Détente autour d'une tasse de café [Vanadis]

Novac City était une impressionnante ville, une grande cité abritant des millions d’âmes. C’était la ville de la Baronne, une cité pure et belle, avec de multiples purificateurs d’air permettant de purifier les rues de la ville. La ville était bâtie essentiellement au-dessus de l’eau, grâce à l’aide de massives plateformes industrielles surplombant la mer. Depuis le Bâtiment MERCATEL, on pouvait voir toute la ville, s’étalant au loin, une véritable pépinière bourdonnante. La ville n’était pas aussi grande que Tekhos Metropolis, mais Novac City se classait sans problème parmi les plus grandes mégapoles tekhanes. Milwën était toujours heureuse de s’y promener, et surtout d’y aller avec sa fille, Ève.

« Dis, dis, on pourra aller au Wonderland après ? »

Milwën observait les artères commerciales depuis leur berge flottante. Elles avançaient sur un petit navire de tourisme filant le long du quartier commercial flottant de Novac, un petit quartier artisanal dénué de gratte-ciel, qui aurait beaucoup évoqué la ville de Venise pour un Terrien. La main de la Baronne caressa les cheveux d’Ève.

« Tu y as déjà été il y a quelques jours, ma chérie... »

Ève, comme toutes les filles novaquiennes et les touristes, adorait Wonderland, le magnifique parc d’attraction de Novac, avec des attractions futuristes et révolutionnaires. La dernière fois qu’elle y avait été, elle s’était retrouvée à bord du Tekhos Observatory, une attraction pour enfants, mais Milwën savait qu’Ève y allait en douce avec Ririna, et qu’elles étaient grimpées à bord du redoutable Flyng Sky. Depuis qu’Ève et Ririna avaient couché ensemble, et que Milwën les avait rejointes, ses deux filles s’étaient beaucoup rapprochées. Ririna ne pouvait pas les accompagner ce matin, car elle était dans le complexe scientifique, et Milwën avait choisi d’amener Ève avec elle. Elle avait toujours eu envie de voir une Lamia.

La Baronne avait validé il y a quelques années un programme spécial d’insertion terranide, visant à promouvoir la diversité culturelle au sein de Novac, le programme PIRC, Program Insertion Rare Creature. PIRC s’inscrivait dans une vision politique plus large, visant à faire de Novac une sorte de centre cosmopolite, de variante tekhane de Nexus. Aujourd’hui, Milwën avait consacré sa matinée à aller voir une Lamia sauvage que les Novaquiennes avaient capturé, et soigné. Elle était maintenant insérée dans la société, et, de temps en temps, un agent de probation venait la voir. Milwën venait ici directement la voir pour se renseigner, et elle en avait profité pour faire plaisir à Ève. Le café dans lequel vivait Vanadia abritait également d’autres créatures issues du programme PIRC, et, pour l’heure, ce programme fonctionnait plutôt bien.

« On s’en rapproche... »

La berge flottante s’arrêta à un quai, et les deux femmes en sortirent. Plusieurs Novaquiennes reconnurent la Baronne, la saluant, et cette dernière reprit sa marche. Elles s’avancèrent jusqu’à une agréable artère commerciale. L’air sentait bon, et il y avait quantité de touristes s’aventurant dans les boutiques. La Baronne ne tarda pas à trouver le café qu’elle cherchait : « Les perles du délice ».

« Allons-y, ma chérie. »

Plus le temps passait, et plus Milwën arrivait à se faire à l’idée qu’Ève avait grandi. Leur relation incestueuse y contribuait beaucoup, et la Baronne ne se sentait nullement gênée ou coupable de coucher avec sa fille. Les valeurs de l’Ordre étaient bien implantées au sein de Tekhos, mais Milwën était particulière. Elle entra dans le café, un sourire sur les lèvres, et attendit qu’une serveuse vienne l’accueillir.

