Parfois, le destin vous frappait sans que vous compreniez pourquoi. Certains appelaient le karma, d’autre juste la chance ou la poisse. Arr’Kesh estimait que c’était juste une nécessité. Ainsi, qu’il se retrouve sur l’étal ‘un marchand et qu’on le vole… cela ne lui semblait pa complètement aberrant… le marchand était prêt, son âme était noire comme les ténèbres les plus profondes. Il devait trouver quelqu’un d’autre… ou plutôt, quelqu’un d’autre devait tomber sur lui, par un faux accident… il était un peu comme un aimant pour toutes ces personnes pleines de lumière, et il avait déjà vu des ascètes, des parangons de vertue céder et devenir des tyrans… que de souvenirs jouissifs…
Quelqu’un de parfait pour ce qu’il cherchait s’approcha du stand du marchand. Il le savait… et elle poserait ses doigts sur lui, oui, parfaitement, sans le savoir, elle refermerait ses doigts sur lui, et alors… alors, elle n’aurait plus le choix… elle devrait le prendre, quitte à le voler… car ils seraient liés, au moins pour un temps… il ricana, intérieurement, n’ayant pas encore de forme corporelle… et il attendit, il attendit qu’elle soit prête à l’entendre….
Et c’était le cas… oui, déjà… en le prenant elle avait attiré l’attention du marchand… on ne restait jamais bien longtemps loin d’un bijou comme celui qu’i était… aussitôt, la ourse poursuite des mit en branle. Il ricana… ça allait bientôt être à lui de jouer… juste quelques instants… encore un peu de temps à courir, à slalomer entre les badauds… à courir en tout sens… il ne put qu’éclater de rire alors qu’enfin, el moment était venu… oui, c’était le bon moment… dans une sotye d’impasse, la garde aux fesses, elle ne pouvait pas avoir d’autres solutions…
Qui sait…essaye de le mettre autour du cou… vas, mets ce collier… de toute façon, il n’y a pas vraiment grand-chose à faire pour survivre désormais… qui sais… mets le…. Enfile le… tu auras peut être une idée lumineuse… ou quelque chose des passera…
Oui, une idée bien saugrenue qui se mêlait à ses penses, prenant lentement de l’ampleur, insidieuse, le but était qu’elle croit que cela venait d’elle libre à elle de ne pas écouter cette vois, mais plus elle l’ignorait, plus il se ferait une place confortable aux fins fonds de son esprit… il s’y installerait… il s’y développerait plus surement qu’une tumeur cancéreuse dans le corps humain… et enfin… enfin… ENFIN ! Elle cèderait… alors, elle pourrait sentir sa présence. Ne rien voir, mais sentir qu’elle n’était pas seule… à première vue, c’était une présence paradoxale, un mélange de violence et d’esprit bienveillant… mais c’était une partie de son pouvoir ui donnait cette fausse impression…
« Je peux t’aider… je peux t’offrir uen échappatoire… je peux te sauver… tu n’as qu’un mot à dire, maîtresse… et j’obéirais… »
La voix était pleine d’un miel si sucré, si suave qu’il devenait un poison, au fond du cœur…