Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Sauvetage ardent pour un bandit de haut niveau [Cimbaeth]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Cassandre Trésor

Créature

Les yeux fermés, elle avait posé sa tête contre le mur en attendant que les toilettes se libèrent. Cassandre était venue à l’exposition du Musée par curiosité. Mais avec le monde qu’il y avait, ce qui aurait dû ne durer qu’une demi-heure en était déjà à trois. Ils n’avançaient pas, dans le musée. Les touristes affluaient, et prenaient des tas de photos devant chaque pièce exposée. La blonde avait eu le temps de vider deux grandes bouteilles d’eau. Et puis maintenant, elle en payait le prix.

L’exposition, en elle-même, n’était pas mauvaise. « Les trésors de l’empereur », comme elle était si modestement nommée, exposait des œuvres trouvée dans une chambre funéraire impériale il y a quelques années. Elle avait fait le tour du monde avant de finalement revenir à Seïkusu, où elles seraient exposées pendant quelques semaines. Et après, les pièces inestimables de cette exposition seraient dispatchées dans différents musées japonais. La blonde commençait à en avoir marre de ne pas avancer quand sa vessie s’est rappelée à elle. Jurant à mi-voix, elle s’est alors décidée à rejoindre les toilettes. Après, elle s’en irait, s’était-elle dit. Elle reviendrait quand il y aurait moins de monde.

La porte s’ouvrit enfin, et Cassandre s’engouffra dans la pièce libérée. Verrouillant l’entrée, elle fit sa petite affaire avec soulagement. Des cris commençaient à se faire entendre. Elle soupira. Pas une émeute, pria-t-elle. S’il vous plaît, pas une émeute… Finissant de tirer la chasse d’eau, et de rajuster la robe sur ses cuisses nues, la blonde s’observa un instant dans le miroir. C’était une fine robe d’été, en guipure, au décolleté plutôt sage, qui tombait jusqu’à mi-cuisse. Une veste de cuir par-dessus donnait un look rock à la jeune mutante, et ses bottines noire, aux allures motardes, enserraient ses pieds dans un carcan de cuir noir et de petits clous argentés.

Les cheveux relevés et tressés en chignon, la demoiselle Trésor était plutôt chic, plutôt rock. Soupirant doucement, elle se lava les mains et déverrouillait la porte quand un bruit sourd se fit entendre et la fit trembler. Surprise, elle poussa la porte pour sortir voir, mais elle était bloquée. Elle entendait les alarmes se déclencher, et les cris s’intensifier. La lumière clair disparue au profit d’une alternance de rouge. Paniquant totalement, Cassandre hurla pour qu’on vienne l’aider, mais personne ne se soucia d’elle. Personne ne l’entendit. Bientôt, les cris s’estompèrent. Il ne restait plus que le hurlement strident de l’alarme et un bruit plutôt inquiétant, ressemblant aux bruits des flammes dévorant tout sur leur passage.

Débloquant sa force brute, la jeune mutante poussa une dernière fois la porte des toilettes, la fendant en deux et réduisant en miette la colonne de plâtre qui s’était écrasée dessus. Elle se dépêcha de sortir des toilettes. Un nuage de fumée l’agressa, la faisant tousser et pleurer, et elle s’accroupit pour ne plus sentir l’air vicié. Les yeux larmoyant, la blonde observa autour d’elle. Des flammes dansaient partout, l’encerclant malicieusement. Soudain tétanisée par la violence de l’incendie, Cassandre hurla jusqu’à s’en casser la voix. Elle recula comme elle put, sur les fesses, et son dos se retrouva bloquée à un coffre. Celui de l’exposition, qui contenait des pierres précieuses. Elle ne pouvait pas reculer plus, et les flammes s’approchaient.