Comme à l'accoutumé, le café était plein à craquer de touristes et de Novaquiennes. Les clientes affluaient en permanence et à peine un groupe était-il sortit qu'un autre prenait sa place. Mais les employée étaient habituées et s'en sortaient très bien, avec leur expérience. Car si ce café attirait autant de monde, ce n'était pas pour ses boissons et ses pâtisseries, semblables aux autres cafés du quartier, mais pour ses serveuses, des créatures réputées rares et dangereuses, qui ici étaient très serviables. Vous ne verrez nul par ailleurs une dragonne rouge vous servir une crêpe flambée, en la flambant sous vos yeux avec son souffle de feu, ou encore une cuisinière vous préparant des mets au miel, en se servant directement dans son corps. Pour sûr, le café faisait beaucoup d'économies dans ces domaines.

Malheureusement, comme la café accueillait également beaucoup de familles et d'enfants, les clientes devaient attendre très tard le soir pour accéder au menu spécial, les employées elles mêmes. Le café devenait alors une sorte de bar à putes, et les créatures y prenaient beaucoup de plaisir. C'était surtout de cette seconde activité que le café tirait son nom, pour le fait de prendre du plaisir avec des perles rares.

Lorsque Milwën entra avec sa fille Ève, il n'y avait déjà plus que quelques places libres, dans un coin un peu reculé en arrière salle. Heureusement, il existait également des salles privées, plus en intimité, où l'on pouvait aussi bien gouter aux plats qu'aux serveuses. Mais ces salles VIP étaient chères, et généralement, elles n'étaient prises que par celles qui ne voulaient pas attendre dix heure du soir, ou pour les anniversaires. Derrière le comptoir, Siryne, la centaure dans sa belle robe asiatique, se chargeait de prendre les commandes rapides, pour les clientes désirant déguster leur mets à l'extérieur ou durant leurs promenades, et la file d'attente était plutôt longue. Dans un autre coin de la salle, sur une estrade, Kyute, la harpie dans une sorte de kimono, faisait l'animation en faisant résonner sa belle voix, tandis que Rin et Vanadis, les deux reptiles, prenaient les commandes et les apportaient aux clientes. Ce fut d'ailleurs cette dernière qui vint à leur rencontre, sa queue ondulant et frottant contre le sol, son plateau sous le bras, et leur adressa un petit sourire poli.

- Madame, mademoiselle, bienvenues aux Perles du Délice. Désirez-vous une table en salle ou en intimité ?

Si elles ne faisait pas la queue, cela voulait forcément dire qu'elles comptaient rester. Et si Vanadis ne reconnaissait pas la Baronne, c'était tout simplement parce que, au court du PIRC, jamais elle ne l'avait encore croisée.

« Les perles du délice » étaient la preuve de la réussite philosophique de Novac, de la supériorité de l’être humain sur les autres espèces. Cette supériorité tenait à la technologie humaine. Ce café était comme une lueur d’espoir, permettant de voir que d’anciennes espèces particulièrement dangereuses et prédatrices, comme les Lamias, pouvaient s’insérer parfaitement bien dans la société. Pour certaines Tekhanes pacifistes, c’était le signe que la technologie permettrait aussi de soumettre, à long terme, les Formiens, afin de leur permettre de coexister pacifiquement avec l’espèce humaine. Un point de vue que la Baronne ne partageait pas. Les Formiens étaient trop dangereux, bien trop puissants pour être contrôlés.

Le café était rempli, les clients observant surtout les curieuses serveuses, et certaines reconnurent la Baronne, rougissant légèrement en la voyant. À Novac, Milwën était presque une sorte d’égérie, d’idole pour la jeunesse. Elle avait promu les nanomachines, et les nanomachines avaient permis de construire Novac, créant un véritable essor économique, qui rapportait continuellement à Novac d’énormes rentrées d’argent, ses brevets jalousement protégés par les scientifiques novaquiens. Milwën caressa les cheveux d’Ève, qui observa avec appétit la Lamia s’approcher en glissant sur le sol.

« Madame, mademoiselle, bienvenues aux Perles du Délice. Désirez-vous une table en salle ou en intimité ? »

Les deux femmes se regardèrent ensemble, et Milwën sourit.

