Le démon des cerisiers [Validoraaaa ! ♥]

0) L'ombre dans les pétales de cerisiers

Sesméda avait adopté sa forme démoniaque depuis un moment déjà, mais rien n'y faisait. Ses pouvoirs magiques ne s'étaient pas montrés à la hauteur, ses boules de feu et autres éclairs improvisés ne servant qu'à égratigner le décorum de l'affrontement qu'elle livrait. Le petit pont de bois qui enjambait le cours d'eau qui séparait la rivière en deux était presque entièrement détruit et elle était essouflée. Comment une simple humaine pouvait l'avoir mise dans un état pareil ? Certes, Sesméda était une succube. Une séductrice, pas une guerrière. Elle possédait quelques notions (mieux valait en savoir un minimum sur le combat, sur Terra) mais n'était pas une foudre de guerre. Toutefois, de là à se faire ridiculiser ainsi, il y avait une marge qu'elle n'acceptait pas. N'était elle pas issue des Enfers ? Les êtres humains ne devaient-ils pas être ses proies, ses choses ? Pourtant elle était là, essoufflée et presque vidée de magie, son corps voluptueux couvert d'entailles sanglantes. Une de ses ailes avait même eu droit d'être amputée d'une bonne partie de cuir, ce qui empêchait Sesméda de s'enfuir en volant. Coincée, elle ? Elle se mit à grogner avant de rassembler sa magie. Pas l'ordinaire mais la Rose. La magie aphrodisiaque était une force puissante en ce monde et peu de personne l'utilisait comme une véritable arme. Pourtant, foudroyer l'adversaire d'un orgasme surpuissant pour mieux le débiter en morceaux alors qu'il s'extasiait, les jambes coupées par la déferlante de plaisir, quoi de plus simple ? Voilà exactement ce que Sesméda allait faire. Elle allait provoquer chez la sabreuse qui la regardait fixement depuis l'autre côté du pont le plus puissant des orgasmes. Quelque chose de si intense que cela lui vrillerait les nerfs et lui ruinerait l'esprit. Et lorsque cela serait fait, lorsque la sabreuse en kimono blanc et rose serait à terre les cuisses baignant dans sa propre mouille, elle lui ouvrirait lentement la gorge et amènerait personnellement son âme à la maîtresse de la douleur qui sévissait en Enfer.

Un sourire carnassier aux lèvres, la désirable démonette incanta avant de tendre brutalement ses deux mains vers sa cible qui avançait inexorablement vers elle de son pas assuré. Une onde tubulaire fit se déformer le paysage entre les deux protagonistes, fonçant vers la sabreuse qui ne parut même pas vouloir esquiver. Mais alors que son bras reposait depuis le début sur le manche de son katana passé à sa ceinture et toujours au fourreau, la guerrière dégaina d'un geste éclair et trancha littéralement l'onde aphrodisiaque en deux. La magie rose ultra-concentrée alla se perdre dans la forêt derrière elle et laissant Sesméda pantoise. Prise au dépourvu, la succube amorça un mouvement de volte-face pour fuir mais la bretteuse fut la plus rapide; d'une foulée presque sonique, elle se retrouva en un instant devant la démonette et lui barrait la route de son acier.

Sesméda eu alors tout le loisir de la contempler. La guerrière était une femme visiblement bien faite, à la poitrine ferme et arrogante qui tendait suggestivement les bords de son kimono blanc et rose. La succube s'en était amusée au premier coup d'oeil, se disant que même les femmes adoptant un code vestimentaire masculin ne pouvaient s'empêcher, sur Terra, de se mettre sexuellement en valeur. En cela, elle n'avait pas tort. La sabreuse laissait sa tenue dévoiler de belles cuisses bien galbées et moulait un fessier ferme et hautain qu'on pouvait facilement associer à un ventre plat. Une belle créature, au physique attrayant... Si on excluait ses handicaps. En effet, la guerrière aux longs cheveux roses ne possédait plus de bras droit -sa manche de ce côté là flottant mollement au grè du vent, vide et déchirée. De plus, son visage avait subit un terrible outrage et se voyait affublé d'une longue cicatrice au niveau de l'oeil gauche, oculaire qui avait probablement été emporté par la lame. Comme un étrange rappel tribal, un tatouage ornait l'autre côté de son visage en partant du front pour redescendre sur le coté droit de sa face, lui donnant un air curieux. Et pourtant, elle était séduisante à sa façon. C'était ce qui avait attiré Sesméda vers elle, sans trop qu'elle s'explique pourquoi. La perspective de mettre une créature à l'apparence insolite entre ses cuisses, probablement. Maintenant, elle regrettait amèrement. Parce que le katana que la sabreuse portait au fourreau passé dans la ceinture d'étoffe de son hakama se retrouvait sur le point de la couper en deux, probablement.

