Balade de nuit... (PV Succubus)

Le parc de Seikusu... Un endroit ou le silence était maître... Le calme et la tranquilité ne faisaient qu'un dans ce lieu magnifique, de grands arbres aux allures majestueuses et aux belles feuilles vertes se levaient de chaque côtés des allées, ils semblaient vouloir toucher le ciel... Mais pourquoi se donner tant d'effort pour rien ? Cela était stupide de vouloir se lever si haut pour... Rien ? Alors pourquoi ? Ses arbres étaient-ils vraiment là pour donner l'impression de toucher le ciel ? Mystère... Sinon, le parc était grand, très grand même, plusieurs allées plus ou moins grandes et sinueuse étaient tracées, aucune pelouses n'étaient interdites et on pouvait se déplacer comme on voulait. Une rivière claire et fraîche coulait autour du parc, cette rivière alimentait cette nature si pure, si belle, presque surnaturelle... Aucun arbre ne comportait de feuilles mortes ou ternies, l'herbe semblait être aucunement abîmée par le passage des hommes, aucune branche n'était tordue et rien ne laissait penser que ce parc se trouvait dans une ville... Plusieurs petits oiseaux volaient au dessus de cette herbe, cherchant proies et nourritures pour leurs petits ou pour les manger eux-même... C'était la loi de la nature ; Les plus petits sont mangés par les plus gros qui seront mangés à leur tour... C'était beau mais sauvage, mais bon, personne ne vivrait sans cette loi... Un petit écureuil sautillait d'arbres en arbres mais finit par rejoindre une sorte de brèche taillée dans un arbre pour aller se reposer. Tout était mouvement... Et pourtant, il faisait nuit, seuls quelques lampadaires éclairaient les sentiers les plus larges, mais le reste du parc était sombre... Très sombre...

Alors que cette nature était en mouvement, un petit cliquetis métallique résonna, comme si on avait crocheté un cadenas. Le portail du parc de la ville grinça légèrement et sombrement, un homme assez grand poussa encore plus le portail pour pouvoir entrer dans le parc. Il prit bien soin de refermer la grille pour ne pas se faire remarquer. Il marcha un peu dans le parc, sans faire beaucoup de bruit, un léger "Scritch" se faisait entendre à chacun de ses pas. Ce garçon était grand et musclé, il portait une veste noire qui lui donnait un air un peu loubard. Plusieurs ceintures tenaient un pantalon noir lui aussi qui semblait être de cuir, deux gants de la couleur de la nuit cachaient ses mains. Son visage aux traits fins le rendaient très attirant. Ses cheveux de couleur brune descendaient jusqu'à ses deux épaules. Son corps était musclé et cela se voyait. Il avait ses bras dans ses poches et adoptait une posture décontractée. Ses pas étaient normaux et il ne semblait pas du tout être pressé. C'était bon de marcher dans le parc ! Il n'avait pas voulu y aller durant la journée car il y aurait eu du monde mais la nuit était parfaite. Il voulait profiter de cet instant au maximum. Le léger vent soufflait sur son visage et le rafraîchissait car cette nuit était chaude et humide, une nuit d'été.

