étant devenue une des pierres qui gisaient au sol, brillant doucement à la lumière du soleil. Pour ne pas être dérangée si Belial la prenait dans sa main, elle avait prit la forme d’un cristal tout petit et dur, qui lui permettait de ne pas sentir ses attouchements. Voyons si le prince trouvait un moyen de la violer maintenant.


Que le son du cor résonne, que les chiens soient lâchés et que mes flèches s'abattent sans pitié sur l'ennemi.


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