La Déesse du miaou ? [Bastet]

« ’Soif... ‘Faim... ‘Cours... »

La petite neko délirait en s’avançant, perdue dans une étendue infernale de dunes chaudes. Le sable, brûlant, lui incendiait les pieds, et le soleil tapait douloureusement sur sa tête, formant comme une masse qui lui écrabouillait la tête. Sa robe rapiécée était trouée de partout, et la neko était en sueur. Autour d’elle, elle ne voyait rien, rien d’autre qu’un épais désert s’étendant à perte de vue, avec, au loin, très loin, bien trop loin, des montagnes solitaires. Sa langue pendait le long de sa bouche, en quête d’eau, une eau qui se refusait à venir. Il faisait chaud, terriblement chaud, et il n’y avait aucune ombre pour se cacher. Elle avait même été jusqu’à enfouir sa tête dans le sable, en craignant que beaux cheveux blonds ne se mettent à fondre, mais ça n’avait pas changé grand-chose, si ce n’est la faire avaler du sable, qu’elle avait recraché en toussotant.

Il y a encore quelques semaines, Luna était confortablement installée à Edoras, au service de la Princesse Hinata*. Un service qui était toutefois temporaire, comme son ancienne propriétaire, Maîtresse Mirei, le lui avait dit. Elle devait ensuite rejoindre une maison à Ashnard, les Karistal, mais le trajet entre Edoras et le cœur de l’Empire d’Ashnard ne se faisait pas en quelques heures. Quitter Edoras avait chagriné Luna, et il avait fallu la convaincre que les Karistal seraient de biens meilleures maîtresses, plus adaptées à ses besoins, pour la convaincre. Pendant quelques jours, Luna avait fait bouder. Elle avait rejoint une caravane marchande suivant plusieurs routes commerciales, afin d’aller jusqu’à Ashnard. La caravane comprenait plusieurs soldats, et bon nombre de chariots. Edoras avait fermement insisté pour que les esclaves ne soient pas convoyés dans des cages, et Luna avait fini par atterrir dans la caravane personnelle d’une femme qui s’était jointe à cette caravane, Jinn. Jinn était une noble femme venant de Balterossa, qui avait expliqué à Luna qu’elle servait une Déesse locale, Bastet. En voyant les félins situés dans sa caravane, ainsi que les talismans en forme de félin, elle avait compris que cette Déesse était liée aux chats. Jinn lui avait expliqué que la caravane ferait escale pendant quelques jours à Balterossa, le temps de se reposer et de se ravitailler, tout en faisant affaire. Ce serait l’occasion, pour elle, d’aller à Bubastis prier sa Déesse, et elle espérait bien y inviter Luna.

Jinn avait consolé Luna à sa manière. Elles avaient longuement fait l’amour, pendant plusieurs jours, Jinn utilisant ses talismans, de la magie rose, pour qu’elles puissent continuer à coucher ensemble. Elle buvait la mouille de Luna comme du petit lait, et ses doigts exploraient son fondement avec plaisir, alors que Luna ronronnait contre elle. Une Déesse du miaou, ça semblait particulièrement intéressant. Luna était toutefois étonnée qu’il y ait une Déesse pour les félins.

Le voyage jusqu’à Balterossa s’était bien passée. Balterossa était une grande ville, très belle, et Luna avait suivi Jinn, les caravaniers lui faisant confiance pour qu’elle ne dérobe pas Luna. Jinn était partie avec une cargaison de talismans, de félins, et d’instruments musicaux, à offrir à Bubastis, s’enfonçant dans le désert. C’est à partir de là que les choses avaient dérapé.

« ’Soif... ‘Faim... »

La pauvre Luna errait dans le désert depuis maintenant deux jours, et son ventre hurlait... Ainsi que sa gorge. La nuit avait été terrible, glaciale. Elle s’était roulée en boule sur le sol, claquant des dents, et n’avait pas dormi de la nuit. Là, le sommeil s’abattit lourdement sur elle, et elle peinait à conserver ses yeux ouverts. Ses paupières étaient lourdes, très lourdes, et elle divaguait, ses pas avançant lentement, ses traces de pas disparaissant dans le désert.

Leur caravane avait été attaquée par des pillards du désert au moment où une tempête de sable s’était levée. L’un des pillards avait attrapé Luna, la montant sur son chameau, avant de partir. L’un des gardes de la caravane avait, à l’aide d’une flèche, tué l’homme. Il était tombé avec Luna, glissant dans le sable. Terrorisée, Luna s’était mise à courir. Elle n’y voyait pas à plus d’un mètre, le sable lui brûlait la gorge, et, quand la tempête était partie, elle n’avait pas revu, ni le cadavre du ravisseur, ni la caravane. Désespérée, elle avait fondu en larmes, en constatant que son pire cauchemar était arrivée.

Seule. Elle était désespérément seule, perdue dans l’immensité d’une mer de sable.

Maintenant, Luna errait, sans but, et essayait de gravir une dune. Ses pattes s’enfonçaient lourdement dans le sable, et elle finit par glisser. Luna roula sur le sable, et s’écrasa en contrebas, incapable de bouger.

*Une pause... Rien qu’une seconde, une toute petite seconde...*

Sa robe était déchiquetée par le sable, et le soleil tapait fort, bien trop fort... Sa tête la brûlait, et elle n’avait plus du tout la force de se redresser. Juste une pause... La seconde devint toutefois une minute, et la minute se prolongea, tandis que le soleil, imperturbable, immuable, continuait à frapper, et à frapper fort.