Il fit quelques pas encore avant de s'arrêter finalement devant l'un des endroits ou la rivière se faisait visible. Il se posa dans l'herbe puis joua un peu avec l'eau avant de se coucher sur l'herbe. Il regardait les étoiles en profitant de la chaleur, une chaleur douce, de plus, le vent rafraîchissait l'air à merveille. Il vit passer une étoile filante qui fit briller ses yeux de rêves. Il regarda le sommet des arbres majestueux puis ferma les yeux un moment, juste pour écouter le clapotis de l'eau et sa paisible respiration, juste pour pouvoir profiter. Etait-ce trop demandé ? Un homme n'osait-il pas s'évader dans le monde des rêves ? Si ! Et il en avait le droit tout le temps ! Il rouvrit les yeux puis inspira avec un sourire paisible. Il ouvrit sa veste ce qui dévoila son t-shirt blanc qu'il portait dessous. Il avait l'air bien ici, si bien, juste pour profiter de cet air. C'était le bonheur. Il se releva finalement, en souriant d'un air calme puis il reprit sa marche. Il passa devant un buisson qui bougeait bizarrement, il s'y arrêta et déplaça ses feuilles, se demandant quel était la chose se cachant derrière ces arbustes, il n'eut pas le temps de dire quelque chose qu'un petit écureuil courut à une vitesse folle et monta sur le dos de Roy. Il eut d'abord le réflexe d'attraper l'écureuil mais comme il vit qu'il semblait ne pas vouloir partir, il le garda sur lui en riant légèrement. Il reprit donc encore une fois sa marche, oubliant l'écureuil qui s'était maintenant posé sur les épaules du jeune homme. Il fit le tour du parc puis s'arrêta devant un banc qui était posé près de la rivière. Il se dit qu'il pourrait faire une petite pause dessus, pour respirer un peu et profiter de la vue. Il n'était pas fatigué, absolument pas ! Il voulait juste s'arrêter, comme ça. Il s'assit donc sur le banc puis étira ses bras en baîllant, il devait être très tard et personne ne devrait se trouver à cette heure. Il regarda sur son épaule puis se rendit compte que l'écureuil n'était plus là. Il avait dû partir chercher à manger pour nourrir sa petite famille, pour pouvoir faire en sorte que ses enfants ne vivent pas la famine. Roy pensa à ses parents... Il ne les avait plus vu depuis trop longtemps... Trop longtemps... Il baissa le regard, repensant au crime horrible qu'il avait commis quelques années auparavant. Il inspira puis releva la tête en tentant d'oublier les vieilles douleurs passées, pourtant, ces douleurs marqueront à jamais son coeur... Pourquoi, pourquoi avait-il fait ça ? Il n'était pas ivre pourtant ce soir là, mais il avait fait l'impardonnable et avait du fuir sa ville natale... C'était sa faute et il ne pourrait rien y faire... Il regarda le ciel encore une fois puis ferma les yeux un moment pour oublier ce qu'il s'était passé il y a de cela quelques années en arrière. Il sourit à nouveau puis regarda l'eau de la rivière. Il ne put pas en profiter longtemps car un bruit de pas interrompit ce moment de calme. Il se leva et écarquilla les yeux ; Qui donc aurait pu se trouver ici à cette heure ? Qui était-ce ? Il se retourna puis balaya les alentours du regard.

-Qui est là ?

Dit Roy, ésperant identifier d'ou venait cet étrange bruit. Il resta sur ses gardes, n'importe qui pourrait être là, un policier qui l'aurait entendu ? Non impossible, il avait été très discret pour entrer dans le grand parc, mais alors, qui cela pouvait-il bien être ? Personne à part cet inconnu ne le savait... Même Roy se demandait s'il n'avait pas rêvé...

Cela faisait un bail que je rêvait d'aller sur Terre, une de les esclaves m'avais parlée d'un portail y menant. Le trouver ne fut pas facile, la végétation avait reprit ces droits, mais avec l'aide de l'esclave je le trouva finalement. Je promit à Misty, c'était le nom de l'esclave, qu'elle aurait une journée pour ce balader sur Terre. J'aimais récompenser les esclaves qui me rendait services, cela permettait de les garder près de soit.

Je traversa le portail et me trouva dans un parc, rien de bien différent par rapport à ceux de Nexus, mais l'air était pus pur, les oiseaux plus rapide, tout était ressemblant mais différent en même temps, ce qui fut déconcertant. J'entrepris de me balader sans prendre la route, il faisait certes nuit, mais une personne pouvait passer et m'arrêter pour intrusion.

Je vit un lac et je n'hésita pas. Je retira mes vêtements, des sous-vêtements, blanche et une robe, avec une capuche, le tous brodés de rose bleu et plongea. J'y passa un certains moment quand je vit un écureuil fouiner dans mes affaires. Je me jeta sur ce rongeur et senti qu'il avait une odeur d'humain, il ne devait pas être loin. Je me rhabilla et chercha l'humain. Une minute passa et je murmura.

- Ils n'auraient pas put faire un parc plus petit, il ne pense vraiment à rien ces humains.

Mes pas était assez silencieux et n'écrasait aucune feuilles morte par terre. Je suivait mon instinct, il me disait que cette nuit allait être particulier et excitant. J'eus un contact visuel avec l'humain, il était vraiment beau, musclé et son style, que je trouvais particulier, craquant. Il fallut que je marche sur une feuille qui signala ma présence.

Je me cacha derrière un tronc d'arbre en ne bougeant pas. Je comptait l'observer un peu plus longtemps, je voulut regarder discrètement et ne le vit plus. Où était-il passé.