Paralysée par la peur, la mutante revoyait l’accident de la centrale dans sa tête. Les bras enroulés autour d’elle pour se protéger, elle pleurait à présent franchement. Autant à cause de la fumée qu’à cause de sa peur. Ses membres tremblaient alors qu’elle venait de ramener ses genoux contre sa poitrine, suppliant d’une voix cassée que quelqu’un vienne l’aider.

« A l’aide ! S’il vous plaît… Je suis coincée à l’intérieur… Aidez-moi… »

Cimbaeth shadowalker

Dieu

Le vol, c'est mal…. Vous savez ce qui énervait notre demi-dieu plus que cette phrase ? Les personnes qui la prononçait.. non pas parce que c'était une phrase si pénible que cela, mais il s'agissait juste d'une phrase la plus hypocrite du monde :  tout le monde volait un jour :  une plume, un stylo, un jouet à son camarade. Quelle différence avec ce qu'il faisait ? Surtout qu'au final, toute chose revenait à son propriétaire à un moment ou à un autre ! Il regarda sa cible… ils appelaient ça un musée d'après ce qu'ils disaient… on y entreposait sous haute surveillance des reliques du passée.. en fait le terme haute surveillance lui avait tout de suite plu… il avait senti venir le défi en comprenant que les boites qui bougeaient dans les angles montraient ce qui se passait aux gardes et que les ligne rouge dans l'air étaient là pour faire sonner l'alarme… il avait trouvé cela génial et astucieux… il en avait eu les yeux qui brillaient…

Mais revenons en arrière que faisait-il ici au juste ? Pour cela il fallait remonter deux mois en arrière :  il était assis sur un sommet vertigineux savourant le vent sur son visage, le frisson dans son dos, la sueur de l'effort qui caressait son corps, une séance d’escalade plus que risquée, à deux reprises malgré ses talents il avait manqué de se rompre le cou à deux ou trois reprises avant d’arriver au sommet… mais rien que le plaisir de sentir la vie palpiter dans ses veines, rien que la caresse de son amant le plus fidèle, le vent qui l'avait accompagné et poussé en avant tout le long du trajet, et la tranquillité de cet espace qui s'offrait à lui. Le panorama état magnifique… il se laissait aller à la contemplation, avant de commencer, au bord du précipice, à jouer avec le vent, à voir qui arriverait à déstabiliser l'autre… il avait joué ainsi pendant une bonne heure avant que le vent ne lui offre un nouveau défi, venant lui murmurer le secret d'un monde derrière un monde… mais rien que l'idée d'un défi lui avait suffi !

Il s'était mis en quête, suivant son ami pour trouver ce qui s'appelait un portail.. ; et il avait pongé… oui, car il s'agissait bien d'une immersion :  un nouveau monde, un nouvel univers, une nouvelle vie. Et il avait mordu dedans à pleine dents. Bientôt les journaux se mirent à parler d'un fait étrange : ni trace ni suspects, des objets disparaissaient plusieurs jours et réapparaissaient comme par magie, à leur place en une nuit, avec parfois un petit mot comme un merci… on l'appelait, pour s'en moquer : le voleur indécis. » Ça faisait beaucoup rire cimbaeth d'ailleurs cette histoire…

Bref, il était dans le musée, habillé sobrement :  jean sombre, sweat à capuche marron ouvert sur un t-shirt blanc, rien de bien folichon. Il attendait un peu, observait, il s'apprêtait à agir, le musée fermerait ses portes dans quelques instants. Il allait passer à l'acte quand il entendit un bruit sourd, comme une petite explosion, et dans les conduits de… ah c'était quoi déjà… ah voilà, dans les conduits d'aération avant qu'il n'y ait une intense chaleur… du feu grégeois ? Non ? Quand même pas ? Déjà le feu se propageait… mais voilà, il était hors de question de renoncer à son vol deux salles plu L…

Un craquement sourd, la porte venait de s'effondre, impossible de continuer et d'aller plus loin. Enfin, quelqu'un de normal… pour Cimbaeth c'était amusant… les flammes étaient capricieuses et danser avec, voilà qui n'était pas piqué des hannetons, mais loin d'être infaisable… presque trop facile… il avait envie de renoncer tant c'était facile ainsi, jusqu'à entendre la voix. Ça, d'un seul coup, ça l'amusa… tirer quelqu'un de là dedans était bien plus difficile !  Ça c'était du défi ! Il s'engouffra dans le passage qu'il voyait à travers les flammes sans même se brûler…

Il y avait une femme par terre, recroquevillée sur elle même. Il lui toucha le bras.

