Hé ! Clarisse !! Je vais au marché d'esclaves, tu viens avec moi ?
- Oui, attends, j'arrive !!
Claudia attend sa soeur, adossée à un mur près de l'a porte d'entrée, bras croisés. Elle n'est pas du patiente alors le simple fait d'attendre si peu de temps la fait soupirer. De plus, l'envie d'obtenir un esclave lui démange vraiment beaucoup. Elle en a marre de passer ses nuits toute seule parce que sa soeur refuse de coucher avec elle, ce qui est son droit le plus strict.
Bon, alors !! Tu viens ?!! Je pars sans toi !!
- Ca va j'arrive !! Ne sois pas si pressée, enfin !
- Ouais ouais, ça va... Moi au moins je mets pas 5 minutes pour m'habiller.
- Je ne vais pas aller là-bas toute nue, quand même...
- Tu sais bien que ça ne me dérangerais absolument pas ♥
- Hmphhh...Tu es vraiment irrécupérable. Bon, je suis prête, allons-y.
Clarisse ferme la porte derrière elle et suit sa soeur, s'imaginant déjà ce qu'elle pourrait voir dans ce marché aux esclaves, sachant qu'elle n'y a encore jamais les pieds.
Dis, Claudia...Qu'est-ce qu'il y a, dans ce marché aux esclaves ?
- Des esclaves...
Oui mais quel genre d'esclaves...Est-ce que ce sont...Des monstres ?
Il y a de tout, généralement des hybrides. Si on veut trouver un bon esclave, il faut se focaliser sur les neko, ils sont toujours très obéissants, et aussi très joueurs, l'idéal à foutre au pieu.
- Oooh !! Comment peux-tu dire une chose pareille ?!!
- Ben tu me poses la question, je te réponds. T'es pas contente, c'est pareil.
Clarisse ne dit rien, soupirant intérieurement, exaspérée par les propos vulgaires de sa soeur. Elle se contente de la suivre en silence tout en regardant les lieux, vérifiant en même temps si personne ne les suit. Qui sait, quelqu'un pourrait vouloir leur peau, ou juste prendre du bon temps avec elles, car Claudia attire beaucoup de monde, en général. Les soeurs se rendent donc dans ce fameux marché qui n'est pas si loin que ça de leur résidence, fort heureusement pour Claudia qui déteste attendre trop longtemps pour obtenir ce qu'elle désire.
Leur arrivée sur les lieux se fait discrète, Claudia regarde les différents esclaves encagés qui sont proposés, sans montrer la moindre émotion, car après, tout, pour elle, un esclave se résume à un vulgaire jouet servant à satisfaire les plus malsains désirs sexuels de son propriétaire, ni plus, ni moins.
Clarisse, elle, n'est pas du tout de cet avis, elle regarde les esclaves avec un air de pitié, un air triste.
Tous ces pauvres gens...Enfermés dans des cages, comme des animaux...
- Ce sont des animaux...Et la plupart sout toutes des chattes en chaleur.
Clarisse ne dit rien mais est écoeurée par les propos de sa soeur, bien qu'elle n'aie pas encore été vulgaire, mais ça ne saurait tarder. D'ailleurs, en parlant de vulgarité, Clarisse entend un homme s'exprimer de manière très grossière à une esclaves encagée un peu plus loin.
Dis-donc, toi, la petite chatte !! Arrête de gigoter !! T'es en manque ? Ton ancien propriétaire ne t'as pas assez rentré dedans ?
L'hybride neko ne semble pas l'écouter et continue de rouler dans sa cage. C'est alors que l'homme tape sur la cage pour faire peur à l'hybride.
Hé !! Ecoute-moi quand j'te parle !! Ou sinon c'est ta gueule que je frappe !!
Au moment où l'homme s'apprête à frapper la nekogirl, Claudia intervient en stoppant net le coup de poing avec sa main.
Oh oh oh ! Du calme. C'est peut-être une esclave, mais, vu le peu de liberté qu'elle a dans ce bout de ferraille, tu peux bien lui laisser le droit de bouger comme elle peut, non ?
