Mélinda faisait entièrement confiance à Anna et à Inni pour nettoyer Mizuhiro, la parfumer, et la rendre présentable. Elle profita de sa journée pour retourner à ses occupations. Gérer son entreprise prenait du temps, et elle avait toujours quantité de choses à faire : signer des bons de commande, vérifier que chacun travaillait bien, passer des contrats avec les fournisseurs du harem, ou avec des partenaires... Récemment, elle s’était fait un certain nombre de partenaires, que ce soit auprès des jumelles Karistal, d’Evangeline et de ses poupées humaines, ou encore d’Ahkefyn, ce royaume drow avec une charmante Princesse à sa tête, qui avait récemment fait un tour auprès du harem. Mélinda a beaucoup de choses à gérer, et se rendit dans son bureau pour y travailler, en compagnie de belles secrétaires... Évidemment, travailler avec Mélinda impliquait toujours, tôt ou tard, qu’il y ait du sexe. Pendant qu’elle travaillait, elle appela une neko qui se glissa sous son bureau pour lui lécher les pieds, puis son sexe, et prendre ensuite sa verge en bouche. Dans un petit coin de son esprit, elle garda Mizuhiro en tête. La Terranide avait l’air d’une espèce de mistinguette, un homme qui voulait devenir une femme pour le côté
précieux qu’il y avait à être une femme... Autrement dit, un esclave têtu qui risquait de se rebeller si Mélinda proposait à ce dernier des choses ne rentrant pas en adéquation avec l’image qu’il se faisait de la servitude. Les esclaves «
volontaires » comme ça étaient toujours très difficiles à gérer, car ils avaient une idée préconçue du servage, qui n’était pas forcément celle de la vampire. Ils voyaient la servitude comme un contrat tacite entre eux et le maître, dans lequel ils s’autorisaient un certain nombre de choses à faire ou non, confondant en ce sens une relation de servitude avec une relation de travail. Un maître avait droit de vie et de mort sur son esclave, ce qui revenait à dire que le maître pouvait faire absolument tout ce qu’il voulait. Les restrictions étaient très faiblement entendues, surtout à Ashnard, beaucoup plus libre, sur ce point, que Nexus.
Néanmoins, il était reconnu, au sein du harem, que Mélinda n’était pas une esclavagiste cherchant particulièrement à faire souffrir ses esclaves. Son passé parlait en sa faveur, puisqu’elle était une ancienne esclave, vendue par son père à d’autres Ashnardiens. Elle comprenait les esclaves, et se voyait plus comme une gardienne, une protectrice offrant à ses ouailles un logis, des repas chauds, un lit, et la perspective d’une vie sûre, dans laquelle ils ne seraient pas attaqués par des psychopathes, des pillards, ou des violeurs en série. Elle adaptait son traitement en fonction de ce que ses esclaves voulaient, et c’est en pensant à ça qu’elle répandit son sperme dans la bouche de sa neko.
La fin de journée approchant, elle retourna dans sa chambre. C’était une grande pièce dans les derniers étages du harem, comprenant une grande terrasse donnant sur l’extérieur, permettant de voir toute la ville, ainsi que les tours extérieures du Palais Impérial. La chambre en elle-même comprenait une tapisserie luxueuse, un tableau de Mélinda accroché dans un coin (parce qu’il fallait assumer son arrogance), un grand lit au centre, sur une estrade, et, dans les coins, un conduit aquatique avec des grilles. Parfois, sa sirène passait par là. Plusieurs portes latérales menaient dans sa garde-robe personnelle, sa chambre de plaisir, sa salle de bains... C’était une superbe chambre, en somme. Elle réfléchissait à une tenue à mettre, se demandant si elle allait conserver sa robe, ou enfiler une tenue de dominatrice plus appropriée. Apportant aussi bien le latex et les tenues moulantes que les robes amples, elle pouvait aussi choisir de ne rien porter... Car elle était aussi exhibitionniste à ses heures perdues. Finalement, Mélinda opta pour la solution la plus simple, et défit sa robe, puis s’observa devant le miroir.
Elle frissonnait en voyant son propre corps. La femme était tout à fait le type de personne à embrasser son propre reflet, et, quand elle avait eu la chance de coucher avec des femmes polymorphes, elle s’était fréquemment amusée à leur demande de prendre sa propre apparence, afin de se faire l’amour. Narcissique, mais aussi fétichiste, elle choisit tout de même de s’enfiler de
longs gants noirs en latex, et s’amusa à tripoter ses lèvres, suçotant le bout du latex.
*
Hum... J’adore cette texture...*
On toqua alors à sa porte. Mélinda se retourna brusquement, puis, nue, ne portant que ses gants, elle s’avança vers sa porte à double battant, et l’ouvrit... Anna et Inni se trouvaient là, et Mizuhiro était derrière. Mélinda put brièvement la voir, et esquissa un sourire. Elle portait un bandeau et un
gag ball sur les lèvres, un ruban dans sa fourrure, une nuisette rose voyante... Puis Anna et Inni entrèrent, et Mélinda referma la porte, le temps de s’occuper d’elles. Échange de baisers et de câlins.
«
Hum... -
Maîtresse sait bien s’habiller…, nota l’une des deux femmes en lui caressant son dos.
-
Mizu’ est une Terranide adorable, mais elle a peur des piqûres... -
Aaaah ? »
À chaque fois que l’une des jumelles parlait, Mélinda allait embrasser l’autre, alternant ainsi entre les deux bouches généreusement offertes, titillant leurs magnifiques langues. Elles lui parlaient de Mizu’, de ce qu’elles avaient fait sur elle, et, au bout d’un moment, en se concentrant, Mélinda finit par faire sortir sa verge, sous l’excitation sexuelle des deux femmes.
«
Uffff... Bien... Vous pouvez me l’amener, les filles... »
Anna et Inni hochèrent la tête, puis Mélinda alla s’asseoir sur l’un des fauteuils présents dans la pièce. Sa verge pointait entre ses cuisses. La porte se rouvrit, resta ouverte, et Anna retira à Mizuhiro son bandeau, ainsi que l’objet l’empêchant de parler.
«
Tu peux y aller, ma chérie... »
Une fois que Mizuhiro fût entrée, Inni referma la porte derrière elles. Mélinda se tenait là, devant elle, un sourire sur le coin des lèvres.
«
Et bien, il semblerait que tu sois enfin toute belle, ma petite Mizuhiro... Tu te sens bien ? »