Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Entre mythes et réalités. PV ~

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Amaelia Darko

E.S.P.er

Entre mythes et réalités. PV ~

jeudi 31 octobre 2013, 15:36:17

« Cela fera un total de... 13 000 Yen, monsieur Hochiro. Vous réglez comment ?
   Par carte, très bien.
   Et voilà. Bonne soirée monsieur Hochiro, et à très bientôt. »


Reposant le TPE sur le comptoir, Amaelia clôtura sa session sur l'ordinateur après avoir enregistré le paiement du dernier client de sa journée, et d'avoir enregistré le prochain rendez-vous de ce dernier. Elle cacha un bâillement derrière le dos de sa main, et quitta le poste d'encaissement. Elle repassa dans la partie privée du salon de massage, celle que le grand public ne connaissait pas. Celle où seuls les initiés pouvaient venir, profiter d'un massage avec des avantages en nature.

« Je prend une douche et j'y vais, Maryse. J'ai encaissé monsieur Hochiro. A demain ! »

Maryse, une femme de cinquante ans qui en paraissait à peine trente grâce à la chirurgie esthétique, hocha la tête. Elle se préparait pour un client. Elle venait de finir de nouer les nœuds de son porte-jarretelles noir en dentelle, rattachant ainsi les bas opaques à sa guêpière. Elle passa sa blouse blanche, courte, et arrangea sa chevelure. Amaelia sourit, et partit sous la douche.

Quinze minutes plus tard, elle en ressortait, humide et sentant bon les fleurs d'orangers. Elle sécha sommairement sa longue chevelure rousse, et la tressa soigneusement. Elle enfila ensuite une jolie petite robe noire, cintrée à la taille, légèrement décolleté et s'arrêtant à mi-cuisse, avec des bas noirs, puis repassa sa blouse par-dessus. Il faisait froid le soir, en ce moment. Surtout aux alentours de vingt-deux heures. Elle rajouta par-dessus son manteau noir, s'arrêtant au même niveau que la blouse et la robe, et elle entoura son cou d'une écharpe prune.

Une touche de parfum plus tard, elle prenait son sac à main et chaussait ses bottes -à talons- qui remontaient jusqu'en dessous du genoux. Elle passa le bord de son écharpe contre ses lèvres, mit son bonnet de laine noire, et sortit du salon illuminé.

L'institut de massage se trouvait en plein coeur du quartier de la Toussaint, pour ne pas subir trop d'inspections de flics. Elle avait donc une sacrée trotte pour rentrer chez elle, mais elle adorait marcher alors ça ne posait pas de problèmes.

Elle emprunta la direction du centre-ville, posant un écouteur dans son oreille droite et écoutant ses musiques préférées : Des musiques symphoniques, aux accents celtes. Elle chantonnait doucement, paisible, lorsqu'un éclat blanc rampa à ses pieds, éclairé par la pâle lueur jaunâtre des lampadaires.


« Qu'est-ce que... Oh putain, un serpent ! »

Pas qu'elle ait peur des serpents, en général, mais le reptile à ses pieds était gigantesque, et si blanc qu'elle aurait pu croire qu'il s'agissait d'un marquage au sol. Elle poussa un petit cri lorsque l'animal commença à s'enrouler autour de ses jambes pour se hisser sur elle, mais n'osa pas faire de mouvements brusques, de peur que l'étreinte devienne un étau qui l'étoufferait, et de peur qu'il plante ses deux crocs proéminents dans son corps.