« Tu as besoin d 'un coup de main ? Non parce que trouve qu'il commence à faire un peu chaud pour faire bronzette…. »

Raillerie qu'il ne continua pas, l’écartant en même temps qu'il s’écartait dans un mouvement souple et fluide. Un morceau de plafond s'était écrasé...

Cassandre Trésor

Créature

Terrifiée, incapable de bouger, Cassandre avait hurlé jusqu’à en avoir la voix cassée. Elle n’appelait plus à l’aide qu’avec un timbre brisé, entre deux sanglots. Elle allait mourir, brûlée vive, après avoir réchappé de l’incendie de la centrale. Décidément, elle était maudite. Le feu la poursuivait de ses ardentes assiduités, et elle ne trouvait pas ça sexy, ou cool. Recroquevillée sur elle-même, la blonde pensait ne pas en réchapper. Les larmes séchaient sur ses joues à une vitesse effarante tant la chaleur devenait intense.

Elle frissonnait malgré la fournaise que c’était. Ses cheveux, souples d’ordinaires, frisaient sur sa tête. L’humidité dispensée par les dispositifs anti-incendie, au plafond, était largement contrebalancée par la puissance des flammes. Bien qu’utiles en temps normal, cette fois-ci ils ne servaient à rien. Convaincue de sa mort prochaine, la mutante était tétanisée. Elle ne sursauta même pas quand une main se posa sur son bras, et les mots qui résonnèrent, près d’elle, lui semblèrent sortir de son imagination. Pourtant, ce n’était pas un rêve, ou un cauchemar, quand elle se retrouva écartée de sa place d’un geste rapide, juste avant qu’un morceau de plafond ne s’écrase et explose à l’endroit qu’elle occupait avant. Les flammes, et les étincelles, la terrifièrent de plus belle. Mais son regard effleura alors la silhouette de son sauveur, et elle lui sauta au cou, incapable de se retenir.

« Oh mon dieu, merci. Aidez-moi, je vous en prie. Je ne veux pas mourir. »

Elle s’agrippait fermement à lui, comme une moule sur son rocher. Elle ne voulait plus le lâcher, et cachait son regard dans le creux de l’épaule de l’homme. Elle ne le connaissait même pas. C’était un parfait inconnu. Et pourtant, il avait entendu ses appels à l’aide, et il était venu la secourir. Même si c’était un inconnu, la mutante lui était reconnaissante de sa présence. Elle avait noué ses bras autour de lui, et elle ne comptait pas se laisser déloger de là avant qu’ils ne soient sortis.

« Attention ! S’écria-t-elle soudain alors qu’une poutre venait vers eux à une vitesse hallucinante. »

Le choc de voir le bois enflammé arriver si vite vers eux déclencha l’un des pouvoirs de la jeune femme. Agrippée comme elle était à l’inconnu, il était compris dans la petite sphère temporelle autour d’elle. Tandis que les flammes s’arrêtaient, se figeaient, tandis que la poutre en bois s’immobilisa à quelques centimètres du nez de la blonde, il pouvait bouger avec son fardeau. Il pouvait s’écarter de la trajectoire du bois enflammé. Mais combien de temps Cassandre pourrait-elle faire maintenir les choses ainsi ? Elle-même n’en savait rien. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’encore une fois, ses pouvoirs se réveillaient en situation de panique. Tout son entraînement pour pouvoir utiliser ses pouvoirs comme elle le voulait n’avait servi à rien, songeait-elle.