Je me mit à découvert en tentant de le trouver, je me mit à côté de la rivière, j'allais me remettre derrière le tronc en attendant qu'il repasse quand je glissa sur un cailloux et tomba dans la rivière, mes ailes se détendirent pas réflexe et je poussa un petit crie de surprise. Je me releva et eut une autre surprise.

Roy ne savait plus vraiment ou il en était maintenant, il voulait juste se promener pour profiter du bon air pendant une nuit chaude d'été et voilà qu'il se sentait observé, il sentit son poux augmenter très légèrement, il avait appris à maîtriser les battements de son coeur et son stress, il se remit normalement puis se retourna encore une fois, il vit une grande fourmilière qui se dressait entre les herbes, il s'en échappait plusieurs craquements sinistres, comme si quelqu'un avait àtà enterré vivant dedans et voulait s'en sortir, Roy chassa vite cette pensée de sa tête, la personne ne devait pas être loin, sûrement dans un arbre ou derrière un autre buisson, il entendit un petit cri puis leva la tête d'un coup, l'oreille aux aguets du moindre bruit et les yeux prêts à repérer le moindre petit signe de vie, il avait du mal à maîtriser son poux, malgré sa carrure, il n'aimait pas du tout se sentir observé, il se sentait angoissé et cela le mettait très mal à l'aise, il prit une grande inspiration puis décida d'identifier ce cri, en fait, cela ressemblait plus à un croassement qu'à autre chose. Sa théorie se confirma quant il vit un grand corbeau noir s'envoler pour le ciel, ses yeux brillants et mauvais étaient froids, ses ailes se dépliaient tels de grandes ailes d'avions, il donnait la chaire de poule à Roy. Il se retourna encore une fois puis se dit qu'il avait finalement rêvé, ou, cela devait être ça, personne ne pouvait se trouver ici maintenant à part lui. Il se retourna puis se rassit sur le banc face à la rivière. C'est là que quelque chose le troubla, l'eau était en mouvement...

Il releva la tête pour voir un peu plus loin sur la rivière puis il se rendit compte que quelqu'un était debout, dans la rivière, cette personne semblait être trempé et surprise par Roy, il la regarda un moment puis sourit ; Une belle paire d'ailes majestueuses sortaient de son dos, elles avaient déchirées sa robe. Il n'avait pas peur, non, pourquoi avoir peur de choses aussi futiles ? Il avait déjà rencontré des Terranides, une Neko et les actes qu'il avait commis auparavant étaient bien plus choquant que cette personne dont les ailes transperçaient la nuit. D'ailleurs, ses ailes n'étaient pas de plumes mais d'une sorte de peau, dans les histoires pour enfants, les anges avaient des plumes et les démons des ailes de "Peau". Il sourit un peu plus puis descendit fdans la rivière, enfin, la fille était à un ou deux mètres de lui mais il prit la peine de sauter dans l'eau, elle était chaude et agréable, elle montait jusqu'à ses genoux ce qui le mouillait, il aimait sentir cette eau lui caresser doucement les jambes, un véritable plaisir pour quiconque se trouverait ici, c'était comme un peu quant il était jeune et qu'il sautait dans la rivière près de chez ses grands-parents qui étaient de bons fermiers et fermières, le jeune garçon sautait dans la rivière puis laissait l'eau lui chatouiller les pieds, il attrapait de petits poissons à la main mais il les relâchait toujours. Il regarda la jeune fille, car c'était une fille, profondément dans les yeux, d'un regard pénétrant et beau.

- Tu ne t'es pas fait mal en tombant ? Enfin, je présume que tu es tombée puisque tu es trempée jusqu'aux os. Nous ferions mieux de retourner sur le banc nous allons tomber malade si nous restons trop ici, même si l'eau est chaude, le vent pourrait nous faire attraper un rhume.

