Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Rencontre avec un envoyé de Dieu ou un émissaire du Diable ? [PV Cyscek]

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Lollipop Du Vivier

Créature

Les Rues sont noires. La Colombe marche dans les Rues Noires. Son pas est léger, sa taille fine coupe l'air quand elle avance, rapide et inquiète. Son regard clair vogue entre les réverbères, entre le bitume sale et les murs gris, entre la lune pleine et les étoiles fatiguées de luire toute la nuit, toutes les nuits. Son corps frêle se fraie un chemin entre les Rues si sombres. Elle rentre vers le lycée, ses ballerines effleurant le béton. Sa démarche n'a pas changé, en plusieurs siècles de vie, elle marche toujours de la même façon, son corps se balançant au rythme de ses pas, ses hanches roulant de gauche à droite.

Elle avance relativement vite, elle cherche à ne pas se faire remarquer dans ce quartier des moins surs. Elle passe par là, quand même. Sinon, ça lui prendrait trop de temps pour retrouver le lycée, sa chambre et son nouveau métier. Alors, elle préfère passer par là, tant pis pour le courage dont elle doit user pour venir. Ça lui fait peut-être du bien quand son corps gelé se remplit d'adrénaline, quand le plaisir de ne pas se faire voir fait place à la peur de se faire violer dans une ruelle. De toute manière, sa colombe surveillait le monde autour d'elle, s'envolait et revenait sur son épaule, lui susurrant peut-être si elle pouvait avancer ou pas. Ou peut-être pas. Ce n'était pas sûr. Peut-être que sa colombe n'était qu'une simple colombe.

La Fatale ne s'attendait pas à rencontrer quelqu'un d'intéressant, dans le quartier de la Toussaint. A part des truands, des violeurs, des voleurs, des méchants, des fourbes, des idiots, des violents, des drogués, des dealeurs et autres joyeusetés, qui pouvaient bien être dans le quartier ? L'Orchidée soupira, refermant son grand manteau autour de ses épaules frêles, sa robe grise frôle ses jambes dénudées. Sa robe couvre ses cuisses, les plis et la dentelle s'arrête à mi-genoux, laissant à la morsure de l'air froid ses mollets blancs. Elle jette un coup d'oeil autour d'elle, alors que des bruits de pas se rapprochent d'elle.

Sa colombe s'envole, la délaissant. L'oiseau lance un cri effrayé dans la sombre ruelle. Lollipop accélère le rythme de ses pas. Trop tard.

"-Hé alors, tu te ballades seule, poupée ?
-Tu sais que c'est pas recommandé, dans l'quartier...
-On peut voir ce qu'on peut faire pour toi, ma belle, pour que tu te sentes moins seule..."


Lollipop se retourne, fait face à ses assaillants. Ils sont si près qu'elle sent leur souffle sur sa peau glaciale, ils sont si près que leurs mains se baladent déjà sur son corps fragile, ils sont si près qu'ils jouent avec elle, comme avec une balle, ils se renvoient la légère vampire, chacun pelotant ses seins au travers de son manteau fermé et du corset de sa robe. Sa Colombe revient. C'est soudain. Même les deux hommes aux mains baladeuses ne s'y attendaient pas. Elle fond sur eux, la colombe, son bec venant picorer la peau de leurs mains, de leurs terribles mains qui serraient sa poitrine. Mais que peut une colombe, une unique colombe ? Que peut faire La Colombe ?

"-SALE ANIMAL ! Viens, on dégage avec la fille."

Il est blond, l'homme qui parle. Il est blond, ses cheveux sont gras, ses mains ensanglantées tachent la robe grise de La Marquise. Elle laisse échapper des couinements de peurs, des appels à l'aide. Le blond met sa main sur ses lèvres, serre son visage pour l'empêcher d'appeler. Mais qui viendrait l'aider ? La colombe s'enfuit. Elle piaille, elle vient donner des coups de bec à un inconnu qui marche, seul, dans les rues, pas loin du lieu du prochain ciol. Elle s'effondre. La colombe de la Marquise a pris des coups quand elle essayait d'aider la jeune femme. Maintenant, elle s'effondre, près de l'inconnu, morte. La brune continue d'hurler, elle s'égosille et se fait battre. Peut-être qu'une colombe et que des cris vont avertir l'homme qu'il faut aider la Marquise.

Dans l'esprit de Lollipop, l'homme qui viendra l'aider, qui la sauvera de ce mauvais pas, qui osera ne sera qu'un homme envoyé par la Providence. Un homme qu'a choisi sa colombe, un envoyé de Dieu pour lui indiquer la marche à suivre pour devenir meilleure, un émissaire du ciel pour l'aider. Si l'homme qui vient de se faire accoster par la colombe sauve la Marquise, sa reconnaissance pour l'homme de Dieu sera éternelle. Il ne pourra être que cela, pour elle. Un envoyé de Dieu.




N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?

Cyscek

Humain(e)

Qu'est-ce qui avait attiré l'homme dans ce coin ? Probablement la même chose que tous les autres : l'envie de commettre un méfait. Si Cyscek n'était pas encore tout à fait à l'aise dans ce monde si différent du sien, il commençait à en connaître certains endroit, tel ce quartier mal fâmé. On l'avait mis en garde contre les malfrats qui y sévissaient. On lui avait même raconté que parfois, des gens disparaissaient, et jamais l'on ne retrouvait trace d'eux. Quoi de mieux pour lui que d'aller y chasser quelques aventureuses qui auraient cru pouvoir passer par là ? Cela lui aurait fourni un alibi en béton, et personne n'aurait cherché la pauvre malheureuse qui aurait disparu dans les bas fonds de la ville.

De part sa carure et son air peu avenant, il doutait d'avoir lui même des problèmes ici. Pour les voleurs, il était plus aisé de s'en prendre à une jeune femme sans défense qu'à un grand gaillard. Afin de renforcer cette impression, il avait enfilé un blouson renforçant un peu plus sa stature. Il complétait sa tenue composée d'un t-shirt et d'un jean. Il trouvait ce dernier peu pratique car pas du tout souple, mais ses vêtements de Terra attiraient trop l'attention, il devait se fondre dans le décor s'il ne voulait pas faire fuir ses proies.

Depuis deux heures qu'il se baladait dans le quartier, il n'avait rien trouvé de probant. Si ça continuait en ce sens, il rentrerait bredouille, encore une fois. Il comptait bien éviter cela, mais l'esclavagiste ne pouvait se le garantir, et surtout pas se mentir à lui même. Au milieu des relents aigres provenants d'une benne à ordures et des sirènes lointaines d'un camion de pompiers, il capta une différence dans la ruelle où il venait de s'engouffrer. Un peu plus loin, une tâche blanche maculait la chaussée. Les lampadaires de la ruelle ne marchait plus depuis longtemps et Cyscek dût se rapprocher afin d'identier ... Une colombe. Ici, en pleine ville ? C'était plus qu'étrange, car à chacun de ses passages sur Terre, il croisait très peu d'animaux contrairement à ses balades sur Terra. Un deuxième détail attira alors son attention. Un gémissement ou un cri étouffé, provenant d'une ruelle adjacente. Rien ne collait, entre la colombe et une possible agression. Il ne parvenait pas à voir un lien, mais il dépassa l'oiseau pour s'avancer vers l'origine des gémissements étouffés.

A l'angle de la ruelle, il distingua une impasse sombre. Des formes immobiles, probablement des bennes ou des cartons, et au milieu, trois hommes qui tenaient une femme. L'un d'eux lui tenait la tête et tentait de la baillôner, tandis que le second la maintenait au sol. Le troisième venait de se positionner entre les cuisses lisses de l'inconnue et lui arrachait sa culotte. L'issue était courue d'avance, elle allait se faire visiter par tous les orifices par ces trois violeurs.

