Poséidon lui avoua qu’il avait senti son sang se faire absorber, ce qui la fit sourire. Il avait dû avoir l’impression d’être un milk-shake ambulant… Il lui permit de recommencer, si leur relation se terminait bien, ce qui satisfit Kira, qui n’attendait que ça, au fond. Elle allait faire plaisir à ce dieu et se remplir de sa force vitale… Mais pour le moment, c’était lui qui lui faisait plaisir, ses coups de rein étant tantôt puissants tantôt lents et amples. La vampire aimait ce que le dieu marin faisait, et ne se privait pas de soupirer de temps à autres pour le lui montrer, se disant qu’il préférerait sûrement ça à un relation froide.
Les mains de Poséidon se baladèrent sur son corps aux courbes aussi bien dessinées que celles des statues, faites pour faire rêver aussi bien les hommes que les femmes. C’était ainsi que les vampires attiraient leurs proies : en les séduisant de par leurs corps et leurs attitude sensuelle. Passant par ses cuisses, ses doigts curieux explorèrent ses fesses, puis remontèrent ainsi jusqu’à ses seins, afin de les caresser, puis allèrent finir leur courses sur son cou. Pendant ce temps, ceux de Kira se resserraient sur les cuisses de son partenaire, preuve du plaisir qu’elle ressentait à se faire toucher ainsi. Finalement, elle sentit un liquide chaud couler et se rendit compte que ses griffes avaient fait saigner le dieu. Ne se souciant pas de le boire, elle l’entendit goutter sur le sol de la douche puis se concentra sur le visage de son partenaire et embrassa son menton, puis lécha la commissure de ses lèvres, pour enfin faire entrer sa langue dans sa bouche. Elle effleura celle de l’autre, puis se retira, amusée. Le fixant de ses yeux de rubis, la vampire se mordit subitement les lèvres, sentant le sexe de son compagnon se retirer d’elle pour se frotter à son clitoris. Elle se mit à trembler légèrement, ses yeux se fermèrent et elle poussa un petit gémissement. La faisant patienter encore quelques secondes, le dieu se remit à la pénétrer puis recommença encore et encore, la faisant se cambrer ou se figer brusquement, selon la puissance du coup. Indignée mais toujours tremblante de plaisir, elle s’exclama :
- Poséidon !
Il lui fit remarquer qu’elle devenait plus chaude, ce qui l’aurait fait rougir si elle avait été une simple humaine. Pour se venger, elle se souleva légèrement, assez pour éviter son sexe, et d’une main agile se mit à pincer son gland, tout en le regardant d’un air sadique et amusé. Rapprochant son visage du sien, elle marmonna, ses lèvres à quelques millimètres des siennes, ses doigts se vengeant toujours :
- Tu es un dieu bien pervers…
Elle cessa de le torturer et le refit entrer en elle, recommençant des mouvements de bassin vifs pour lui faire plaisir, puis termina sa phrase, avant de l’embrasser langoureusement.
- Et ça me plaît…