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[Nexus] Aspects géopolitiques

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Elena Ivory

Humain(e)

[Nexus] Aspects géopolitiques

dimanche 05 janvier 2014, 13:40:47

NEXUS
ASPECTS GÉOPOLITIQUES

« La géopolitique est la science de l'État comme organisme géographique ou comme entité dans l'espace : c'est-à-dire l'État comme pays, territoire, domaine ou, plus caractéristique, comme règne. Comme science politique, elle observe fermement l'unité étatique et veut contribuer à la compréhension de la nature de l'État. »

(Rudolf Kjellén, Stormakterna, 1905)



À titre de préambule, j’aimerais préciser plusieurs choses :

  • Bien que ce complément ait été pensé et écrit de manière à pouvoir être lire de manière autonome, il s’inscrit quand même dans le prolongement de la fiche d’Elena Ivory ;
  • Ce complément de script s’inscrit également dans le prolongement du précédent complément de script sur Nexus. Mis à part quelques éléments mineurs, comme l’âge de la Reine, de 14 ans dans le premier complément, l’essentiel des informations figurant dans le premier complément ne sont pas contredites par le présent complément ;
  • Ce complément est lié au complément de script concernant les relations internationales de Nexus. Les deux ont été rédigés en même temps, mais, pour une meilleure présentation, ils ont été séparés.





CHRONOLOGIE DE NEXUS

Cette chronologie est à titre approximative, et ne prétend nullement être exhaustive. L’absence de calendrier fait que les dates données doivent être perçues comme des repères temporels approximatifs, et font plus référence à une période temporelle, qu’à une année précise.

  • -10 000 : premier signe de construction dans la région de Nexus. Les navires elfiques s’installent, et entament la construction d’une petite cité elfique ;
  • - 2 000 : les humains, sous la direction du comte Ivory, prennent le contrôle de la ville créée par les elfes, alors une cité portuaire économique servant de point de relais entre le Bosquet des Hauts-Elfes, les cités naines, et un ensemble de petites villes situées autour de cette ville principale. Les Hauts-Elfes seront chassés, donnant lieu à des oppositions, que les humains remporteront. Par la suite, cette ville commencera à se développer, avalant les autres, et sera appelée Nexus ;
  • - 1 500 : elfes et humains rentrent en guerre. C’est une guerre essentiellement maritime, que les Nexusiens remporteront avec le soutien des nains, étant alors eux aussi en guerre contre les elfes. La défaite des Hauts-Elfes leur fera perdre un certain nombre de domaines terrestres, que les Nexusiens s’accapareront. Les Hauts-Elfes se regrouperont alors au Bosquet, et, peu à peu, deviendront des partenaires économiques et militaires des Nexusiens, estimant que la menace des Nexusiens est moins grave que celle des Ashnardiens ;
  • - 1 000 : l’expansion économique de Nexus se heurte à celle de Tekhos. Les Nexusiens envahissent les Tekhans, et, après quelques batailles échouent. Sébastian Ivory, actuel Roi de Nexus, signe un traité de paix avec Tekhos, et créé, par la même occasion, un ordre de paladins rattachés, non pas à l’Ordre Immaculé, mais à Nexus. En effet, durant la guerre, les paladins ont refusé de soutenir les Nexusiens, au motif que les Tekhans croyaient également en l’Ordre ;
  • - 100 : la guerre entre Ashnard et Nexus éclate définitivement, et amorce la fin de l’apogée de Nexus. Nexus se met à se défendre, et, pour ce faire, entame la construction d’une épaisse ligne de défenses, reposant en l’usage de superforts. Les multiples offensives ashnardiennes ne briseront jamais cette ligne de défense, mais les ébranleront parfois solidement ;
  • - 20 : appauvri par la guerre, le royaume de Nexus connaît une terrible catastrophe. À l’occasion de la naissance de l’héritière de la Couronne, la famille royale est presque intégralement décimée. Une crise royale a lieu, et est résolue par l’instauration d’un Conseil de régence, chargé de gouverner Nexus en attendant que la Reine soit jugée apte. Le règne du Conseil conduit à un accroissement global des richesses de la ville, mais aussi à une hausse de la paupérisation et de la dépravation des conditions de vie dans certains quartiers de Nexus, donnant lieu à des révoltes ponctuelles.