« Bonjour. Je viens manger avec ma fille, alors, en intimité, ça m’irait bien. »

Ève observait la femme en clignant des yeux, puis tourna sa tête vers la Baronne :

« J’aimerais bien avoir une Lamia, Maman. »

Milwën lui sourit poliment.

« Tu en demandes beaucoup, Ève... Ne sois pas trop gourmande. »

Ève baissa la tête en soupirant légèrement, mais n’insista pas. En public, elle savait que sa mère n’aimait pas qu’on lui tienne la tête. Entre elles, les clientes murmuraient. La Baronne était là, et certaines prenaient des photos. Elle était si belle avec son armure qu’on pouvait tout à fait prendre des photographies, ne serait-ce que pour observer son postérieur magnifique, et son déhanché excellent. La Baronne savait que, dans un récent magazine de mode, elle avait été déclarée comme étant l’une des femmes les plus sexy de Novac.

Le plus probable était que Vanadis ne l’avait pas reconnu, ce qui, en soi, n’était pas surprenant. Elles ne s’étaient jamais vues en personne, simplement par le biais de dossiers et de fichiers de vidéosurveillance.

Difficile de lier une quelconque relation ainsi.

« Je vois que votre activité se passe bien... Le café est-il toujours autant rempli ? »

Contrairement à d'habitude, ses deux clientes ne la regardaient pas béatement en clignant des yeux... enfin... si, c'était un peu ce que faisait la plus jeune, et la Lamia lui fit donc un petit sourire rassurant. Si l'on parlait en terme d'années humaines, la jeune fille devait être plus jeune qu'elle d'à peine une année... physiquement parlant, bien entendu.

- Bonjour. Je viens manger avec ma fille, alors, en intimité, ça m’irait bien.

- J’aimerais bien avoir une Lamia, Maman.

- Tu en demandes beaucoup, Ève... Ne sois pas trop gourmande.

Vanadis laissa s'échapper un léger rire, avant de les inviter à la suivre. Elle put toutefois noter en chemin que de nombreuses clients prenaient la nouvelle arrivante en photo avec leurs portables, discrètement ou non. La Lamia ne savait pas trop quoi en penser, si ce n'est que sa cliente devait être célèbre... et qu'elle, n'en savait fichtrement rien. Elle ne vivait dans ce quartier que depuis deux ans seulement.

- Vous savez, dit-elle en s'adressant à Ève, si vous le souhaitez, le règlement vous autorise à partager votre dégustation avec une des serveuses de ce café. Mais sachez toutefois que cela à un coût supplémentaire, mademoiselle.

Elles avançaient à présent dans un couloir à la lumière tamisée, pour offrir une ambiance plus intime. Certaines portes étaient closes, mais il était toutefois impossible de deviner ce qu'il pouvait bien ce passer de l'autre coté, les salles étant insonorisées. Ces dernières étaient équipées de banquètes confortables ainsi que d'une table centrale. Il était même possible de choisir sa musique, ou d'écouter directement ce que la Harpie chantait, en se connectant à son micro. Trois interrupteurs permettaient de contrôler la salle, un pour la lumière, un autre pour appeler le service de restauration – pour le choix de son menu ou pour l'addition – et un dernier, qui permettait de rétracter la table dans le sol et de connecter ensembles les deux banquètes, pour former une sorte de grand lit. Cette dernière commande était sans équivoque.

La salle à laquelle les mena Vanadis était donc semblables aux autres, et assez grande pour accueillir une demi-douzaines de clientes... ou trois, si la salle est en mode lit. La Lamia les laissa prendre place et prit deux menus à coté, dans le couloir, avant de le leur tendre.

- Notre café proposes différents menus, allant des glaces aux pâtisseries, classiques, originales ou personnalisées, ainsi que des boissons froides, chaudes, ou alcoolisées. Notre menu spéciale vous propose également, en intimité ou en salle après 23h, de partager votre dégustation avec une serveuse, à votre entière disposition, que ce soit pour discuter ou des moments moins innocents. Vous devez toutefois préciser les termes au moment de la commande, tout changement en cours de repas amenant un coût supplémentaire.

