Windz ne pouvait plus voir Sayuki, et pour cause ! l’œil de l'autre coté de la pièce s'était défait pour pouvoir échauffer plus rapidement la femme. Elle n'avait plus qu'à attendre donc. Chose qu'elle fit patiemment. Lorsque la porte s'ouvrit, accompagnée d'un Oui, c'est pour qu... de l'occupante de l'appartement, l'esprit pris le sourire le plus pervers qu'elle avait vu chez Sayuki. D'ailleurs, celle-ci avait arrêté de parler, visiblement surprise de l'effet déclenché par l'exacte réplique qui se tenait devant elle. D'ailleurs, elle fit une action logique vu la tenue qu'elles portaient : elle la força à rentrer à toute allure et referma la porte. Puis elle vérifia par les fenêtres, s'attendant presque à voir le grand méchant loup, ou quelque chose du genre. Puis, pendant quelques secondes, elle fixa Windz dans les yeux. Cette dernière en profita pour... faire exactement pareil. Sauf que ce n'était pas les yeux qu'elle fixait, mais bel et bien la poitrine tout à fait respectable de la donzelle qui lui faisait face. Bien sûr, elle avait eu tout le temps nécessaire pour observer cette poitrine durant sa traque, mais c'était pour rajouter un effet de style, pour réchauffer l'atmosphère de la pièce. Et cela n'eut pas l'effet escompté. Totalement ébahie par la présence de l'esprit, Sayuki tourna le dos puis s'assit dans un fauteuil de la pièce. Le réflexe de Windz fut de la suivre, et de s'arrêter à moins d'un mètre de ses jambes, créant une sensation d'occupation. Elle vit la jeune femme se masser les tempes, passer rapidement une main derrière elle - Pourquoi ? - et dit :
Vous êtes qui... enfin, je dirais plutôt vous êtes quoi ? Qu'est-ce que vous me voulez ?
Elle avait donc deviné que c'était pas normal... Enfin, c'était plutôt difficile de ne pas le deviner ! Elle avait déjà fait le coup à plus d'une centaine de personnes, et la plupart avait eu des doutes dès le début. Cependant, lorsqu'elle n'imitait pas la tenue vestimentaire en même temps, Windz avait plus de chances de passer "indétéctée". Enfin bref...
Avant de répondre quoi que ce soit, Windz décida de jouer avec les nerfs de la jeune femme. Elle s'approcha du fauteuil encore plus, pour lever son pied gauche et le placer sur le flanc droit de l'humaine. Elle "rappela" les molécules non-liés au corps qu'elle possédait maintenant, pour les masser au niveau de ses fesses, tel une chaise. Ainsi "assise", elle put aisément lever son second pied et le poser sur le flanc gauche de Sayuki, chose infaisable par tout humanoïde "classique". Enfin, elle libéra les molécules formant le dossier pour poser son popotin sur les genoux et les cuisses de sa proie tout en rejoignant ses jambes. Sa proie était maintenant enfermée entre ses jambes, et devait supporter son poids. Avant toute tentative de rébellion de sa part, Windz attrapa ses épaules de ses mains, l'attira vers elle et colla sa bouche à la sienne, l'entraînant dans un baiser endiablé, forçant le passage entre ses lèvres avec sa langue. Avec les molécules non-attachées à son corps, elle matérialisa deux bouches, une devant chaque oreille, avant de murmurer grâce à ses bouches, simultanément, de la même voix que Sayuki :
Je suis ton alter. Je te ressemble mais je suis ton opposée. Tu es soumise, je suis dominante. Tu es discrète, je suis exhibitionniste. Tu possèdes un organe féminin...
Windz stoppa alors le baiser, et décida de tester le degré d'obéissance de l'humaine. Elle lui dit, de la même voix toujours que Sayuki :
Déshabille-moi, chienne !
Dans ce même temps, les molécules formant les bouches se dilatèrent encore une fois, pour foncer vers l'intimité de la jeune femme. Elles pénétrèrent sans difficulté, à travers les interstices, à l'intérieur du vagin de l'humaine. Elle stimula alors le début d'une excitation chez elle, titillant légèrement et de façon indécelable certaines parties internes des plus érogènes. De la manière ou elles étaient positionnées, Sayuki ne pouvait sentir le début d'érection de son clone, jusqu'à ce que celle-ci atteigne sa taille maximale de 23cm, puisqu'elle frotta alors sa protubérance contre la cuisse de l'humaine...