* : Cf. RP « Petit job pour neko ».

Dehors, on ne voyait rien. Une tempête de sable sévissait autour de la cité, empêchant quiconque d'entrer ou de sortir de celle-ci. Heureusement, le bouclier magique empêchait également les éléments de ravager les rues et les bâtiments en son sein, permettant aux enfants de jouer dehors et aux habitants de commercer et discuter. Depuis la terrasse de sa chambre, Bastet observait sa cité vivre avec un sourire bienveillant. Clio, un chat noir qui ne la quittait presque jamais, était confortablement installer dans ses bras, ronronnant de plaisir à chacune des caresses que la déesse lui administrait.

Malgré son air heureux, Bastet avait tout de même un regard inquiet, tourné vers le nord-est, tout droit vers la tempête. Elle sentait qu'il se passait quelque chose de grave au-delà des trombes de sables, qui s'abattaient sur le désert... Mais toute déesse qu'elle était, elle ne pouvait tout simplement pas voir à travers le sable, et retrouver quelqu'un lui serait impossible. Tout ce qu'elle pouvait faire, c'était projeter sa protection sur le convois pour qu'il ne lui arrive rien, et que chacun reste en vie.

Deux jours plus tard, alors qu'elle jouait avec des enfants Neko recueillit dans l'orphelinat de la cité, elle entendit une prière qui lui était adressée, venant d'une femme nommée Jinn, qui se trouvait être une de ses fidèles. Il était question d'une Neko qui s'était éloignée du convois et s'était perdue dans le désert, suite à une attaque de bandits au beau milieu de la tempête. La Neko en question de devait pas savoir comment requérir l'aide de la déesse, auquel cas cette dernière aurait pu intervenir plus tôt. Elle se leva alors et étendit sa conscience dans tout le désert pour retrouvée la Neko égarée.

- Déesse ? Vous voulez plus jouez avec nous ? Demanda l'une des Neko.

Une fois sa cible trouvée, Bastet se pencha vers l'enfant et la caressa entre les oreilles, déclenchant chez elle un tendre ronron.

- Une Neko est perdue dans le désert et, si je ne vais pas la sauver, elle risque beaucoup... Ne vous inquiétez pas, je reviens vite.

Après quoi elle disparu pour se rematérialiser à coté de Luna, évanouie dans le sable, qui la recouvrait déjà à moitié. La dégageant de se piège mortel, la déesse vérifia qu'elle était toujours en vie, avant de repartir en sens inverse avec la Neko affaiblie, directement dans son domaine.

- Téti !

La grande prêtresse, jamais bien loin dans le temple, accouru aussi vite que possible, et doubla de vitesse en apercevant la Neko mal en point. Sans plus d'explication, elle la lui tendis, que la prêtresse fit léviter avec sa magie.

- Elle a une forte fièvre. Assure toi qu'elle s'en sorte et, lorsqu'elle se réveillera, apporte lui de quoi se sustenter et reprendre des force. Moi, j'ai une fidèle à allez rassurer.

Cette fois-ci, Bastet de se dématérialisa pas, mais projeta sa forme astrale directement au temple qui lui était dédié à Balterossa. Jinn était toujours absorbée dans sa prière et, toujours sous sa forme intangible, la déesse la pris par les épaules par derrière et murmura dans son oreille d'une voix très douce, lui assurant que la Neko était en sécurité, à Bubastis, et qu'elle pourrait venir la récupérer lorsqu'elle sera rétablie, après quoi Bastet retourna dans son corps. Il n'y avait plus qu'a espérer que la Neko ne se rétablisse.

Était-elle finalement morte ? Flottait-elle dans le Paradis des nekos ? Maîtresse Alaunriina lui avait souvent répété que la mort n’était qu’une répétition de la vie, et que Luna serait toujours son esclave. Même la mort ne pourrait pas la séparer de ce statut. Seule Maîtresse Alaunriina le pouvait, comme elle le disait. Seule elle avait le pouvoir de faire déchoir Luna, de la répudier, d’en faire une femme libre, soit une moins-que-rien. Une perspective ô combien terrifiante, en réalité. Luna baignait dans l’obscurité la plus totale, sans comprendre où elle était, sans savoir où elle était. La mémoire, lentement, lui revenait... Le clan, où elle gambadait joyeusement dans la forêt, nue... L’attaque des esclavagistes, le feu, les larmes, les flèches, les lances, les boucliers... Les nekos masculins embrochés et égorgés en essayant de défendre la forêt... Elle qu’on traînait sur le sol... Les hurlements, la peur, la souffrance... Tout tourbillonnait... Maîtresse Alaunriina la pénétrant longuement, Luna assise sur ses genoux... Luna en position de chienne, offrant généreusement ses fesses... Puis l’abandon, le départ, la déchéance... Sa Maîtresse lui avait dit qu’elle serait toujours là pour qu’elle, qu’elle veillerait constamment sur les intérêts de la petite Luna.

*Mais la Maîtresse est partie, et je ne l’ai jamais revu...*

À la place, Luna avait voyagé : Maîtresse Mirei, puis Maîtresse Hinata...

« Crois-tu donc que tu pouvais me fuir ? »

La voix, sombre, cruelle, chargée de perversion, évoqua des frissons dans le corps de Luna. Elle sentit, contre son dos, une texture fraîche et douce. Luna ouvrit les yeux, clignant lentement, et reconnut le trône de Maîtresse Alaunriina. Des colonnes en marbre interminables, un tapis rouge s’étalant vers les magnifiques pieds sombres de la Drow. Luna se retrouva à quatre pattes, toute nue, nerveuse, terrorisée, et, en relevant lentement la tête, elle la vit. Maîtresse Alaunriina Arkenviir, triturant dans l’une de ses mains griffues ses longs cheveux violets, sa légère robe rouge glissant le long de son corps.