Dit le jeune garçon avec un beau sourire qui aspirait confiance. Il ne voulait pas être aggressif envers cette personne, elle avait un visage d'ange et de beaux cheveux de couleur argent lui tombant jusqu'aux épaules, elle était habillée d'une robe à capuche brodée d'un rose virant au bleu. Il lui prit la main puis l'attira doucement jusqu'au rivage. Il avait établi un simple contact corporel, mais sans demander l'autorisation de la jeune fille, sans même lui demander son prénom. Il savait comment s'y prendre même si son but n'était pas de charmer la jeune fille, il voulait juste la "Rassurer" sur son compte, mais il se méfiait, il connaissait les personnes des autres mondes et peu d'entre elles étaient douces. Il n'eut pourtant pas "Peur" de cette fille. Une fois arrivés sur le rivage, Roy s'assit dans l'herbe à côté de la fille puis lança un petit caillou dans l'eau, celui-ci ricocha avant de couler dans l'eau tristement, il avait déjà fini sa course sur l'eau et coulait paisiblement... Roy eut un regard rêveur puis il posa ses doux yeux sur la jeune fille encore une fois.

- Je peux te demander ton prénom ? Moi, c'est Roy...

Il lui sourit encore une fois puis se releva, cette balade ne s'était pas du tout passée comme il l'avait prévu, il avait commencé par crocheter un portail puis se retrouvait maintenant en compagnie d'une fille dotée d'une paire de magnifiques ailes, trempée jusqu'à la moelle et assise dans l'herbe. Il se posa tout de même une question, il pensait que la fille ne resterait pas dans ses habits mouillés. Peut-être avait-elle le pouvoir de faire apparaître de nouveaux habits... Malgré cette réflexion, aucune pensées perverses ne lui vinrent en tête, il était sobre, n'avait pas bu ni fumé. Même s'il ne buvait pas souvent et ne fumait pas.

- Tu n'as pas trop froid ? Tu veux je te prête ma veste ? Dis moi ce que tu veux, je ne vais pas te manger tu sais. ^^

Il retira sa veste et se laissa en t-shirt sans manches, ce qui laissait bien évidemment ses bras musclés à découvert. Il posa sa veste doucement sur le dos de la jeune fille en souriant. Et bien, c'était un vrai gentleman ce Roy ! Mais, voulait-il obtenir quelque chose de la part de la fille ? Une récompense ou autre chose ? Non, même pas, il voulait juste l'aider, se rendre utile par tous les moyens, il n'aimait pas laisser une personne telle qu'elle soit dans le malheur ou dans une position non-arrangeante. C'était comme ça qu'il aimait être et c'est tout. Il n'aimait pas faire les choses pour une récompense, du moins, il n'y pensait pas. Il le faisait juste pour rendre service aux gens. Pour ne pas se faire passer pour un déchet comme le pensaient beaucoup de gens avant qu'il décide de changer de caractère. Il regarda la belle jeune fille en souriant d'un sourire doux et quelque peu charmeur, laissant sur elle son regard rêveur et calme.

L'humain que j'avais cherchée se trouvait à côté de moi en demandant si j'allai bien. Je me garda bien de répondre, il semblait ne pas avoir peur de moi, c'était bizarre, d'habitude quand un humain me voit il se barre en courant et en criant au démon, en rameutant les flics. Son sens de l'observation était lui aussi hilarant, il était sur que je n'allais pas prendre un bain en restant habillé. Il m'aida à sortir de la rivière, d'un autre côté elle était plus chaude que le lac. Je sentit le froid du vent me traverser, pour un humains cela serait désagréable, mais cela me faisait au contraire du bien.

Il se présenta et je ne dit rien, il était vraiment bizarre, il aurais du normalement me demander qu'est-ce que j'étais, je continua à le regarder avec une certaine curiosité, personne au premier contact visuel avec moi n'avait été si insensible à mon apparence en pensant d'abord à ma santé. Je me demandais d'où pouvait être originaire ce type.

Il me redemanda si je n'avait pas froid et que je pouvait lui parler. Il me mit sa veste sans se soucier qu'il pourrait lui aussi être malade. EJ commençait à me sentir gênée devant tans de gentillesse, je ne savait  pas pourquoi, mais il m'intriguais, il avait l'apparence d'un cogneur et pourtant il avais la mentalité d'un grand frère. EJ  posa ma mains sur mes oreille pour voir si mes bijoux étaient encore là et je les sentit. Je prit la parole, mais ma voix était un peu pâteuse.

- Je m'appelle Succubus...

Je mit ma mains sur ma bouche, pourquoi je lui avait dit mon vrais prénom. Je recommençait à faire des conneries. Je voulut me lever mais j'eus un autre flash.

 Je voyait un paysage baigné d'un couché de soleil, je tenais la mains de ma mère, j'avais cinq ans.