Vanadis leur sourit de nouveau, avant de repartir s'occuper des autres clientes. Elle en servit deux ou trois, avant de sentir son bipper sonner, signe que les deux autres avaient fait leur choix. La Lamia retourna donc dans la salle intime et prit leurs commandes.

Preuve de l’hyper-sexualisation de la société tekhane, la plupart des cafés et restaurants proposaient un service sexuel, en marge de la restauration. C’était aussi le cas ici, et c’était probablement ce qui faisait le succès de ce café : la perspective de pouvoir coucher avec des femmes-animaux qui ne chercheraient pas à vous tuer à la moindre occasion. Il était très probable que cette perspective soit particulièrement séduisante pour bien des clients, et Milwën savait que sa fille y pensait. Ève était d’une intelligence redoutable, et, grâce à l’aide de Ririna, sa timidité laissait place à une franche libération sexuelle, qui s’exprimait par l’exécution de fantasmes pervers de plus en plus osés. Les regards éloquents qu’Ève offrit à Vanadis trahissait son désir, et la mère et la fille se retrouvèrent rapidement dans une pièce faisant presque office de chambre. Les autres salles insonorisées laissaient assez peu de doute sur le genre d’ébats qui avaient lieu, et Milwën remercia poliment Vanadis. Cette dernière, qui ne savait toujours probablement pas avec qui elle était, leur expliqua tout, et les laissa seules.

La porte se referma, et les deux femmes se regardèrent mutuellement. Milwën vit la lueur dans les yeux de sa fille, et le petit sourire qui perlait sur le coin de ses lèvres. Encore une fois, Milwën revit cette jeune fille qui lui demandait des glaces au parc. Elle avait bien grandi, et son comportement invitait la Baronne à se regarder elle-même. Pouvait-elle tolérer ça ? Que sa fille devienne une perverse sautant tout ce qui bouge ? Ce n’était pas une conséquence de son code génétique, mais de son éducation sociale, de l’environnement dans lequel elle vivait. Le sexe n’était pas un tabou à Tekhos, et il ne l’était sûrement pas à Novac. En effet, la principale demande des individus venant se faire greffer des nanomachines était d’ordre purement physique : paraître plus beaux, plus endurants…

« S’il-te-plaît, ‘Man… »

Milwën soupira. Comment vouliez-vous résister à ça ? Elle était trop gentille, voilà tout. Incapable de refuser à sa fille ses désirs. Milwën lui ébouriffa tendrement les cheveux, et hocha la tête.

« C’est d’accord, ma belle. »

Ève eut un sourire qui remonta jusqu’à ses oreilles, et Milwën appela ensuite la serveuse, à l’aide d’un appareil permettant de les sonner. Cette dernière ne tarda pas à revenir.

« Ma fille aimerait un gâteau au chocolat, et, moi, je souhaiterais juste un café… Et, toutes les deux, nous aimerions profiter de votre compagnie. Comme vous l’avez remarqué, ma chère fille adore les Terranides, comme les Lamias, et elle adorerait manger en votre compagnie… »

Pour préciser clairement ce que la Baronne avait en tête, elle rajouta :

« Aussi, je pense qu’utiliser un lit ne sera pas de trop. Je prendrais la formule la plus élevée. Rassurez-vous, en tant que Baronne de Novac, j’ai amplement les moyens de payer vos services, et de vous rémunérer à la hauteur de votre prestation. »

En un sens, c’était presque comme si la perversion de ses filles influait sur la sienne, et, maintenant qu’elle y réfléchissait bien, coucher avec cette Lamia… Et bien, coucher avec cette Lamia la tentait plutôt bien !

Lorsque la Lamia revint dans la pièce avec un petit calepin pour noter la commande, elle eu un petit sourire, avant d'activer la reconfiguration de la salle.

- Mettez vous à l'aise, le temps que la salle passe en mode lit. Je reviens au plus vite avec votre commande, ainsi que votre menu spécial.