GÉOGRAPHIE & URBANISME DE NEXUS

Nexus est une monarchie qui se caractérise par un centralisme écrasant. On ne parle pas de « cité-État » pour rien. L’essentiel de l’activité économique de Nexus se déroule dans la ville. Jadis, Nexus était un royaume regroupant plusieurs cités, mais l’expansion économique croissante du royaume a amené toutes ces villes à se regrouper ensemble, formant ainsi une ville s’étalant sur plusieurs centaines de kilomètres. À titre de comparaison, voici quelques chiffres qui pourront vous donner une idée de sa superficie :

  • Superficie de Paris : 105,4 km² ;
  • Superficie de Tokyo : 2 188 km² ;
  • Superficie de Chongqing : 82 401 km² ;
  • Superficie de Nexus : ~90 000 km².



La cité-État est donc immense. Cette immensité est toutefois tempérée par le fait que sa superficie comprend des îles annexes (et donc de la mer), ainsi que des zones agricoles qui se trouvent entre les murs de la ville, et qui, par conséquent, étendent donc sa superficie. Ceci étant dit, la ville reste massive, se composant de kilomètres et de kilomètres de rues., d’avenues, de boulevards, et de petites ruelles sinueuses où vils larcins et moult viols ont lieu. On trouve ainsi tout et n’importe quoi à Nexus, et la ville se targue donc d’être la plus grande ville du monde.

Elle s’étale ainsi le long du littoral, avec une succession de falaises et de plages. Le port de Nexus comprend plusieurs centaines de kilomètres, et se trouve entre deux points précis : l’arsenal de la ville, et le Palais d’Ivoire. Le Palais d’Ivoire, château royal, est un immense palais qui domine la plus grande falaise de Nexus, et dont les fondations se perdent dans le calcaire et la roche. Quand le soleil se lève, ses rayons illuminent les tours du palais, si bien qu’on a l’impression que le Palais s’illumine, et forme comme un second soleil.

Le point d’orgue de la ville est la Place du Marché, aussi appelée Place Publique. C’est une immense place, en forme de cercle, où a lieu tous les marchés. Les marchés ont lieu tous les jours, et on y trouve de tout : esclaves, vêtements, alimentation variée, bijoux de luxe, armes, boucliers, comptoirs des guildes, spiritueux, etc... Seule la technologie tekhane est prohibée à la Place du Marché, en raison de la politique de neutralité... Cependant, le marché noir et la contrebande sont là pour pallier à ces obstacles légaux.




LA SITUATION POLITIQUE ACTUELLE : LE CONSEIL DE RÉGENCE

Il y a un peu moins d’une vingtaine d’années, une catastrophe a ravagé les institutions royales de Nexus : l’élimination de l’intégralité, ou presque, de la famille des Ivory. Cette élimination est survenue à l’occasion de la célébration de la naissance de la fille du Roi, Liam Ivory, et de la Reine, Nöly Ivory. Cette dernière ayant eu bien du mal à tomber enceinte, ce moment était longuement attendu. Par conséquent, suite à cette naissance, toute la famille royale a été conviée à une agréable croisière devant se terminer aux Îles Mélisi, terre natale de la Reine. La croisière se déroulait relativement bien, jusqu’à ce que les navires se heurtent à un terrifiant cyclone de sable. Un mur interminable d’eau, d’écumes, et de sables projetés à une vitesse de plus d’une centaine de kilomètres par heure ont déferlé sur les vaisseaux.

Ce massacre a provoqué une crise politique, puisqu’il n’y avait plus aucun Ivory pour assurer la régence. Nexus a évité de peu de s’embraser dans une guerre de succession, car il ne restait plus qu’une Ivory : Elena Ivory, qui avait à peine un mois, et ne cessait de pleurer. Un Conseil de Régence a été mis en place pour diriger Nexus pendant qu’Elena grandirait, et atteindrait l’âge normal pour pouvoir gouverner. Elena a été absente pendant dix ans de Nexus, passant son enfance aux Îles Mélisi, dans le monastère de Saint-Antoine.

Depuis lors, Elena est retournée, mais a constaté l’affaiblissement croissant du pouvoir royal. Relayée au rang de potiche symbolique, Elena n’exerce plus qu’un pouvoir symbolique, et signe et ratifie tous les décrets et toutes les ordonnances qui sont votés au Conseil de Régence, et qui vont totalement à l’encontre de l’héritage de Liam Ivory. En effet, ce dernier avait cherché à mettre fin aux grands groupes commerciaux qui comprimaient et étouffaient progressivement l’activité économique de Nexus, notamment en abolissant l’esclavage. Loin de vouloir l’abolir, les régents l’ont consolidé, fortifié.

