Fort heureusement, ce n’était pas le genre d’Alastar non plus. Libre, il voulait rester libre ! S’unir, ce n’était pas pour lui, il voulait rester l’amant hyperactif qu’il était, afin de continuer à butiner des femmes comme elle. Un presque inconnu pour elle, qui l’avait à moitié violé dans son lit, et qui continuait à la prendre, contre la table, comme une vulgaire traînée. Les deux amants étant d’un côté de la table, selon leurs mouvements, cette dernière avait tendance à se redresser, amenant alors Alastar à poser le plat de sa main sur le rebord opposé de la table, afin de la faire basculer, de la ramener à un niveau acceptable. Il continua à la prendre, grognant et soupirant, sa verge continuant à enfler, presque automatiquement. Incube, adepte de la magie rose, il pouvait volontiers augmenter la taille de sa verge, et avait souvent tendance à le faire dans des coïts de cet acabit. Son sexe grossissait pour remplir autant que possible la fente de la femme. Elle jouit, et lui aussi, encore et encore. La table finit par se redresser à nouveau, avant de se rabattre sur le sol, Alastar soulevant le corps de la femme, se maintenant ensuite au-dessus d’elle. Il voulait la voir en train de jouir, il voulait voir ce visage irradier de plaisir, il voulait voir ce spectacle visuel, ce bouquet magnifique... Honnêtement, voir une femme jouir, la voir en plein extase, c’était l’une des plus belles choses qui soient... Si ce n’est LA plus belle. Romantique jusqu’au bout des ongles, pour un démon, il la regarda donc s’abandonner sur la table, son visage n’exprimant que du bonheur... Du bonheur pur, comme si elle était au Paradis. Lui, un démon, était en train d’insuffler le bonheur dans le cœur et dans le corps des autres. C’était le monde à l’envers !
Difficile de dire ce qui provoqua sa propre jouissance : était-ce l’acte sexuel en lui-même, ou le spectacle, magnifique, de cette femme traversée par le plaisir, et qui remplit son cœur d’allégresse ? L’un des deux, probablement, ou sûrement les deux. Dans un soupir, il se répandit également en elle, déversant sa semence dans son con. À nouveau, il espérait que cette femme, souhaitant rester libre et autonome, prenne la pilule, car l’Incube était un homme à la semence fertile. Il balança sa crème dans le ventre de la femme, et sortit ensuite, comme elle, de ce moment d’extase, cette parenthèse de bonheur qui lui était offerte. Le plaisir de cette femme avait été tellement fort qu’elle avait fait couiner la table, et lui avait griffé le dos.
Diable ! Une vraie bombe en feu !
« Haaaa... Haaaaaa... »
Alastar respirait vivement. Il conservait toujours le même teint de peau rouge, mais de la sueur commençait à couler le long de son corps. Calliope était contre lui, et elle se mit à agir à nouveau, venant caresser les marques qu’elle lui avait faite dans son dos, courbant la tête pour aller embrasser son torse. Lui maintenait l’équilibre, précaire, de la table avec ses deux bras tendues, et frissonna. Cette femme avait une pile au cul, et une telle perversion brûlait en elle qu’il était convaincu que, si jamais elle finissant en Enfer, il insisterait auprès de sa sœur pour venir récupérer son âme, afin d’en faire une succube. Elle glissa le long de son cou, remontant tout près de ses lèvres, ce qui l’amena à poser une main sur ses cheveux quand elle se rapprocha, et à murmurer son nom :
« Calliope... »
Il n’y avait que dans les ébats sexuels que répéter le nom de son partenaire avait quelque chose d’excitant. Ils s’embrassèrent à nouveau, tendrement, comme deux amants en pleine passion, et il eut l’agréable surprise de sentir la main de la femme s’éloigner pour venir attraper sa longue queue caudale, le faisant soupirer... Et sourire en même temps. Alastar se redressa, entraînant Calliope avec lui, soulageant la table de leur présence. Sa queue ondula sur elle-même, et vint caresser le dos de Calliope, remontant le long de sa colonne vertébrale. Alastar aurait pu la prendre dans la même position qu’hier, sa verge dans son con, sa queue caudale plantée dans son fondement, jusqu’à la faire tomber d’épuisement à nouveau. Sa verge était toujours, en effet, en érection, frottant contre les cuisses de la femme, laissant sur sa tendre peau une traînée de sperme et de mouille.
« Ma queue te manque ? C’est vrai que je ne l’ai pas trop utilisé aujourd’hui, celle-là... Il est temps de changer ça. »
Calliope allait voir tout ce qu’on pouvait faire avec une longue queue flexible comme ça ! Il n’attendit pas vraiment son avis, et la relâcha.
« Mets-toi à quatre pattes, en bonne chienne que tu es ! »
Il avait haussé le ton. Il aimait le beau sexe, c’était un fait, et c’était indéniable... Mais il aimait aussi donner des ordres, et voir les femmes se plier à ses quatre volontés. Une fois que Calliope mise en position, sa queue caudale fila sur le côté, et s’enroula brièvement autour du cou de la femme, avant que la pointe de la queue ne remonte, puis ne décrive un arc à hauteur des lèvres de la femme. L’extrémité avait de nouveau pris la forme profilée et arrondie d’une verge, et formait comme un collier autour du cou de la femme. Cependant, la queue ne l’étouffait pas, et laissait suffisamment de mou pour ne pas gêner Alastar.
S’humectant les doigts avec ses lèvres, il les enfonça ensuite dans le fondement de la femme, venant humecter ses parois internes, cherchant à bien les lubrifier, puis posa ses mains sur ses fesses... Et la pénétra. Quand son vit entra en elle, s’enfonçant dans son anus, sur le devant, le bout de sa queue caudale rentra dans sa bouche, afin qu’elle puisse la sucer. Et, comme elle l’avait griffé, Alastar ne tarda pas à donner le tempo, en lui administrant une belle claque sur ses fesses.
« Là, là, ma salope, c’est parfait ! »