Cimbaeth shadowalker

Dieu

Oh mon dieu… entendre cette phrase l'avait toujours fait rire avec beaucoup de plaisir !  Il fit un petit sourire, qui se voulait rassurant mais ses yeux ne cessaient d'être moqueurs, comme si il se fichait de tout, comme si tout  était exempt d'importance :  plus encore, comme si la vie était un jeu, son terrain de jeu !  Et être en vie signifiait juste gagner.. et pour le moment il restait en vie… oh, il faisait un peu chaud et il n'allait pas s'éterniser ici !  Mais il ne repartirait pas sans elle.. ; et…. Un petit suvenir… il sourit et enroula son bras juste au niveau de sa taille, rien de sexuel dans sa prise, juste une prise ferme, d'abord parce qu'il ne faisait pas confiance à cette fille pour se tenir sur ses jambes étant donné son état de stress : ses jambes lui feraient défaut sans doute au mauvais moment… il lui fit un petit sourire.

D'un seul coup, elle le signala un danger, mais elle n'était pas seule, les flammes le lui soufflaient aussi au bon moment. Il lui fit un petit sourire, il ne risquait rien. Certains bougeaient vite. Lui il était dans le temps. Tout était uine question de temps. Pas besoin d'être le plus rapide si on se trouvait juste au bon endroit au bon moment… il eut un sourire en l'entendant. Il savait quand bouger. Poas de suite. L'appel d'air qui viendrait au moment du hoc écarterait les flammes sur la gauche pour permettre un passage…

Mais rien ne se passa… tout sembla se ralentir… et il eut peur. Oui, lui même eut peur… le Temps !  Il avait perdu le Temps ! Il était perdu dans l'espace, même les flammes lui avaient menti.. non, le vent, l'air ne mentait pas !  C'était impossible ! Il eut un frisson d'horreur en se retrouvant à regarder ce qui se passait au dessus de lui… la poutre tombait au ralenti...la tenant toujours il la  poussa sans ménage:ment et accompagnée d'elle, qu'il souleva, non sans mal pour la jeter sur son épaule et la porter comme il pouvait, sautant à travers les flammes, ou plutôt se jetant au travers d'une logende flamme et la faisant, malencontreusement tomber de l'autre côté… ils aient davantage d'espace…

« Bordel mais c'était quoi ce truc ! »

Il regarda la jeune femme d'un air un brin incrédule… il ne savait pas exactement ce qui s'était passé… et il prenait peur… pourquoi d'un seul coup son défi ne semblait pas aussi bon que prévu… ce fut le choc : un long frisson qui parcourut so corps avant qu'il ne se mette de nouveau à écouter les souffles d'air dus aux flammes, ils étaient vulgauirees et souvet indistincts, et alors qu'il se préparaiot à la pousser au bon moment entre les flammes, ilo saisir sur un présentoir un petit coffre de bois précieux.

« Tu as une explication ? Parce que ce n'est pas moi… si tu veu sortir en vie d'ici, je dois savoir... »

Il ai saisit par les épaules et en la brutalisant un peu, façon de dire qu'il la secoua par les épaules, il lui fit passer un autre mur de flammes, juste au bon moment, sa veste pris feu. D'un geste fluide, il s'en débarrassa avant de la relancer.

« Alors ? »

Cassandre Trésor

Créature

Re : Sauvetage ardent pour un bandit de haut niveau [Cimbaeth]

Réponse 4 dimanche 26 juillet 2015, 16:50:09

Prise à bras le corps, jetée sur l’épaule de son sauveur tel un sac à patate, Cassandre s’agrippa à lui de toute ses forces. Elle avait utilisé son pouvoir sans même le vouloir, sans le maîtriser. Ça avait été plus fort qu’elle. Le feu la faisant paniquer, elle n’avait pas envie de mourir, elle avait juste envie que son sauveur puisse avoir plus de temps pour esquiver la poutre enflammée. Agrippée à lui comme si sa vie en dépendait, ce qui était finalement un peu le cas, Cassandre finit par le lâcher, et tomber sur le sol après qu’ils eurent traversé une nouvelle flamme figée par le temps.

