Qu’arrivait-il donc à Hikari pour qu’elle ressente cela envers l’une de ses élèves ? Pourquoi voulait-elle à ce point
punir Alice ? Mais il était impossible de nier ce sentiment, qui avait cru dans sa poitrine. Oui, à voir ainsi cette insupportable élève se dandiner contre
sa Maîtresse, l’embrasser, rappeler qu’elle l’avait fait jouir (ce qu’Hikari n’avait pas fait), la professeur ne pouvait s’empêcher de ressentir un brin de jalousie. Ces derniers jours avaient été marquants pour Hikari, qui avait presque totalement changé, comme si Nanami avait su taper là où ça faisait mal. Impossible de faire marche arrière après cette soirée... Et elle ne pouvait pas nier ce sentiment qui était en train de la traverser.
Nanami fit signe à Alice de s’écarter. Dans sa superbe robe noire moulante en latex, l’intéressée alla s’asseoir à côté, croisant mensuellement les jambes, faisant crisser sa tenue, et mettant sa magnifique paire de seins en valeur. Pourquoi Hikari était-elle jalouse d’une simple élève ? Alice la faisait languir, et Nanami lui proposa ensuite toutes les idées possibles. Hikari déglutit, tout en comprenant qu’elle n’avait pas le choix, car, autrement, c’était Alice qui lui ferait subir tout ça ! À cette idée, une pointe de colère vint perler dans la poitrine d’Hikari.
*
Ah ça non !*
Il était temps qu’elle montre à sa Maîtresse quelle bonne esclave elle pouvait être ! Mais, avant ça, Hikari devait prendre une tenue de circonstance, d’autant que... Elle n’arrivait pas à choisir entre une ou l’autre option ! Aussi impensable que ce soit, elle avait envie de faire subir les trois à cette blonde à la beauté parfaite, cette esclave qui assumait totalement sa nature servile, y compris la troisième option... Ce qui provoquait d’ailleurs en elle d’étranges frissons.
*
Ohlàlà, mais qu’est-ce qui m’arrive ?*
Reprenant ses esprits, Hikari se racla doucement la gorge, avant de réussir à parler. Elle avait la bouche un peu pâteuse, signe de son excitation, et réussit donc à retrouver la force de glisser quelques mots :
«
Maîtresse, pourrais-je me changer, et mettre une tenue plus appropriée pour punir Alice ? »
Nanami acquiesça, et la guida jusqu’à un vestiaire. Elle avait fort heureusement une tenue pour elle. Hikari se retrouva donc seule, et, tout en l’enfilant, réfléchit un peu. Il y avait une paire de longs gants en latex, dont le contact ne manqua pas de la faire frémir. La manière dont ce matériau caoutchouteux et brillant se collait à sa peau... Elle frissonnait à ce contact, et s’amusa à serrer ses doigts, faisant ainsi crisser la matière, constatant combien cette dernière adhérait facilement à la peau. Elle enfila ensuite une paire de longs collants fins et soyeux, ainsi qu’un corset moulant en latex.
Hikari s’observa ensuite dans le miroir.
Sa tenue lui allait plutôt bien, et elle s’amusa même à caresser avec ses lèvres ses doigts nacrés de latex, glissant sur ses lèvres humides, ce qui lui fit mal aux tétons.
*
Bon sang, mais qu’est-ce qui m’arrive ? Je ressemble à uen folle !*
Elle retourna ensuite dans la salle principale... Et sentit le rouge lui monter aux joues en voyant qu’Alice avait profité de son absence pour rouler une longue pelle à sa Maîtresse...
Encore ! Hikari se rapprocha alors, et Alice rompit le baiser, continuant à lui sourire malicieusement.
«
Oh ! Cette tenue vous va à ravir, senseï ! »
Hikari soupira encore, et croisa les bras.
«
Ça suffit, maintenant ! Tu es vraiment une fille très impertinente, Alice ! »
La jeune tête blonde rougit doucement, et, même si Hikari était convaincue que l’élève avait joué ce rôle de provocatrice, elle récupéra la cravache.
«
Tourne-toi, et présente-moi tes fesses ! »
Alice obtempéra alors, et posa ses mains sur le rebord, avant de pencher la tête sur le côté, en remuant son postérieur de droite à gauche.
«
Vous comptez me punir, senseï ? »
La cravache fusa alors, et frappa le cul d’Alice, qui se pinça les lèvres en gémissant sur place.
«
Silence ! -
Pourquoi je me tairais ? Tu n’es pas ma Maîtresse, et nous ne sommes pas en cours, et je... -
SILENCE !! »
Hikari abattit encore la cravache sur les fesses, faisant gémir Alice, qui était en train de mouiller sur place, et poursuivit ses provocations :
«
Tu comptes vraiment me punir comme ça ? Je t’ai pissé dans la bouche, tu n’as aucune autorité ! -
SILENCE, SALE PUTE !! »
Les jurons fusaient, et Hikari abattit la cravache à nouveau, la battant à plusieurs reprises.
Elle commençait en tout cas à y prendre goût, appréciant les hurlements de la Princesse!