« Maî... Maîtresse... » murmura faiblement Luna, abasourdie.

Maîtresse Alaunriina l’avait-elle finalement retrouvé ? Luna déglutit, et entreprit de s’avancer... Mais ses pattes semblaient comme bloquées dans le tapis, comme si ce tapis était fait d’une colle. Luna essaya de se débattre, de tirer sur ses membres, mais ceux-ci restaient obstinément coincés, bloqués contre le tapis.

« Maîtresse ! Maîtresse !! »

La panique montait dans son ton. Les yeux de rubis de Maîtresse Alaunriina semblaient l’observer, lorsqu’elle entendit des pas trottiner. À côté d’elle, sans même la regarder, elle se vit s’avancer vers la Maîtresse. Une autre Luna, une autre version d’elle-même, alors que Luna était en train de s’enfoncer dans le tapis rouge, et de sombrer dans l’obscurité, sentant un froid glacial s’emparer d’elle. D’une main délicate, Maîtresse Alaunriina défit sa robe, et, tout en léchant et en mordillant son pied, l’autre Luna, l’usurpatrice, remonta lentement, le long de sa jambe, jusqu’à se glisser entre ses cuisses.

Maîtresse Alaunriina posa ses mains sur la tête de Luna, ses doigts se crispant contre sa tête, alors que Luna cherchait encore, très inutilement à se débattre. Elle pouvait sentir le souffle du désespoir et de la solitude remonter le long de son échine. L’autre Luna suçait joyeusement le membre tendu de Maîtresse Alaunriina, et l’obscurité la recouvrait intégralement, de plus en plus. Des grains ténébreux heurtaient son corps nu. Luna pleurait, consciente qu’elle était seule, désespérément seule, seule et isolée, abandonnée...

« Maîtresse !! »

Dans l’obscurité, personne ne lui répondit. Le noir dominait intégralement, l’enveloppant totalement. Elle se mit à courir, pleurant, mais personne ne lui répondait. Personne ne répondait à ses cris, à ses hurlements, à ses supplications. Il n’y avait personne.

Personne.

Luna était seule, désolée, abandonnée. La petite neko trottinait dans une obscurité profonde. Le sable fouettait son corps, la meurtrissant, et, au milieu de ce néant noirâtre étouffant, elle s’effondra sur le sol, fermant les yeux... Sans aucune réaction notable. Elle n’en pouvait plus, tout simplement. Ses petites pattes refusaient de la porter davantage, tout son corps pliait sous sa volonté défaillante.

*Seule, seule... Luna est seule... Seule et triste, avec personne, plus personne pour partager sa souffrance... Minable petit boulet ne pouvant se débrouiller sans aucune aide extérieure...*

Luna ferma les yeux, essayant de retenir ses larmes, lorsqu’elle sentit, sur son visage, un vent d’air frais. En relevant la tête, l’obscurité était toujours là, mais il y avait une sorte de boule lumineuse qui descendait lentement du ciel, laissant dans son sillon des plumes dorées. Luna releva la tête, en clignant des yeux. La petite obule lumineuse était chaude, mais d’une chaleur qui n’était pas étouffante, mais vivifiante, réconfortante.

Une délicieuse voix résonna alors dans son esprit :

« Réveille-toi, petite neko, réveille-toi ! Tu as bien assez dormir comme ça, à mon goût... »

Luna cligna des yeux, et sentit alors une lueur aveuglante éblouir ses yeux.

C’est ainsi que la neko sortit de son cauchemar. Quand elle se réveilla, sa vision était floue, mais s’accoutuma rapidement.

« Ah, te voilà enfin réveillée ! »

Luna ne vit pas très bien la femme à la douce voix qui venait de lui parler, et répondit en se redressant brusquement, pour éternuer :

« Kough ! Kough ! »

Elle constata qu’elle était dans un lit. En se relevant, elle avait dérangé deux chats, qui bondirent de part et d’autre du lit. Luna renifla, sa queue se déplaçant naturellement pour venir frotter son nez.

« Tu nous as fait une grande frayeur, petite neko ! J’ai bien cru que nous allions te perdre... »

En levant la tête, Luna rougit légèrement en voyant le corps délicieux d’une mystérieuse femme.

« Je... Je... Je m’appelle Luna, et je... Je me suis perdue... »

Elle baissa ses oreilles, et sentit alors la femme poser sa main sur sa tête, la caressant. Ses oreilles se redressèrent subitement. La femme se présenta comme s’appelant Téti, et était la prêtresse de Bubastis, vénérant la Déesse Bastet. En entendant ces noms, Luna cligna des yeux, et releva la tête vers la femme.

« Bubastis ?! Mais... C’est précisément ici que je devais me rendre !! Ma gardienne Jinn devait me présenter à la Déesse Bastet... La Déesse du miaou. »

C’était une manière assez enfantine de désigner les félins, mais Luna avait toujours eu cet esprit délicieusement enfantin et innocent.

Luna se mit alors à agir comme toute bonne neko, et renifla brièvement la femme.