Mais elle tremblait, de tout ses membres. De peur, de froid, et d'appréhension. Elle imaginait les pires scénarios, se voyant étouffée et démembrée sur le trottoir, mordue et contaminée par un venin mortel, défigurée et souffrant mille morts... Effrayée, tétanisée, elle était plantée au centre de la rue tandis que la créature au sang froid s'installait autour de son corps et posait sa tête triangulaire sur son épaule en sifflant doucement.
Ma fiche
Ma demande

Tryzox

Créature

Re : Entre mythes et réalités. PV ~

Réponse 1 jeudi 31 octobre 2013, 18:26:00

Vous savez combien de temps ça fait qu'il n'avait pas trouvé de créature? Trop. TROP LONGTEMPS!! Tryzox, le nouveau Grimm Keeper malgré lui, avait cherché pendant des jours des créatures assez puissantes pour être dans son livre. Et depuis des lustres, il cherchait une créature en particulier. Depuis quelques temps, des meurtres sanglants étaient perpétrés. On ne retrouvait que des quantités de sang énormes et des organes... Mais pas de corps. Pour le chasseur, c'était l’œuvre de Big Bad Wolf. Ce dévoreur de femmes et d'enfants. C'est pourquoi il espionnait les alentours. Il était dans un parc pour la journée, observant les gens qui passaient. Il comptait chaque femme, chaque fille en rouge, se disant que ce soir encore, l'une d'entre elles mourrait peut-être et qu'il ne pourrait même pas leur faire de sépulture... Ce qui le chagrinait c'était la sépulture hein, RIEN A FOUTRE de la victime! C'était qu'une humaine après tout. Il aimait pas les humains. Trop ronchons, pas assez vivants... Enfin bref. En s'allongeant un instant sur le banc... Il s'endormit. Et ce n'est que lorsque le soleil eut disparu qu'il se réveilla, tranquillement... Merde. Rien de neuf et en plus de cela, il avait mal au dos. Péniblement, il se leva et partit tranquillement. Penché, comme un bossu, il soupira longuement avant de partir dans la nuit... Jusqu'à ce qu'il arrive à un fait anormal. Il plissa les yeux. Une femme semblait... Semblait...!

"... OUHPUTAIN!"

Il se redressa d'un coup dans un craquement terriblement sinistre. C'est à ce demander si on pouvait, d'un point de vue osseux, survivre à cela! Quoi qu'il en soit, il couru comme un dingue vers cette femme et bondit comme un animal, attrapant violemment le serpent à la gorge. Il relâcha son étreinte et se mit à bouger dans tout les sens. Sa queue lui fouetta l'oeil et il le sentit l'attraper à la gorge. Il se mit à étouffer un peu. Sans oxygène, il avait mal ouais... Mais bon! Il mordit la queue de la bête... Qui réussit à se dégager de la main de l'homme. Il bondit et ondula vivement alors que Tryzox grogna. Il sortit de sa poche intérieure de veste... sa pelle. Fuck la logique comme on dit hein! Il bondit sur la créature et tenta de la trancher... Mais la pelle rebondit sur le serpent. Il était en caoutchouc ou quoi!? Faut croire... La pelle rebondit et... S'enfonça dans le crâne du jeune homme! Juste entre l’œil et le nez. Et quand on dit enfoncée... Elle était PLANTÉE dans son crâne!! Impossible de survivre à ça, on dirait un film d'horreur. Paralysé, il n'y avait aucunes réactions de l'homme. Il semblait mort, debout... Avec le serpent géant qui le regardait, semblant paniqué et... regardé si il était mort. Soudain, le corps tituba. Tombant en arrière... Il se rattrapa d'un seul coup et se redressa pour saisir la pelle et la retirer de son crâne

"Oooh, ça raaaace!" il gémissait un peu comme si la plaie lui faisait mal... Bah ouais bien sûr que ça faisait mal! Mais pourquoi il était encore VIVANT!? Il appuya sa main sur son visage, un craquement se faisant entendre alors que le visage se "recolla". Il ne restait plus qu'une cicatrice rouge, fraîche et sanguinolente... Avant qu'il ne court vers le serpent qui avait sursauté et fuit "COME BACK YOU LITTLE SHIT!!"

Violemment, il tendit son bras comme si il voulait le lancer, décoller... Et de sa manche sortit un paquet de tentacules! Collantes, baveuses, elle se plantèrent violemment dans le sol mais le serpent était trop agile. Il ondula habilement pour esquiver cela et se lança dans les égouts. Et merde. Grognant d'agacement, il poussa ensuite un long soupir de lassitude, les tentacules revenant dans sa manche. C'était sortit de lui!? Oui. Le Grimm Book. Il soupira en tout cas, grognant un peu

"Fuck. This. Shit... Omg, that hurt so much."

