«
Alastar, haaa !! Haaaa !! Haaaaaaaaaaaaaa !! »
La grange tremblait sur place sous les assauts fougueux de l’homme. Prise contre le mur,
la belle paysanne ne pouvait que subir les assauts rugueux et intenses de l’Incube, hurlant son bonheur, tandis que les deux queues du Diablotin jouaient en elle, lui offrant un plaisir inouï pour ce qui, concrètement, était sa première fois. Quand son phallus avait perforé le vagin de la femme, et goûté à son premier sang, le Diablotin avait failli en jouir. Cette paysanne était un cadeau de la nature, belle et voluptueuse, toute en chair, et bourrée de problèmes existentiels, sa psyché se heurtant à ses envies de femme naissante et à l’éducation stricte de son parent, le père du village. Son père, en effet, était un prêtre, dirigeant la paroisse locale depuis son église. Elle était sa fille unique, une sœur religieuse qui avait pour but de rejoindre un couvent afin de devenir une sœur. Cependant, elle était belle, et le Diablotin avait senti sa souffrance sexuelle, les caresses qu’elle s’offrait discrètement, dans la grange d’une ferme abandonnée. Elle se caressait chaudement, sensuellement, dans cet endroit isolé, et Alastar avait senti son appel. Il était donc intervenu, face à elle, alors qu’elle nettoyait l’église.
Sa peur initiale avait rapidement cédé, et le Diablotin la ramonait généreusement depuis une bonne heure, fidèle à sa nature d’Incube, honorant fièrement cette dernière. Elle hurlait son bonheur, et la sentir s’abandonner contre lui était jouissif, délicieux. Alastar la prit ainsi pendant un certain temps avant de la laisser, étalée sur le sol, au pays des rêves. Qu’on ose dire, ensuite, que les incubes faisaient le mal. Il lui avait offert tant de bonheur, un plaisir intense et exquis, et il la laissait rêver. Ce n’était pas très galant, mais il était un démon… Et un démon ne s’attachait pas à ses clientes. Qui sait ? Peut-être reviendra-t-il la voir…
Il reprit sa route. Ce village se situait dans des zones reculées de Terra, le long de grandes campagnes dans les Contrées du Chaos, plus proche de Nexus que d’Ashnard. De fait, la plupart des esclavagistes du secteur venaient de guildes et de corporations nexusiennes, traquant les autochtones locaux pour les asservir et les vendre. Le Diablotin aurait pu rentrer chez lui, retourner au harem de sa sœur, mais il préféra se promener un peu, déambuler tranquillement, afin de rechercher de nouvelles proies. Coucher avec cette femme avait aiguisé son appétit, et il n’avait désormais envie que d’une chose : trouver une nouvelle poulette afin de lui faire l’amour. Alastar restait un Incube, un démon sexuel et pervers. Il ne pouvait pas changer d’attitude, et n’en avait pas envie. Il était ce qu’il était, et le sexe le démangeait. Troublant, quand on savait qu’il venait de faire l’amour pendant des heures, et ce de bien belle manière.
Dissimulant son apparence démoniaque sous un long manteau marron de pèlerin, il s’avança à travers une forêt, et ne tarda pas à ressentir, au loin, la présence troublante d’une chair féminine. Bien qu’il ne soit pas un puissant magicien, Alastar avait certains tours sous sa manche, et, outre ressentir le désir sexuel, il pouvait aussi sentir les frémissements délicats et vibrants de la magie… Ce qu’il se mit exactement à ressentir en ce moment. Il s’avança plus rapidement, se téléportant pour raccourcir la distance le séparant de cette silhouette.
C’était une région pauvre, dévastée par la guerre entre Nexus et Ashnard. Les Ashnardiens avaient ravagé cette région, et le Diablotin arriva dans les ruines, dans des villages qui avaient été complètement abandonnés par la guerre, les survivants étant asservis de force par les esclavagistes, qu’ils soient originaires de Nexus ou d’Ashnard. C’était la loi de la Nature, tout simplement Alastar s’avançait dans les ruelles d’un village fantôme, tout en entendant, à proximité, des bruits. Vu les huttes hirsutes et les constructions sommaires, il supposait que ce village avait été le refuge de Terranides. Des hommes se battaient entre eux, excités, échauffés. Le Diablotin sentait leurs désirs, hurlant dans leurs poitrines et dans leurs corps.
*
De tels esprits ne s’échaudent que pour le corps d’une femme…*
Il s’avança discrètement, et les vit. Quatre hommes.
«
Si tu la touches, elle perdra de sa valeur ! Elle est peut-être encore vierge ! -
Tu me prends pour qui ? Je connais des moyens de me faire plaisir sans lui enlever sa virginité ! À supposer qu’elle le soit, bien sûr ! -
On ne peut pas prendre ce risque ! »
Un chariot se trouvait à proximité, avec un cinquième larron. Alastar comprit avoir affaire à des esclavagistes, et son regard s’attarda sur la silhouette de la femme capturée par ces quatre individus. S’ils voulaient la vendre à Ashnard, et non à Nexus, c’était probablement qu’ils étaient poursuivis dans la cité-État. Le Diablotin hésita, avant de se dire que ces individus ne méritaient pas une telle perle.
La loi de la Nature.
Leur chef essayait de résonner celui qui avait une érection, et Alastar réfléchit à une manière de les surprendre. Il retira son long manteau de pèlerin, et sentit sa verge frissonner quand son regard croisa le visage de cette femme. Elle avait l’air d’avoir un sacré caractère, incapable de se laisser faire. Il aimait ça. Il lui fallait juste trouver un moyen de la secourir. Le Diablotin, un héros étincelant venant au secours de la demoiselle en détresse... L’image faisait presque sourire.
Tandis qu’ils se disputaient, Alastar s’avança lentement, un sourire sur les lèvres, jusqu’à sortir de l’ombre. Ses deux bras étaient écartés, et des flammes brûlaient dans ses paumes, un sourire vicieux éclairant ses lèvres.
«
Navré, Messieurs, mais cette femme est à moi. -
C’est qui, ce mec ?! »
Le Diablotin sourit. Sa peau rouge leur apparut alors, tandis que le feu brûlant dans ses mains se mit à s’accentuer. Il le libéra alors, balançant un jet de feu vers eux.
«
Dégagez, vermisseaux, gronda Alastar,
ou je vous plombe ! »