Malgré le danger certain la terranide ose me suivre de son plein grès, alors même que l'enchantement portée par ma voix est trop faible pour complètement l'envoûter. J'en conclus donc que c'est de son désir, que de me suivre sous cette étendue d'eau salée, le domaine ou j'aurais les pleins pouvoir sur elle. En effet, quoi que je voulais désormais lui faire subir la jolie femme écureuil n'avait plus aucune échappatoire...
Oui l'eau est un peu froide... mais ne t'en fais pas ça va très vite se réchauffer...
La promesse allait être tenue mais d'une manière un peu plus différente de ce que j'aurais imaginé. Normalement, dans l'eau, j'avais pour habitude de guider chaque mouvement de ma partenaire et d'y mener la danse, rare étaient celles qui avaient assez de cran pour y prendre les devants. Habituellement ça se terminait même en pleurs, en supplication pour regagner la surface, respirer, et pouvoir avoir une chance de rentrer. Pourtant Squirrel girl est bien différente et bien au-delà de toutes ces proies, retenir sa respiration ne semble pas lui faire peur, tout comme me procurer ce plaisir que j'attendais tant.
Mmmmhhhh...
Un long soupir de plaisir s'échappe d'entre mes lèvres, parfaitement audible grâce à mes cordes vocales de sirènes, adaptées pour émettre les sons dans ce genre d'environnement aquatique. Les premiers assauts sur ma poitrine sont déjà divin, et sa technique pour sucer mes tétons semble parfaite, ne laissant aucune chance à l'eau de s'infiltrer entre ses lèvres pour la noyer. Ce comportement fait grimper la femme écureuil dans mon estime, d'autant plus qu'elle m'offre un baiser des plus somptueux, caressant ma langue à l'aide de la sienne dans une danse endiablée et envoutante. Mais la belle brune voit finalement sa limite arrivée et l'eau s'engouffre dans sa bouche, l'obligeant à remonter vers la surface pour reprendre son souffle.
« Faire l'amour sous l'eau... C'est vraiment étrange... Je ne suis pas sure de pouvoir assurer... »
Sur ces mots, je souris et viens me coller à elle, passant ma main dans sa chevelure noisette et caressant ma poitrine bien fournie contre la sienne.
Qu'est-ce que tu racontes ? Tu t'en sortais très bien. Et puis trois minutes en apnée... N'importe laquelle de mes proies se serait noyée... tu es au contraire la mieux placer pour assurer !
Je l'enlace, caresse son dos mouillé en pressant ma poitrine sur la sienne, rassurant la demoiselle écureuil dans cette étreinte amicale et accueillante.
Et puis, tu es différente des autres... tu n'as pas eu peur, tu as plongé sans même hésiter alors que tu savais que je pourrais faire ce que je veux de toi. Je ne te vois pas comme une proie, mais comme une amante, une compagnonne de jeu... Si ce n'était pas le cas, je ne t'aurais pas laissé remonter à la surface...
Pressant mes lèvres contre les siennes, je savoure ce baiser au goût noisette avant de m'y écarter, mordillant sa lèvre inférieur en reculant tout en la fixant d'un regard sulfureux.
Mais tu n'as pas besoin de remonter à la surface, je peux faciliter ton apnée... si tu me donnes une chance de te le montrer et si bien sûr tu me fais assez confiance pour ça.
A vrai dire je ne m'attends pas à une réponse, continuant à me presser contre son corps et caressant son bas-ventre du bout de mon index, en décrivant de petits cercles. Jusqu'à ce que ce même doigt ne dérape jusqu'à ses cuisses, bien entendu ! Là, il y trouve facilement l'intimité de la belle brunette, testant d'abord son clitoris ne le titillant, le pinçant pour mettre en bouche sa jolie partenaire, qui reprends son souffle. Qu'elle profite bien de l'air de la surface, une fois qu'elle aurait récupéré assez de souffle les choses sérieuses commenceraient, j'en avais déjà l'eau à la bouche. Mais en attendant comme pour lui en montrer un aperçu, je plonge sous l'eau, sans donner signe de vie durant une dizaine de secondes. Lui laissant à peine le moment de se demander ou j'étais passé, une envolée de bulle remonte contre son intimité, la caressant d'une façon plus originale que ce dont elle devait avoir l'habitude.
