Une chienne … oui … C’est ce qu’elle allait devenir. C’est ce qu’elle se disait simplement … pliée, brisée … Elle était perdue, ne savait plus vraiment quoi faire. Celui qu’elle considérait comme son idole, presque son père, la reniait totalement lui …
Il n’était pas loin d’en penser de même malgré le fait qu’il trouvait que cela allait peut-être trop loin. Sephiroth observait la scène d’un point de vue extérieur depuis tout à l’heure. Oui … Le Dieu était terriblement cruel avec elle de façon même totalement inhumaine. Il y aurait une justice divine, le dieu serait surement derrière des barreaux à perpétuité pour atteinte physique et moral. Mais les dieux étaient, en général, intouchable. Ils étaient puissant, indomptable. Impossible à mettre le grappin dessus. C’est ce qui les rendait si puissant, si on décompte leurs immenses pouvoirs phénoménaux.
Mais d’un autre coté … il se disait que si le dieu arrivait à la détruire, il ne pourrait que mieux la reconstruire. Il apprendrait à Sayana ce qu’est l’humilité, qu’il ne faut surtout pas se fier aux apparences. Un grand mal pour un avenir meilleur ; Etait-ce réellement la meilleur façon de faire ? Non … Oooooh que non. Sephiroth le savait très bien. Mais il se dit que cela mettrait un peu plus de plomb dans la cervelle de la platine. Après tout … cela ne peut être pire que ce que lui-même avait vécu. Sephiroth avait vécu toute sa vie, de son vivant, dans le déni et le mensonge. De sa naissance, on l’avait endoctriné, fait croire que sa mère n’était pas celle qu’il croyait. Et à quoi cela avait conduit tout cela ? La presque destruction de son monde pour une mère fausse qu’il idéalisait. Il ne voulait pas que Sayana fasse les mêmes erreurs que lui. Alors il cherchait à trouver des solutions pour l’améliorer. Comme une arme au final …
Alors que le Dieu lui crachait à la figure, la malmenait, allant même jusqu’à lui mettre un collier comme une vraie chienne, il lui avoue à présent qu’elle va lui servir de jouet sexuel. Que cela serait un grand honneur. Oui … chez lui, le peu de femmes qui ont partagés sa couche pouvaient surement s’en vanter encore …
Il hésitait … est-ce que ça allait trop loin ? Non … il fallait qu’il voie … pas qu’il voie un viol, qu’il voie si Sayana allait se débattre ou si elle obéirait, subissant ce qui suivrait sans broncher. Comme une vraie chienne au final …
La platine était à quatre pattes, le visage relevé à peine vers le dieu. Son visage s’abaisse et se relève, approuvant simplement. Le regard vide … Elle attendait simplement la suite des évènements, attendait les ordres. Elle était tout à lui, simplement sa chose.
Sephiroth observait … se disant que si elle ne réagirait pas à cela, que ce serait signe pour lui de reprendre les rênes, faire fuir ce dieu pour mieux reprendre sa protégée en main. La reforger.