Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Vernissage [Prisca Luccicelli]

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Prisca Luccicelli

Créature

Re : Vernissage [Prisca Luccicelli]

Réponse 15 mardi 22 mars 2016, 12:21:25

Enfin. Ce peuple était parti. La vampire était toujours tiraillée par ce paradoxe. D'un côté, elle n'avait jamais pu s'arracher à la contemplation des fourmilières humaines, cette vie sans cesse mouvante, ces êtres qui s'éclairaient d'un sourire, lors d'une contemplation de ses tableaux. Ou ces jeunes femmes qui détournaient le regard en minaudant d'un air à moitié outré, à moitié intéressé, par des tableaux plus crus. De l'autre côté... La plupart des êtres n'avaient pas le moindre intérêt pour sa faim millénaire. Aucun n'était pur. Aucun n'avait ce noyau qu'elle cherchait à atteindre... Et pourtant leur sang palpitait avec violence dans leur corps.

Elle se posa quelques instants contre la porte fermée, fermant les yeux. Doucement, elle notait dans sa tête l'apparence de deux⁻trois êtres qu'elle pourrait éventuellement visiter un jour. Elle prit son temps, avant de se détacher du bois sombre de la porte, pour marcher avec une lenteur calculée, chercher où se trouvait son invitée. Si elle avait remarqué la présence d'êtres en dehors qui s'étaient attardés, elle avait mis ce problème à plus tard, tout en le gardant en tête. Sa survie n'étaient pas simplement due à sa force après tout. Légèrement inconsciente sur un autre sujet, la vampire ne prenait pas en compte le fait qu'elle venait d'un autre monde. Et donc, que la plupart des oeuvres qui se trouvaient chez elle, mis à part les rares achetées dans les marchés de Nexus, venaient de cet autre monde. Parfois, il s’agissait d'oeuvres anciennes, qu'elle avait gardé précieusement, alors que les ères s’enchaînaient. D'autres fois, il s'agissait d'écrits. Des livres d'ici et là, principalement du vieux continent. D'Angleterre, de france, d'italie, aussi. Et ainsi de suite.

Sans vraiment trop de problème, ni de surprise, Prisca trouva la magicienne dans la bibliothèque. Un bibliothèque plutôt modeste. Vu qu'elle venait d'acheter cette maison, un peu petite à son goût. Elle n'avait pu transporter tout les biens qu'elle souhaitait garder avec elle d'un monde à l'autre. Et même ainsi, certaines bibliothèques ployaient un peu sous le poids des livres.

Mais à ce moment, Prisca en eut marre. Ces questions. Ce rappel sur ce bijou dont elle ne savait encore que faire. Cette présence chez elle, et l'assurance de la magicienne qui l'insupportait presque. Ses yeux brillèrent plus intensément, alors qu'elle fondit sur Adamante, l'emportant sous un bras puissant, d'acier, jusqu'à un siège en velour posé non loin d'une cheminée éteinte. La violence du choc secoua sûrement un peu la magicienne, mais au moins, le siège était confortable, rembourré. Une sorte de Duchesse aux couleurs pourpres et blanches.

Un regard de la vampire sur le feu, et celui-ci s'alluma, de même que les divers bougies, posées sur les présentoirs ici et là. Un exercice assez simple pour Prisca, mais qui la fit frissonner. Elle revint rapidement vers Adamante, à moitié couchée sous elle. Ses yeux brillaient, fins, agressifs, avides. Son souffle se fit plus fort, et la vampire s'abaissa pour murmurer quelques mots à l'oreilles de la superbe femme.

- Plus un mot, je risquerai de céder.

L'aura de la vampire était grandiose, et pourtant bien contenue, encore.  Restant ainsi, ses mains posées de part et d'autre d'Adamante, elle resta dans cette position un instant, s’enivrant du parfum de cette humaine. S’enivrant du sang qui palpitait à ses oreilles. Avec une douceur surprenante, elle vint lui lécher l'oreille, suivant son contour, pour murmurer quelques mots. La voix un peu rauque, trahissant une faim certaine, ou plutôt, une envie mortelle.

- Tu es ici chez moi. Ne te comporte pas en reine. Tu es ici chez moi.