Cela ne concernait pas Cyscek, et à le connaitre, on pouvait penser qu'il avait bien peu de considération pour les femmes et qu'une telle scène lui ferait simplement passer son chemin. Mais lui faisait ça pour vivre, de capturer des femmes. Pas pour le simple plaisir, et encore moins à 3 contre une. Saisissant la matraque à sa ceinture, il la détacha et s'élanca dans l'impasse. En moins de deux secondes, il se retrouva derrière celui qui s'apprêtait à saillir la belle. La matraque s'abatit sur sa tête qui s'affaissa dans un bruit sourd, comme si l'on avait frappé dans un fruit trop mûr. Les trois malfrats ne l'avaient pas vu venir, bien trop occupé par leur proie. Mais lorsque le premier chuta sur le côté, la trace de la matraque dans le crâne - il était mort, oui - ils jugèrent de concert.

Putain t'es qui ... ?

Il n'eut pas l'occasion d'achever sa phrase. La matraque venait de s'abattre sur sa tempe dans un nouveau choc sourd. Le blond, puisque c'est de celui-ci qu'il s'agissait, fut emporté par le choc et tomba sur le côté, inconscient. Ses mains libérèrent la tête de la jeune femme. Le troisième se levait déjà pour faire face à l'assaillant, et fut fauché par le retour de la matraque : l'arme contondante frappa violemment la bouche du malfrat, lui explosant les dents. Il cria sous le coup de la douleur, et Cyscek le fit taire d'une nouvelle frappe sur la tête, l'assomant également. Il aurait pu leur faire un sermont, mais aucun n'était en état de l'entendre.

Tournant la tête vers sa protégée, il remarqua qu'elle était toujours dans la même position, allongée, les jambes écartées et son entrejambe à nue alors que la culotte déchirée gisait à côté. Il lui tendit sa main, dans le but de l'aider à se redresser.

Vous pouvez vous relever, ils ne sont pas prêts de se réveiller.


Lollipop Du Vivier

Créature

[HRP : Petit essai à la deuxième personne, tu me diras si tu as une préférence]

Tu sens leurs mains sur ton corps, leurs mains qui caressent tes seins, qui salissent ta peau blanche, ta peau de marbre. Leurs haleines te donne la nausée, la main de l'homme sur ta bouche te donne envie de vomir, leurs assaut sur ton corps te font frissonner. Pauvre Orchidée, ils vont te faner, leurs mouvements violents blessent ta peau glaciale, tu as peur, tu sens chaque battement de ton cœur mort dans ton corps, tant la peur t'immobilise. Chaque battement est un coup de feu, un coup de canon, un tonnerre dans ton cors. Personne ne viendra t'aider. Te voilà devenue victime, te voilà de nouveau une colombe en proie aux prédateurs qui te chassent, aux hommes qui t'emprisonnent de leurs membres bandés. Tu as peur, oui. Qui ne tremblerait pas comme une feuille ? Pas toi en tout cas.

Il est là. Ton envoyé de Dieu est là. Tu l'entr'aperçois qui arrive, une longue matraque dans la main. Ton sauveur approche. Tu sens un soupir de bonheur s'épancher entre tes lèvres. Un sourire s'enfuit au grand galop, un regard rejoins les plis de ton visage, tu sens ton corps qui se détend. Il te sauve. La colombe a choisi un émissaire de Dieu pour te sauver. Il va t'aider à te racheter. Il est peut-être même l'ange de la révolte, celui qui aide et venge les oppressés. Es-tu une oppressée, ma Colombe ? Es-tu prisonnière de ton mal ? As-tu besoin d'une aide extérieure pour te défaire de Satan qui t'as enveloppé de l'immortalité ? Sans doute, sans doute, puisque tu te sens mieux devant cet envoyé du Ciel qui assène coups et brutalité à tes assaillants. Il t'as sauvé, donc !

Eux, les violeurs, ne l'ont pas vu arriver. Leurs sales mains délaissent ta poitrine, les éclaboussures de sang quand la matraque les abat viennent tacher ta robe. Tu es écartelée entre la peur, la honte qu'on te trouve dans un tel état et la reconnaissance. Ton corps de marbre reste dans la pierre, immobile comme un gisant, tu gardes le sol de ton corps fragile. Ta colombe n'est pas revenu. Pourquoi donc ? Elle a bien sûr bien fait son travail...Elle t'as envoyé un homme de Dieu. Pas un homme d'église, il n'y ressemble pas. Mais il est ton sauveur, choisi et tu dois le remercier. Ton visage pale se colore de taches roses, alors que tu refermes rapidement ton manteau sur ton intimité nue et descend ta robe sur tes jambes. Ils n'ont pas eu le temps de déchirer tes habits.

Tu souffles de soulagement. Te voilà sorti de bien mauvais pas, c'est vrai. Un mince sourire s'étire sur tes lèvres rouges, humides, tremblantes encore, étincelantes de sueur. Le haut de ta robe, le corset donc, est rempli de sang, tu le caches de ton manteau. Tu jettes un regard rapide à la culotte déchirée. Plus rien à faire pour elle, c'est dommage. Mais un envoyé de Dieu n'aura pas de mauvaises intentions, non ? Naïve que tu es, terriblement bête. Comment peut-on être comme ça ? Une vampire qui croit en Dieu, qui croit en la miséricorde de Dieu, es-tu folle ?  Sans doute. Il te sourit, le sauveur. Il tend même sa main. Tu l'attrapes, ta peau glaciale frottant contre celle de l'émissaire.

"-Vous pouvez vous relever, ils ne sont pas prêts de se réveiller."

Tu hoches la tête, avec une moue timide. Ton regard détaille ton sauveur, tes yeux si clairs, si vides de sentiments scrutent chaque parcelle de la peau du jeune homme. Tes lèvres se plient en un nouveau sourire de reconnaissance.

"-Merci. C'est ma colombe qui vous a demandé de venir ? Elle vous a choisi, n'est-ce pas ? Elle vous a reconnu ... Elle s'est sacrifiée, vous savez. Mais elle vous a trouvé."

Il doit te trouver bizarre, étrange, totalement folle. Il ne doit pas comprendre de quoi tu parles. S'il comprends, comment va-t-il le prendre ? Tu lâches sa main, tu époussètes d'un air gêné ton manteau et le fixe dans les yeux. La silhouette du jeune homme se reflète dans la sclérotique de tes yeux clairs, ton air est des plus étranges, dans tes yeux luit une lueur de pitié. Tu fronces un peu tes sourcils bruns, avant de fermer tes paupières.

"-Vous m'avez sauvé, Dieu vous a envoyé pour me sauver, n'est-ce pas ? Pour me montrer le chemin vers la rédemption...Vous êtes là pour ça, n'est-ce pas ?"

Ta voix tremble un peu, tu y crois. Tu recules d'un pas, tu passes une main dans tes cheveux lâchés et emmêlés, des mèches blanches retombant sur ton visage. Tu souris, toujours, comme si tu venais de voir l'apparition qui sauvera ta vie. N'en sois pas si sûre...! Tu ré-ouvres un peu ton manteau, tu as chaud, ton corset est sale et ton regard redescend vers ta poitrine ensanglantée. Oh, tant pis. Tu as devant toi l'envoyé de Dieu, alors, qu'est-ce que ça peut lui faire ...?




N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?

Cyscek

Humain(e)


La scène avait été brève, brutale. Quelques secondes tout au plus, ou la violence avait pris le pas sur tout le reste. Et déjà le calme était revenu. Les trois malfrats ne bougeaient plus, et si l'un d'eux s'avisaient de le faire, il aurait tôt fait de se faire défoncer le crâne à coup de matraque. Aidant la demoiselle, il l'observa, perdu entre un sentiment de perplexité et un de fierté. Il venait de la sauver, et ressentait pour cela une joie et une estime de lui même plus haute qu'au naturel. Mais d'un autre côté, il se demandait ... Et bien, tout simplement si elle était humaine. Son visage, ses cheveux, sa peau froide ...

Votre ... Colombe ? Elle était à vous.