Vanadis fit un petit clin d'oeil aguicheur à Eve, puis sortit de la salle. Par se mettre à l'aise, il fallait bien entendu comprendre "se mettre à nue". La table s'abaissa jusqu'au niveau du sol, tandis que les banquettes s'allongeaient jusqu'à se rejoindre. Bien vite, se fut un grand lit moelleux qui prit une grande partie de l'espace. Des mini tables sortirent également sur les murs, de chaque coté de celui-ci, afin de pouvoir poser glace et café sans en mettre partout.

Lorsque Vanadis fut une nouvelle fois de retour, ce fut avec un plateau en argent, sur lequel reposait un moelleux au chocolat ainsi qu'un café. Toutefois, il y avait une autre différence de taille, puisque la Lamia était désormais nue elle aussi, ses lourds seins remuant légèrement au rythme de sa glissade sur le sol. Elle déposa les commandes sur les tables de leur propriétaire respective, avant de se glisser elle même, avec sensualité, entre les deux femmes, sa queue de serpent frôlant les jambes de la jeune fille avec délicatesse, sa poitrine rencontrant bientôt son bras, qui se retrouva vite entre les deux monts de chair. Lorsqu'elle parla de nouveau, se fut d'une voix douce et envoûtante.

- Alors Mlle... Que voulez vous gouter rn premier ? Ce gâteau au chocolat... Ou bien mon corps ? A moins que vous souhaitiez les deux en même temps, hum ?

Son corps, justement, ondulait doucement, frôlant à peine celui de l'adolescente. Vanadis était une créature ancienne, habituée au sexe depuis des siècles. Et si ses souvenirs avaient été modifié, son organisme avait conservé ses facultés. En d'autres termes, la Lamia pouvait sentir que la jeune humaine était particulièrement excitée par la situation.

« Mettez vous à l'aise, le temps que la salle passe en mode lit. Je reviens au plus vite avec votre commande, ainsi que votre menu spécial. »

La Baronne sentit aussi le plaisir monter en elle, même s’il était moins marqué que chez Ève. Sa fille était plus jeune qu’elle, et était comme un bourgeon qui venait d’éclore. Elle avait encore du mal à contrôler ses hormones, et la perspective de coucher avec une Lamia l’émoustillait énormément. Cette dernière les invita donc à se mettre à l’aise, et, quand elle se retira, les deux femmes obtempérèrent, se déshabillant toutes les deux, en se mettant debout, avant de s’allonger sur le lit, Milwën sur la gauche, Ève sur la droite. Elles s’observèrent silencieusement, Milwën ayant un sourire sur le coin des lèvres. La pauvre Ève était follement excitée, des spasmes nerveux agitant tout son corps.

Milwën lui fit signe d’approcher, et les deux femmes allèrent tendrement s’embrasser, la Baronne l’enlaçant en la câlinant. Ce baiser ne calma pas vraiment sa fille, qui gémit contre elle, soupirant de plaisir en sentant la langue de la femme s’enfoncer dans sa bouche, remuant en elle, la titillant, la malmenant, provoquant des frissons dans tout le corps de la femme.

« Hum... Une Lamia, Maman, haaaa... Ça... Ça va être intense, hum...
 -  Oh oui, ma puce ! Et encore, tu n’as pas idée... »

La Baronne était heureuse de voir sa fille ainsi. Ève était vraiment digne d’elle. Elle était née de la plus originale des manières, puisque Milwën était à la fois sa mère et son père. Elle avait utilisé sa verge pour créer du sperme, et son intimité pour sécréter de la mouille, les faisant se rencontrer in vitro. Les nanomachines avaient été utilisées, et le résultat, unique au monde, avait produit ses fruits. Ève était une enfant tekhane parfaitement équilibrée, une surdouée. La relation incestueuse entre elle et sa mère ne figurait pas dans le dossier, mais, dans une société hyper-sexualisée, c’était un schéma de plus en plus fréquent. Les sœurs couchaient entre elles, et les mères entraînaient elles-mêmes leurs filles... Exactement comme la Baronne.