Trop secouée pour pouvoir répondre à sa question immédiatement, la blonde ouvrait et refermait la bouche sans qu’aucun mot n’en sorte. Ses prunelles claires allaient des flammes encore figées à l’homme qui venait d’intervenir pour l’empêcher de devenir un bon poulet à la broche. Elle ne releva même pas le fait qu’il s’approprie une antiquité du musée. Autour d’elle, les flammes finirent par reprendre vie, et à nouveau, la terreur l’emplit. Heureusement, son sauveur n’était pas aussi distrait qu’elle. Elle ferma les yeux, très fort, lorsqu’il lui fit passer un autre mur de flammes, après l’avoir légèrement secouée comme un prunier.

« Je… Euh… »

Elle était incapable de s’exprimer en voyant la veste en feu dont il se débarrassa. Finalement, quand elle se fut consumée, elle releva les yeux pour les plonger dans les siens.

« C’est moi. Je crois… Je… Je m’entraîne pourtant à le maitriser, mais… J’ai la phobie du feu, alors j’ai perdu le contrôle je crois… »

Oh oui, elle avait bien perdu le contrôle. Son pouvoir avait agi contre sa volonté. Encore heureux qu’elle n’était pas devenue invisible. Son sauveur aurait pu croire qu’elle s’était volatilisée, et il l’aurait laissée en se tirant de ce merdier.

« Merci. D’être intervenu… »

Ils étaient presque sortis, mais elle avait retrouvé un peu la parole, et son esprit, bien que toujours paralysé par la présence des flammes, commençait à se dégeler. Mais ils n’étaient pas sortis d’affaire pour autant.

« Pouvez-vous… Me sortir d’ici, s’il vous plaît ? »

Sa peau avait considérablement pâli, malgré la chaleur des flammes. Les marques orangées, au coin de ses yeux, s’étaient étirées un peu plus après l’usage de son don. Elles se détachaient nettement sur le teint blême de sa peau de velours. Elles s’étaient étendues jusqu’à ses tempes. A chaque fois que la française faisait usage de l’un de ses dons, les marques gagnaient quelques centimètres. La mutante n’avait pas encore fait le lien entre les deux, mais nul doute que lorsqu’elle s’en rendrait compte, elle se poserait la question suivante : Jusqu’où les marques allaient-elles s’étendre ?

Distraite de ses pensées par une vive brûlure, la jeune femme plaqua sa main endolorie contre sa poitrine. Les flammes avaient léchées ses doigts et son poignet alors qu’elle parlait avec l’homme. Concentrée sur sa réponse pour oublier les flammes autour d’elle, et avec la légère euphorie libérée par l’utilisation de son don, aussi imprévue et incontrôlée soit-elle, Cassandre n’avait pas senti sa peau chauffer, jusqu’à ce que le feu entame la chair. La douleur était si intense, dans cette petite portion de peau découverte, que des larmes perlaient autour des prunelles noisette de la belle. La chair à vif luisait à la lumière que produisaient les flammes autour d’eux, et des cloques se formaient autour de la lésion.

Fort heureusement, l’un des autres dons de la blondinette était la guérison accélérée. Aussi, quand elle commença à enrouler sa main blessée dans un mouchoir en tissu qu’elle venait de tirer de sa veste noire en cuir, la blessure commençait déjà à cicatriser. Mais elle ne voulait prendre aucun risque. Déjà que sa robe en guipure blanche était noircie par la suie, et par endroit brûlée et roussi…

Cimbaeth shadowalker

Dieu

Re : Sauvetage ardent pour un bandit de haut niveau [Cimbaeth]