Il appuya de sa main sur sa plaie. Elle se régénérait très lentement mais se régénérait. Maintenant, il devait vite trouver pourquoi cette bestiole était là! Alors il décida de prendre des preuves... Avec son iPhone! Il prit des photos des lieux, des boutiques, du sol, du ciel, tout. On n'est jamais trop sûr! Après cela, il mit l'outil dans sa poche ensuite et soupira avant... De regarder l'humaine... Rofl. Une témoin ça le gênait pas trop. Qui allait croire qu'elle avait vu un serpent géant et un mec qui s'était défoncé le crâne avec une pelle et des tentacules qui lui sortaient du bras. Enfin bref... il finit par s'approcher d'elle, venant la regarder. On aurait dit une statut... Il lui tendit la main, doucement

"Yo miss, ça va? Désolé, j'me suis un peu focalisé sur le serpent et j't'ai un peu ignorée. Enfin, c'pas comme si tu t'étais faites violée ou entraînée dans un trafic de teckel nains. Yeah, well, whatever..."

Il semblait bien étrange comme personnage en plus de faire peur. Et vous savez quoi? La main qu'il tendait était encore pleine de sang et de quelques petits morceaux de chair arrachée par sa pelle. Très curieux... Cet homme était un Undead et il espérait tout de même pas trop faire flipper la belle. Elle était pas mal sexy après tout... Oh oui, pour Tryzox, ça changeait tout... Profiteur de merde va!

Amaelia Darko

E.S.P.er

Re : Entre mythes et réalités. PV ~

Réponse 2 dimanche 03 novembre 2013, 10:04:03

« Putain. C'est pas le moment de tourner de l'oeil. Respire. Non, tu n'as pas de serpent autour de toi. Si tu as du mal à inspirer profondément, c'est juste le corset. Que tu ne portes pas. »

Se parlant à haute voix, mais à voix basse, Amaelia tentait de ne pas céder à la panique qui montait en elle et menaçait de la faire céder à une crise d'hystérie. Elle s'efforçait de s'empêcher de trembler, mais en vain. Et la langue fourchue du serpent qui sifflait contre son oreille n'était pas pour l'aider non plus.

Le regard fixé au loin, la rousse ne voyait rien pourtant. Elle était absorbée par ses propres réactions, ne voulant pas perdre connaissance au milieu de la rue. Elle était dans le quartier de la Toussaint après tout. Si elle s'effondrait là, et que le serpent l'étouffait parce qu'il n'aurait pas apprécié de servir d'air-bag, les clodos du coins étaient bien capable de séquestrer son cadavre pour lui infliger les pires outrances.

Elle était donc concentrée pour ralentir son rythme cardiaque et calmer sa respiration effrénée quand, sorti de nulle part, un type... Bondit sur elle pour attraper le serpent.
Les yeux écarquillés, les lèvres entrouvertes, la jeune femme constata que ça avait au moins eu le mérite de faire lâcher prise au reptile. Mais ça avait aussi causé la chute de la jeune femme au sol, complètement désemparée.


« Qu'est-ce que... »

Elle regardait, restant bêtement au sol, la lutte entre l'homme et la bête. Les deux protagonistes semblaient l'avoir oubliée. Elle aurait pu se consumer sur place qu'ils ne l'auraient pas remarqué. Elle pensait d'ailleurs à se relever pour se tirer d'ici et vite fait, courageuse mais pas téméraire, quand l'homme fit une chose proprement hallucinante : Il sortit une pelle et, au lieu de l'abattre sur la créature -comme il l'aurait sans doute voulu-, il... Se la planta dans le crâne.

