Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Ivresse charnelle

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L'Ordre de la Croix du Sud

Légion

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    Quoique vous fassiez, nous serons toujours 42.
    Pas facile pour envahir le monde, mais comme on n'a pas envie de faire ça on s'en fout, non ?
    Humains et Espers, mais aussi des Terranides, un minotaure, un slime, un semi-dragon, et plein d'autres trucs plus ou moins bizarres.

Re : Ivresse charnelle

Réponse 75 lundi 14 avril 2014, 23:54:47

Je ne comprenais pas tous les mots que Deisui prononçait, mais je saisissais le sens global de ses paroles : il m’avait donné un sursis, le temps qu’on finisse le boulot. Soit, ça m’allait. J’irais me faire soigner plus sérieusement après, quand je reviendrais au repaire. En admettant que je réussisse à y retourner à temps, bien sûr.

Et maintenant, il tentait de se justifier, comme s’il avait peur que j’aie mal pris sa tentative de me sauver. Je ne l’interrompis pas pour le détromper. Certes, ça avait été assez éprouvant, mais ce qui me contrariait c’était surtout de ne pas comprendre, or maintenant je comprenais… C’est pourquoi, quand il eut enfin fini de parler, je lui souris en remettant mon arme sous sa forme de lance.

-Pas la peine de faire tout un discours, tu sais. Les deux premières phrases suffisaient. Et merci, d’ailleurs.

J’avais du mal à croire que je venais de me faire sauver par quelqu’un et mon amour-propre n’aimait pas trop ça, mais j’allais devoir faire avec. En attendant, nous continuions d’avancer à travers les couloirs, priant pour que rien d’autre ne se passe…

Enfin nous sommes arrivés au labo, sans encombre supplémentaire. Mais ce que nous y vîmes était plus que décevant : le lieu était vide, les scientifiques avaient déserté avant notre arrivée, laissant leurs expériences en plan. Et en parlant d’expériences… Le spectacle de ces  choses mi-organiques mi-métalliques me répugnait.

-Ils ont dû être alertés par le déclenchement d’un piège, ou un truc comme ça… C’est horrible, comment on peut faire ça à des êtres vivants ?!

C’est alors que mon camarade fit brusquement tomber tout le contenu d’une étagère. Et là, vision d’horreur, tous ces bébés, morts avant même de naître, réduits au rang d’objets d’expérience… Une larme coula sur chacune de mes joues tandis que je contemplais, bouche bée, figée, ce qui faisait dorénavant bien plus que me révulser.

-Laisse-les moi…

Ma voix n’était guère plus qu’un murmure. Mon poing se crispa sur ma lance, l’autre ne tarda pas à se serrer également, mon regard empli de larmes se durcit pour faire place à cette expression que j’arborais quand j’avais un besoin viscéral de tuer quelqu’un. Le regard non pas d’une humaine ni même d’une demi-déesse, mais celui d’une créature ne vivant plus que par et pour la destruction pure et simple de l’objet de sa haine. Je crachai les paroles suivantes :

-Laisse-les moi… Laisse-moi les tuer… Des monstres comme ceux-là ne méritent pas que tu te salisses les mains sur eux, laisse-moi m’en charger.

Il ne fallait pas être devin pour comprendre que me refuser ça signifiait courir au suicide. Si je ne tuais pas ces ordures, ce serait celui qui m’en aurait empêché qui subirait ma colère…

Deisui Kichigai

Humain(e)

Re : Ivresse charnelle

Réponse 76 mercredi 16 avril 2014, 15:24:42

Me rendant alors seulement compte de ce que j'avais fait, je me penchais pour ramasser ses petits corps abîmés et meurtries, un par un les redéposant sur la table, un par un,avec un infini respect...Et alors j'entendis la voix de Gwen qui réagit à cette vision. Je fus à vrai dire surpris, non pas par sa soif de sang mais le fiat qu'elle soit causée par une telle chose. Il me semblait qu'elle n’avait pas besoin de motif pour tuer quelqu'un, mais au vu des larmes qui coulaient sur ses joues et son regard de pure haine je comprenais que sa motivation était légitimé bien au delà du simple plaisir, et me retournant vers les petits corps que j'avais alignés, je poussais un léger soupir.