Ce qui s'avérait une question se finît comme une affirmation. Qui pouvait bien avoir un oiseau comme animal de compagnie ? Elle n'avait pas la dégaine d'un fauconnier, ni d'une personne s'occupant de pigeons voyageurs. Parfois, certains nobles gardaient des oiseaux en cage, mais plutôt des spécimens exotiques. Non, elle ne cadrait visiblement pas avec un profil "normal". Les paroles qui suivirent ne firent que conforter ce qu'il pensait : elle était folle. Ou alors, elle avait reçu un coup sur la tête. C'étaient les deux seules alternatives plausibles selon lui. Un envoyé de Dieu ? La rédemption ? Un instant, une ombre passa sur son visage, celle du doute.

La seconde d'après, il reprit contenance, réfléchissant à toute allure. Il était mal vu d'abuser des gens faibles, mais Cyscek n'était pas concerné par cela : après tout, il capturait des gens innocents pour en faire des esclaves, si la pitié faisait partie de ses sentiments, cela se saurait. Elle n'était pas trop mal, si l'on pouvait gommer un peu son côté étrange. Une potentielle recrue ? Il lui faudrait juger et jauger l'inconnue, afin de se faire sa propre idée.

Les émissaires du Seigneur suivent sa volonté comme seul précepte.

D'où lui venait ses paroles ? Il n'en savait rien, mais son ton sentencieux devait sonner juste. Intérieurement, cela lui donnait le sourire de "jouer" un homme de foi, lui qui volait, trichait et mentait à tour de bras. Un instant, son regard divagua vers le bas, sur le décolleté ensanglanté de l'inconnue. Se rendait-elle compte de ses gestes et de ses paroles ? Il n'en était même pas sûr.

Tu as pêché, et le chemin de la rédemption sera long, mais je suis là pour te guider.

Il était facile de prononcer ces paroles, car qui ne pêchait pas ? Elle se reconnaitrait forcément dans ce reproche. Il n'avait par contre aucune idée de ce qu'elle avait pu commettre et qui la confortait dans l'idée qu'elle devait se repentir. La seule chose qui l'intéressait, c'était d'utiliser cela à son propre intérêt. Cyscek se détourna de la ruelle, l'invitant tacitement à ressortir de ce lieu. Pour aller où ? Ca, il n'en avait aucune idée.



Lollipop Du Vivier

Créature

Tu hoches la tête. Bien sûr que c'était ta colombe. T'as jolie colombe, douce et utile, que tu remplaceras surement. Mais pour l'instant, tu l'écoutes, tu le regardes, tu le détailles, tu comprends qu'il réfléchit. Peut-être t'es-tu trompée ? Ca t'étonne, ça t'étonne beaucoup. Tu ne te trompes jamais, voilà ton credo, Marquise. Tu as raison, toujours raison parce que tu es une femme lucide. Parfois on se demande comment tu peux penser de cette manière, mais après tout, c'est toi, ton caractère.

Ta bizarrerie. C'est sans doute ce qu'il pense. Tu es un être étrange, c'est bien vrai. Fantomatique et lunaire, voilà ce qu'on pense de toi à première vue. Tu es une belle femme sans doute, mais tellement étrange. Tu es sans doute une vampire des plus étranges, oui, oui. Tu cherches la miséricorde de Dieu, toi, une vampire, une créature de la nuit qui boit le sang des hommes, qui assassine et tue, qui renie Dieu en temps normal. Tu aurais du renier Dieu par tes nombreux péchés, par ta perversité. Pourtant, tu parais bien calme et loin d'être perverse. Une vrai petite madone avec tes cheveux qui entourent ton visage calme et serein, ton regard qui fixe l'horizon d'un air apaisé. Quelle image. Une vampire madone qui voit en un homme sauveur son rédempteur. Mmm.

Mais tu ne t'es pas trompée. Il est bien un envoyé de Dieu, il est bien là pour t'aider à sauver ton âme, il est bien un émissaire du ciel pour faire disparaître tes nombreux péchés, te laver de la sombre aura qui t'entoure, du mauvais sang qui coule dans tes veines, il est bien l'homme que tu attendais et qui t'a enlevé des mains de violeurs pour te montrer le bon chemin, pour plaire à Dieu. Ah, petite Orchidée, quelle décadence de ton esprit dans la folie rédemptrice. Ca en est ridicule, si tu veux mon avis. Mais je ne suis que ta narratrice, continues donc.

Il a le ton sentencieux des précheurs de bonnes paroles. Il suit la volonté de Dieu ? Alors Dieu veut que tu redeviennes une femme miséricordieuse ! En voilà une bonne nouvelle, Dieu te veut dans son royaume du Paradis. Tu souris. Mmm. Ta voix fragile s'élève dans la ruelle sombre, alors que tu refermes ton manteau autour de tes formes de femme.

"-Vous allez m'aider, alors ? Vous voulez bien m'aider ?"

Bien sûr que tu as péchée. Il fait un geste pour que vous changiez d'endroits. Effectivement, il ne faut pas rester près de cadavres ensanglantés de cette manière, si la police passe ils seraient capables de ne pas prendre en compte la 'self-defens'. Tu sais où tu veux mener cet envoyé de Dieu. Tu avances un peu devant lui, et sort du Quartier de La Toussaint en quelques minutes pour le mener dans une église. Tu peux rentrer dans les églises, malgré tout ce qu'on dit sur les vampires. Bon, tu ne peux pas toucher l'eau bénite, mais être dans le sanctuaire de Dieu...

Tu t'assois sur un des bancs de l'église vide. Tu es tout juste à côté de lui, ton regard se fait plus sérieux. Quelle image, de nouveau : un esclavagiste et une vampire dans une église.

"-Parce que, oui, j'ai tellement péché...J'ai tué et fait souffrir en suçant le sang des hommes..."

S'il ne savait pas que tu étais une vampire, le voilà fixé. Tu lui dit ça comme ça, comme une enfant qui avoue qu'elle a fait une bêtise avec une moue un peu effrayée de ce que peut dire celui qui te protège. Parce qu'il te protège maintenant, non ? Tu le fixes et soupire.

"-Que dois-je faire pour me racheter...?"

Tu es curieuse. Tu veux le savoir. L'église vide.Totalement. Il est tard, après tout. Personne ne viendra vous embêter dans une église comme celle-là. Ouverte la nuit, vide de toute âme. Rien que vous deux.




N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?

Cyscek

Humain(e)

Un vent léger caressait les rues sombres de la ville. Cette partie oubliée de tous sauf de ces habitants, livrés à eux mêmes et au crime, n'était ni accueillante ni un refuge pour quiconque s'y enfonçait. La jeune femme étrange l'avait appris à ses dépends, et ses pas les guidaient hors de ce lieu qui aurait pu être le berceau de la décadence. Elle reprenait du poil de la bête, à croire que cette expérience ne lui avait pas coupé les jambes. Entre quelques regards échangés, Cyscek la sentait reconnaissante envers son sauveur. Non, le mot était trop faible, cela s'apparentait plus à de la dévotion. Une église, vraiment ? Il riait intérieurement. Il ne l'avait pas vu venir et pourtant cela était si ... Prévisible. Elle ne prenait pour un homme d'église, quoi de plus normal que de l'amener dans la maison de Dieu ? La bâtisse était vieille et sans réel intérêt, sauf le fait qu'elle comptait y trouver refuge.

Je vous aiderai, oui.

Comptes la dessus, cocotte. Elle semblait perdue et naïve, les deux à la fois. On l'avait pris pour toute sorte de choses au cours de sa vie, mais jamais pour un prêtre, loin s'en fallait. Pénétrant dans la demeure de Dieu, il referma la porte à double battants derrière eux. L'intérieur était sombre, seules quelques bougies brillaient près de l'autel. Des présents et des souhaits laissés par quelques dévôts voulant se faire entendre du seigneur. Pourtant Cyscek en était persuadé, il n'y avait aucun salut en ce bas monde, seulement la loi du plus fort. Et tant pis pour ceux qui ne s'en apercevaient que trop tard. Avançant dans l'allée principale, il la laissa s'installer sur l'un des bancs. Les lieux sentaient la poussière et la pierre, et le silence en était assourdissant. Pourquoi les gens créaient ce genre d'édifices, et pourquoi s'y retrouvaient-ils ? Cela restait un mystère aux yeux de l'esclavagiste. Il tiqua lorsque la demoiselle reprit la parole. Tuer des hommes ? Boire leur sang ? C'était incongru qu'une vampire l'attire dans une église. Il n'avait d'autres connaissances des vampires que les ragôts et histoires qu'on entendait ça et là, et il restait persuadé que ces derniers ne supportaient pas les symboles religieux et encore moins les églises. Ce n'était visiblement pas le cas.

