ATENTION
La suite de ce message contient des descriptions qui sont susceptibles d'en choquer plus d'un. Aussi, si vous n'êtes pas sûr de vouloir les connaîtres, je vous enjoins vivement à ne pas lire ce message. Il est susceptible de choquer les âmes sensibles. Ceci n'est en aucun cas une technique plébiscitée ni quelque chose à pratiquer car il relève de la torture s'il est pratiqué même dans un cadre consenti.
Merci de votre attention.
Tessia
Vous... Vous allez bien les filles?MMmmmmh... J'ai eu trait mal, mais ça se calme...Et toi Emily?-
Ça va... Gémit la jeune femme en pleurant malgré tout, mais plus des larmes de rage impuissante.
La pause ne fut que de courte durée. Peu après, la porte se rouvrit et de grands colosses aux muscles saillants, au teint basané, glabres et aux crâne rasés, descendirent dans la cave et ouvrirent la cage d'Emily pour lui défaire ses liens et l'y agripper afin de l'emporter à l'extérieur, ses pieds ne touchant plus le sol. Il se passa quelques minutes avant que les deux hommes ne reviennent pou cette fois détacher Kira et la traîner à l'extérieur à son tour, ignorant ses cris et ses appels.
Ils revinrent finalement pour Lili qu'ils détachèrent plus précautionneusement, prenant bien garde de ne pas retirer les liens retenant sa magie. Puis il la conduisirent de force dans la cour où elle put voir que son amie et leur compagne de captivité étaient déjà attachées à des anneaux dans le sol, à genoux, les cuisses largement ouvertes pour les empêcher de masquer leur intimité, les bras attaché dans le dos de la même manière qu'elle pour les forcer à mettre leurs poitrines en avant pour soulager leurs épaules. Une position humiliante ne leur permettant pas de cacher le moindre détail de leurs anatomies respectives et qui, par-dessus le marché, était contraignante pour leurs muscles, tirant dessus. Il était aisé de deviner que rester dans cette position quelques dizaines de minutes donnerait d'horribles crampes pour plus tard quand on y était pas habitué. Mais surtout, les filles étaient maintenant nues sous un soleil de plomb. Celui-ci avait tout le loisir de brûler leurs peau alors qu'une belle fontaine de marbre blanc clapotait à moins d'un mètre d'elles, suffisamment grande pour pouvoir envisager de s'y baigner à plusieurs si l'envie s'en prenait, mais qui aurait put tout aussi bien se trouver à des kilomètres de là vu comme elles étaient attachées.
Les colosse, une fois leur tâche finie, partirent et une autre femme vint les remplacer, portant avec elle un fouet plat. Cet instrument était en tout point similaire à un fouet ordinaire à la différence que son unique lanière était une longe bande fine et plate, empêchant le fouet de faire des marques durables quelque soit la violence avec laquelle on s'en servait sur la victime.
Il ne fallut que quelques minutes pour qu'Emily tourne la tête et demande à boire. Aussitôt, la servante sorti de l'ombre du proche où elle se trouvait assise sur un banc de pierre pour dérouler le fouet et en asséner plusieurs coups à la fille à la chevelure pourpre qui cria de douleur tout en ne pouvant se soustraire à sa punition, tremblant dans ses liens en hurlant pour demander pitié. La femme cria quelque chose d'un ton colérique, mais aucune d'entre elles ne comprenait sa langue.
Puis la servante retourna s'asseoir et but à sa coupe en regardant les filles continuer à cuire au soleil qui continuait son implacable course dans le ciel.
Liva ne refit son apparition qu'après presque une heure au soleil, toujours aussi impudiquement habillée uniquement de son pagne presque transparent. Elle approcha de son pas souple et son balancement de hanche invitant à la luxure avant de s’asseoir devant les filles sur le bord de la fontaine.
-
Je constate que vous prenez quelques couleur, petits vers de terre. S'amusa l'éducatrice.
Mais comme vous ne semblez pas comprendre la seule langue qui en vaille la peine ici, je suis bien forcée de vous expliquer les règles. C'est très simple. Vous n'avez plus le droit de bouger ou de parler. J'attends de vous que vous vous pliez à ces instructions et vous resterez ici ainsi jusqu'à ce que je sois sûre que vous serez désormais docile. En attendant...Liva plongea une main dans l'eau avant d'asperger de quelques gouttelettes froides les corps exposés de ses captives. L'eau glacée en comparaison de leurs corps en train de brûler fut un choc douloureux pour elles qui sembla amuser leur interlocutrice. Mais sans prononcer un autre mot, elle se leva et reparti.
Dès lors, dès que l'une d'entre elle faisait le moindre mouvement pour soulager ses muscles ou tentait d'ouvrir la bouche, la surveillante jaillissait de sous son porche à l'ombre où elle dégustait du raisin et buvait de l'eau prise à un carafe comme un diable hors de sa boîte pour rouer de coups de fouets plat celle qui avait le malheur de bouger ou de faire entendre sa voix. Mais il était impensable dans leur position de na pas tenter au minimum de soulager leurs muscles, les crampes étaient affreusement douloureuses, le soleil tapait comme s'il essayait de les assommer et elles sentaient les coups de soleil s'accumuler sur leurs épidermes et rougir leurs peaux là où normalement celui-ci n'était même jamais supposer arriver. Et dès que l'une ou l'autre bougeait tremblait, tressautait, pleurait ou gémissait, le fouet plat s’abattait sur elle avec violence, visant les cuisses, les fesses, les épaules, les bras et le dos, les faisant hurler de douleur dans un supplice qui semblait sans fin.