Peu à peu, la situation sociale s’est gravement dégradée. Beaucoup des quartiers pauvres de Nexus sont devenus de sinistres bas-fonds. Les fonctionnaires sont corrompus, le marché noir est en explosion, du fait de la hausse solide des prix du marché, la brutalité policière est monnaie courante, et les subventions publiques ne vont pas à la reconstruction de ces bâtiments désolés.




LA RÉVOLUTION DE NEXUS

La « Révolution » est un terme en vogue depuis quelques années à Nexus. Hantant les tavernes et certaines réunions discrètes dans les entrepôts de la ville, la « Révolution » est, tantôt perçue comme une légende urbaine, tantôt perçue comme un indicateur de la colère sociale régnant dans la ville depuis la mort du Roi de Nexus, Liam Ivory, dit le Lion.

Cependant, les origines économiques de cette insatisfaction sociale peuvent être remontées jusqu’au déclenchement de la guerre entre Nexus et Ashnard. Face à un puissant Empire militariste s’étalant sur une vaste superficie, les Nexusiens durent sensiblement augmenter leurs dépenses publiques pour financer la construction de châteaux-forts suffisamment volumineux pour repousser les Ashnardiens, mais aussi leur permettre de financer et d’entretenir une solide armée. Ceci se traduisit par une hausse de l’imposition, qui fut perçue par les sujets royaux comme légitimes, car elle servait concrètement à défendre le royaume contre les envahisseurs. Ce faisant, les Ivory permirent le renforcement progressif des puissantes guildes corporations commerciales, regroupant, pêle-mêle, de puissantes associations commerciales, des esclavagistes, des marins, des distributeurs... Leur influence s’accrut au sein de la vie quotidienne, jusqu’à ce que les autorités royales ne craignent une sorte de monopole, qui s’exprimerait par le biais d’ententes illicites entre ces différents groupes, et par l’étranglement du petit commerce. C’est dans cette optique que Liam Ivory entreprit d’abolir une pratique qui était déjà décriée depuis des années : l’esclavage.

Sa mort prématurée mit fin à cette politique progressiste, et l’impôt fut perçu comme illégitime. En effet, il n’était plus versé aux Ivory, mais à un Conseil de régents, qui, pour beaucoup de Nexusiens, était perçu comme abusif. Les sujets avaient prêté fidélité envers les Ivory, pas envers une bande de nobles qui leur semblaient être les pantins des puissants bourgeois dominant la ville. L’augmentation du nombre de réfugiés, la hausse de la corruption, la paupérisation de certains secteurs de Nexus, l’effondrement du petit commerce, la hausse de l’influence des guildes commerciales, furent autant de facteurs qui conduisirent à effriter le lien social.

Ponctuellement, depuis les bas-fonds, des soulèvements éclataient, se manifestant généralement par des charges envers les institutions publiques, et envers les endroits symboliques. Le premier soulèvement populaire eut ainsi pour cible la célèbre place du Marché de Nexus, la Place Publique.

Toutefois, il semble, pour l’heure, abusif de mentionner l’existence d’une « révolution ». La révolte gronde, mais les soulèvements sont assez espacés, ponctuels, et très disparates. Les revendications des protestants sont en effet multiples, et le mouvement est très désorganisé, assez anarchique, se regroupant autour de petits leaders, qui, non contents de devoir affronter la Garde, doivent aussi affronter les éventuels traîtres désireux de les vendre pour les récompenses promises par le Conseil de Régence.

L’actuelle Reine, Elena Ivory, est perçue par le bas-peuple comme une traîtresse, et est ainsi surnommée « La Bâtarde ». Signant et ratifiant toutes les ordonnances royales élaborées par le Conseil, elle apparaît, au mieux comme une incapable ne comprenant pas ce qu’elle signe, au pire comme une vendue, qui préfère se pavaner dans sa tour d’ivoire, plutôt que de se pencher vers la misère d’une partie de son peuple, minoritaire, mais qui ne cesse de croître.