- T'es qui, toi ?!
- Quelqu'un qui peut te foutre à terre avec une seule main, alors fais gaffe à ce que tu dis.
Clarisse regarde attentivement la neko dans la cage avec un petit sourire particulièrement magnifique, pour ne pas dire angélique.
Regarde, Claudia, elle est tellement magnifique.
- Ouais, sans doute.
Hé, touches pas à la marchandise, toi !!
L'homme s'apprête à lever la main sur Clarisse. C'est à ce moment que Claudia voit rouge. Saisissant le bras de l'homme d'une main, elle bouge la tête de gauche à droite.
N'y pense même pas. Touche à un seul de ses cheveux, et je donne tes couilles à bouffer à ces animaux en cage.
L'homme soupire.
C'est bon, j'mexcuse...
- Sage décision.
Claudia pousse légèrement sa soeur pour voir de plus près à quoi ressemble la neko en cage.
Fais voir. Ouais, pas mal, je dirais même, plutôt bonne.
- Claudia !!
- Oh ça va !! Qu'est-ce qu'elle va me faire, hein ?! Regarde-la, elle ferait pas de mal à un moustique.
Claudia glisse une de ses mains gantées dans la cage.
Approche, ma belle. Viens voir maman.
Elle lui parle aussi gentiment qu'on parle à un chien, c'est à dire sans le moindre respect. Clarisse pousse sa soeur vers le vendeur et sourit très gentiment à la neko, lui présentant sa main non gantée qu'elle approche progressivement de son si doux visage.
Tu es belle. N'aie pas peur, je ne te ferais aucun mal, tu as l'air si douce. Comment t'appelles-tu ? Tu comprends, ce que je dis ?
Claudia se retrouve collée au vendeur, alors que celui-ci en profite pour lui peloter les fesses.
Bas les pattes, toi. Combien elle coûte, cette petite bombe, là ?
- La p'tite garce, là ? J'vous la fait à 200 pièce d'or.
- Sale insecte !! Ayez un peu de respect pour cette jeune fille, enfin !!
- Toi, ta gueule !!
Clarisse ne dit rien et s'approche de l'homme pour aller lui plaquer viollement la tête contre le comptoir.
J'exige des excuses.
Elle lui donne un coup de poing en pleine tête pour qu'il s'excuse tout de suite.
J'mexcuse !! J'suis désolé !!
Elle le prend par le col et plaque doucement la tête du jeune homme contre la cage où est enfermée la neko au visage tendre.
Maintenant, excuse-toi auprès d'elle, pour l'avoir enfermée dans une cage, pour l'avoir traitée comme une vulgaire objet. Allez !! Dis-lui pardon !!
Il est très rare de voir Clarisse dans un tel état, mais voir quelqu'un s'en prendre à une personne sans défense et la traiter de la sorte, la fait sortir de ses gonds.
Excuse-toi !!
L'homme regarde la neko en tremblant, un regard de pitié, comme-ci il attendait que la neko le pardonne.
Je m'excuse de t'avoir mal parlé. Je m'excuse de t'avoir enfermée dans une cage. Je te demande pardon, s'il te plait.
Clarisse le laisse tomber au sol comme un vulgaire chiffon alors que Claudia dépose une bourse contenant l'argent nécessaire.
Le voilà, ton fric.
Elle se permet de prendre la clé qui ouvre la cage afin de faire sortir la neko, la prenant par le col d'un seul main.
Je te préviens, j'ai payé pour t'avoir, alors tu n'as pas intérêt à t'enfuir, car une fois que je t'aurais retrouvée, je t'aurais infligé les pires souffrances qui puissent exister, alors je te conseille de rester bien sage et surtout très obéissante, pigé ?
Clarisse s'abaisse légèrement pour aller caresser le visage de la neko avec une main.
Arrête, Claudia, tu lui fais peur, là. Ne t'inquiète pas, ça va aller, donne-moi la main, on va marcher ensemble.
La gentille soeur lui prend la main et la garde précieusement dans la sienne, marchant jusqu'à la maison des deux soeurs et également le nouveau foyer de la nekogirl.