Un simple vol de routine, j’étais dans mon vaisseau personnel à voler à grande vitesse, passant entre des îles volantes, des croiseurs, des vaisseaux fantômes, des nuages et par-dessus tout, le vol en rase motte était grisant, la tête à l’envers, à rayer la prairie de mon passage, j’avais l’impression d’être un dessinateur. La journée avait bien commencé, toute l’équipe rigolait, Camy pelotait les seins d’Eléanore tandis qu’elle se faisait elle-même peloté par Carole, la routine.
La journée avait bien commencé mais elle se finira mal.
Ah si seulement je n’étais pas aussi con.
Et oui, le manche à balais se bloqua soudain alors que je voltigeais dans ce col, je ne pouvais plus changer de direction et je le vit, ce rocher.
Il arrivait vite ce rocher, très vite, trop vite
Oui beaucoup trop vite, je le vit arrivée presque contre mon vaisseau, ça y est Jethro, la cabriole de trop. Je ferme les yeux. Je me perd dans ma pensée, un instant, un flash, ça y’est je suis mort.. Adieu mon empire chéri.. Père je vous rejoins enfin il est temps de rattraper le temps perdu et je.. Euh.. stop attendez.. Quoi ?
Mon vaisseau ne s’est pas écrasé non à la place je me retrouve dans une ville à l’allure futuriste, presque Teckhane mais trop archaïque pour cela, des gens pointent du doigt mon aile volante qui slalome entre leur chars d’assauts étrange et sans canons, et je vois arrivé un nouvel obstacle qui semble être une boutique locale
> PUTAIN DE MERDE MAIS JE SUIS OU ? A TECKOS ? NICHOIR !!! NICHOIR !! ICI BUSARD LEADEUR REPONDEZ NICHOIR
Bruit de neige, la boutique se rapproche dangereusement, j’actionne la manette des parachutes pour freiner mon engin qui s’arrête trop brutalement, j’ai le souffle coupé et ma tête me lance, une femme qui semble être la gérante du magasin sort en courant de sa boutique dont je viens de pénétrer la devanture de force, ma conscience s’évapore et je m’endors.
… C’est humide et doux.. La mort a la sensation d’une serviette et l’odeur des mécanos ? Fais chier, je n’ai pas signé pour ça moi… Ma vue est trouble. Je ne crois pas être mort, non la sensation est trop réelle, et il y a quelqu’un. La fameuse travailleuse.
Je la regarde d’un air un peu abruti
> C’était complétement calculé afin de vous rencontrer.
Mais oui Jethro tout le monde te croit, la déesse elle-même y croit, je détaille ma bienfaitrice, des cheveux bleu, une belle allure un haut moulant et un bas dans un tissu que je ne connais pas.
Bordel de merde j’ai atterrie où ? pensais-je, bienvenue dans ce monde étrange et tordue appelé la Terre mon ptit Jethro