Il se déplaçait afin de se faufiler entre les bancs et venir se camper face à elle. Elle était réellement perdue et perplexe. C'était presque trop facile, mais Cyscek n'allait pas refuser un peu de facilité pour une fois. Il avait suffisamment courru après des proies rétives pour mériter une demoiselle consentante. Elle attendait de se faire capturer, littéralement. Il leva une main et la déposa sur l'épaule de la jeune femme. La pression sur la clavicule de la demoiselle lui intimait de redresser un peu le visage et le corps afin de le regarder pendant qu'il lui parlait.

Je vais te prendre à mon service et tu expieras tes pêchés. Seras-tu assez dévouée pour cela ? J'attends de toi une obéissance sans faille. Le seigneur ne tolère pas l'échec.

La main repartait comme elle était venue, à savoir rapidement. Il ne fallait tout de même pas la brusquer afin qu'elle ne se rende pas compte de la supercherie. Mais comment ? Le regard de l'esclavagiste divagua autour de lui à la recherche d'une solution, d'une idée. Cette dernière le frappa subitement, et il s'écarta de la donzelle afin de s'approcher du coeur. Le plan de travail de l'autel était en marbre blanc, veiné de gris et de bleu par endroit. Assez simple, pourtant la pièce devait coûter une fortune. Quelques reliefs sur le bas de l'autel étaient en or, probablement de la feuille d'or seulement. Nul objet apparent, pourtant en faisant le tour de l'autel, il découvrit rangé dans ce dernier trois coupes et quelques babioles. Il se saisit d'une coupe, en faisant signe à la demoiselle d'approcher de sa position.

Déshabille toi et installe toi. Je vais déjà voir s'il y a une chance de te sauver.

On se serait cru dans un soap opera, tant ses paroles lui paraissaient démentes et pompeuses. Mais si ça marchait, pourquoi faire autre chose ? Il délaissa l'autel pour retourner vers le devant de l'église, sa coupe toujours dans la main. Il visait le bénitier, c'était évident, et y remplît la coupe avant de revenir vers l'autel une fois de plus. Bon, c'était la partie critique, car elle craignait peut-être l'eau bénite, non ? Il s'arrêta et déposa la coupe sur le bord de l'autel, tout en scrutant la jeune femme. Elle était à sa merci à présent, et il doutait qu'elle prenne ombrage de quoiqu'il puisse faire. Ce jeu de rôle lui plaisait, et il ne comptait donc pas en sortir pour le moment. Se positionnant sur le haut de l'autel, au niveau de la tête de la dévôte, il effleura sa joue de sa main, avant de tracer un signe de croix à l'envers sur le nez et la bouche de la vampire.

Seigneur, j'implore ta pitié. Laisse moi ramener cette brebis égaré parmis les tiens.

Il se penchait sur elle partiellement pour attraper la coupe. Dans le mouvement, son bassin s'appuya sur le haut du crâne de la vampire. Elle sentirait surement la dureté du membre de son "sauveur". Pourtant il ne tenta rien, plongeant juste le bout de ses doigts dans l'eau pour envoyer quelques goutelettes sur les formes de la belle. Une vision très personnelle de la purification en somme.


Lollipop Du Vivier

Créature

Si Dieu t'envoyait quelqu'un pour l'aide, malgré ton statut de vampire, c'est qu'il voulait te rendre meilleure pour pouvoir t'accueillir sans problème dans son Paradis. Que pouvais-tu penser d'autre ? Ton esprit était obnubilé par cette idée qui mettait en avant un avenir meilleur. Un avenir. Peut-être même une mort. A qui la mort paraissait-elle meilleure que la vie ? Personne, personne ne pouvait penser comme cela. A part toi. Mourir, enfin. Arrêter de devoir survivre, subir sa vie, toujours. Peut-être que la rédemption et la mort lui seraient données par cet émissaire de Dieu, ce bon homme qui paraissait réellement vouloir l'aider. Une telle créature, une créature comme elle était peut-être l'aboutissement de la vie d'un homme de Dieu. Pouvoir ramener sur le droit chemin, des hommes et des femmes pervertis.

Qu'il ai fermé les portes de l'église ne t'alarma pas. Cet homme avait le droit de vouloir l'intimité pour le travail qui l'attendait. Allais-tu devoir expier tous tes péchés en lui racontant toutes les horreurs que tu avais commise ? Tu ne pensais en tout cas pas t'en tirer avec deux Ave et trois Pater. Non. Si ça se passait comme cela, il était donc un charlatan. Mais il n'avait pas l'air d'un charlatan, d'un hypocrite, d'un profiteur. Il allait vraiment t'aider à retrouver une paix intérieure. Bien sûr, que même homme de Dieu ne pouvait pas comprendre comment une vampire était capable d'entrer dans une église. Tu supportes les croix, la vue des croix, en tout cas. Mais ni l'eau bénite qui brûle ton corps comme le ferait l'acide, ni les hosties. Cela reste assez particulier, toi, vampire depuis des siècles qui attend l'apparition d'un esclavagiste pour le prendre pour un prêtre prêt à t'aider. Parfois la vie est bizarrement faite, avouons-le.

Tu relèves la tête vers lui, comme son geste te l'intime. Tu le fixes, tu le dévisages, comme tu le ferais d'une silhouette de Dieu qui serait venu sur Terre. De toi, il pourrait faire n'importe quoi sous l'aspect de la religion et de la miséricorde. Amusant ? Effrayant. Il pouvait même te tuer, s'il en avait envie. Tu le dévores de tes yeux pâles, ton corps se relevant un peu vers lui. Expier tes péchés. Oui, c'est ce que tu veux ! Dévouée ? Bien sûr que tu l'ai ! Obéissante ? Tu le resteras. Pour retrouver ta pureté, tu feras tout, tu lui obéiras au doigt et à l'oeil, tu feras tout ce qu'il voudra. Il ne faut pas que tu échoues. Alors tu lui obéiras corps et âme à cet envoyé. Point.

<< - Je ferais tout ce que vous désirerez. >>

A
llégeance totale à cet homme. Poings et mains liés. Tu l'observes. Il cherche sans doute dans ses souvenirs ce qu'on doit faire dans un cas pareil. Le voilà qui se rappelle ! Même l'idée de te déshabiller devant un homme de Dieu ne te dérange pas, ne te surprend pas. C'est peut-être comme cela que le démon qui est en toi disparaîtra. Alors qu'il se déplace pour aller chercher une chose que tu ne vois pas, tu retires doucement tes vêtements. Ton corset ensanglanté se retrouve plié sur une chaise, accompagné de la jupe, des collants et des porte-jarretelles. Sous ton corset, tu ne portes rien, laissant ta poitrine pigmentée du sang des malfrats, nue. Mais je rassure un lectorat étonné, sous ta jupe, tu portes bien une petite culotte, noire à dentelles pour les détails. T'installer ...? Un instant surprise, tu regardes le marbre froid. Faut-il que tu t'allonges, que tu t'assois ? Tu optes pour la première option, comme pour un sacrifice.

Il va sans doute sacrifier le démon qui est en toi. Tu t'allonges sur le dos, tes mains de chaque côté de ton corps, ton regard perdu fixant le plafond. Il revient. Son doigt est doux sur ta peau, il entr'ouvre tes lèvres quand il dessine la croix. Ca n'a pas d'effet sur toi. Bizarre, me direz-vous ? Quelque peu, oui, mais tu ne crains pas les crucifix. Est-ce ta foi première qui t'a empêché de craindre les signes de Dieu. Que son geste est doux...Un frisson remonte le long de ton échine nue. Le marbre est gelé, tu as froid, mais qu'importe ! Ce n'est pas important. Cependant, chacun de ses gestes à lui est important, son souffle chaud venant chatouiller ton épiderme nu. Ton corps répond en frisson et gémissements.