- Qui t'es, putain... Qui t'es ?
- Ton ticket de retour pour l'enfer, répond t'elle d'une voix rauque de fumeuse. Le démon des cerisiers.

L'appelation fait rire Sesméda malgré elle. Ce titre est absurde, creux, stupide. Cette femelle n'est sûrement pas un démon. Lequel de ses frères se réclamerait des "cerisiers" ? L'amusement se transforme en colère et la succube y trouve l'énergie suffisante pour réagir. D'un violent coup de reins, elle pivote sur son talon et utilise le bord de son aile intacte pour trancher à hauteur de la samouraï afin qu'elle s'écarte. L'humaine bondit effectivement en arrière et la démone ne rate pas l'occasion de lui faire payer son outrecuidance puisqu'elle lui fonce dessus en utilisant son appendice caudale comme une arme, un pal qu'elle cherche à enfoncer entre les seins prohéminents de la fille aux cheveux roses. Le coup est bon mais ne touche rien si ce n'est de l'air et la sabreuse disparait... Ne laissait sur sa dernière position qu'une simple poignée de pétales de cerisiers. Sesméda ne trouve pas le courage de s'en amuser car déjà la présence menaçant est dans son dos, la lame prête à frapper.

- Qui-es-tu, répète t'elle machinalement, la peur dans la voix.
- La Mutilée.
- Ce n'est pas poss...

L'acier s'abat d'un geste en diagonale, traversant sans peine le corps de Sesméda de part en part. Les yeux de la succube s'écarquillent et ses membres se mettent à trembler furieusement alors qu'une volée de pétales roses et poupres s'envolent, portés par un vent léger. Redressée après son attaque, la Mutilée tend son sabre à la lame ruisselante de sang puis donne un puissant coup de poignet. L'hémoglobine qui reposait sur l'acier meurtrier se retrouve écrasé à terre et le corps sculptural de Sesméda se retrouve scindé en deux parties, de son épaule gauche à sa hanche droite. C'est une fontaine sanguinolente qui accompagne la chute du haut de son buste sur le sol, avant que ses jambes et le reste de son torse ne suivent le même chemin.
La sabreuse n'accorde pas d'attention à cette mort et s'est déjà détournée du cadavre parcouru de spasmes nerveux. D'ici peu, l'Enfer réclamera sa vomissure et l'âme de Sesméda se devra de raconter sa mort à ses maîtres. Parfait. Qu'ils sachent tous que la Mutilée est encore en vie.
Et qu'elle est en chasse.

I) Décadence

Tout système est gouverné par des règles. Lorsque celles de l'Enfer s'étaient retrouvées peu à peu bafouées, cela s'était traduit par un appauvrissement de certaines castes jugées inférieures, voire secondaires. Personne n'avait semblé s'en rendre compte et cela pass   ait davantage pour une évolution des moeurs et des méthodes, comme cela avait en fait été surtout le cas pour les succubes et les incubes. Ces amants infernaux étaient, depuis la création même, l'incarnation du stupre et des excès de la chair. Cela était pourtant bien différent d'aujourd'hui : la corruption était celle des songes dans lesquels ils s'infiltraient pour répandre la graine de l'Envie et celle de la Luxure dans le coeur de leur proie. Leurs corps physiques et leurs organes reproducteurs n'étaient généralement utilisés que pour la récolte finale d'âmes particulièrement intéréssantes pour les différents seigneurs infernaux, façon délicieuse de vendre son âme au Diable et de s'en réjouir. Le sexe était une récompense pour la proie, un privilège rare dont l'acquisition se payait incroyablement cher une fois avalé par le Monde du Dessous. Le sexe servait la corruption et le chaos des hommes. Il était le poison le plus fameux des esprits, surtout lorsqu'il était distillé en gouttes calculées.
Les Succubes et les Incubes savaient cela. Et pourtant, progressivement, ils avaient basculé vers autre chose. La subtilité de leurs actions minutieuses avait été troquée contre une débauche excessive, vomie à la première occassion, au premier prétexte. Leurs tenues avaient été le premier signe du délabrement de leur caste. Quand les simples pièces de lingerie fine avaient-elles commencé à suffir à les définir en tant que démones ? C'était stupide. Et l'une d'elle n'avait jamais cessé de le penser, surtout quand les succubes s'étaient retrouvées affublées d'un sexe masculin fonctionnel en plus du leur.