J'embrassais maintenant sa zone intime comme s'il s'agissait de ses douces lèvres pulpeuses et délicieuses, dévorant son intimité à pleine lèvre et en y introduisant la langue sans m'en faire prier d'avantage. Pourtant, dans cette position, je découvre une autre partie de son corps que j'avais jusque-là ignoré... sa longue queue d'écureuil. Comme celle-ci était adaptée à sa taille elle était bien plus grande que celle de base ce petit animal, et avait forcément l'air plus douce. Sur le coup, la pensée de me retrouver enveloppée par celle-ci me traversait l'esprit... On devait s'y sentir si bien, blottit à l'intérieur.
Bien... respire à fond de nouveau.
D'une voix de nouveau très envoûtante je remonte à la surface et attire doucement le visage de Squirrel Girl sous l'eau. D'abord la bouche, puis son nez, ne laissant hors de l'eau que ses yeux et la courte chevelure brune, qui danse autour d'elle, sur la surface. Nos regards restent croisés l'un dans l'autre, et je ne détourne à aucun instant le regard, comme un piège hypnotique se refermant sur elle pour le faire couler quelques secondes plus tard totalement sous les flots marins. Cette fois-ci, hors de question qu'elle ne remonte, ma belle amante se retrouve allongée et plaquée contre le fond sableux, très vite rejoint par mon corps qui se presse à nouveau sur le sien, dans une étreinte cette fois-ci fusionnelle.
Seins contre seins, intimité contre intimité, toutes les parcelles de nos corps se retrouvent collées l'une sur l'autre, à tel point que chaque mouvement éveille un désir au creux de nos reins. Ma poitrine dominant aisément la sienne, s'écrase et gigote de droite à gauche, faisant rebondir sa paire de seins contre les miens, en percutant nos tétons déjà durcis les uns sur les autres. Ces mouvements, ont également pour effet de frotter nos lèvres intimes l'une contre l'autre en laissant échappé nos gémissements de plaisir... enfin surtout les miens qui pouvaient aisément sortir à pleine gorge, sans risque de noyade.
Et si tu nous enroulais dans ta longue queue d'écureuil ? J'ai envie de me sentir capturer contre ton corps...
Pour que l'étreinte soit encore plus fusionnelle, je serre ses mains dans les miennes et viens blottir mon visage sur un de ses épaules, en profitant pour embrasser longuement son cou, et en mordiller la peau, en évitant la partie déjà blessée par son compagnon. La simple chaleur qui se dégageait de nos parties intimes et qui réchauffait l'eau autour de nos cuisses me faisait comprendre que nous étions bien assez excités par ce qui se passait. Nous étions toutes les deux en train de souiller l'eau en mouillant, de plus en plus à chaque frottement qui me faisait presque regretter de ne pas pouvoir l'explorer plus en profondeur... pour le moment en tout cas.
Est-ce que tu veux que je te montre... pourquoi certaines sont sorties de l'eau l'air plus souillé ? Dis-je en mordillant à la suite un peu plus fort son cou, me rendant par la même occasion compte que mon amante arrivait totalement à cours d'oxygène.
Déjà trois minutes ? Que le temps passait vite, lorsqu'on se sentait transporté ailleurs... Enfin, je n'avais pas le choix, dans quelques secondes elle se noierait surement si je ne faisait rien, d'autant plus qu'elle avait à première vue l'air d'en manquer sérieusement... Joues rougies, gonflées par l'air qu'elle tente désespérément de ne pas faire éclaté en bulle en dehors de ses lèvres... Son apnée avait peut-être duré plus longtemps que prévu, sans que nous nous en rendions compte dans ces délicieuses préliminaires.
Oups... je crois qu'il est temps de te montrer ce dont je te parlais... laisse-moi t'offrir un cadeau de sirène.
Sans attendre une seule seconde je me jette sur ses lèvres pour l'embrasser, mais pas seulement ! Dans ce doux et délicieux baiser qui semble avoir un goût de noisette, j'entrouvre ses lèvres en y forçant ma langue. Par seulement pour venir caresser la sienne, mais surtout pour offrir une petite subtilité à ce baiser qui la surprendra très certainement. De l'air !
Je soufflais mon propre oxygène à l'intérieur de ses lèvres pour qu'elle puisse de nouveau en remplir sa gorge, ses poumons, un air légèrement moins salvateur que celui de la surface puisqu'il s'agissait de mon propre souffle et donc légèrement vacillé. Mais contrairement à une humaine qui aurait essayé de faire ce geste, je pouvais lui en offrir en quantité infinie et surtout de grande et longue bouffée, puisque je ne risquais pas de me noyer ou de m'épuiser dans ce bouche à bouche mêlé au baiser. J'espère qu'elle apprécierait assez mon petit cadeau pour bien me le rendre !