Ayane aimait ce genre de jeu, les petites phrases mesquines et qui se voulait gentiment blessante. Étrangement, c'était réservé à un jeu avec lui principalement, lorsqu'elle était face à des ennemis, on ne jouait plus, c'était tué ou être tué. Enfin du moins devoir attendre une trentaine d'années ou créer une nouvelle source d'énergie pour les insectes et autres carnivores. Elle cherchait à l'asticoter, à l'énerver, à le rendre furieux, viril et dominant. Même si elle n'aimait pas cela forcément, c'était là toute la difficulté de savoir où et comment se placer avec cet être antédiluvien.
La plus ancienne des mutantes ne réfléchissait jamais à des détails comme le temps qu'ils auraient pour faire l'amour, elle vivait le moment présent, et s'il fallait tuer une vingtaine d'humains pour satisfaire ses envies de stupre dans une mare de sang, cela lui allait bien. D'ailleurs, cela lui était déjà arrivé, quand elle combat, qu'il y a des morts et du sang, cela l'excitait parfait à un tel point, qu'elle se laissait aller avec son amant de toujours sur le lieu même du carnage. Cela n'allait pas être quelques cadavres qui lui couperaient l'envie. L'odeur et le goût du sang réveillaient en elle des instincts de prédatrice, dont il était impossible de se défaire. Si une tigresse attaquait une proie qui fuit devant elle, c'était uniquement car son instinct la poussait à le faire. Avec elle, c'était la même chose, mais à une tout autre échelle capable de rayer de la carte un puissant empire uniquement par caprice. Et dire que l'on disait que Rome avait brûlé à cause d'un empereur fou.
La brune avait l'habitude de chasser seule, elle s'énervait bien rapidement lorsqu'elle avait soudainement de la concurrence. Elle se sentait obliger à faire la démonstration de sa force, comme une gamine face à des insectes importuns. Elle avait cette impression quand elle voyait des humains, ce n'était que de faibles êtres incapables de faire quoi que ce soit. Et dire qu'ils se croyaient les maîtres du monde, dominant par la terreur et la destruction face à chaque être vivant. Heureusement, d'ailleurs qu'elle ne s'était pas rendu compte dans quelle décadence les humains se vautraient à chercher à détruire leur seule et unique planète. Sans doute qu'un jour, elle devrait leur montrer comment vivre noblement de la part d'un être d'un autre temps.
Le Sang d'Ayane était une malédiction et son arme la plus puissante. Elle avait appris à l'utiliser contre ses ennemis afin de les rendre en pierre. Elle l'utilisait ainsi uniquement lorsqu'elle affrontait de terribles ennemis, ou quand elle était vraiment énervée. À ce moment-là, ses yeux rougissaient à en devenir surnaturelle. Elle n'avait plus aucune notion de tendresse, de se retenir. Elle y allait nécessairement à fond en jouant un peu avec ses proies les plus faibles. Elle était capable de découper un bras et se délecter de l'entendre hurler de douleur avant de l'achever avec un sourire malsain. On ne pouvait pas vraiment se ranger de son côté, ou de prendre sa défense. Elle n'avait vraiment aucune espèce d'excuse face à ses massacres régis uniquement par ses caprices ou ses besoins. Elle aimait jouer sur la carte du psychologique avec ses proies, et se délecter du même bras ou simplement du sang de son ennemi en faisant partie. Cependant, dans ces moments-là, elle n'avait plus rien d'humain, seulement une bête implacable avide de carnage.
Cette jeune femme, en tout cas en apparence, n'avait jamais réussit à tomber enceinte que ce soit dans ses relations avec différents amants, qu'elle soit consentante ou non. Elle avait mis dans un coin de sa tête son impossibilité à tomber enceinte, ce qui était quelque part le but de chaque femme. Cela avait sans doute eu un certain impact dans la façon de vivre comme une éternelle adolescente aux pouvoirs terrifiants. Qu'était-elle alors devenue comme être depuis sa malédiction des dieux ? Devait-elle en trouver un pour porter la vie ? Est-ce que cela était impossible ? Et quand bien même tomberait-elle enceinte, comment allait-elle réagir à cet événement ? Si l'on se référait aux prédatrices aux ventres pleins du règne animal, cela ne préjugeait rien de bon connaissant la puissance de cette dite dernière. Cependant, cela faisait bien longtemps qu'elle avait arrêté de réfléchir et à se miner l'esprit avec ce genre de choses.
Ayane était quasi nue face à son amant, qui la regardait, et cela lui plaisait beaucoup. Elle aimait sentir ce regard, son envie, sa lutte intérieure à ne pas craquer dans ses yeux. Cela l'excitait tout autant qu'un bon combat sanglant, c'était dire. Elle en jouait bien entendu, surtout qu'elle connaissait fort bien cet amant là. Bien entendu, elle était vierge avec ce nouveau corps, mais cela ne voulait pas dire grand-chose avec un être de plusieurs milliers d'années. Elle respirait rapidement sur le dos dans le lit, en regardant amusée droit dans les yeux de Windz. Elle se laissa faire totalement lorsque avec une grande douceur, il révéla davantage de son torse en ouvrant sa chemise. Ses petits seins étaient dressés fièrement avec ses tétons déjà bien tendus. Une petite tache d'humidité naquit entre ses cuisses contre sa petite culotte blanche. Elle glissa en se mordant une lèvre un genou contre l'autre, comme pour se cacher de honte son excitation. Cependant, ce n'était là qu'un autre jeu pour l'exciter encore plus dans une pose suggestive.
L'amante du soir retira rapidement sa jupe, qu'elle jeta sur le côté. Cela la gênait plus qu'autre chose dans ce moment divin. Elle le regarda amusée et excitée alors que Windz plongea contre sa petite poitrine. Elle ferma les yeux en soupirant rapidement de plaisir. Elle croisa ses bras derrière sa tête et le pressa encore davantage. Cependant, ce qui était très étrange lorsqu'elle faisait l'amour, elle était incapable de déployer toute sa force démesurée alors qu'elle recevait beaucoup de plaisir. Elle redevenait un peu comme n'importe quelle femme entre les bras de son amant, tremblante, toute chaude, douce et tendre. Elle ondulait doucement de son bassin contre le corps de l'élémentaire d'air toute excitée. Elle frisonna de plaisir en se cambrant fortement le dos dans les caresses et autres baisers. Elle laissa son amant se retrouver entre ses cuisses l'invitant à tous les plaisirs. Elle n'allait sûrement pas résister à ce moment.
« En ai-je seulement le besoin ? »
Dit alors Ayane d'une petite voix entre deux baisers. Elle caressait les cheveux de Windz tout en s'accrochant à lui fortement de ses bras. Une cuisse était passée derrière les siennes afin de presser sa petite culotte humide contre son bas-ventre. Elle ondulait doucement de tout son corps frêle et brûlant contre le sien qu'elle espérait dur et fougueux. Ses fesses étaient si soulevées, qu'il put facilement les prendre en main et les peloter avec avidité. Ce n'était que le début d'une nuit, qu'elle espérait interminable.