On la connaissait sous le nom de Vash'raka et elle ne se distinguait alors pas particulièrement de ses soeurs. Vash'raka était fière de son ascendance démoniaque. Née au coeur même des Enfers, elle se complaisait à pervertir le rêve des hommes pour qu'ils ne soient plus tiraillés que par l'envie de l'y retrouver jusqu'à se vendre à elle. Vash'raka ne comptait nullement des tonnes de victimes, puisque ses "quotas" se trouvaient bien inférieurs à la moyenne admise chez les succubes. Mais Vash'raka fournissait en contre-partie d'excellentes âmes, dont certaines étaient appelées à devenir de puissants Diables, de fidèles serviteurs des plus hauts seigneurs du Dessous. La qualité au détriment de la quantité.
Les changements de moeurs de sa caste ne lui avaient pas échappé quand ils s'étaient généralisés, mais Vash'raka avait décidé de ne pas s'en soucier. S'épancher dans le sexe bestial pour le simple "plaisir", cette notion si éphémère que sa recherche en rendait fou même les diables ? Voilà qui n'était résolument pas pour cette succube racée et méthodique. Et voilà ce qui commença lentement à attirer l'attention sur celle qu'on ne voyait pas spécialement.

Vash'raka n'était pas irréprochable pour autant. Adorant relever quelques défis, son dévolu se portait presque exclusivement sur des hommes dont l'éducation, la ligne de vie et le caractère fort rebutait les autres succubes. Procéder à un long et méthodique travail de sape lors de leurs nuits était un challenge dont elle s'amusait follement, quitte à risquer l'échec face à des mâles particulièrement retors et insensibles aux charmes viciés de l'Enfer.
C'était ainsi qu'elle avait découvert le Japon après avoir écumé les rêves du vieux continent. Ses tribulations songées l'avaient conduite dans les méandres de nouveaux esprits, différemment formés. Plus forts pour certains, plus tortueux et résolus. C'était un maître samuraï d'alors qui avait constitué sa proie essentielle. Vash'raka s'était insinuée dans ses rêves les plus secrets pour les pervertir par petites touches savamment orchestrées, avant de s'apercevoir que rien n'y faisait : l'homme restait insensible à ses attaques.

Pour la succube, le samuraï allait devenir une réelle obsession. Jamais elle n'avait rencontré de mâle semblable à celui là, dont les rêves étaient purs et chastes. Son coeur ne connaissait aucun tourment que la voie du sabre n'avait sû résoudre et il allait en paix grâce à la méditation et l'abandon au sabre, chose qui fascina Vash'raka. Les rêves de l'homme devinrent son refuge, son idéal. A tel point qu'elle en oublia presque le reste et surtout l'essentiel : l'âme immortelle qui reposait dans le coeur de ce maître sabreur. Les rêves qu'elle investissait, Vash'raka ne faisait plus que les observer pour s'en abreuver. Les doctrines de l'homme gagnèrent de plus en plus son coeur et firent naître en elle de nouveaux horizons jusque là insoupçonnés.
Et Vash'rak, doucement, s'humanisa.

II) Leçon de morale

Le regard de ses soeurs s'était porté sur Vash'raka, qui ne ramenait plus d'âmes en Enfer et qui défendait jalousement l'accès à celle du samuraï. Toutes les succubes admettaient que l'humain, une fois vicié, ferait certainement un magnifique démon. Un Oni, pour répondre aux standards du pays dont il était issu. Ainsi, on aura pardonné à Vash'raka son manque de résultat si elle était parvenue à récupérer le coeur du samouraï...Seulement, il était devenu clair que ses projets étaient tout autres, en dépit de ce qu'elle arguait avec férocité. Son comportement ne plaisait pas, surtout qu'elle raillait ouvertement les nouvelles façons de faire de sa caste, qu'elle fustigeait l'abandon systématique des succubes au sexe irraisonné et vide de sens. Le stupre pour le stupre, quelle insulte à la subtilité des succubes, d'après elle ! De violentes disputes la mirent à l'écart de ses semblables et bientôt Vash'raka devint une cible à abattre.