Réponse 5 jeudi 08 octobre 2015, 20:58:14

le tuer ? Non, à essayer de le tuer : rien ne lui garantissait qu'il ne serait pas blessé si ce n'est son impressionnante assurance ; Il aurait pu être entouré de chatons, de loutres, de pandas roux, ou de smourbifs qu'il ne se serait pas senti autrement sûr de lui. Il était comme un poisson dans l'eau dans ce milieu, avec ou sans les armes présentes sur place. Il lui sourit et la regarda avec un petit sourire. La femme commandait, cela se voyait. Il ne chercha même pas à répondre à sa question, d'ailleurs. Pourquoi aurait-elle voulu de quelqu'un comme lui pour faire ce vol ? Il le clamait par sa simple posture, parce que le vol était impossible et qu'il était la personne capable de passer outre cette impossibilité. Libre à elle de s'aveugler. Ce n'était pas son problème. Il eut juste un sourire plein de morgue comme réponse ! Il connaissait ses capacités.

Son corps ne semblait même pas s'être tendu en sentant la tension dans la pièce, comme si de rien n'était, comme s'il était entouré d'enfants et non de personnes dangereuses en puissance. Il lui fit un petiot sourire avant de finalement s'asseoir sur le rebord de la fenêtre ouverte, se balançant légèrement dans le vide comme s'il ne risquait pas de se rompre le cou en se mouvant ainsi, comme un casse-cou, un trompe-la-mort.

  « Oui, oui, restez bravement aux aguets et attendez le moment de mordre, mes mignons petits roquets... » [/i]

Il se moquait d'elle avec une forme de jeu, toujours alors qu'elle parlait, les tuer ? Non, il ne tuait pas sans raison, mais le sang ne l'effrayait pas. Il était capable de le faire sans la moindre trace de scrupules, mais encore fallait-il que ce soit une bonne idée ! , Il lui fit un sourire amusé alors qu'elle concluait ses paroles. Voulait-il jouer ? Peut-être… il resta silencieux, ses yeux pétillants de malice alors qu'il  observait les saïs de la jeune femme.

  « Des armes intéressantes… des objet, potentiellement, redoutables au corps à corps à cause de la garde arquée qui lui donne la même utilité qu'un brise lame.. ; seulement, je parie que l'équilibre n'est pas aussi précis que celui de véritables couteaux de jet… non ? D'ailleurs, pourrait-on me rendre une de mes armes, s'il te plaît ? Car après tout, il y a une seule lame au clair ici, et elle est fichée dans une banquette à cause d'une tendance à la violence mal placée… non pas que je sois contre un peu d'action, mais ce serait dommage qu'il y ait du sang de versé ici, surtout que ça goutterait au travers du plancher... »[/i]

Il eut une moue faussement dégoûtée avant de se saisir  d'un autre couteau et le faire tourner dans sa main en le lançant… il s'amusait pendant qu'il le lançait à passer ses doigts  à un cheveu de la lame à chaque passage, toujours plus près, comme par jeu. Il finit par l'attraper  par la lame et le ranger d'un geste fluide, rapide, et efficace. Et ce ne fut qu'après ce temps qu'il reprit la parole, dur un ton étonné qui seyait presque à l'expression faciale qu'il se composa.

  « Comment ? Vous ne reprenez pas votre petite préparation de magouillage ? Oh, je suis déçu, moi qui aurai beaucoup ri devant de l'amateurisme ? Enfin bon, tant pis, je vais jouer un peu… donc, si j'ai bien entendu le nom de la cible, vous voulez franchir un fossé de trois mètres de large garnis de pieux, escalader une paroi raide en plan incliné vers l'extérieur sans avoir de prises solides et ensuite vous infiltrer dans les salles des coffres davantage garnies de gardes que les catins de maladie vénériennes… j'appelle pas ça un cambriolage mais un suicide… sauf si vous avez les bonnes personnes avec vous... » [/i]

Il eut un petit clin d'œil pour la belle aux saïs.