« Vous... Vous sentez très bon, glissa-t-elle alors. Vous sentez le chat... Et une bonne odeur... Très, très bonne, même. »

La petite Neko à la longue chevelure de blé, avait dormis pratiquement toute la journée, dans un lit aux draps de soie légère, dans lequel elle avait été déshabillée. Téti avait ainsi régulièrement hydratée son corps nu à l'aide d'un linge humide, et sa déesse était régulièrement venue pour vérifiée l'état de santé de son invitée improvisée. Lorsque Luna fini par se réveiller, on pouvait apercevoir, par delà la terrasse, le soleil se coucher derrière les montagnes, dans un ciel orangé.

La grande prêtresse caressait tendrement entre les oreilles de la Neko, une chose qu'elle faisait souvent avec les enfants orphelins, dont elle avait la charge, et qui devenaient généralement prêtresses à leur tours, qu'elles soient humaines ou félines. Luna semblait perdue et très timide, ce qu'elle jugea normal après ce qu'elle avait traversée dans le désert. Lorsqu'elle nomma Bastet la déesse du miaou, Téti afficha un léger sourire amusé, se souvenant que les jeunes Neko la nommaient souvent ainsi et compris que, si Luna ressemblait à une jeune femme, elle était en revanche très enfantine mentalement.

- Vous... Vous sentez très bon. Vous sentez le chat... Et une bonne odeur... Très, très bonne, même.

- Hmm... C'est parce que beaucoup de jeunes Neko, plus jeunes que toi même, vivent au sein du palais. S'il y a bien une chose qu notre déesse ne supporte pas, c'est qu'une Neko ou une femme soit malheureuse, aussi recueille t-elle souvent les orphelins.

Elle continua de la caresser un moment encore, avant de se relever et de récupérer des vêtements de lins, posé sur une petite commode, puis revint vers le lit.

- Tes vêtements étant irrécupérables, je vais t'en donner d'autres, plus adaptés à notre environnement. Je vais t'aider à les mettre, mais que ça ne devienne pas une habitude, hein.

Ceci dit, elle frotta encore entre ses oreilles, puis attendit que Luna sorte de ses draps, avant de la vêtir. Cela prit seulement quelques minutes et au final, la Neko était ravissante. Les deux chats, qui dormais quelques instants auparavant sur le lit, se frottèrent aux jambes de Luna, ayant déjà acceptés celle-ci comme "sœur".

- Ils t'aiment déjà, fit Téti avec un léger sourire. Allez, viens, ma déesse s'inquiétait beaucoup pour toi, et je pense qu'il est temps de lui montrer que tu vas mieux.

Lui tendant le bras, elle la prit par la main, comme une enfant, avant de la guider au travers du dédale de couloirs, jusqu'à ce que les deux femmes n'arrivent dans les jardins du palais. à l'ombre d'un arbre, Bastet était assise, une jeune fille dans les bras à moitié endormie, les autres étant assises en demi-cercle devant elle, certaines étant également des Neko. Il devait y avoir une dizaine d'enfants entre 6 et 11 ans, et semblaient absorbées par l'histoire que leur racontait la déesse, une histoire qui datait de l'ancienne Egypte, et que Bastet transmettait à la jeune génération.

- Puis le prince se mit à réfléchir en ces termes : "Je vais faire en sorte que ce dieu reste à Bakhtan, je ne le laisserai pas rentrer en Egypte". La statue de Khonsou passa donc 3 ans, 4 mois et 5 jours à Bakhtan...

- Déesse Bastet...

Bastet releva la tête et ses oreilles se dressèrent à la vue de Luna, qui semblait s'être remise de sa longue sieste. Au même moment, une dizaine de petite tête se tournèrent vers les nouvelles venues, tandis que la gamine dans les bras de la déesse bailla à s'en décrocher la mâchoire.

- Désolée les enfants, je vous raconterais la suite une prochaine fois.

Il y'eu des protestations, que Bastet stoppa d'un signe de la main. Pour les calmer efficacement, elle fit apparaître une petite balle, qu'elle lança sur la pelouse. Il n'en fallut pas plus aux enfants pour lui courir après. Elle posa donc la petite endormie à l'ombre de l'arbre, avant de s’intéresser à son invitée.

- Alors petite Luna, te sens-tu mieux après cette longue sieste ?

La femme vint lui caresser la tête, et Luna se mit à ronronner en fermant les yeux, acceptant sans problème ce qu’elle lui faisait. C’était particulièrement agréable, et Luna ronronnait de plaisir, en se laissant faire sans aucun problème. Son odorat lui soufflait qu’elle pouvait avoir confiance en cette femme, qu’elle était gentille. Elle ronronnait lentement, et laissa la femme l’habiller. Luna se retrouva avec des vêtements légers et plutôt confortables, et elle atterrit sur le sol, face à la mystérieuse femme. Cette femme n’était visiblement pas la Déesse du miaou, mais elle comptait amener Luna devant elle. La neko en était ravie, et le fut encore plus en voyant deux petits chats se frotter contre elle. Penchant sa tête vers elle, elle leur lécha adorablement le crâne, puis suivit ensuite la belle femme qui sentait bon. Elle voulait au début lui tenir la main, mais Luna abandonna rapidement, car elle peinait à marcher en utilisant juste ses pattes arrières. Elle préférait avancer sur ses quatre pattes, et suivit la femme, baignant dans une délicieuse odeur, dans une atmosphère parfaite. Elle avait le sentiment d’être dans un endroit parfait ici... Comme si elle était au Paradis des chats et des nekos. C’était quelque chose dans l’atmosphère, quelque chose qui était délicieux et agréable. Elle portait des vêtements blancs très légers, ce qui lui allait plutôt bien, car il faisait relativement chaud par ici.