Tu ne l'as pas vu aller chercher l'eau bénite. Mais tu sens chaque gouttes sur ton corps qui entre par ta peau, te brulant. Un cri de douleur t'échappe, alors que l'eau bénite agit comme l'acide et que ton corps comme sous l'emprise d'un démon, se tort. Plus cliché, vous ne trouverez pas. On a l'impression qu'il t'exorcise. Mais il te fait juste mal. Pourtant, tu as l'impression qu'il te fait du bien. Maso' ? Ouaip'. Tu as l'impression qu'en te brulant la peau de ces gouttes d'eau bénite, il essaie de retirer le mal qui est en toi. Tout ton corps à la peau blanche se débat, alors qu'un nouveau cri douloureux s'échappe de ta gorge nouée par la douleur.

C'est on ne peut plus sexuel. Les gouttes d'eau qui te brulent bien pus que ne pourrait le faire de la cire chaude, tombent sur tes formes. Tes formes ? L'une brule ton sein droit, non loin du téton, l'autre ton bas ventre, juste devant l'élastique de ta culotte, une autre encore tombe sur ta hanche et une dernière (pour ne citer que celles-là), s'échappe du doigt de l'homme pour tomber sur ta culotte elle-même, traversant le tissu même pour bruler ton intimité. Celle là, c'est un hurlement qu'elle t'arrache, larmes aux coins des yeux, dos cambré. Tu as de la chance d'avoir un facteur régénérateur, les brulures disparaissant rapidement de ta peau. Mais la douleur était belle et bien présente.

Ton souffle est saccadé. Tu as senti son membre dur contre ta joue. Mais il est humain, il a bien le droit d'avoir des érections ... Non ? Cela te parait normal. Même pas ça te choque ...

<< - Vous ... vous allez .. m'exorciser, mon père ? >> Effectivement tu te le demandes. Et dans ta bêtise pleine de naïveté, tu te dis que Dieu a du lui répondre. Ton âme est-elle sauvable ? << - Vous allez réellement pouvoir faire quelque chose pour moi ? >>  Maintenant, tu veux des réponses. Des vrais, des palpables. Des choses à faire. Pas que des paroles. Il te faut quelqu'un qui te fasses faire n'importe quoi pour sauver ton âme, que tu y crois encore plus fort. Tu en es presque hystérique. Ce besoin, si fort, c'est ton caractère. << - Dites-moi ! Dites-moi ce que je dois faire ! >> La violence de ton ton, c'est ce que tu désires. Plus. Toujours plus. Tu as été si mauvaise ... << - Punissez-moi pour mes péchés ... N'est-ce pas la seule manière ? >> Plus sexuel que ça ... Pourtant, là, tu n'y penses pas, au côté sexuel de tes paroles. Mais, au fond, c'est ce que tu ai. Une créature du sexe. Et cette idée ne t'effleure pas. << Je suis prête à tout, mon père ... >>

En même temps que tu te dis cela, tu te sens mal. Ton corps a répondu au brulure de l'eau bénite, aux frissons sur ta peau et les gouttes tombant sur des parties érogènes de ton corps. Tu sens le tissu qui cache ton intimité s'humidifier. Est-ce normal ? Tu as honte de mouiller devant un prêtre. Quelle décadence ...




N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?

Cyscek

Humain(e)

Il improvisait depuis un moment, tiraillé entre la grandiloquence de son rôle et la volonté de finir par la capturer. Il ne devait pas surjouer au cas où elle découvrirait la supercherie. Jusqu'ici elle semblait en tout cas tout à fait conquise. Un peu plus et elle se livrerait totalement à lui. Une esclave dévouée par la foi ? Il connaissait quelques hommes d'église à qui cela pourrait plaire.

Les gouttes d'eau grésillaient lorsqu'elles touchaient la peau de la vampire. On aurait dit qu'elles atterrissaient sur une poêle posée sur un feu. Il y avait de quoi effrayer un dévôt. Un être maléfique avait surement ce genre de réaction à l'eau bénite, elle en était indubitablement une. Un instant il eut peur que l'eau ne la défigure ou ne laisse des traces indélébiles sur la peau blanche. Il s'était visiblement fourvoyé car la peau reprenait son apparence normale sitôt la brûlure guérie. Et puis il y avait le comportement de la jeune femme. Elle souffrait, c'était certains, il n'y avait qu'à écouter ses cris de douleur lorsque l'eau la touchait. Mais il y avait aussi une part de plaisir. Le corps se contorsionnait d'une manière étrange et les cris se transformaient parfois en des gémissements. Une masochiste probablement, Cyscek ne voyait pas d'autres explications rationnelles.

Il y avait également les paroles de la belle. Elle ne devait pas se rendre compte de l'ambivalence de chacune de ses phrases, l'incitant à abuser d'elle et la punir en même temps. Ses paroles puaient le sexe et Cyscek n'aurait pas parié qu'elle le faisait exprès. Elle croyait en sa rédemption si elle écoutait et suivait les préceptes qu'il lui imposerait. De la soumission pure, comme normalement le présentait une esclave, mais là il s'agissait d'autre chose. La religion la poussait dans cet état là et la faisait agir ainsi.

Reposant ses doigts sur le bord de l'autel, il la laissait souffler. Les mouvements de la vampire trahissaient son désir, et il nota sans peine que sa culotte s'était même imbibée d'un plaisir coupable. Elle aimait être malmenée ainsi. Ou plutôt ramenée dans le droit chemin, comme elle le voyait.

Je ne peux pas t'exorciser, tu n'abrites pas un démon, tu en es une. Tu dois te purifier par toi même.

La main de l'homme agrippa l'un des seins de la vampire. L'eau qui restait sur sa main émit un son de vapeur au contact de la peau, il sentait le sein devenir brûlant. Cela s'apparentait à du sadisme, mais il en était décomplexé depuis qu'il avait vu qu'elle se régénérait sans aucun soucis au bout de quelques secondes.

Tu es une incarnation du vice et tu dois le faire sortir de toi.

Une idée lui traversait l'esprit. Probablement pas la meilleure qu'il ait eu, mais dans sa tête, cela lui semblait fortement amusant. Il récupéra sa main et entreprit d'ouvrir son pantalon derrière elle. Dans un bruit de tissus froissés, le pantalon et le caleçon rejoignirent le sol, laissant le "prêtre" défroqué. D'une main forte il attrapa la vampire sous un bras pour la tirer vers le bord de la table, jusqu'à ce que sa tête dépasse de l'autel, suspendue dans le vide. Là il lui appuya sur le menton pour l'obliger à mettre la tête à l'envers. De fait, elle se retrouvait nez à nez avec le membre de son sauveur, qui s'avérait être son bourreau également même si elle ne le réalisait pas.

Je vais devoir te purifier de l'intérieur.

Un devoir ... Il avait le sens du drame au moins. Pendant un instant sa main disparut du champ de vision pour aller se tremper dans la coupe remplie d'eau bénite. Quand il la ramena, il la passa le long de son membre. La queue dure brilla de quelques reflets dûs à l'eau et à la lueur des bougies. Il approchait alors de la docile vampire en lui faisant signe d'ouvrir la bouche. Tenant son membre à l'horizontal, Cyscek présentait son gland aux lèvres de la vampire, et pénétra la bouche d'un geste ample.

La brûlure fut immédiate et la réaction autour de sa queue également. Il sentait une vive chaleur des plus agréables. Son mouvement ne s'était pas arrêté et il fouillait jusqu'à la gorge de la vampire, étouffant ses cris et ses gémissements. Sa main rejoignait dans le même temps l'entrejambe de la jeune femme. Le contact eut le même résultat, brûlant la vulve directement car ses doigts s'étaient glissés sous la culotte. Il la masturbait, mêlant le plaisir à la douleur. Pourtant comme la peau cicatrisait rapidement et qu'il ne cessait pas, seul le plaisir restait présent lorsque l'eau bénite eut finie de s'évaporer.