"Crois moi, mes mains sont souillées depuis bien longtemps par le sang d'engeance de leur espèce...Ce n'est pas les premier que je rencontre pareille chose mais je ne m'y ferai jamais, et ne verrai jamais ma "soif" étancher... Néanmoins ce n'est pas pour autant que je vais t'en empêcher, fais toi plaisir. peu importe de la main de qui il meurt , seul le résultat compte... Je ne m'en réserve qu'un, mais je doute qu'il soit ici, ses expériences sont un peu différentes. D'ailleurs, même s'ils n'ont pas vécu je crois qu'ils ont droit de partir correctement non ?"

J'appréciais d’ordinaire peu d'importance quant au respect des cadavres ,après tout les morts ne se plaignaient jamais, mais ce genre de scènes faisaient remonter en moi les relents d'un morale ensevelis sous des années de meurtres et de haine. Ainsi sans même attendre la réponse de Gwen je sorts une sorte de petit briquet surpuissant, conçus pour détruire rapidement les documents et mis le feu un à un au corps, leur accordant une incinération rapide, et interdisant à qui que ce soit de nouveau procéder à des expérimentations sur la moindre parcelles de leurs corps... Et à peine en avais je finis avec cela qu'une voix se fit entendre.

"Bon sang ! Comment elle a pu nous faire cela ! partir avec la navette et détruire les autres ! Pourtant elle a bien vue ce qu'ils ont fait au sujet A1 et nous n'avons rien d'autre pour les arrêter, ils sont même déjà là !"

"Dépêche toi au lieu de te lamenter, tout les autres sont déjà partis et elle nous a donné ses dernières directives, détruire les documents...."

Au couloir suivant, qui s'enfonçait dans le laboratoire, j'aperçus un groupe de trois scientifique, des homme,s mais qui ne venait probablement pas de Tékhos, désormais coincé ici... J’adressai un bref regard à Gwen, hochant la tête, lui faisant signe qu'elle pouvait faire ce qu'elle en voulait, alors que je restais llà, observant les petits corps achever de se consumer, me laissant aller au songe du passé, quand une voix se fit alors entendre, et mon regard fut alors attiré par un moniteur jusque là éteint, le visage floutée d'une femme y apparaissant...Et s'adressant à moi.

"Bien sûr, vu votre position vous êtes déjà dans le laboratoire et je suppose que ces trois incapables n'ont pas réussi leur tâche... Mais cela n'importe guère car c'était prévu, après tout on se débarrasse de tout ce qui n'est pas utile, c'est notre credo. Mâle handicapé, enfant non désiré, nous recyclons depuis toujours et ce qui n'est pas recyclable  ou représente une menace nous le détruisons comme ces trois là...Et vous.... Malheureusement le système d'autodestruction va mettre cinq minutes pour avoir effet, précaution inutile instauré par mon prédécesseur et que je n'ai pas pu retirer. Autant dire que vous aurez tout le temps de partir... Mais il s'avère aussi que votre arrivée impromptue à semer la panique et nos documents sont toujours en cours de traitement nous ne pouvions de fait pas les supprimer, mais l'autodestruction le fera très bien  à notre place. Or cela vous prendra au moins trois minutes pour atteindre les dossiers, et  comme j'ai détruit les navettes vous n'aurez clairement pas le temps de revenir... Le choix est  à vous Deisui..."

Je ne me formalisais pas du fait qu'elle connaissait mon nom, j’étais après tout sassez connu parmi les laboratoires clandestins, pour diverses raisons... Tout comme je me moquais de son rire qui raisonna alors que l’alarme prévenant de l'activation de l'autodestruction s'activa . Mon air grave avait dû  l'amuser, tout autant que le fait que nous ne pourrions user d’une navette pour partir, les trois larrons qu'elle avait éliminé nous ayant involontairement informés que nous n'en trouverions pas... Mais dès que le moniteur fut éteint ce fut un sourire sadique qui s'afficha à mes lèvres alors que je me dirigeais vers Gwen, regardant brièvement une flèche qui indiquait la salle des donnée,s puis jetant un coup d’œil satisfait à la vue de ce qui restait des trois scientifiques... Finalement j'ajoutais en me dirigeant vers la salle des données.