Et le pire de tout était la soif. Elles avaient l'impression de sentir leur eau s'enfuir de leur corps comme si on leur avait planté une aiguille dans les veines et qu'on la leur aspirait. Elles suaient comme des animaux, leurs corps tentant tant bien que mal d'évacuer la trop forte chaleur. Et dans ces conditions, elle ne pouvaient même pas demander à aller aux toilettes...
Emily fut la première à craquer et elle pleura de détresse en soulageant sa vessie à même le sol de la cour avant de pleurer et crier de douleur quand le fouet revint la punir de sa désobéissance. Mais comment obéir à un ordre impossible à suivre dans leurs conditions ? Elles étaient traitées moins bien que des bêtes, enfermées dans leurs silence et leur souffrance. C'était proprement aliénant.
Et c'était bien là le but de cette étape, songea Liva depuis le balcon où elle suivait discrètement l'étape consistant à briser la volonté de ces filles pour ensuite pouvoir les reconstruire comme il plairait à son maître... Où comme il lui plairait à elle, puisque c'était elle qui au final serait en charge de leur éducation.
Et la petite demoiselle magicienne l'intéressait beaucoup. Elle représentait peut-être une occasion qu'elle avait longtemps attendue.
Finalement, quand le soleil déclina derrière les bâtiments, les colosses revinrent et détachèrent les prisonnières l'une après l'autres pour les redescendre dans leur cave. Elles étaient sales, puantes, déshydratées, percluses de douleurs, fatiguées, fragilisées psychologiquement et affamées. Mais les cages avaient disparues, remplacée par un peu paille répartie au sol et par des chaines pendant à des anneaux ainsi que de gros colliers de métal fixés aux murs par de lourds rivets de fer.
Chacune vit un collier de métal se refermer autour de son cou, barré d'un gros cadenas, mais qui du coup forçait les filles à conserver la position agenouillée si elles ne voulaient pas s'étrangler en se laissant aller dedans. Leurs mains furent attachées dans leurs dos aux anneaux de métal de même que leurs chevilles. Toujours, Lili demeura avec ses liens anti-magie.
Une autre femme approcha alors, elle aussi portant un fouet plat à la ceinture et une ardoise sous le bras. Elle se mit sous la lumière de la torchère qui éclairait la cave et commença alors à leur expliquer, avec des mots balbutiants, les base de la langue locale.
Dès qu'une fille faisait mine d'arrêter de se concentrer ou commençait à piquer du nez, le fouet claquait sur sa chair pour la ramener au cour. Car semblait-il, même le sommeil leur était refusé. C'était du bourrage de crâne pur et simple au demeurant.
Finalement, longtemps après la tombée de la nuit et peu avant l'aube, leur institutrice prit congé, leur laissant deux petite heures de tranquilité. Deux heures au bout de lesquelles Liva refit son apparition, un panier d'orange sous le bras. Elle les regarda l'une après l'autre, son regard cruel et son sourire amusé estompé par la concentration et l'attention qu'elle usait pour fixer les esclaves dont elle avait la charge. Finalement, elle s'agenouilla devant elles, sorti un couteau et coupa les oranges en quartiers, puis elle présenta le premier dans sa main devant Emily. Celle-ci regarda le quartier et tira sur ses chaines pour essayer de dégager une main, mais sans y parvenir.
-
Détachez-moi s'il vous plaît... Demanda-t-elle d'une voix enrouée d'avoir trop crié.
-
Non, tu dois apprendre à manger dans la main qui te nourrit, répondit Liva d'un ton neutre.
La jeune fille gémit, mais retourna un regard de défis à l'éducatrice. Celle-ci attendit encore quelques secondes avant de presser le quartier d'orange dans son poing sous les yeux de la jeune noble puis de laisser tomber les restes à ses pieds.
-
Ta fierté ne rendra ta chute que plus longue et plus dure... Et entraînera tes camarades avec toi, l'avertit Liva.
Puis elle prit un autre quartier qu'elle tendit devant Kira, observant sa réaction, avant de passer à Lili. Avant de lui tendre son quartier, elle sorti une fiole du fond du panier. La magicienne put clairement voir que c'était de la poudre d'obsidienne , la matière qui inhibait tout pouvoir magiques sur Terra, mélangée à un liquide pour la stabiliser et la rendre facile à ingérer. L'éducatrice versa le contenu de la fiole sur le quartier d'orange avant de le lui tendre sans rien dire. Si elle acceptait de manger, elle perdrait temporairement ses pouvoirs tant qu'elle aurait de la poudre d'obsidienne dans son organisme.
Mais l'orange, si elle signifiait un maigre repas, signifiait surtout beaucoup de jus pour tenter d'hydrater son pauvre corps avant la journée qui s'annonçait.