Le soir, il n'y avait pas grand monde sur les rues mis à part les hommes des bars qui buvaient pour un rien, Sakuya du se dissimuler en permanence à la vue des sales types qui rodait dans le coin et ce n'est pas qu'elle les craignait d'une certaine façon mais tout simplement quelle cherchait à éviter tout embrouille potentiel ou conflit quelconque envers eux ou sinon elle se ferait coffrer pour tapage nocturne ! ça n'allait pas être facile mais il fallait faire preuve de vigilance, la Munen n'avait pas non un rond sur elle et elle aperçut un hotel et il fallait pourtant qu'elle se repose, la demoiselle repêra une fenêtre qui sembla ouverte mais manque de bol, elle se situait au deuxième étage, mais alors qu'elle s'approchait du batiment pour passer vers l'entrée, quelque chose de sec l'agrippa et la ramena en arrière.
*Qui est-ce ?!*
La prêtresse se retrouva nez-à-nez avec un homme grassouillet qui la dépassait de quelques têtes et qui caressait la cheveulure de Enjou en la reniflant, il ne fait pas l'ombre d'un doute, ce type ne devait être qu'un pervers du coin, Sakuya hésita à le mettre K.o sur un seul coup sec mais craignant que cela ne fasse trop de raffut, elle du se taire et se laisser prendre au jeu, le drole de bonhomme l'a conduisit derrière de gros taillis à l'arrière d'une ruelle déserte ou de grosse benne à ordure masquait la vue, Sakuya voulu freiner son pas de course mais ce porc l'a tira sans vergogne et douceur, Il attira la jeune femme contre lui et se mit à la palper surtout en secouant ses nibards. Il embrassa fougueusement la demoiselle en tournoyant sa grosse langue dégoutante dont le goût repoussant empestait l'alcool et le tabac, Sakuya crut qu'elle allait vomir mais elle lutta de son mieux pour rester consciente. Une heure et demi plus tard, le gros porc s'écroula finalement de coté emporté par le long sommeil des ivrognes, il avait fait une bouteille entière de Whisky, et du coup quand la demoiselle se releva difficilement, elle tituba presque comme un pantin désarticulé sur ses cuissardes à talon et fit de son mieux pour garder l'équilibre et se dirigea justement vers le fameux domicile qu'elle avait aperçu tantôt et visiblement personne ne se trouvait à la réception pour l'heure qu'il était... Seika grimpa alors les marches de l'escalier menant au deuxième étage et traversa un long couloir opaque.
*J'imagine que ça doit être ici...*
Seika ne se rendit même pas compte de ce qu'elle semblait faire mais sans savoir si la chambre était inoccupée ou non, elle se mit à toquer sur la fameuse porte, attendant de voir qui allait l'ouvrir et ce malgré qu'elle était entrain de tanguer d'une jambe à l'autre.