Sa main pelotait les fesses d’Ève, qui soupirait et gémissait en se tortillant. L’un des doigts de Milwën se rapprochait du fondement de la femme, titillant sa rondelle, ce qui amena Ève à gémir. Après leurs séances de sexe avec Ririna, Milwën savait qu’Ève avait une sorte de fantasme inavoué pour la sodomie et pour ses fesses. Ririna l’avait pris en levrette en goûtant à ses fesses, et Ève avait hurlé comme une possédée... Milwën n’avait qu’à fermer les yeux pour se rappeler : la belle avait ensuite été prise en sandwich entre Ririna et la Baronne.

« Hum... La Lamia ne va pas tarder à arriver, Ève... »

Milwën avait rompu le baiser, et laissa Ève s’écarter, retournant à sa place.

« J’aurais droit à une Lamia à la maison ? Une majordome, par exemple... »

Milwën sourit. Elle hésita brièvement. Elle ne pouvait rien refuser à sa fille, et elle savait qu’Ève en profitait agréablement.

« Si tu es sage, et si tu as de bonnes notes, j’y penserais... »

Ces deux conditions étaient purement théoriques. Ève était adorable, très obéissante, et elle était surdouée. Les nanomachines fumaient dans son cerveau, lui offrant des capacités mémorielles exceptionnelles, entre autre chose. Elle aurait donc son Lamia, et Ève se mordilla les lèvres. C’est à cet instant que Vanadia retourna les voir, ouvrant délicatement la porte. Elle était toute nue, magnifique avec sa longue queue bleue et ses lourds seins se dandinant devant elle.

« Alors Mlle... Que voulez-vous goûter en premier ? Ce gâteau au chocolat... Ou bien mon corps ? A moins que vous souhaitiez les deux en même temps, hum ? »

Milwën sourit devant cette proposition. Ève fixait ses lourds seins en clignant des yeux, les joues rouges sous l’effet du plaisir qui naissait en elle, explosant dans son corps, remontant à toute allure. Ève tendit sa main, et caressa le ventre de la Lamia, à hauteur de son nombril, de son estomac, et elle se redressa légèrement, embrassant sa peau à cet endroit, juste au-dessus du nombril.

« Je... Les deux, Vanadis... Faites-moi l’amour... Et donnez-moi à manger comme si j’étais votre fille... »

La voix d’Ève était profonde et langoureuse, sous l’effet du plaisir qui naissait en elle.

Les deux humaines face à la Lamia étaient des plus appétissantes, mais malgré la beauté de la mère, Vanadis n'avait d'yeux que pour la fille, qui était plus à son gout. D'autant plus qu'à la base, c'était celle-ci sa cliente. La serveuse n'était nullement choquée de voir une mère et sa fille nue ensembles, sur le point de se faire l'amour. D'une part parce que c'était face à cette perspective qu'elle avait été rééduquée, et d'autre part parce que cela faisait également partit du mode de vie des Lamia sauvage. Quelque part, les Tekhanes n'avaient pas vraiment touchée à cette part de son comportement.

Vanadis observa en souriant la jeune Eve s'approcher d'elle, et toucher délicatement son ventre, puis l'embrasser. L'humaine était véritablement sous le charme, et n'avait visiblement envie que d'une seule chose...

- Je... Les deux, Vanadis... Faites-moi l’amour... Et donnez-moi à manger comme si j’étais votre fille...

La queue de Vanadis s'enroula délicatement autour du corps de l'humaine, qu'elle massa tendrement, alors qu'elle s'allongeait sur le lit, massant ensuite sa poitrine avec tendresse, titillant ses petits tétons dressés. De la pointe de sa queue, la Lamia attrapa la cuillère argentée et prit un morceau du gâteau, l'approchant de la bouche de la jeune fille. Mais avant qu'Eve ne puisse gouter au chocolat, Vanadis le récupéra avec sa longue langue, qui s'enroula autour, avant d'approcher de ses belles lèvres, attendant qu'elle ne les ouvres pour déposer le morceau dans sa bouche.