"On a cinq minutes avant que tout n'explose... En somme on va finir en petit morceau si on va chercher les documents, enfin ça c'est ce qui est prévue, mais il me semble que nous ayons encore une carte en main... Tu penses que tu pourrais entrer en contact avec Talok pour qu'il vienne nous chercher dès que possible ?"

Mon sourire s'élargit un peu, car je ne doutais pas une seule seconde que ça soit possible, ce démon devait d'ailleurs d'ores et déjà nous surveiller de près d'une manière ou d’une autre ou alors j'aurai mal jugé cet ordre et j'en paierai le prix... Bien que je comptais bien user de l'habituel monnaie de singes à ceux qui espéraient que je rende mes comptes, alors que moi même m’appropriait leur dû !

Par ailleurs il faudra m'expliquer..C.'était quoi cette manie qu'avaient nombre de mes opposants de m'exposer leu plan une fois qu'ils étaient certains de m'éliminer ? a croire que je n'affrontais que des crétins, ce qui était presqu'insultant.

L'Ordre de la Croix du Sud

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Re : Ivresse charnelle

Réponse 77 dimanche 04 mai 2014, 11:26:21

Il brûla les corps. Excellente initiative. Dès que je ne les vis plus, mon calme commença à revenir. Mais il n’eut pas le temps de revenir totalement, des voix se faisaient déjà entendre. Des voix d’imbéciles qui parlaient trop, des incompétents. Et blablabla la navette, et blablabla le sujet A1… Ils tentaient une fuite et se heurtaient à l’obstacle que Deisui et moi formions. Le regard de mon acolyte me disait avant même son signe de tête que j’avais le champ libre. Un sourire cruel revint sur mes lèvres et je courus vers les « intrus ».

-Bonjour et adieu, enfoirés !

Ma lance les transperça tous les trois, l’un après l’autre, sans qu’ils aient le temps de faire quoi que ce soit. J’étais bien contente de pouvoir me défouler, et de ce fait je m’acharnais un peu sur leurs cadavres, les transperçant et les lacérant plus que nécessaire. Quand il n’en resta plus que de la chair ensanglanté entourée de lambeaux de tissus tachés de ce même sang, je m’arrêtai enfin. Je sortis un mouchoir de ma poche pour enlever le sang sur mon visage. C’est que c’est salissant, ce genre de choses.

Puis je revins vers Deisui, enfin calmée, et très contente d’avoir eu ma dose d’action. Sauf que l’expression de son visage fit tomber mon sourire.

-Un problème ?

Et là, il m’annonça le délai et les enjeux. Cinq minutes, c’était court. Peut-être un peu trop pour ce que nous voulions faire, comme l’indiquait Deisui. Et comme il le suggérait, appeler Talok pourrait être une bonne idée.

-Je vais essayer, mais pour l’instant on court. Moins on mettra de temps et mieux ça sera. J’appellerai Talok plus tard.

Et ainsi nous courions à travers les couloirs, moi en ralentissant un peu pour ne pas le distancer, surtout qu’il connaissait apparemment le trajet à suivre et pas moi. Quand nous sommes arrivés là où se trouvaient les documents, il devait nous rester deux petites minutes. Je ne perdis pas de temps. J’inspirai à fond et je hurlai :

-TALOK !!! Viens là ! On a besoin d’un coup de main !

Quelques secondes passèrent. Puis apparut le nuage de fumée noire. Le démon reprit forme humaine et me regarda d’un air contrarié.

-Quoi ? J’étais occupé.

-Une minute. Explosion. Tu nous aides ?

Il soupira et leva les yeux au plafond.