LA STRATÉGIE MILITAIRE DE NEXUS

Pour repousser les ambitions ashnardiennes, Nexus choisit assez rapidement d’adopter une stratégie défensive. L’Empire étant situé de l’autre côté du continent, l’envahir n’était pas concevable, car il aurait fallu traverser bon nombre de contrées hostiles et sauvages, alors que les Ashnardiens, par un quelconque sortilège, pouvaient traverser Terra sans crainte des monstres.

La stratégie nexusienne est donc axée vers la défense. La plupart des seigneuries et des colonies externes à Nexus ont été regroupées en un ensemble administratif commun, constituant une longue ligne de défense, qui s’organise en une espèce de quadrillage reposant autour de massifs châteaux-forts nexusiens. Ces châteaux sont si massifs, si grands, qu’ils prennent l’appellation de superforts. Ils sont placés à des endroits stratégiques, de telle sorte que les Ashnardiens ne peuvent pas les contourner, sans se retrouver par la suite pris en tenaille. Cette stratégie consiste en effet en une série de lignes de défense successives, qu’on peut schématiser de la façon suivante :



Cette stratégie repose sur l’idée que, pour passer, les Ashnardiens doivent affronter une série de lignes défensives. S’ils cherchent à en contourner une, cette dernière les piégera en se refermant sur eux, coupant leurs troupes en deux. Pour l’heure, les Ashnardiens n’ont encore jamais réussi à percer totalement cette épaisse ligne défensive, qui s’étale sur des centaines de kilomètres, et coûte, comme on peut s’y attendre, une véritable fortune. La construction de cette vaste tranchée de forts a ruiné Nexus, qui a du s’endetter auprès de nombreux partenaires, ce qui est l’une des principales raisons de l’appauvrissement global du royaume.

Voici quelques exemples des superforts nexusiens :


  • Altenberg




L’impériale Altenberg s’étale sur de nombreux kilomètres, et est une succession de tours et de murs massifs. Le donjon se trouve au sommet d’une falaise, et est si épais que ses fondations s’enfoncent dans la falaise, semblant écrabouiller cette dernière. Altenberg dispose d’un port, lui permettant d’entretenir toute une flotte. Le château est organisé autour d’une forteresse interne et de murs qui divisent la ville en secteurs. En cas d’invasion, les sujets se réfugient dans les entrailles du donjon, où d’immenses halls permettent de les stocker.

Altenberg a la réputation d’être imprenable. Jamais les Ashnardiens ne réussirent à prendre la forteresse, même s’ils y furent relativement proches à quelques occasions. Les Ashnardiens ont perdu tant d’hommes devant les murs d’Altenberg qu’ils essaient généralement, en cas d’invasion, de contourner Altenberg. Ce n’est toutefois guère facile, car Altenberg dispose aussi d’une flotte et d’une cavalerie, leur permettant de prendre l’armée ashnardienne sur le flanc.


  • Gardeciel




Gardeciel, la « Forteresse aux Pointes d’Or », est une imposante structure, se composant de tours particulièrement épaisses et hautes. Elle est un haut lieu cultuel, car elle abrite quantité d’églises, de sanctuaires, et de chapitres de paladins. Gardeciel est d’ailleurs dirigé par un conseil regroupant les différents Grands Maîtres des ordres chevaleresques composant Gardeciel. La forteresse se situe en pleine plaine, et est un endroit très apprécié des étrangers, en raison de son accessibilité. En cas d’invasion, Gardeciel ferme toutes ses portes, et, à l’instar d’Altenberg, les Gardeçois n’hésitent pas à mener des offensives.

Là où Altenberg mélange ville et fort, Gardeciel, elle, n’est rien de plus qu’un fort massif, une succession de tours massives, ayant la réputation de ne connaître aucun point faible.




L’INFLUENCE MARITIME DE NEXUS

Bien que Nexus ait du développer une solide armée terrestre pour repousser les revendications ashnardiennes, le royaume est avant tout une importante flotte maritime, qui existe depuis des siècles, et n’a cessé de se renforcer. Le long de la côte, on trouve quantité de forts maritimes, d’arsenaux, et bon nombre d’îles avoisinantes sont des colonies militaires servant à réparer les navires, en fabriquer d’autres, et à servir de bases. Nexus dispose ainsi d’une flotte extrêmement puissante et élaborée. Leurs navires ne permettent naturellement pas de rivaliser contre les destroyers et les porte-avions nucléaires tekhans, mais une guerre entre les deux nations paraît difficile à envisager, dans la mesure où Tekhos est le premier importateur de matières premières venant de Nexus. La route maritime entre Nexus et Tekhos est ainsi l’une des routes les plus usées du monde.