D'autres démons partageaient son avis quant à la déchéance des succubes et leurs voix devenaient de plus en plus fortes. Pouvait-on tolérer qu'on conteste l'Enfer lui-même ? Les Princes infernaux tranchèrent littéralement la question et, un jour maudit entre tous, organisèrent une épuration des mécontents. Leurs légions capturèrent les contestataires et Vash'raka fut évidemment de ceux là, bien qu'elle ne se rendit pas sans combattre. Mettant à profit ce qu'elle avait apprit avec patience et intérêt dans les songes du samuraï, la succube se retrouva à lutter au sabre contre des guerriers entraînés et parvint à leur tenir tête, bien qu'elle tomba finalement sous le nombre. Si elle n'en mouru pas, il aurait mieux valu pour tout le monde que ce fut le cas.

Dénoncée par ses soeurs, son sort fut douloureux. Torturée par les princes démons en personne afin que tous se souviennent de son exemple, Vash'raka y perdit son oeil gauche qui fut dévoré par l'une de ses principales némésis, Gwydeva, ambitieuse succube et fer de lance de la "nouvelle cause de la luxure". Violée par d'immondes bêtes inférieures aux démons les plus mineurs, Vash'raka vit son vagin être ravagé et presque atrophié. On lui arracha les ongles, on lui préleva longuement d'importants morceaux de chair, on lui fit subir les pires tortures. Son bras droit fut scié au-dessus du coude. On alla finalement jusqu'à lui littéralement lui arracher la verge futanaresque qui déformait son bas-ventre et qu'on jeta aux monstres même qui l'avaient labourée encore et encore. On lui brisa les jambes et les bras avant de lui annoncer qu'elle serait bannie sur Terra. Pour un démon, vivre comme un humain passerait pour le pire des châtiments...
Vaincue mais pas brisée. Vash'raka ne céda en rien, même lors des plus virulents outrages. Et si elle hurla à s'en arracher la gorge, ce ne fut que pour promettre qu'elle tuerait n'importe quel démon qui passerait à portée de sa lame, jurant aux succubes qu'elle écraserait chacune d'en être, quand bien même on lui déchirerait à nouveau l'âme pour la livrer à Cerbère.

Ses hurlements résonnèrent longtemps en Enfer, bien qu'ils furent éclipsés par les rires moqueurs qui la désignèrent sous le nom infâmant de Mutilée. Et Vash'raka disparut alors, emportée par la fureur d'Ailizen, le nom qu'elle s'était trouvé.

III) Revenge of the fallen one

Ailizen se réveilla quelque part dans une région sauvage et dangereuse de Terra, dépossédée de la plupart de ses pouvoirs et à l'abri d'un nouveau corps qui garderait à jamais les marques du châtiment infligé par le diable. Les cicatrices des sévices devraient à jamais consteller sa peau, son oeil gauche resterait mutilé et la partie supérieure de son bas-ventre garderait une hideuse marque de l'arrachage de son pénis. Quant à son bras, la belle aurait à en faire définitivement son deuil. Elle s'étonna d'avoir conservé toutefois un certain potentiel : ses capacités étaient supérieures à celles d'humains lambda et quelques avantages de son ancienne condition démoniaques lui étaient restés sans qu'elle ne sache pourquoi.
Déterminée à mettre ses menaces en pratique, Ailizen se porta naturellement sur la voie du sabre qui l'avait mise dans cette situation. Se remémorant ce dont elle se souvenait des leçons distillées à travers les songes de l'humain maître d'arme, l'ex succube se livra à un entraînement extrême qui fit croître ses capacités et sa rage envers ceux qui peuplaient les Enfers et qui avaient ri de son malheur, de son traitement. Elle qui avait été autrefois si fière de son ascendance maléfique la reniait à présent en bloc.

Guerrière accomplie, elle se mit à parcourir le monde pour parfaire son art. Son vagabondage devait durer près de 700 ans, au cours desquels elle se fit discrète. Bien que la colère l'avait rendue impulsive, Ailizen s'était résolue à faire preuve de patience et à utiliser sa haine comme un moteur d'entraînement et de progression, déterminée qu'elle était à mettre sa vengeance à exécution. Allant à la rencontre de maîtres qu'elle affronta où dont elle s'évertua à acquérir l'art armé, Ailizen en obtint en plus d'une formidable maîtrise du katana d'étranges pouvoirs dont celui, assez singulier, de faire apparaître une pluie de pétales de fleurs de cerisiers qui allaient lui valoir son surnom de "Sakura no Oni" après qu'elle eut frappé ses premières victimes. Oubliés, ses dons de succube. La magie rose et ses aptitudes aphrodisiaques comme celles de vagabonder dans les rêves s'étaient bien sûr évaporées lors de son changement d'état et Ailizen n'en fit pas grand-cas : son corps s'était tourné vers une maîtrise autrement plus guerrière qui lui allait à merveille. Ses sens s'aiguisèrent sensiblement, ses capacités physique déjà tronquées par son état originel en furent encore sensiblement améliorées et de nouveaux pouvoirs s'ouvrirent à elle.