Dit maman, il est où papa ?

Il travail, il est en train de poursuivre des méchants qui font du mal aux autres.

Je pourrait aider papa quand je serais plus grande ?

Je doute que tu le puisses, le destin peu se montrer cruel et aussi jolie que tu sois, tu reste une succube et le travail de ton père n'aime pas les créatures comme nous.

Ils sont méchants, avec mon papa ?

Non, car il est le meilleur, mais ils sont jaloux que j'ai choisit ton père et non eux.

J'aurait aussi quelqu'un que je choisirait ?

Sache que ton coeur est le seule à décider, mais ton destin risque  d'assecher ton coeur.

Tu lis l'avenir maman ?

On peut dire que oui.

Tu peut lire le  mien s'il te plais.

Non  ! Cela ne t'aiderais pas.

Elle avais haussée le ton, mieux valait ne pas insister.

Je reprit mes esprit, mon corps frissonnait et j'avais les yeux écarquillé, ma mère savait quelque chose sur mon avenir cela se sentait. Je constata que mon corps c'était tous simplement étalé sur l'herbe et une larme perlais ma joue. Ces souvenirs était un vrais trésor. Roy ne devait pas trop comprendre ce qui se passait.

[désolée, les souvenris débarquent à l'improviste]

Le parc était à nouveau silencieux, les activités des petits animaux avaient repris, le petit écureuil était rentré chez lui, le corbeau avait du trouvé une proie pour satisfaire son appétit, les oiseaux dormaient paisiblement dans leurs nids, la nature perpétuellement en mouvement s'était accordée quelques heures de repos bien mérité. Mais pourquoi ? Pourquoi cette nature se donnait tant de peine dans ses actes alors que la pollution de dehors l'attaquait, les voitures relâchant leur gaz, les camions, les gens qui ne respectaient rien du tout à la nature, c'était déprimant. Alors pourquoi la nature était-elle toujours en mouvement ? Pourquoi les arbres continuaient de pousser ? Pourquoi continuaient ils de faire ça pour qu'en seul cadeau de retour, ce soit la mort ? C'était stupide... Mais vital pour les humains... Les humains ne devraient pas exister pour ça... Ils ne font que le mal pour leur petit confort. La nature voulait et veut-elle ceci ? Une terre non respectée ? Traitée comme une esclave ? Esclave des hommes, des cons d'hommes, et tout le monde y passe... Même le plus écologiste des hommes utilise de l'électricité... Personne n'est Saint dans ce monde. Les hommes ont toujours voulu plus et voilà ce qu'ils ont eu maintenant ; Une terre qui arrive à grands pas au bout du rouleau. C'était ce qu'ils, enfin, ce qu'on méritait tous. Pourtant, on pourrait faire quelque chose... Mais personne ne semble le vouloir réellement, les hommes ne pensent qu'à une chose : L'argent. Et sans cet argent qui commenttrait autant d'ignobilité, le monde n'en serait sûrement pas là et si vite...

Roy regardait la jeune fille avec un beau sourire. Elle semblait ne pas vouloir répondre à ses questions. Il s'assit  côté d'elle, se collant presque à elle, contre sa peau mouillée, il regardait le ciel avec des étoiles dans les yeux. Il avait l'air parfaitement calme et n'avait aucunement peur ou n'était pas du tout intrigué par cette belle jeune fille. Son visage d'ange semblait pensif, elle avait le regard baissé, à quoi pensait-elle donc ? Ce n'était pas important pour Roy. Il était content de ne pas être seul pour cette petite balade de nuit, il pouvait maintenant discuter et profiter à deux de ses magnifiques instants que lui offraient le temps. Il passa sa main autour de la jeune fille en disant ;

-Tu es sûre que ça va ? Tu peux me dire, je peux faire tout ce que tu veux ^^

Il lui sourit avec un air quelque peu charmeur puis laissa tomber sa main sur le sol, enfin, sur l'herbe un peu mouillée par la jeune fille qui s'était assises dessus. Il regarda encore un moment le ciel, les étoiles, elles étaient belles à briller comme ça, quant on pensait que chacune de ses étoiles étaient un soleil, et qu'autour de ce soleil se trouvait un grand système solaire, ou les planètes tournaient, et que sur ces planètes se trouvaient peut-être la vie, une autre forme de vie, encore inconnue à l'humain. Peut-être que dans chaques systèmes solaires se trouvaient des formes de vies inconnues qui seraient peut-être plus avancées, ou alors retardées par rapport aux humains. Il sortit son regard des grandes et majestueuses étoiles puis se retourna vers la jeune fille, qu'elle était belle... Tellement belle, son visage était fin et ses traits aussi, son corps était parfait... Elle était plus que magnifique... Roy la fixa un moment, le visage rouge, puis la jeune fille ouvrit la bouche.