Elles arrivèrent dans un immense jardin, et Luna écarquilla des yeux. C’était une immense pelouse, magnifique, qui s’étendait à perte de vue, et elle en eut la bouche pendante, les yeux brillant devant ce qui lui semblait être tout simplement une définition du plus beau jardin du monde. Il était propre, finement entretenu, et elle vit plusieurs nekos se balader dans le jardin, coursant des papillons, se roulant sur le sol, ou faisant la sieste en dormant à l’ombre de grands buissons finement taillés et entretenus.

« Waaw... C’est... Luna est très impressionnée !! » s’exclama-t-elle, une grosse nuance d’admiration dans la voix.

Sa tête frissonnait encore des caresses de la femme, et elle continua à la suivre, se rapprochant d’un petit attroupement avec de jeunes garçons, comprenant beaucoup de nekos à la queue remuant de gauche à droite. Une femme se tenait là, et son odeur... Haaannn, son odeur !! Elle était encore meilleure que celle de Maîtresse Alaunriina, et Luna se sentit instinctivement charmée et intimidée par cette belle femme à l’odeur magnifique. La femme l’appela, et elle dispersa le demi-cercle formé autour d’elle, leur offrant une petite balle.

La femme se rapprocha de Luna, qui comprit qu’il devait s’agir d’elle... La Déesse Bastet, Déesse du miaou.

« Alors petite Luna, te sens-tu mieux après cette longue sieste ? » lâcha-t-elle alors, en s’adressant à elle.

Luna rougit jusqu’aux oreilles, tête baissée, près de ses pieds. Bastet portait d’agréables sandales dorées qui lui allaient à merveille. Elle était tellement belle ! Elle avait de longues jambes fuselées, magnifiques, des formes parfaites, et une odeur de chatte tellement bonne... Luna lui lécha l’un des pieds, déposant un petit bisou dessus en signe d’affection.

« Lu... Luna est très heureuse d’être ici, et... Et elle vous remercie beaucoup de l’avoir secouru, Madame la belle Déesse qui sent bon. »

La queue de Luna remuait de gauche à droite, et elle se sentait très nerveuse, comme si elle était face à une femme qui la dominait totalement. Sa Maîtresse naturelle, celle qui contrôlait les nekos, veillait sur eux et les protégeait. Elle avait du aller jusqu’au bout du monde pour la voir, dans un désert aride et meurtrier, où elle avait bien failli mourir... Comme avec Maîtresse Alaunriina, qui vivait au milieu d’un grand désert dangereux et aride, Madame la belle Déesse Bastet vivait dans un paradis végétal se trouvant au milieu d’un désert.

Se mordillant les lèvres, Luna releva lentement la tête, n’osant pas parler. Elle se sentait intimidée, et sa queue continuait à onduler dans son dos. Elle ronronnait sur place, en reniflant les délicieuses jambes de Bastet... La Déesse sentait tellement bon que Luna commençait à en mouiller sur place. Il fallait bien avouer que, sur ce point, Maîtresse Alaunriina l’avait très bien formé.

Bastet constata rapidement que la belle Neko était très timide... Non, soumise sonnait plus juste. C'était malheureusement une triste réalité, qui touchait bon nombre de Neko, soumis aux hommes et oubliant que les félins leurs était supérieurs sur bien des points. Et, en contre-partie, les dits félins avaient, au fil des générations de servitude, oubliés tout ce qui faisait la noblesse de leur race, leur fierté sauvage. Luna se mit alors à lécher et embrasser ses pieds, comme son ancienne Maîtresse avait sans doute dû le lui apprendre.

- Lu... Luna est très heureuse d’être ici, et... Et elle vous remercie beaucoup de l’avoir secouru, Madame la belle Déesse qui sent bon.

La déesse soupira légèrement, et s'accroupit en réitérant le même geste que sa prêtresse, entre les deux oreilles blondes. En tant que déesse, il lui était facile de voir ce qui pouvait bien passer dans sa tête.

- Tu sais Luna, je ne suis pas ta Maîtresse naturelle, seulement ta déesse... Je ne contrôle pas les neko. Je les guide et les protège certes, mais leur laisse leur libertés, le plus cher trésors de cette noble race. Et puis, ce n'est pas là ma seule attribution. J'ai également pour rôle de protéger les enfants et les femmes humaines, ainsi de veiller à ce que leurs accouchements ne se déroule sans heurt. Enfin, je suis aussi la déesse de la musique, de la dance et de la joie.

Il suffisait d'ailleurs de regarder autour, pour constater que la déesse mettait un point d'honneur, à ce que tout ses fidèles soient heureux. Il n'y avait pas un jours sans que les enfants ne viennent jouer dans les jardins du palais, ou que l'on entende des chants et de la musiques dans les quartiers de la cité. Un des autres facteurs de bonheur, c'était qu'il n'y avait pas d'argent, tout se faisait en troc via les marchands de passage et les éleveurs et agriculteur échangeaient les denrées, contre des produits artisanaux ou des services rendus par d'autres habitants. Ainsi, tous avaient une place dans la cité, et personne ne vivait dans la misère, pour peux qu'ils sachent faire quelque chose de leurs mains.

La déesse sentit alors une odeur facilement identifiable, ainsi qu'une chaleur émanant d'entre les cuisses de la Neko. Après tout, il ne fallait pas oubliée que Luna avait été éduquée en tant qu'esclave sexuelle.