Lollipop Du Vivier

Créature

Ne t'en fais donc pas, Petite Marquise, tu auras des clients qui voudront bien de ta peau pâle, de ton regard fou, de ton corps fragile et de ta foi. Rassurée, n'est-ce pas ? Comment- ça, devenir une esclave ne fais pas parti de tes plans actuels...? Même pour la bonne cause, la miséricorde, la purification de ton être et de ton âme, la purification de ton corps et tout la batouain ? Oh, tu me rassures, j'ai cru que tu redevenais un peu intelligente ... Qu'enfin tu te comportais comme une adulte et une jeune femme normale qui comprend qu'on est en train de la rouler dans la farine. Enfin, plutôt dans la fange, là, actuellement. Mais puisque c'est pour ta purification, puisque c'est le fait d'un prêtre, ça te dérange encore moins. Tant que tu peux être sauvée...

N'empêche que ta soumission est digne des meilleures esclaves qu'on aurait éduqués pendant des années, à qui on aurait appris à aimer son châtiment, à adorer la douleur et la punition et à être toujours "heureuse" d'obéir à son maître, quel qu'il soit. Pour ce cher esclavagiste aux allures de moines dans ton cerveau quelque peu dérangé, c'était déjà un boulot qu'il n'aurait pas à faire. Plus que de t'offrir, tu te vendais, déjà empaquetée et bien éduquée. Le bonheur pour un marchand, même s'il lui fallait tout de même continuer son p'tit manège. Non, parce qu'au cas où tu comprendrais, il est vrai que tu risquerai de le prendre très mal, et de ne pas continuer à  avoir un comportement exemplaire d'esclave. Et pour Cyscek, se serait dommage de perdre une marchandise. Tout ça à cause de la religion, c'est à rendre fou. Enfin, tu l'étais déjà.

Il ne pouvait pas t'exorciser ? Le démon était-il trop ancré en toi-même pour pouvoir s'effacer ? Quelle honte ! Tu étais le démon dont tu voulais te débarrasser et il fallait que tu le fasses. Voilà ce qu'il te disait. Il avait la parole de Dieu, et chacun de ses mots devenait précepte dans ton cerveau, chacune de ses syllabes étaient auréolées de vérité et de miséricorde, de bien et de pitié. Mais par contre, sans vouloir être désagréable, même un bon samaritain comme lui, pouvait comprendre qu'il te faisait vachement mal. Sentir sa peau bruler avec un surplus de chaleur et de la vapeur tellement tu crains, c'est terriblement douloureux. Mais c'était sans doute une manière de faire sortir ce démon de toi-même. De te purifier. Un cri t'échappe, alors que sa main englobe un de tes seins. En plus d'être douloureux, en plus de te faire te tordre de douleur, chacun de ses gestes devient un peu plus sexuel, et ton corps y répond toujours plus. Le téton du sein non touché par la main se dresse rapidement, comme redemandant de cette souffrance chaude. Tu le crois encore plus quand il dit que tu es l'incarnation du vice. Pour aimer ce traitement, tu devais être un démon pleine de vice.

Mais comment le faire sortir de toi ? Tu ne peux pas l'expulser comme ça. Sur un coup de tête. Sinon, tu l'aurais fait depuis longtemps. Il va dont t'aider, c'est cela ? Et franchement, qu'importe la manière. Enfin, tu t'y attendais pas. Bruits de vêtements qui tombent, alors que tu reprends ton souffle, tes sourcils se froncent un peu. Puis, d'un coup, il te déplace, ta tête pendant dans le vide, tes cheveux balayant presque le sol. Faudrait que tu les coupes. Enfin, revenons à nos...moutons. Sous le mouvement du jeune homme, tu mis la tête bien à l'envers, voyant avec un regard son membre. Paaaardon ? Malgré ta folie pieuse, un soupçon se faufila en toi. Puis, il disparut aussitôt, malgré le fait que tu étais nue, dans une église, avec un prêtre qui allait te donner son membre pour te purifier de l'intérieur.

Tu obéis. Et soudain, la douleur te parvint multipliée par cent. Tu n'avais pas imaginer cela, et pour une purification, elle n'était pas rapide et sans douleur. Le faux prêtre pu sentir le frôlement de tes canines sur son membre, canines que tu empêchas de se refermer sur la queue du jeune homme, à son plus grand plaisir, sinon, les hurlements de douleurs auraient été inversés. Ton corps cambra violemment, tes gémissements étouffés par ce membre qui s'enfonçait jusqu'à ta gorge, découvrant ta bouche. La première douleur dans ton espace bucal disparu. Il fallait que tu l'aides, peut-être. Mais avant que tu puisses réfléchir à cette idée, tu sentis la main du prêtre passer en dessous de ta culotte, et bruler ton intimité. Etait-ce bien religieux ? Tu n'étais pas bien sûr que le fait qu'un prêtre te masturbe, te faisant te cambrer et mouiller plus encore. Seul le plaisir restait effectivement. Ta bouche, comme un mouvement logique, aidée de ta langue, se mit à sucer le membre du prêtre. Pourquoi ? S'il a pris la décision de faire cela, c'est que ton démon ne peut sortir que par un acte sexuel. Alors qu'il te fait plaisir avec sa main, tu essaie de le combler alors que ta langue tourne et lape le membre du marchand.

Tes gémissements, toujours étouffés ne sont plus que ceux du plaisir. Continuant de sucer le prêtre, même ta main vient essayer d'aider dans ce travail, te contorsionnant un peu. Mais tu n'en as plus rien à faire, si cela te permet de trouver le droit chemin, qu'importe les moyens. C'est la fin, qui compte.




N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?

Cyscek

Humain(e)

Combien de temps parviendrait-il à maintenir sa couverture ? Dieu seul le sait. Et il tombe bien celui-là, car c'est lui qui t'offre cette jeune écervelée sur un plateau de marbre. Il avait amené sans trop en donner l'air le plaisir charnel dans l'acte de guérison. Il fallait une bonne dose de foi pour croire à ça, mais l'ingénue semblait en être pourvu à foison. Alors bien sûr, il restait le problème d'en faire une esclave. Il pouvait et pourrait abuser d'elle autant qu'il le voudrait, tant qu'elle croirait qu'il faisait ça pour sauver son âme. Mais laisserait-elle un autre homme faire ça ? A y réfléchir, il trouverait peut-être un prêtre cherchant un défouloir à ses préceptes de faux abstinent, qui saura donner le change quand elle devra croire qu'elle se faire exorciser.

Bien sûr, il a tout le temps de songer à ça. Il ferait mieux de se concentrer sur ce qu'il fait, et d'y prendre du plaisir. L'eau bénite était partie, évaporée par la bouche de la suppliciée. Ne restait que le pieu de chair, profondément planté dans sa bouche et sa gorge. N'était-ce pas cocasse qu'une vampire se laisse empaler par un pieu ? Bon, il n'était pas en bois mais tout de même.

Tu dois ... Tu dois m'aider ... A le faire sortir ...

Le bassin du faux prêtre se prit d'un spasme qui fit cogner la tête de la vampire contre le rebord de l'autel. Penché sur elle, il continuait à agiter sa main contre la vulve offerte. Non, il glissait carrément ses doigts sous la culotte et sans l'aide de quiconque le majeur et l'index trouvèrent la direction de son antre, s'y enfonçant allégrement. Elle mouillait comme une damnée, à croire que cette fille de petite vertue aimait ce genre de traitement. Le bassin de Cyscek menacer de frapper le visage de Lollipop à chaque vas et vients qu'il lui imposait. La queue épaisse se faisait une place de force dans la gorge de la suppliciée, et le mouvement provoquait le claquement de ses bourses lourdes sur le visage de cette dernière.