-D’accord, mais après vous me fichez la paix.

Dès que l’humain nous rejoignit avec les documents qu’il était venu chercher, Talok nous téléporta loin du bâtiment. Loin, c’est à la sortie de la ville. Il n’attendit pas que nous ayons repris notre souffle avant de disparaître à nouveau, nous laissant cracher nos poumons un bon moment.

Deisui Kichigai

Humain(e)

Re : Ivresse charnelle

Réponse 78 lundi 05 mai 2014, 15:11:47

Comme escompté arriver dans la salle des données nous prit à peu près trois minutes... Et je ne perdis pas une seconde ! Laissant Gwenn s’occuper de faire venir Talok. Je fus à vrai dire un peu surpris, me demandant si le démon pouvait vraiment entendre ce dernier... Mais je préférais ne pas me poser de questions à ce sujet, tout ne saisissant autant de document que je le pouvais, prenant en priorité les plus récents, puis ceux qui présentaient une quelconque particularité. Je n’avais pas du tout le temps de faire le tri et de fait j'ignorais ce qui était important ou non, mais au moins j'étais certains avec autant de dossiers d'obtenir au moins l'une ou l'autre information...

J’avais donc au bout d'une minute les bras chargés de papier quand le démon apparut dans un nuage de fumée, et ne perdais pas une seconde de plus avant de m'avancer vers lui, les bras débordant de paperasse. Nous avions encore environ une minute, mais je préférais être large e t je ne pouvais de toute façon pas en emporter plus ! un peu pris par la précipitation je lâchais, suite à ses commentaires.

"C'est bon emmène nous loin d'ici et tu pourras finir de te toucher !"

Je n’avais à vrai dire aucun idée de ce qu'il faisait et je n'en avais rien à faire, il fallait juste que nous soyons loin d'ici le plus rapidement possible ! Et, essayant pour la première fois la téléportation de Talok, je devais avouer que ce fut efficace, ce dernier nous menant à la sorite de la ville, bien que ce fut avec les poumons sacrément encrassé, crachotant à plusieurs reprises pour ma part, me laissant tomber en avant en serrant les documents contre moi pour éviter d'en perdre, avant de reprendre mon souffle avec un maigre rire alors que Talok disparaissait.

"On les a eu ces raclures...Et notre marché s'achève ici pour l'instant..."


Réagençant un peu les feuilles de manière à pouvoir les caler sous mon bras gauche je tendis ma main droit à Gwenn avec un large sourire.

"Je crois que l'heure est venue de nous quitter, je vais partir de Tékhos quelques temps... Ça a été un plaisir de travailler avec toi et j'espère que c'est réciproque."

L'Ordre de la Croix du Sud

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Re : Ivresse charnelle

Réponse 79 lundi 05 mai 2014, 20:49:32

L’humain était revenu suffisamment vite, les bras chargés de tellement de bouts de papier que je me demandais s’ils passeraient tous la téléportation. Mais de toute façon, ce n’était pas mon problème. Talok nous téléporta et, alors que nous toussions lamentablement, il se pencha à l’oreille de Deisui et lui chuchota quelque chose que je n’entendis pas. Puis il disparut.

Mon comparse réorganisa ses papiers et parla. Je lui rendis son sourire en lui serrant la main.

-Ouais, c’est réciproque. Dommage qu’on soit pas collègues, j’aurais aimé remettre ça un autre jour.

Puis un détail me revint à l’esprit.

-Ah… Ouais, c’est vrai que je suis toujours empoisonnée moi…

Je haussai les épaules en riant.

-On verra bien si je tiens jusqu’au repaire ! Allez, au plaisir de te revoir, Deisui.

Je me relevai et, réajustant ma cape sur mes épaules, je partis vers Nexus.

[Talok s'adressant, pour une fois, aux lecteurs]

Ce que je lui ai dit à l'oreille ? Oh, c'est très simple...

-Pour info, je me battais. Si un jour tu veux être mon mannequin d'entraînement je serai ravi de te faire ravaler tes paroles...


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