- Je sent ton excitation petite Neko, mais je ne t'en veux pas... Après tout, dans l'ancienne Egypte, j'étais la déesse de l'amour et de l'énergie charnelle. Et c'est toujours le cas aujourd'hui. Sache que je ne te forcerais pas, mais si c'est vraiment ce que tu désire, alors autant nous rendre dans les bains. Il n'est jamais bon de finir en sueur sous un soleil de plomb.

Et puis, il y'avait des enfants pas loin, et Bastet se refusait à les voir perdre leur innocence en les observant s'ébattre.

« Tu sais Luna, je ne suis pas ta Maîtresse naturelle, seulement ta déesse... Je ne contrôle pas les neko. Je les guide et les protège certes, mais leur laisse leur libertés, le plus cher trésor de cette noble race. Et puis, ce n'est pas là ma seule attribution. J'ai également pour rôle de protéger les enfants et les femmes humaines, ainsi de veiller à ce que leurs accouchements ne se déroule sans heurt. Enfin, je suis aussi la déesse de la musique, de la dance et de la joie. »

Pas sa « Maîtresse naturelle » ? Est-ce qu’elle lisait dans sa tête ? Comment pouvait-elle le savoir ?! Elle devait être... Très forte ! Et ceci correspondait tout à fait à ce que Luna ressentait. La neko usait beaucoup de son odorat pour se repérer dans ce monde, conformément à ce que les félins faisaient. Bastet sentait bon, et elle lui expliqua être la Déesse de plein de choses. Elle lui expliqua qu’elle n’était pas sa Maîtresse, et qu’elle voulait que les nekos soient libres. La liberté était quelque chose dont Luna avait peur, pourtant, car elle ne savait tout simplement pas quoi faire, seule. Elle savait qu’elle était illettrée, idiote et inculte. Elle ne savait pas lire, elle ne connaissait rien de ce monde. Luna avait peur de cette situation, peur de se retrouver seule, et de ne pas savoir quoi faire. Elle avait besoin de quelqu’un pour la protéger, la guider, et, en échange, elle acceptait tout à fait de les servir.

La belle et magnifique Bastet lui câlina la tête, et Luna se mit à ronronner à nouveau. La voix de Bastet était magnifique, sensuelle, parfaite, et Luna n’osait pas lui répondre, tout simplement parce qu’elle était terriblement intimidée par cette femme... Non pas dans le sens où cette Déesse lui faisait peur, mais qu’elle était tellement respectueuse d’elle qu’elle n’osait pas parler, de peur de dire des bêtises. Son excitation se traduisait par une excitation sexuelle, car c’était effectivement comme ça que Luna fonctionnait, ce que Bastet réalisa. Là encore, Luna ne se dit à aucun moment que la Déesse pouvait se sentir choquée, car, pour elle, le désir sexuel était quelque chose de naturel, dont il ne fallait pas avoir honte, car c’était tout simplement une manière d’exprimer son plaisir envers une autre personne.

« Je sens ton excitation petite Neko, mais je ne t'en veux pas... Après tout, dans l'ancienne Égypte, j'étais la déesse de l'amour et de l'énergie charnelle. Et c'est toujours le cas aujourd'hui. Sache que je ne te forcerais pas, mais si c'est vraiment ce que tu désire, alors autant nous rendre dans les bains. Il n'est jamais bon de finir en sueur sous un soleil de plomb. »

Luna hocha lentement la tête. Elle continuait à frotter son visage contre sa jambe, glissant son front sur ses pieds, sa langue continuant à lécher ses doigts de pied.

« Miaaaawww..., ronronnait-elle. Luna est prête à vous suivre, Madame la Déesse. »

Comment expliquer ce qu’elle ressentait ? C’était comme si Bastet était son soleil, un phare éblouissant. Luna la voyait comme sa « Maîtresse », mais, dans sa tête, « Maîtresse » était une conception bien particulière, une sorte de manière de désigner une femme capable de la protéger, de la conseiller, et de la guider. Elle se lovait contre elle, se frottant contre sa jambe en ronronnant, sa queue caudale se redressant légèrement et se durcissant.

Ses joues étaient rougies par le plaisir, et elle était prête à suivre Bastet, et à lui montrer toute l’affection dont elle était capable.

Malgré le fait que cette Neko était adorable et très câline, Bastet n'en ressentait pas pour autant une certaine gêne. Si elle était civilisé, douce et généreuse en public et avec ses fidèles, au fond d'elle-même, la déesse était une Neko sauvage, espiègle, joueuse et insouciante. Une vraie panthère libre. La liberté était pour elle un concept très important pour les félins. Un Neko dressé, domestiqué, asservi, c'était comme une panthère en cage. Ce n'était pas là sa place. Bastet se sentait attristée du sort de cette Neko, soumise à tel point qu'elle ne souhaitait même plus cette liberté. Néanmoins, si ces anciens Maître avaient su lui inculquer la sexualité, alors c'est qu'il était encore possible de lui enseigner des choses, lui apprendre à être plus débrouillarde. Bref, lui permettre de retrouver cette fierté et cette liberté qu'elle avait auparavant. Nul doute que Luna y parviendra plus aisément, si Bastet veille sur elle au début.

- Miaaaawww... Luna est prête à vous suivre, Madame la Déesse.

- Appelle moi Bastet, ma petite puce... Même si je suis une déesse, je reste avant tout une Neko, comme toi.