Il n'en fallut pas moins à la guerrière pour entamer un long pèlerinage fait de morts violentes et de corps mutilés à la pointe du sabre. Les premiers démons lui servirent de mètre-étalon pour l'estimation de ses capacités et les succubes devinrent ses cibles privilégiées, bien que la sabreuse veilla à ne pas s'endormir sur ses lauriers, affrontant des entités démoniaques centrées sur le combat. Elle n'en sorti pas indemne à chaque fois, loin s'en fallait, mais elle tirait des leçon de ses erreurs et n'en revenait que plus violemment à la charge, se faisant la némésis de toute une race....

Aujourd'hui encore, l'étrange Démon des Cerisiers parcourt Terra, traînant son sabre, ses handicap et sa farouche détermination au gré des routes, bien décidée à occire tous les démons qu'elle croiserait... Et tous ceux qui auraient la prétention de la défier.

Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)

- Les pétales de cerisiers que fait apparaître Ailizen ont plus qu'un intérêt esthétique. D'origine magique, ils peuvent devenir un petit bouclier où même un brouillard destiné à rendre plus difficile la lecture du combat et des actions de la Mutilée. Chargés d'énergie quand cela est nécéssaire, ils peuvent avoir une fonction d'attaque -même si elle est légère, elle est redoutable une fois couplée aux talents de bretteuse de l'ancienne succube.

- Maîtresse du sabre, Ailizen est une combattante extrêmement aguerrie. Ses coups sont puissants et étudiés pour tuer et forment un patchwork de nombreuses écoles martiales liées à la maîtrise du katana. Ses coups peuvent trancher par exemple de nombreuses matières en plus de pouvoir se faire à distance par compression de l'air.

- Manchot, la samuraï est victime du syndrome du membre fantôme. Ainsi, elle sent très clairement la présence de son bras coupé et s'amuse à en bouger les doigts mentalement. Lors des périodes de stress intense ou de colère violente, une "image" presque tangible de son bras apparaît, lui permettant de l'utiliser un court instant.

- Bien qu'il ne lui reste que très peu de choses de son état de succube, Ailizen dégage plus où moins malgré elle une "aura" qui la rend attirante (ou tout au moins "intéressante" aux yeux des créatures étant sensibles à ses anciens charmes) mais n'en est pas facilement identifiable pour autant. En revanche, elle ressent et identifie parfaitement ses anciens congénères, même dissimulés. A moins que ces derniers ne soient extrêmement puissants...

Bienv'nue !  J'aime beaucoup ta fiche

Bienvenue chasseuse de démons

J'aime beaucoup <3 Les avatars la fiche le style global qui va jusqu'au bout du délire. GG !

Willkomen !

Haaaaaaaan, c'est trop gentil <3 Si la fiche plait, j'en suis contente ! J'espère que ça trouvera de l'écho quand il s'agira de RP....

Merci à tous !

Je pense que tu le trouveras

Bienvenue ! ^^

Une démone qui chasse des démons ? C'est possible ça ?
Fais pas genre t'es étonné, petit...

C'est possible, oui ! Et en plus, je fais ça bien....

Touche-moi et tu vas voir qui va chasser l'autre, fillette...
Ta gueule, abruti.

Oh, pardon, je n'aurai pas dû....
"Chasser" est malheureux. "Abattre" est plus convenable, ça enlève à l'autre l'idée qu'il a une chance de survie. Si je te touche, y'aura pas de retour de ta part, cadavre en sursis.

-Bah je te souhaite bonne chance pour essayer de me tuer la Démone.   

Mais t'est immortelle toi -.- .... 

-Bah oui justement je suis la Mort. 

Bref ! Bienvenue et j'ai bien aimée la fiche   ! 

Espèce de sale petite [PASSAGE CENSURÉ]
Hem. Madame, je vous serais très reconnaissant de ne pas tuer mon meilleur messager, c'est peut-être un connard mais il sait se rendre utile.

Tiens, je pense reconnaître ce style d'écriture ^^

Est-ce que tu me chasserais, moi, si je te fais des bisoux ?

Bienvenue ! On verra si tu décide de me traquer, ça pourrait être amusant.

Alors même si certains prétendent que je suis démoniaque, je promets que c'est parfaitement faux.
Bienvenue parmi nous, en voilà d'une ravissante et élégante dame ! Au plaisir de vous croiser !