Elle pouvait nier autant qu’elle voulait, quand un cœur disait oui, là ou des lèvres disaient non, elle cèderait sous peu, d’ici quelques instants, c’état l’évidence même ! Il éclata de rire devant sa réaction, comment ne pas rire d’Arphélia ? Elle était risible dans sa tentative d’oublier sa propre nature profonde ! C’était d’une bêtise et d’une naïveté touchante, il fallait bien le reconnaitre… d’ailleurs, en parlant de toucher, il avait remonté sa main pour aller se saisir d’un globe de chair pour le pétrir, venant pincer doucement le tendre bouton de chair qui l’ornait... son autre main tenait toujours le couteau dont le plat de la lame était plaqué contre son abdomen.
« Ben voyons, et après ça tu prétends qu’être prêtresse te va mieux que d’être catin ? Il te fait d’autres preuves ? »
Il sourit et d’écarta légèrement d’elle pour lui mettre une petite fessée. Il eut un petit sourire et vint lui mordiller l’oreille avec une douce violence pour finalement ranger le couteau, ayant ainsi les deux mains de libres… il se décala pour la retourner, lui plaquant le dos contre le mur, face à lui. Il plongea ses yeux dans les siens… on sentait de l’envie, et une certaine fois de mépris, bien dissimulé tout au fond à peine visible.
Il sourit en apercevant le porte jarretelle de la demoiselle… sous un jean, c’était pour le moins original, il fallait le reconnaitre. Il eut une petite lueur dans le regard et, comme s’il ne savait décidément pas ce qu’il voulait, il dégaina de nouveau pour brandir son couteau sous sa gorge, d’un geste menaçant, ça l’excitait après tout, non ? Il avait un petit sourire sardonique sur les lèvres…
« Allez, retire le jean et le chemisier, que je me souvienne un peu de ton corps avant de te donner ce que tu mérites… »
Il n’avait pas de regard mauvais, non, certainement pas, même si ses idées l’étaient. Mais finalement, un peu trop pressé, il utilisa le couteau pour lacérer le jean, le réduisant en lambeaux, dévoilant le reste de ses sous vêtements en faisant le même sort au chemisier sans la moindre vergogne… il eut un grand sourire devant le résultat…
« Et bien, ça me rappelle des souvenirs, ma belle… mais quelle idée de mettre des dessous pareil… j’avais tellement envie de tout voir que j’ai tout déchiré… »
Il glissa une main entre ses cuisses avant de lui dire, non sans un sourire…
« Et ça t’a plu, pas vrai ! »
Il l’embrassa avec fouge, sa langue forçant le passage de ses lèvres, le barrage de ses dents, pour venir conquérir sa cavité buccale, alors qu’il venait se coller contre elle, lui faisant sentir une virilité en réveil qui était plus imposante que celle dont elle devait se souvenir, et pour cause, elle l’était, elle l’était bine plus qu’elle n’aurait du l’être si il avait suivi le modèle original… petite surprise de sa part…