Peut être que Luna, par le charisme que dégageait la déesse, n'avait pas notée la présence d'oreilles félines au dessus de sa tête. Mais d'en peu de temps, cela n'en sera que plus évidant. Bastet fit signe à la Neko de la suivre, et les deux femmes arpentèrent un couloir différent, jusqu'à atteindre une grande cours avec un bassin au centre, encadré par diverse plantes, comme des petits palmiers ou des buissons. L'eau s'écoulait d'une petite cascade en marbre blanc, et était juste tiède, la température idéale dans un tel environnement. La cours en elle-même était couverte par un plafond de pierre, soutenu par des colonnes, aux quatre coins de la cours, qui offrait une vue imprenable sur la cité, en contrebas.

Bastet commença alors à se dévêtir, le peu de tissus et de bijoux tombant au sol à ses pieds. Sa longue queue féline, aussi brune que sa chevelure, apparût alors, jusque là cachée par magie. La déesse se mit à quatre pattes, comme l'était Luna, et marcha jusqu'à elle, nue et le regard changé, exprimant ainsi sa vraie personnalité. Une personnalité sauvage, fière et espiègle. Elle se déplaça ainsi sensuellement jusqu'à la petite blonde, ses seins pointant lourdement vers le bas, avant de lui faire un baisé d'esquimau, frottant son nez contre le sien.

- Mwrrrrrr... Allez Luna, déshabille toi, toi aussi... Tu ne vas pas entrée dans l'eau toute habillée, tout de même...

Elle lui décocha un sourire, insouciant et malicieux en fermant les yeux, puis entra dans l'eau tête la première en riant. En la voyant, Luna ne pourra que constater à quel point elle ressemblait désormais à une Neko sauvage.

Silencieuse, Luna suivit donc Madame Bastet à travers un couloir. Elle reniflait cette bonne odeur, cette bonne odeur qui la faisait ronronner et l’exciter chaudement. Elle avait confiance en cette femme, une confiance indéfectible et inébranlable, la croyance que cette femme ne pouvait tout simplement pas lui faire du mal. Elles arrivèrent ainsi devant un grand bassin, que Luna observa en clignant des yeux, impressionnée. Il était encore plus grand et plus majestueux que celui de son ancienne Maîtresse, Alaunriina ! C’était une énorme pièce avec des ouvertures dans les coins, permettant de voir, au loin, une magnifique ville... Probablement la fameuse Bubastis dont on lui avait parlé. Néanmoins, Luna cessa bien vite de s’y intéresser, car elle vit Bastet se déshabiller... Et perçut alors une odeur plus familière quand elle vit, pointant de son bassin, une longue queue féline se mettre à pousser. Plus que ce que la Déesse lui avait dit, ce fut surtout le fait de voir cette queue pousser qui l’amena à comprendre que cette puissante femme était aussi une neko... Une elle ! Pour Luna, c’était une révélation, un véritable choc qui la laissa pantoise... Car les elle ne devaient pas avoir une si bonne aura ! Comment était-ce possible ?! Par quel sortilège incroyable une miaou pouvait-elle avoir une odeur si bonne, si forte, si forte qu’elle en éclipsait même celle de Maîtresse Alaunriina ?! Luna n’arrivait pas à le comprendre, et Madame Bastet se mit à quatre pattes, toute nue, délicieuse, magnifique, terrible, et se rapprocha d’elle, venant tendrement frotter son nez contre le sien.

Luna se mit à rougir faiblement, frissonnant un peu. C’était délicieux, surtout que, ici, son nez pouvait renifler le sien, s’imprégnant de cette odeur, une odeur majestueuse et sauvage, bestiale et impériale, qui la fit mouiller, sa cyprine commençant à s’égoutter de la culotte qu’on lui avait donné.

« Mwrrrrrr... Allez Luna, déshabille toi, toi aussi... Tu ne vas pas entrée dans l'eau toute habillée, tout de même... »

La petite neko cligna alors des yeux, et hocha la tête, de haut en bas, vigoureusement. Bastet s’écarta d’elle, laissant une pauvre petite Luna pantoise.

« Oui... Oui, Madame Bastet... »

La queue caudale de Bastet caressa son visage, glissant sur sa peau, effleurant ses lèvres et son nez, puis elle plongea dans l’eau en riant, envoyant un peu d’eau sur la tête de Luna. La bouche ouverte, elle finit par secouer la tête, se sermonnant pour son inertie, et entreprit de rapidement se défaire de ses vêtements. Il n’était pas difficile de les ôter, et elle se retrouva ainsi nue, fiévreuse, ses tétons durcis, ses seins lui faisant mal. Elle se pinça les lèvres, et s’approcha de l’eau, sa queue caudale continuant à remuer de gauche à droite, les poils légèrement hérissés par l’effet du plaisir... Puis elle bondit à son tour dans l’eau, et remonta à la surface, se retrouvant près de la Déesse.

Elle se rapprocha d’elle, observant ses lourds seins, puis approcha sa bouche, et vint délicatement en lécher un, à hauteur du téton.

« Mmmmhmm... Nyyyyyuuuu, vous... Vous êtes merveilleuse, Madame Bastet... »

Elle le pensait sincèrement, et se lovait contre elle, contre ce délicieux corps chaud et tendre, et s’attaqua à son sein, le suçotant, déplaçant l’une de ses mains pour titiller son autre sein, pinçant son téton, avant de malaxer ce magnifique mont de chair, le pressant entre ses doigts, avant de remuer sa main, comme Maîtresse Alaunriina le lui avait appris.

Il fallait qu’elle s’applique : cette neko magnifique la mettait dans tous ses états !