  « Tu t'appelles comment ? À part « Chef », je veux dire ! J'aime déjà pas jouer avec des amateurs, mais si en plus je ne connais pas les noms, ça va vite devenir lourd… c'est ça ou des numéros ! Tu seras Deux, Un c'est déjà attribué au seul capable de rendre ce petit jeu possible ! C'est déjà dur de trouver du personnel compétent pour un boulot de base, mais là... » [/i]

Il haussa les épaules et se laissa tomber en arrière par la fenêtre se retenant uniquement par les chambre, avant de se laisser tomber et atterrir, en roulade, dans la rue pour retourner dans l'auberge et passer par la porte pour les rejoindre de nouveau, après deux ou trois minutes d'attente devant la porte, se glissant dans les lieux comme une ombre.

  « Bon, maintenant que je suis là de manière plus conventionnelle, on fait quoi ? »[/i]
Les flammes léchaient les murs, les piédestaux, tout ! Le bâtiment était particulièrement envahi par cela et toute personne aurait été condamnée. Toute personne. Cimbaeth n'était pas toute personne. Il était capable de danser ans les flammes, de caresser et de tutoyer le vent. Plein de choses particulièrement intéressantes !  Il lui fit un sourire, un rien rassurant, mais en même temps, un rien moqueur par rapport au comportement de cette jeune femme… il ne cilla pas quand elle parla de ses dons, loin de là. Il se contenta de soupirer et de lui dire sur un ton peu courtois.

  « Alors maîtrise-toi ou je t'assomme. » [/color]

Il regarda les flammes en attendant qu'elles soient franchissables, il fallait juste attendre le Temps. Concentré sur son fait, il ignora la jeune femme, ignorant ses propos et ignorant même ses remerciements ou sa demande, il la sortait déjà d'ici. Donc inutile de le lui demander. Quant à le remercier, qu'elle le lui dise une fois sortis et pas ici, en plein milieu des flammes, même si celles-ci étaient fort peu dangereuses, enfin, pour lui… elles étaient juste une force avec laquelle il fallait « jouer ».

Faisant fort peu de cas de la jeune femme il la saisit par la taille et la bascula sur son épaule comme un vulgaire sac de pomme de terre, la maintenant d'un bras alors qu'il tenait de l'autre, pressé contre lui, son souvenir de cette histoire. Oui, il aimait les souvenirs, même temporaires… Il sourit et s'avança vers les flammes d'un pas lent et mesuré, dont la grâce n'était troublée que par son fardeau ! Même si elle n'était pas épaisse, elle pesait son poids la donzelle. Il s'approcha de flammèches qu'il enjamba avant de finalement réussir à s'approcher d'une porte marquée d'un sigle, comme pour en interdire l'accès. Il  envoya un coup de pied dans la porte qui céda et y entra. Il s'agissait d'un bureau, et bingo, ce bureau avait une fenêtre ! Il déposa la craintive et s'approcha de la fenêtre en longeant le mur. Il jeta un œil rapide à la fenêtre. Pas de pompiers de ce côté… ils ne pouvaient accéder ici, parce que cela donnait sur une cour intérieur. Il sourit. Parfait. Une fois en bas, ils regagneraient une des sorties de secours ou il la laisserait attendre que les pompiers aient éteint le feu, tout simplement !

  « J'espère que tu n'as pas peur du vide. Enlève tes chaussures et suis-moi ! » [/i]

Il passa par la fenêtre et s'installa dans le vide, en silence, avant de lui lancer.

« Viens, je vais guider tes pieds, tu n'auras même pas besoin de regarder en bas ! C'est facile, il y a plein de prises ! »[/i]

Il y avait plein de prises, rarement de plus d'un ou deux centimètres de large… il verrait bien si elle y arrivait.

  « Allez, je t'attends. »[/i]

Si elle obéissait, il la guiderait jusqu'en bas.

Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)


Répondre
Tags :