Son souffle s'accélérait, et elle baissa la tête, pour baiser le cou de ses lèvres. Une main se releva de la duchesse pour caresser les mèches de cheveux de sa proie nouvelle. Pour les écarter toujours avec une grande douceur. Jusqu'à s'abaisser, reprendre le baiser. Puis y enfoncer légèrement ses dents. On pouvait voir que la vampire, malgré son apparente faim, malgré sa vivacité et sa force, se contrôlait, ou du moins faisait des efforts pour se contrôler. Quelques gouttes de sang perlèrent, rapidement disparues entre les lèvres de Prisca.

Tout n'était que douceur dans ses actions, désormais. Elle savourait. Prenait le temps d'agir et de dévorer. Et elle comptait bien continuer ainsi. Tranquillement, plus loin.

- Tu es ici chez moi.

Elena Ivory

Humain(e)

Re : Vernissage [Prisca Luccicelli]

Réponse 16 mercredi 23 mars 2016, 08:53:51

Visiblement, Prisca n’avait plus envie de conversations mondaines. Adamante se laissa porter par elle, sentant la force redoutable de la vampire. Elle savait que les vampires avaient des capacités surhumaines, elle l’avait lu et vu, car il y avait plusieurs vampires qu’elle avait rencontré à l’Académie. Du fait de leurs capacités renforcées, ils étaient plus sensibles à la magie que de simples humains, même si être un vampire ne signifiait pas forcément qu’on était un magicien. Prisca, en tout cas, semblait clairement avoir des pouvoirs magiques, car, quand Adamante se retrouva couchée sur la duchesse, un confortable fauteuil/canapé, elle vit Prisca allumer du regard les bougies et un feu de cheminée, qui se mit à flamboyer comme de mille feux. La belle Prisca n’avait plus envie qu’elle parle, et Adamante, en conséquence, ne parlait pas, mais elle souriait. Elle offrait, ici et là, des vues sur tout son corps. On pouvait ainsi voir sa jambe se découper lentement le long du rebord du fauteuil, tandis que sa robe semblait avoir disparu, révélant, sous cette dernière, de fins sous-vêtements violets, tandis que les yeux dorés d’Adamante semblaient flamboyer.

Elle observait Prisca sous toutes les coutures. Elena aurait pu lui faire l’amour, elle aussi, mais, pour l’instant, la jeune Reine manquait encore d’une certaine forme de maturité sexuelle... Et puis, il fallait bien que la magicienne, en tant que protectrice d’Elena, vienne la tester un petit peu... Prisca se pencha alors contre elle, et approcha ses lèvres de son cou, et, entre les baisers, entreprit de la mordiller un petit peu.

« Hunnn... » gémit lentement Adamante.

La magicienne savait qu’une morsure vampirique, qu’on appelait, poétiquement, l’Étreinte, n’était pas mortelle, sauf si le vampire voulait vous tuer. Pour cela, il lui suffisait de planter profondément ses dents, afin de trancher la veine. Autrement, le vampire se contentait d’une légère incision afin d’aller ponctionner le sang du sujet. Mais, ici, Prisca se contenta juste d’un effleurement, son intention étant très clairement d’exciter la douce Adamante, de la titiller sur le reste de cette séance.

Prisca lui répéta ensuite qu’elle était chez elle, ce qui fit doucement sourire Adamante.

« Oui... Et je constate que tu as soif, petite gourmande... »

La main d’Adamante remonta, et caressa doucement les lèvres de la femme allongée contre elle, et ses doigts vinrent frôler ses canines, et elle se coupa même légèrement, provoquant un petit frisson le long de son corps. Amusée, la magicienne sourit de nouveau, et caressa ensuite la joue de Prisca.

« Tu peux prendre mon sang, mais... Il faudra m’en laisser suffisamment pour qu’on puisse contenter ton autre soif... Qui est également la mienne. »

Adamante parlait d’une voix calme et sensuelle, et alla finalement faire ce qu’il convenait de faire.

Elle scella son accord avec Prisca par un sensuel et tendre baiser, plaquant joyeusement et avec gourmandise sa bouche contre la sienne, caressant et griffant un peu sa nuque par la même occasion.

« Hmmm... »
DC d’Alice Korvander.