La passivité de Luna amusa un peu Bastet. Lorsqu'on rencontrait la déesse, si calme et généreuse, les rares personnes qui voyaient son coté sauvage et espiègle pour la première fois réagissaient souvent de la même manière, excepté les enfants, qui voyaient alors non pas une divinité en elle, mais une grande sœur, avec laquelle ils pouvaient jouer. Ainsi, la petite Neko blonde mis un peu de temps à réagir, avant de se déshabiller à son tour et la rejoindre dans l'eau, se rapprochant rapidement d'elle. Bastet était assise sur un banc de pierre, dans le bassin, sa poitrine au niveau de la surface, et Luna vint naturellement à lui lécher un sein, le prenant en bouche et caressant doucement l'autre de son autre main.

- Mmmmhmm... Nyyyyyuuuu, vous... Vous êtes merveilleuse, Madame Bastet...

Luna se fit rapidement plus sensuelle, abandonnant rapidement cette innocence enfantine qui semblait la caractériser. Bastet ne put que constater à quel point cette Neko était douée pour les plaisir de la chair et en miaula doucement de plaisir, caressant la belle Neko entre les oreilles, flattant ses fesses de son autre main, les caressant également. Une petite lueur espiègle passa dans son regard, une idée en tête, et ses seins s’alourdirent légèrement, du lait sortant de ses tétons érigés et durs comme la pierre.

- Mraaaaaaw.... Tu es douée belle Luna... Nyââââ....

Bastet vint installer Luna à califourchon sur ses cuisses, pour lui permettre de se désaltérer avec son lait, sa gorge sans doute encore un peu sèche et, caressant toujours son fessier et entre ses oreilles, vint à s'attaquer doucement à son intimité, à l'aide de sa queue caudale... Après tout, la déesse se devait d'aider cette petite Neko, qu'importe l'aspect que cela pouvait prendre...

Luna était une neko très câline, qui avait eu droit à des câlins émanant de beaucoup de belles femmes… Mais il y avait avec Madame Bastet quelque chose en plus, quelque chose que la belle neko ne pouvait pas s’expliquer, mais qu’elle ressentait clairement. La douceur de sa peau, la forme générale de son corps, ou, plutôt, cette impression profonde d’être en sécurité ici… Pour Luna, qui avait fait l’objet de beaucoup d’abandons, et qui avait voyagé de Tekhos jusqu’à Bubastis, le fait de se sentir en sécurité était fondamental, et son éducation était telle que, pour elle, le sexe était un moyen d’obtenir cette sécurité. Difficile de comprendre ce qui se tramait dans la tête de Luna, car elle avait reçu une éducation assez spéciale. Maîtresse Alaunriina l’avait élevé de telle sorte que le sexe soit, chez elle, sa valeur de référence. Et, même si elle avait un corps d’adolescente, son esprit était encore, à bien des égards, celui d’une enfant. Or, la peur principale d’un enfant était celle d’être abandonné, et, chez Luna, il y avait donc un besoin presque maladif de réconfort perpétuel.

Autrement dit, et pour résumer, elle avait besoins de câlins, et, chez Madame Bastet, elle sentait une attirance particulière, une chaleur étonnante. Elle ne s’était en réalité jamais senti autant en confiance que maintenant, face à cette femme. Allongée tout contre elle, Luna suçait avec plaisir son sein, tout en massant l’autre, et elle ronronnait, vibrant de plaisir en sentant les mains de la femme caresser ses oreilles et son petit cul.

« Rrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr… »

L’eau était agréable, chaude, mais rien ne valait le corps de cette femme. Luna aurait pu sucer son sein de cette manière pendant des heures. Sa bouche suçait ce dernier, sa langue glissant sur le téton, et elle coinçait parfois sa peau entre ses dents, tirant dessus, tout en jouant avec son autre main, s’amusant à pincer le téton, et à tirer le sein, le malaxant. Luna mettait en application tout ce qu’elle savait, en continuant à ronronner. Sentir les doigts de Madame Bastet venir se nicher entre ses oreilles, ou caresser son petit derrière, lui procuraient des plaisirs sans nom, immenses et infinis. Elle continuait à miauler tendrement, tout en continuant à lécher ce sein. Quand elle ne le mordillait pas, elle se contentait de le lécher, à plusieurs reprises, encore et encore…

…Puis, soudain, Luna sentit du bon lait en jaillir. Ses yeux s’écarquillèrent, et un frisson la parcourut. Du lait ! Du bon lait ! Et quel lait ! Luna se mit à le boire goulûment, et déplaça peu à peu sa bouche, venant s’attaquer à l’autre sein, buvant également le lait qui en ressortait. Sa queue caudale remuait de droite à gauche, tout en se raidissant, faisant des clapotis dans l’eau… Madame Bastet miaulait de plaisir, de délicieux miaulements qui remontaient jusqu’aux oreilles de la chaude et heureuse Luna.

« Myaaaawww… » ronronnait-elle encore.

Elle continua à boire ce lait, et sentit ensuite la queue caudale de Madame Bastet se glisser contre son intimité, ce qui entraîna un nouveau miaulement.

« Nyaaaaa… Luna est… Heureuse, si heureuse… »

La neko but tout le bon lait de Madame Bastet, puis se redressa, et l’embrassa en plein sur les lèvres, frottant son corps contre le sien. Sa langue alla chercher celle de Madame Bastet, et elle joua avec, se tortillant de nouveau contre son corps.

« Luna.. Aime beaucoup… Hummm… Madame Bastet ! »

Comment ne pas l’aimer ? Elle était si douce, si attentionnée, et…

« Son lait est délicieux, miaaaaawww… !! »

C’était le moins qu’on puisse dire !