Tournant doucement la tête d'Eve, Vanadis l'embrassa alors, à pleine bouche, dans un langoureux et intense baisé chocolaté. Mais ce n'est qu'après que la jeune humaine n'ai avalée son morceau, que la Lamia enfonça sa langue humide de salive au fond de sa gorge, sans l'étouffer pour autant, la pointe de sa queue titillant l'intimité de la jeune fille, s'y enfonçant doucement, ses mains toujours occupée à malaxer sa petite poitrines.

Vanadis sentait elle aussi son désir monter, tandis que ses deux vagins mouillaient lentement mais sûrement le lit...

Milwën se mordillait les lèvres en les regardant : Ève et Vanadis. C’était un couple superbe, et Milwën allait voir sa fille faire l’amour avec une autre femme, une femme qui n’était pas Ririna, mais presque une inconnue. La Baronne esquissa un léger sourire, sentant sa perversion monter en elle. Elle était tellement heureuse de voir ça ! Milwën se sentait accessoirement relativement naïve à l’égard de sa fille... Dire qu’elle avait cru qu’elle était encore une jeune fille incapable de penser à ce genre de choses... Les mères se trompaient toujours sur leurs filles, mais, maintenant, Milwën était alerte, et pouvait clairement voir ce que voulait Ève : coucher avec une Lamia. Cette dernière ne semblait nullement contre cette idée, et Ève gémit en se mordillant les lèvres quand la queue s’enroula autour d’elle, serrant son corps. Cette dernière gémit de plaisir, et se laissa faire. La queue enroula ses jambes et le bas de son torse, frottant contre cette dernière.

Ève rougissait en soupirant, et ses tétons se dressèrent quand les mains de Vanadis se posèrent sur ses seins, les palpant. Sachant qu’Ève avait aussi demandé à manger, la Lamia saisit un morceau du chocolat, et la petite bouche d’Ève s’entrouvrit. Cependant, la Lamia la fit patienter, et choisit, malicieusement, de glisser son chocolat dans sa bouche, avant de l’embrasser, le chocolat se mélangeant à leur salive. Ève remonta sa main, et empoigna les cheveux violets de la femme, utilisant son autre main pour s’appuyer sur son épaule. Elle l’embrassa goulument, et gémit quand la langue de Vanadis, longue, s’enfonça dans sa gorge.

« Hunn !! »

Milwën la connaissait suffisamment pour savoir qu’elle adorait ça, et qu’elle voudrait clairement avoir une Lamia après. La Baronne allait encore devoir faire des folies. Il n’existait pas que Vanadis comme Lamia sur Novac, et, vu que cette dernière était un franc succès de réhabilitation sociale, la Baronne allait pouvoir en récupérer une autre, et en faire la majordome personnelle d’Ève. Ce serait un joli cadeau d’anniversaire... À moins qu’elle ne parvienne à trouver un moyen de convaincre Vanadis de venir s’occuper d’elle, mais il faudrait réussir à la convaincre. Gérer ce café devait être difficile et laborieux, et Milwën ne devait pas user de son influence et de son pouvoir pour satisfaire ses petits caprices. Pour l’heure, elle se contentait d’apprécier ce spectacle.

Ève soupirait de plaisir, sentant la mouille de la femme glisser contre elle. Elle filait le long de son corps emprisonné, et la femme adorait ce sentiment d’être prisonnière.

« Serre-moi, hum... Je veux... Je veux jouir dans ta chaude queue, Vanadis... Comme si tu étais ma Maman me faisant un câlin... »

Milwën sourit, et vit la bouche d’Ève se déplacer pour embrasser l’un des seins de Vanadis, suçant son téton, le titillant pendant quelques secondes, avant qu’elle ne se redresse pour l’embrasser dans le cou. Ève adorait ça, et elle était clairement en train de se faire plaisir, tandis que Milwën, pour l’heure, se contentait d’observer la scène. Elle voyait sa fille heureuse, en train de se faire plaisir.

Que demander de plus pour une mère ?