- Je m'appelle Succubus...

Roy la regarda en souriant maintenant, Succubus... Quel beau prénom, Succubus devait sûrement dire Succube, et Roy connaissait bien ce mot, une Succube était une créature de l'autre monde... Roy resta calme tout de même, il allongit même son sourire jusqu'au moment ou Succubus posa une main sur sa bouche. N'aurait-elle du pas revéler sa vraie identité ? Aurait-elle du cacher son prénom ? Peut-être... En tout cas, elle semblait assez embarassée d'avoir dévoilée son identité. Roy trouvait qu'il n'y avait pas de honte à ça mais les gens ont tous une autre façOn de penser, celle de Roy était de venir en aide à tout le monde et à tout moment. Celle de Succubus devait être de rester discrète... Personne ne le savait à par elle. Roy sourit encore une fois puis Succubus tomba dans l'herbe d'un seul coup, elle se mit à pleurer et à avoir quelques petits spasmes, Roy passa sa main derrière son dos pour la relever légèrement. Il essuya ses quelques larmes qui coulaient puis attendit que cela se calme, Succubus rouvrit doucement ses yeux puis comprit ce qu'il s'était passé, Roy, lui, n'y comprenait pas grand chose. Il posa sa main sur le sol puis lui sourit à nouveau. Il avait toujours la tête de la jeune succube derrière sa main droite et la position dans laquelle ils étaient mis ressemblait à celle du prince charmant qui sauve la princesse en l'embrassant dans les dessins animés pour enfant. Roy rougit de nouveau à cette pensée mais il essaya de le cacher.

- Il s'est passé quoi ? Pourquoi t'es-tu évanouie ?

Dit-il assez maladroitement pour cacher sa gêne. Il rougissait vraiment beaucoup et éspérait que cela ne se verrait pas dans le noir. Il ne lâcha pas Succubus pourtant, mais pourquoi ? Seul lui le savait...

Roy me tenais la nuque et sembla gêné de me prendre de la sorte. Il s'inquiétait de la raison de mon évanouissement, je ne dit rien et me releva, puis je ne sus pas pourquoi ma langue s'activa.

- J'ai eut un souhait de réalisée, mais le prit à payer est ces absences et l'obligation de protéger ces bijoux.

Je montra mes boucles d'oreilles, elle n'avaient pas perdu une seule fois de leurs éclats, la lune se refléta dans ces joyaux écarlate.

- Un humain comme toi doit trouver étrange qu'une démone protège quelque chose. Je dois avouer que si c'était une autre personne que moi je n'y croirait pas une seule seconde.

Je soupira et regarda les étoiles, cela faisait trop longtemps que je ne les avaient observer, mais l'humidité de mon vêtement toucha ma poitrine et précisément à la marque de cette pouffiasse de Sinclair, me donnant le réflexe de porter ma main sur ma poitrine gauche, cette maudite terranide avait bien placer sa marque. Je soupira en réprimant la douleur.

- La vie n'est pas facile pour tous le monde. Encore moins pour les faibles et les personnes ayant oubliées ce que survivre veut dire.

Je replaça ma mains devant ma bouche, mais qu'est-ce que je faisait, ce n'était pas moi qui parlait, impossible. Je ne suis pas aussi émotive et je n'ai de compte à rendre à personne, sauf peut être faire payer Sinclair, mais hormis ça rien. Est-ce du aux épreuves que j'ai subit ou aux souvenir. Non j n'était pas aussi faibles, alors pourquoi je parlais avec lui comme ci c'était un amis. Je retira ma natte et passa ma main dans mes cheveux, qui volaient sous la faible brise. J'étais un peu plus envoutante, mais mon but était de satisfaire ma curiosité envers cette humains, qui n'était pas du tous effrayé par ma nature.

- Vous êtes perturbant, vous semblez ne pas avoir peur de moi. Pourquoi ?