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Prisca Luccicelli

Créature

Re : Vernissage [Prisca Luccicelli]

Réponse 17 mercredi 30 mars 2016, 14:43:57

Halala. Pourquoi ces humains de ce monde se comportaient ainsi. Presque, ils enlevaient un plaisir. Voir la peur et l'incompréhension pour les savourer était un met délicieux qui lui passait sous le nez, avec ce genre de personnes. Les magiciens. Ils pensaient tout savoir. Et... ils en savaient beaucoup. Mais savoir se comporter, en hôte, en proie. Il fallait le faire aussi. Surtout quand on était invité par une Vampire telle que Prisca, une ancienne, qui plus est. Quoi qu'elle ne savait rien du déroulement du temps sur cette planète.

En tous les cas. Elle avait parlé. En l'appelant, petite gourmande. Sur le coup, la phrase la laissa interdite, légèrement buguée comme disent les humains de la terre. Adamante en profita en plus pour lui caresser les lèvres, et ses dents. Prisca halucinnait. C'était la preière fois qu'elle voyait un tel comportement, chez elle qui plus est, et cela commençait légèrement à lui courir sur le haricot. S'il fallait passer à des actes plus sérieux. Eh bien elle allait le faire, pour le mieux, et pour le pire.

Elle plaqua son corps un peu plus contre celui de l'humaine, ses pieds bloquants les chevilles, et ses mains les poignets, les amenant au dessus de la belle mage. La Duchesse grinça un peu sous la violence du choc, et les yeux de la Vampire brillèrent de colère.

- Je te l'ai dit, souffla-t-elle d'un air rauque. Tu es ici chez moi. Alors tais-toi. Et ne penses pas comprendre les vampires et leurs soifs éternelles. Je ne me répèterai pas plus de fois. Plus. Un. Mot. Si tu comprends cela, alors nous pourrons continuer. Sinon, je risque de continuer seule, et tu ne seras guère plus en état de quoi que ce soit pour un certain temps.

La voix était on ne peut plus sérieuse, et ses doigts se serrèrent un peu plus autour des poignets d'Adamante. Et qu'importait une petite douleur. Voir même une grosse. Elle n'avait plus que faire d'Adamante. Le tout était de la garder en vie, et apte à rentrer chez elle, non ? Pour le reste, elle se servirait.

- Maintenant. Je vais satisfaire déjà ma première envie. Du moins en partie. Seule un coeur pur et innocent peut me satisfaire pleinement. Et... Je doute que tu le sois, ajouta-t-elle avec un sourire amusé.

Elle était très loin des mythes où la morsure d'un vampire suffisait à transformer quelqu'un. Il y avait de tout, chez les vampires. Autant de races que de vampires, presque. Et leurs pouvoirs variaient selon le noyau duquel ils venaient. Certains leur avaient donné des noms. D'autres, mêmes, une organisation. D'autres encore, étaient devenus des légendes, voir des mythes. De son côté, Prisca se moquait allègrement de toutes ces considérations. Elle avait son fonctionnement, savait d'où elle venait, et seul comptait finalement le territoire qu'elle s'auto-appropriait. Le reste, ce n'était que du détail sur lequel elle pouvait ne garder qu'un oeil.

Lentement, sans relacher la pression sur le corps de la magicienne, se collant contre elle, Luccicelli s'abaissa jusqu'à atteindre son cou. Un autre baiser, léger.

- Voyons ce que ce coeur vaut, murmura-t-elle.

Et elle y plongea ses dents, perçant une veine qui palpitait. Pour s'y abreuver. Lors de cette action, proprement exécutée, Prisca voyait le coeur des gens. Leurs souvenirs chers. Leurs hontes passées. Tout ce qui remontait à la surface, elle s'en abreuvait. N'ayant aucune hésitation et aucun remord, elle, à tuer des innocents, c'était bien pour cela qu'elle aimait se les approprier, jusqu'à déchirer leur petit coeur de leur corps. Mais là, avec cette superbe femme, elle n'irait pas jusqu'à cette extrémité. Elle se contentait de boire, assurant sa poigne, un peu plus fort, et encore un peu plus, tandis que les gorgées défilaient. Tandis que le sang emplissait sa bouche puis son corps.

Oh, elle s'arrêterait, quand elle jugera la mage assez faible. Mais certainement pas avant. Et après commencerait un autre jeu. Qui lui apprendrait peut-être une forme d'humilité en sa présence, chez elle. Si c'était possible, ce serait un bon début. Il fallait au moins ça pour enlever un bout de la frustration qui s'était installée à la vision de la Reine. Et ce serait sa chère mage qui prendrait pour deux.

