Azraël, intérieurement, jubilait. Son plan se passait comme prévu. Ce que Sayana ne savait pas, c'est que ce n'était pas le hasard qui avait pousser la jeune femme à rencontrer le prêtre Terranide. Tout était écrit, comme d'habitude. Certains disaient que le Destin n'est pas écrit, et que la Destinée se décident, et s'accomplit par leurs propres volontés. Si seulement c'était aussi simple ... Certes, la vie n'était que choix, et en cela, même l'Archidémon ne pouvait le nier. Mais ce n'était qu'une manière détournée de vous faire apprécier la Vie. Car même si Azraël se délectait de la souffrance, de la misère et des immondices créer par l'Homme, il fallait bien qu'ils soient en Vie pour faire de tels atrocités. Paradoxe non ? L'Archidémon recherchait la Destruction de ce qui lui donnait la puissance et au final, sa vie tel qu'elle est. Mais le Fléau des Mondes avait jurer sur son honneur de tuer Dieu de ses mains, et ainsi, de déclencher l'Armaggedon, la fin de toute existence, que ce soit dans les Cieux, aux profondeurs de l'Enfer ou même sur Terre.
L'ancien Archange écoutait le Platinium relever le défi, et soutenir le regard du Fléau. On pouvait dire ce qu'on voulait sur Sephiroth, il avait une paire de burne digne d'un gladiateur spartiate bossant pour Arès. Ce qui n'est pas rien, car à l'époque, les GSA, c'étaient pas des tendres, et quand ils combattaient, c'était du grand spectacle ! Sephiroth était arrogant, sûr de ses capacités, et ô combien imbu de sa propre personne. Il critiquait ouvertement Sayana, et était sévère avec elle. Le Démon se mit à réflechir ...
A une époque, Azraël n'était qu'un jeune Archange, l'un des premiers, comme tant d'autres. Bon, ils n'étaient pas nombreux, mais assez pour que Dieu ne s'intéressent nullement à tous. Chacun cherchait à le satisfaire, à lui plaire, à ce qu'Il remarque ceux qui le vénère, tel un père. Mais Dieu était bien plus intéresser par autre chose ... Une autre idée, peut être. Pour ce démarquer et retenir l'attention du Créateur, tous les Archanges cherchaient un domaine auquel il excellait. Et pour Azraël, c'était le Combat. Au fil de ses entrainements, nul ne pouvait le battre, nul ne pouvait le vaincre, arme à la main. Il était le meilleur des meilleurs. Il n'avait nullement la sagesse ou la stratégie guerrière pour être un Général, il en était parfaitement conscient. Mais Azraël était une Armée à lui seul. A tel point que le titre de l'Archange était "l'Ange de la Mort". Lorsque Azraël décidait que tel personne mourrait de sa main, elle pouvait avoir toute les protections nécessaires, les meilleurs soldats, les meilleurs guerriers en sa possession. Si l'Archange décidait que tu devait mourrir, il venait te prendre ta vie. Seul la Loi du plus Fort était la meilleure, et quand tu tombait sur plus fort que toi, tu courbe l'échine. Sephiroth, lui, se considérait comme l'être le plus puissant, alors pourquoi était il mort et pas la jeune Sayana ?
"Dit moi, petit Sephiroth, pourquoi est tu mort, si tu est tellement puissant ? C'est que tu a rencontrer bien plus puissant que toi, tout simplement. Sache que moi, je suis la puissance absolue. Rien ne peut me tuer, rien ne peux me détruire. Même moi je ne peux me détruire, car je représente ce que l'Humanité à fait de pire : Je suis la Souffrance des Guerres, des Massacres et des Viols commis par l'Humanité dans sa recherche de la Destruction. Tant que les êtres vivants tueront, que ce soit pour manger ou pour se défendre, moi Azraël, aurait toujours mes pouvoirs. Il est drôle, n'est il pas ? Pour me battre, il faudrait que la Paix atteigne le coeur de ton espèce. Mais nous savons que cela n'arrivera jamais. Vous êtes des créatures vils de nature ..."
L'Immense Démon changea de forme, rétrecit en taille, sa peau redevint blanche, ses cornes disparurent, ses ailes se replièrent, et disparurent dans ses épaules. Par quel prodige ? Mystère. Azraël avait repris sa forme humaine, mais avait la particularité d'être cette fois, entièrement nu. Sayana pouvait voir le sexe qu'elle voulait voir, quelques minutes plus tôt. Mais ce n'était pas le plus important, à ce moment. Azraël tenait toujours la gorge du Soldat.
"Fait comme ta fille alors, prosterne toi devant moi, et appel moi Maître, et toi aussi, tu aura peut être ma puissance, si je le veut, bien évidemment ..."