La situation ainsi que sa position de domination déclenchèrent quelque chose en lui. Le plaisir grandissait trop vite, comme un torrent qu'on ne pourrait arrêter. Pendant de brèves secondes il songea le contraire, essayant de se calmer et de se retenir. Quand il comprit que c'était peine perdue, il changea son fusil d'épaule : le bassin redoubla d'ardeur tant et si bien qu'il baisait la bouche de la belle en y mettant tout son coeur. L'issue était inéluctable. Dans un grognement qu'on aurait presque pu croire forcé, mais qui s'avérait juste un gémissement d'effort, il libéra sa jouissance. Le foutre brûlant se répandait dans la gorge de la vampire au rythme des jets produits par le membre, qui limait sans discontinuer la bouche offerte. Il innondait la demoiselle et profitait de ces quelques secondes de jouissance avec un plaisir sadique. Déjà l'orgasme refluait, à regret, et le faux prêtre sortit de la bouche baveuse un membre couvert de semence et de salive mêlés.

Ca a échoué ... Le mal est ancré trop profond en toi, il faudra du temps pour l'ôter.

Lollipop Du Vivier

Créature

Tu ne le sais pas encore, mais Dieu à du te répudier depuis longtemps. Sinon, il ne te laisserait pas entre les griffes d'un esclavagiste qui se fait passer pour son émissaire, sinon, il t'aurait déjà appris que tu n'es qu'une imbécile naïve par sa foi dévorante, par ton besoin de se purifier, de paraître meilleure que ce que tu n'es, ton besoin de trouver une raison à tes malheurs, une raison à ta "malsanité", une raison à ta perversité. Tu mets tout sur le dos d'un certain Dracula, mais est-ce que ce n'est pas aussi ta faute ? Tu ne veux as le savoir, et Cyscek peut te remercier d'être ainsi lâche envers toi-même. D'un côté, tu n'es pas mécontente non plus, et l'idée qui ne fait qu'effleurer ton esprit embrumé que cet homme n'est certainement pas un représentant de Dieu, ne te plaît pas. Alors, tu l'évacues, profitant de cette purification. Tu t'offres de toi-même aux assauts répétés de sa queue dans ta bouche, dans ta gorge même.

Que peux-tu faire, petit être de perversion, corps pâle de plaisir, éduqué pour plaire et aimer la domination ? Que peux tu faire à part adorer ça ? Fille de petite vertu ?! Etait-il loin du compte, tu devais être bien plus, bien pire qu'une simple fille de petite vertu ! Et c'était tout l'art de ton précédent et unique maître. L'aider ? Oh, mais mon enfant, avec plaisir ! Si tu pouvais penser normalement en ce moment, c'est ce que tu te dirais en toi-même. Même l'excitation, la douleur passé et le plaisir présent, t'empêchent tous ensembles de penser convenablement. Ta langue s'enroule autour du membre de ton sauveur, avant d'essayer de laper un peu ce pieu de chaire qui t'embrase.

U
n instant, tu restes sonnée, son bassin dans un mouvement violent te cognant la tête contre le marbre de l'autel où tu te sacrifies. Ton corps se cambre lui aussi en un spasme alors que ses doigts te pénètrent, tes dents se serrant un instant contre ce membre envahissant. Tu défais l'emprise quelque peu dangereuse pour son pieu, ou du moins douloureuse si jamais tu avais réellement mordu. Ton corps pourrait chauffer si cela était possible, mais la mouille répond très bien aux signaux qu'envoient ton cerveau, au plaisir qui te traverse et te transperce. Tu veux lui rendre le plaisir, oui, tu veux l'aider, si c'est la seule manière. Peut-être que le mal doit sortir par ... le plaisir, l'orgasme que te donnerait un homme de Dieu ?

Tu ne fais pas que t'offrir, tu te vends même ! Ta langue et tes lèvres redoublent d'efforts pour aider ton sauveur, que tu sens proche. Proche de te sauver ou de se libérer ? Tu ne saurais plus le dire, à vrai dire. Terrible idiotie. Son membre dans ta bouche allait jusqu'à ta gorge t'étouffant par moment, et les gémissements de plaisir que tu lâchais, disparaissaient. Il te baisait la bouche et ses doigts te donnaient un plaisir non négligeable. Tu l'entends grogner, gémir peut-être même. Il souffre pour faire sortir ce monstre, ce mal de toi. Il se donne du mal, justement. Quel homme...

Alors qu'il éjacule en toi, tu ne peux qu'avaler. Est-ce un nectar divin ? En arrives-tu là, Lollipop ? Ca serait légèrement effrayant tout de même...Il pourra donc faire de toi n'importe quoi ? Tu avales tout et en redemanderait peut-être. Le foutre coule le long de tes lèvres, contre ta gorge et sur le sol. Alors qu'il se retire de ta bouche ouverte, tu hoquetes un peu, recrachant quelques relents de sperme, avalant difficilement ta salive. Tu passes ta main sur ta bouche, et te relèves un peu de cette position. Tu essaies de poser ta tête sur l'autel et lance un regard effaré à l'homme de Dieu. Du temps ..?

<< - N'y a-t-il .. que ce moyen ..? Il .. n'en existe pas un plus..efficace ? >>

Tu lui lances un regard plein de soumission et de dévotion. S'il doit te nettoyer de l'intérieur plus profondément, tu es à lui.

<< - Devez-vous me purifier plus...profondément ? >>

Merci, Lollipop. Tu ouvres la porte à toute déviance...Et pourtant, tu ne demandes que ça. Sa queue en toi. Ton regard, ta moue d'enfant gâté qui en veut plus, ta main qui vient caresser sans même s'en apercevoir e membre du prêtre...




N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?

Cyscek

Humain(e)

L'orgasme brutal a laissé le nouveau prêtre sonné, abruti par le plaisir soudain. Pourtant sa queue raide n'abdiquait pas : toujours gorgée de sang, elle ne semblait pas prête à stopper ce qu'il avait débuté. Pouvait-elle réellement être une ingénue prête à croire toutes ses balivernes ? A la façon dont elle le regardait, l'air implorant ... Mais il y avait autre chose dans ce regard. De l'envie. Du désir. Elle avait aimé ça, la façon qu'il avait eu de lui baiser la bouche jusqu'à en rendre gorge. En plus de ses paroles laissant la porte ouverte à tous les abus, la main de la déviante se refermait sur son membre pour le masser. Non, elle n'en avait pas eu assez visiblement. Un soupir lui échappa. Un homme normal aurait probablement eu des remords de profiter d'elle de la sorte. Ce n'était pas le cas de Cyscek, et qui plus est, elle se montrait on ne peut plus réceptive, alors pourquoi lui refuser cette purification tronquée ?

Peut-être ... Ce sera un travail de longue haleine. Es-tu prête à ce sacrifice ? Il te faudra t'abandonner à moi et suivre le bon chemin tout du long. Il faut soigner le mal par le mal parfois.

Etait-il en train de soigner le mal par le mal, ou bien la jeune femme corrompait-elle l'homme de Dieu ? Difficile, car il n'avait rien d'un émissaire divin et portait en lui probablement autant de vices que la demoiselle. Les doigts de cette dernière continuaient à courir le long du membre poisseux de sperme et de salive, qui avait laissé le visage de la vampire dans le même état. Il la coupa pourtant à regret. Devoir arrêter la masturbation le coupait un instant du plaisir, mais il savait que ce qu'il allait s'offrir était d'un niveau bien supérieur en terme de plaisir. Portant ses mains aux épaules de la vampire, il l'incita à se redresser, jusqu'à être assise sur l'autel. Les gestes étaient lents et sûrs, il la guidait sur le bord de l'autel avec une idée bien précise car dans le même temps il grimpait lui aussi sur l'autel.

Lorsqu'il convint en lui même qu'il avait suffisamment de place, il s'allongea sur le dos, à l'emplacement où elle se tenait quelques secondes auparavant. C'était du propre, sur un autel d'église ! Sa queue dure se tendait par à coups et il glissa ses doigts à la base du membre afin de le redresser et le tenir droit, pointé vers le haut plafond. D'un signe de tête, il lui intima de retirer sa culotte d'abord, puis de venir se placer au dessus de lui.