Elena Ivory

Humain(e)

Re : Vernissage [Prisca Luccicelli]

Réponse 18 jeudi 31 mars 2016, 12:51:00

L’arrogance légendaire des vampires… Adamante avait juste voulu se montrer avenante et chaleureuse envers Prisca, ce qui n’était pas du luxe, vu leur conversation houleuse de tantôt. Mais, visiblement, Prisca ne voulait pas que la magicienne parle, et elle la plaqua contre le mur, en usant de cette force vampirique si impressionnante. Un frisson parcourut le corps d’Adamante, dont les pupilles se mirent à briller. Les vampires… Une race bien curieuse, même si le terme de « race », en réalité, était très générique. Il y avait beaucoup de sous-espèces chez les vampires, et contrairement à une idée reçue, très peu vous transformaient en vampire par le biais d’une simple morsure. La réalité est qu’il fallait souvent un rituel un peu plus poussé, et que la morsure n’en était que la première étape. Autrement dit, Adamante n’était pas inquiète. Finir en vampire, pour l’heure, ne la tentait pas, même si elle reconnaissait à cette race quantité de qualités. Prisca, malgré sa beauté, était une vampire d’un âge avancé, ce qui, comme chez beaucoup de vampires, justifiant souvent leur arrogance.

*Mais soit, la beauté peut tout se permettre… Et je ne peux pas la laisser approcher Elena sans y avoir goûté moi-même… Question de sécurité, bien entendu !*

Avec la sécurité de la Reine, on ne plaisantait pas. Adamante joignait l’utile à l’agréable… Et, surtout, elle offrait à Prisca une confiance inconsidérée, presque folle. Un vampire pouvait tuer quelqu’un en mordant ainsi, sois en avalant tellement de sang qu’il n’y en avait plus assez pour que l’organisme continue à fonctionner, soit en mordant un peu trop fort, ce qui revenait à trancher les veines… Et donc à provoquer une hémorragie mortelle. La magicienne louait donc à Prisca sa confiance, et la femme, en retour, approcha sa bouche de son cou.

Tout en se rapprochant, elle lui glissa que seul un cœur pur et innocent pouvait la sustenter, ce dont elle doutait qu’Adamante soit. Même si cette dernière devait faire vœu de silence, elle ne put s’empêcher de sourire. En ce qui concernait le fait de suivre les ordres, les moines du monastère de Saint-Antoine l’avaient compris, Adamante était une très mauvaise élève.

« Tu le sentiras par toi-même, ma chérie… »

Et hop ! Suite à cela, Prisca se mit à mordre dans le cou de la jeune femme, et Adamante soupira faiblement. Des camarades de classe, à l’Académie, s’étaient déjà amusés à la mordre, et cette sensation… Une sorte de vertige, d’aliénation, de calme, tandis que son sang filait dans la bouche de la femme. Ses seins s’enfonçaient contre ceux de Prisca, et Adamante se mit à soupirer plus encore, tout en sentant une sorte de calme relaxer ses muscles. C’était un sentiment trompeur, une sorte d’ivresse qui résultait de la perte de sang.

Du reste, et sans pouvoir être considérée comme chaste ou innocente, Adamante avait, en elle, un fond de pureté. La critique la disait manipulatrice, mesquine, fourbe, désireuse de contrôler Nexus en lavant le cerveau d’Elena, mais la réalité, comme Prisca dut peut-être le ressentir en la mordant, c’est qu’Adamante débordait d’amour et d’affection pour Elena. Elle ne voyait pas la Reine comme une personne instituée d’une autorité supérieure, mais comme étant, avant tout, une profonde amie d’enfance. Envers elle, elle n’avait que des sentiments nobles et dévoués. La perversion d’Adamante, bel et bien présente, était comme nimbée par l’amour qu’elle ressentait pour Elena.

« Haaaa… »

Prisca continuait à boire son sang, et Adamante sentait son corps s’affaiblir légèrement.

« Pri… Prisca… » soupira-t-elle.

La magicienne était en train de sentir sa culotte s’imbiber… Petit à petit, elle mouillait.
DC d’Alice Korvander.

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