La magie rose, maintes fois sous-estimée, maintes fois réduite simplement au fait d’avoir un plus gros zob’, était en réalité une magie très riche, très diversifiée, et très complexe. Les clones sexuels en étaient la plus belle illustration. On parlait bien de clone sexuel, et non juste de clone, c’est-à-dire que le clone sexuel était avant tout créé à des fins sexuelles. En soi, la conception magique d’un clone était très complexe, car elle mélangeait plusieurs types de magies, et nécessitait de hautes compétences magiques. Edessa avait dû énormément s’entraîner pour arriver à produire des clones décents, et, l’effet pervers de ce système, c’était que, plus le clone était performant, et plus on avait tendance à le voir comme une véritable personne. Or, il ne fallait pas oublier qu’un clone sexuel était avant tout une projection magique de fantasmes, et une illusion magique. Le clone sexuel était une sorte de projection fantasmée d’Ai, une projection qu’Ai avait sur elle-même. Chacun avait une sorte de représentation sexuelle de lui-même qui, comme toute représentation, était différente de la réalité. On se représentait comme un tombeur, ou comme un incompétent, et le clone sexuel concrétisait cette image, permettant généralement de la confronter avec la réalité. Ai, elle, avait une représentation sexuelle d’elle-même qui, pour le coup, était très fidèle à la réalité, car son clone était réellement une sœur jumelle, tant physiquement, que du point de vue du comportement. Il y avait ici un risque, car on pouvait confondre le clone, et finir par croire qu’il était une personne réelle... Et, à voir la manière dont Ai était proche de son clone, Mélinda craignait pour la suite... Mais peut-être se faisait-elle trop de soucis. De toute manière, elle savait maintenant, avec certitude, qu’Ai ne la quitterait pas de sitôt.
Ce qu’Ai voyait ici dépassait l’entendement et ses rêves les plus fous, et il n’y avait pas besoin d’être grand clerc pour le voir. Il suffisait de voir les yeux admiratifs d’Ai, et sa soif sexuelle. Elle faisait honneur au Futabu Club, et Mélinda, en conséquence, lui labourait le cul, sans ménagement. Il en allait de même pour Edessa, qui prenait également grand plaisir à se taper sa création, et à voir à quel point celle-ci était réaliste. Edessa avait tellement travaillé sur la production de clones sexuels... Oh, elle en avait passé des centaines d’heures, à méditer, et à générer des clones, en essayant de les maintenir. Ses formatrices lui avaient dit que c’était extrêmement difficile, et Edessa avait été jusqu’à aller voir la Déesse des Sorcières, Sha, afin d’avoir ses conseils. Sha était une spécialiste mondiale en matière de clones, puisqu’elle pouvait en générer des dizaines sans problème, et ainsi organiser des orgies. Ce n’était pas une Déesse pour rien, et ses conseils et ses leçons avaient énormément profité à Edessa. On pouvait en voir le résultat en ce moment, dans la manière dont elle défonçait le clone d’Ai, et dont celui-ci réagissait au traitement qu’on lui infligeait.
« Haaaa... Haaaannnn... !! »
Ah ! Les délicieux et onctueux soupirs d’une succube ! Edessa avait toujours eu une voix magnifique, conforme à ce qu’elle était. Tout, chez elle, suintait la perfection et la magnificence. Mélinda en était folle, de sa « petite » Edessa. Il fallait bien comprendre qu’elle l’avait tenu dans ses bras alors qu’elle était encore un bébé, et que, même si elles appartenaient à des races différentes, elle avait toujours vu Edessa, davantage comme une fille adoptive, que comme une esclave. Et il en était de même pour Edessa, qui, quand elle disait « Maîtresse », pensait surtout à « Maman ». Edessa était une petite perle rare, qui rapportait énormément d’argent à Mélinda, et recevait quantité de lettres d’amour de la part d’admirateurs et de fans.
Autrement dit, Ai avait bien de la chance de se faire prendre par elle et par Mélinda. Bien évidemment qu’elle souhaitait rester ! Comment aurait-il pu en être autrement ?! Elle embrassait son clone, pendant que Mélinda et Edessa les baisaient mutuellement. Les coups de reins se multipliaient, et les corps des deux femmes remuaient d’avant en arrière, alors qu’elles s’embrassaient tendrement, et mielleusement. Mélinda se reconnaissait partiellement en cette petite Ai : sa perversion, et cette espèce d’admiration perverse pour elle-même. Ai était comme elle, s’aimant tellement qu’elle n’hésiterait pas à se faire l’amour. La vampire ne pouvait que la comprendre, et ce spectacle renforçait sa férocité. Edessa avait déjà bien écarté les parois anales d’Ai, et Mélinda y remettait une couche supplémentaire, convaincue que la sodomie ne devait sûrement pas gêner Ai Aihara.
Au bout d’un moment, Ai tourna la tête vers Mélinda, formulant une nouvelle requête... Que la vampire comprit assez rapidement, et qui la fit sourire.
« Tu... Humm... Tu es vraiment insatiable, Ai, mais... Je ne peux rien te refuser, ma choupette... »
Mélinda n’était pas une vampire pour rien, et elle disposait d’une force plus importante que ce que son frêle corps laissait supposer. Elle se pencha vers la femme, et la souleva par les hanches, en grimaçant quand son sexe s’enfonça un peu plus dans son cul. Mélinda la remit en position, plaquée contre son ventre, et Edessa fit de même... Puis les deux femmes s’avancèrent, et les corps des deux Ai se heurtèrent l’un à l’autre. Autrement dit, les quatre femmes étaient toutes debout, avec des chibres plantés dans les culs d’Ai, qui se tenaient l’une contre l’autre.
Edessa reprit tout naturellement ses coups de reins, son sexe profondément enfoncé dans le cul du clone, et Mélinda faisait de même, tout en mordant la nuque d’Ai, sans boire son sang, simplement pour la mordiller un peu... Car un vampire aimait toujours mordre ses partenaires.
« Ça te plaît, hein, ma petite salope ? Hummm... De se taper un clone de toi-même... Tu... Haaaa... Tu es vraiment une traînée, Ai... !! »
Un peu de provocation, ça faisait toujours du bien, non ?