Il la couvait du regard en essayant de garder son calme et son détâchement, mais on devait lire un peu de vice dans ses yeux, c'était évident. A l'idée de l'emplir encore et encore, il ne pouvait en être autrement dans l'esprit de Cyscek. De ce qu'il avait vu, elle avait des ressources et probablement d'autres encore, car jusque là elle s'était montrée assez passive. Si elle donnait du sien, il était prêt à parier que le résultat serait surprenant.

Tu vas t'exorciser toi même ...

Rien qu'à voir l'humidité sur la chatte lisse de la vampire, il pouvait dire qu'elle n'allait pas se gêner pour ça. Il maintenait son sexe à la verticale et sentit le contact moite et humide de la vulve contre son gland. Un instant les lèvres enveloppèrent la partie si sensible, mais Cyscek fit non de la tête et bougea son membre. Le gland ressortit à regret de cet orifice offert, pour venir se caler contre l'oeillet serré de la vampire. Il soutenait le regard de cette dernière en essayant de décrypter ce qu'il y lisait. De l'appréhension ? Du désir ? Etait-elle déjà habituée à ce genre de plaisir ? De toute façon il ne lui laisserait pas le choix. Elle pouvait bien le faire par envie ou par foi, pour lui le résultat était le même.

Ne résiste pas et abandonne toi au Seigneur, complètement.

L'esclavagiste bandait d'autant plus contre l'anus qu'il avait à peine humidifié de mouille et de salive. Sans aucune lubrifiant, elle allait le sentir passer. Mais au fond, cela pouvait s'apparenter plus facilement à un châtiment divin non ?

Lollipop Du Vivier

Créature

Pas de remords. Tu es d'accord avec cette sentence, pas de remords pour une fille comme toi, après tout. Tu ne demandes que ça, il te l'offre de bon coeur. Les balivernes tu pouvais encore y croire, les bêtises sur la religion et la miséricorde ont encore un écho dans ton cerveau, mais ce n'est plus vraiment important. Pourtant, quand il te parle d'un travail de longue haleine, tu hoches doucement ta tête, un bout de ta langue passant sur tes lèvres et autour pour bien enlever le sperme. Tu es déjà à lui, tu t'es déjà abandonné, de toute manière, ton corps, ton esprit, tout est à lui, à son bon plaisir, pour son bon plaisir. Tu es à deux pas d'être devenu une esclave obéissante et tant que durera cet état où à ta folie pieuse se mélange ton plaisir, il n'a pas à avoir peur face à son pouvoir sur toi. Il peut soigner le mal par le plaisir. Cela n'est pourtant pas bien religieux, tu t'en rends bien compte ? Non, même pas. Si tu t'étais dit que tu le corrompais, tu aurais tout arrêté. Oui, folle, folle à lier, folle de plaisir et de piété, ce besoin de miséricorde face à ton statut te fait faire tant et tant de folies que tu en es ridicule. Tu ne le sais pas, mais tu le regretteras sans doute.

Obéissante, tu te relèves, lachant après une moue le membre que tu étais en train d'apprécier entre tes doigts fins, d'apprécier à sa très juste valeur. Un long frisson vient chatouiller ta colonne vertébrale, alors que tu poses tes pieds sur le sol en t'asseyant. Tes cuisses sont encore sur l'autel lisse et froid, le reste de tes jambes pendant un peu dans le vide. Tes fins sourcils se froncent un instant, avant qu'un mince sourire viennent prendre d'assaut tes lèvres salie par le foutre et la salive, collantes de ces liquides. Tu te retournes un peu pour voir ce qu'il ait, ton ventre nu se relevant lorsque tu respires. Tu as le souffle un peu court, c'est vrai. Il s'est allongé. C'est vrai, un autel d'église qui devient un lit pour une séance d'exorcisme sexuelle, c'est particulier. Pauvre église. Quand le prêtre priera demain, il touchera le sperme d'un esclavagiste et la cyprine d'une vampire, de deux ennemis de Dieu à leur manière. Touchant, n'est-ce pas, de se moquer ainsi du monde ? Tu fixes un instant ce membre qui te plaît maintenant tant, cherchant à comprendre pourquoi il s'est allongé de cette manière.

Tu te lèves, tes pieds sur le sol gelé, et un léger nouveau frisson monte de nouveau le long de ton dos alors qu'un tremblement te prend. Tu descends doucement ta culotte, la laissant sur le sol comme un vulgaire tissu inutile d'un coup de pied. Tu avances de nouveau vers l'autel, la pointe de tes pieds sur le sol, le talon un peu en hauteur pour ne pas ressentir le froid du carrelage. En avançant de cette manière, tu as un léger déhanché, fixant les yeux du "prêtre", y lisant un calme apparent, un désir que son sang et les battements de son coeur montrent, démontrent. Un léger sourire en coin, fin et minuscule plie tes lèvres quand tu montes sur l'autel, l'esprit tout occupé par les actions à venir, par le désir qui emplissait tes yeux pales, les faisant luire un peu bizarrement. Mais, l'idée de t'exorciser toi-même te parait bien intéressante. Plaçant tes jambes de chaque côté de l'homme, tu te tiens à genoux sur l'autel, son membre dressé, dur et chaud frottant par intermittence contre ton intimité qui paraissait vouloir l'avaler, ne plus lui laisser le temps de souffler. Les lèvres de ton pubis sont chatouillées par le gland du jeune homme, alors que tu places tes mains sur son torse, tes ongles un peu griffus chatouillant la peau chaude de l'homme, la paume de tes mains bien à plat sur le torse.


Après des années de perversion, tu connais la sodomie, qu'il ne s'inquiète pas. Aimes-tu ça ? As-tu du plaisir rien qu'à imaginer le futur ? Non, pas réellement, peut-être parce que ton expérience n'est pas des meilleures, mais tu ne parais effectivement pas enchantée à l'idée de te faire enculer. Mais s'il regarde bien tes yeux pâles, il lit sans aucun doute possible du désir. Du désir face à la nouveauté. Du désir, ton corps frissonnant … Et la douleur. Ouaip', il a bien raison. Tu le sens passer quand tu t'abaisses lentement sur le membre de Cyscek, Tu ne résistes pas, tu t'abandonnes … au seigneur ? Tu ne sais pas, tu ne sais plus, tu t'abandonnes au plaisir sexuel, ça c'est certain. Tu gémis doucement, le son de ta voix est rauque, tu te laisses pénétrer avec un plaisir douloureux, tes mains laissant le torse pour venir se placer sur les cuisses du jeune homme. Tu te laisses aller vers lui et vient chercher ses lèvres alors que joues un peu des hanches avec dextérité pour faire glisser doucement le membre en toi alors que tu gémis. Tes lèvres viennent suçoter celles du prêtre, ta langue s'infiltre dans la bouche de Cyscek, tu fermes les yeux, tu halètes légèrement.

<< - Comme .. comme cela .. ? Cela plaît .. au seigneur .. ? >>

La question a deux sens. Et tu souris légèrement en lui jetant un regard amusé, alors que tu retournes l'embrasser en commençant à bouger légèrement tes fesses et tes hanches, ton gémissement un peu étouffé par le baiser qu'elle est en train de donner à l'esclavagiste/prêtre, jouant avec la langue du jeune homme, ses mains revenant caresser le torse, deux doigts venant même pincer légèrement l'un des tétons du jeune homme, ta bouche embrassant le cou, d'une manière assez évocatrice, évoquant un suçon dans le cou, un suçon presque dangereux, mais tes dents restent calmes. Il le faut bien ... Pour toi, il reste quand même un envoyé de Dieu. Et mordre un envoyé de Dieu ... Bof. Alors, tu le lèches légèrement, jouant avec le torse de l'esclavagiste, avec sa langue, avec son membre, à un rythme assez lent. S'il veut augmenter la cadence ... Qu'il le fasse !




N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?


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