Nexus est ainsi un fer de lance dans la lutte contre la piraterie, et dispose, à cet effet, de ses corsaires. Les navigateurs nexusiens sont des pilotes endurcis, et le royaume voit les pirates comme une gangrène à éradiquer impérativement. La flotte de Nexus, en cas de guerre, reste son principal point fort, car elle lui assure une suprématie maritime, contre laquelle Ashnard a déjà fait les frais. Bien que les Ashnardiens soient en train de développer massivement leur propre flotte pour repousser les navires nexusiens, les Nexusiens conservent cette suprématie maritime.

Le commerce maritime est l’une des sources principales de revenus pour Nexus, qui commerce avec quantité de puissances étrangères, traversant les mers et les océans pour acheter et vendre leurs produits. Le port de Nexus s’étale sur plus d’une centaine de kilomètres, et est géré par toute une administration portuaire qui est colossale, et se subdivise en plusieurs sous-administrations. Ce sont des millions de tonnes de marchandises qui transitent chaque jour dans les entrepôts nexusiens, et des milliers de navires qui partent et reviennent périodiquement à Nexus. Le port comprend un nombre élevé de phares, de digues, de jetées, de bouées, et est un capharnaüm perpétuel d’activités. Galbadia, Novac, Edoras, Tekhos... Tous les États ayant une façade maritime, à moins d’être un ennemi de la Couronne, font du commerce avec Nexus.

De cette influence résulte un célèbre adage international, qui, à bien des égards, justifie les nombreuses et lourdes offensives menées par Ashnard contre Nexus : « Qui contrôle le Palais d’Ivoire contrôle la mer ».



LE CAS PARTICULIER DE KOVAR

Kovar est une région minière implantée au nord de Nexus. Appartenant jadis aux nains, Kovar a été annexé par les Nexusiens, et est l’un des duchés les plus fructueux de Nexus, mais aussi l’un aux conditions de vie les plus rugueuses. Il n’y a en effet que des mines, plantées dans de longs canyons vertigineux serpentant entre des montagnes glaciales. Le seul bâtiment qui ressort de ces canyons sans fin est le château-fort de Kovar, dont les fondations se plantent dans la roche. Les matières premières extraites à Kovar se diffusent toutefois dans le monde entier, et leurs innombrables carrières servent prioritairement à entretenir les murs des forts nexusiens, tandis que les gisements de fer entretiennent les armures des paladins et des chevaliers. Kovar est donc un véritable poumon économique, central et crucial. Dès lors, il était tout naturel que ce duché soit attribué au frère de Liam Ivory, Rickard Ivory, par leur défunt père.

Du fait des conditions de vie difficile, la plupart des ouvriers kovariites sont des esclaves. Beaucoup des nains présents ici ont choisi de s’exiler, et il n’y a donc plus assez de nains pour entretenir les mines et les carrières de Kovar.

Actuellement, l’héritier du duché est Kovik Kovar, et est présumé pour être le futur époux d’Elena. En effet, vu la situation actuelle, il paraît judicieux que la Reine, pour renforcer son autorité sur Nexus, choisisse d’épouser Kovik.

En réalité, Kovar est depuis longtemps un duché hostile aux Ivory. Rickard n’a jamais pardonné au Roi de l’avoir évincé du trône, alors qu’il s’estimait plus apte à diriger que son frère, trop emporté, et trop porté vers l’action. Rickard est un traître, et Kovik, ce que personne ne sait, est son fils. Leur unique intention est de continuer à dégrader l’image publique de la Reine, afin que Kovik, en devenant Roi, apparaisse comme un héros légitime, quelqu’un qui réussira à sauver Nexus du désastre dans lequel le royaume se retrouve plongé. De même, Rickard dirige toujours Kovar, mais, là encore, nul ne le sait, car Rickard est censé être mort il y a seize ans, lors de la mort de tous les Ivory. Rickard cache en effet bien des secrets, et a pactisé avec des individus peu recommandables, qui n’hésiteraient pas à le faire taire s’ils apprenaient que cet homme est encore en vie.
« Modifié: jeudi 02 octobre 2014, 17:00:55 par Elena Ivory »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.



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