Amaelia poussa un cri terrifié, comme la parfaite godiche spectatrice du combat qu'elle était. Le serpent sembla effrayé de ce retournement de situation. Mais pas désolé. S'il était possible, toutefois, d'attribuer des émotions propres à l'homme à un animal. La rousse, possédant malgré tout de l'empathie, allait se diriger à quatre pattes vers le corps qui commença à tomber en arrière... Quand celui-ci reprit l'équilibre.

Immédiatement, elle eut un mouvement de recul, éraflant un peu plus ses bas sur le macadam. Il... Il était vivant, après s'être planté une pelle dans le crâne ? Et encore, ce n'était rien. La jeune femme pâlit brusquement quand l'homme appuya sur son visage et que la plaie... Se referma. Comme ça. Pouf ! Il n'y avait plus qu'une trace qui brillait de sang frais.

Sur le point de se pâmer, Amaelia n'était pourtant pas au bout de ses surprises. En effet, à peine remis, l'individu -très- étrange qu'elle avait devant elle dévoila qu'il possédait un autre atout dans sa manche. Et littéralement ! Des tentacules en jaillirent, voulant filer vers le reptile. Mais l'agilité de ce dernier le mit rapidement hors de portée, et il finit par s'enfuir.

Silencieuse, l'apprentie masseuse -qui s'était redressée pour fuir quand les tentacules avaient jaillis- essaya de tout intégrer sans s'évanouir. Elle oublia presque l'inconnu, qui prenait des photos comme un paparazzi, mais celui-ci se rappela bien vite à elle. Et ses manières étaient aussi originales que le reste.


« Euh... Ouais. Je crois que ça va. »

Pour le moment en tout cas. Elle glissa ses doigts dans la main tendue du jeune homme -et il put s'apercevoir qu'ils étaient glacés- comme pour lui serrer la main. Elle ignora volontairement les morceaux de chair, le sang et le reste. Elle en aurait tourner de l'oeil immédiatement sinon.

« Comment... Qu'est-ce qui s'est passé, au juste ? C'était quoi ce... Euh... Ce serpent ? »

Elle essayait de raffermir sa voix, mais quoi qu'elle fasse, elle tremblait légèrement. Et ce n'était qu'un filet de voix presque timide qui s'échappait de sa gorge, tant cette dernière était nouée par l'angoisse.

« Et ces... Ces tentacules ? God, je crois que je suis en plein rêve. Ou cauchemar. »

Elle retira sa main, et l'essuya machinalement contre son manteau. Elle semblait occulter tout ce qui pourrait la faire défaillir. Et sa voix reprenait un peu de poil de la bête. Elle n'était pas effrayée par l'homme. Pas vraiment. En fait, c'est surtout le fait de croire qu'elle allait mourir qui l'avait terrifiée un peu plus tôt. Là, l'incongru de la situation ne lui faisait pas vraiment réaliser qu'elle courrait peut-être un autre danger.

« Je crois... Ouais, je crois qu'il faut que je... Que je sois assise. »

Elle fit un pas, descendant du trottoir, et son corps se laissa tomber d'un coup. Elle se retrouva juchée sur le bord de la chaussée, plus pâle encore que d'habitude. Elle pourrait presque rivaliser avec le reptile.
Ma fiche
Ma demande

Tryzox

Créature

Re : Entre mythes et réalités. PV ~

Réponse 3 mardi 05 novembre 2013, 20:10:25

Pour une femme qui avait faillit se faire dévorer puis digérer par les acides gastriques d'un anaconda, elle le prenait bien! Enfin, elle semblait surtout esquiver la réalité pour pas finir dans le coma! Elle lui disait que ça allait? Il s'attendait pas à ça. Un cri, un hurlement, un vomissement même. C'est à ça qu'il s'attendait en fait. Mais bon, c'était pas plus mal!! L'aidant donc à se relever, il secoua un peu se main et se retint de dire quelque chose de dégueulasse du style "Tu feras gaffe, t'as de mon cartilage osseux sur la main" mais bon. Elle allait sûrement vomir là. Il se contenta donc de l'écouter et de réfléchir un peu à ce qu'il pourrait dire. Il allait pas dire comme ça, d'un coup, à une humaine limitée d'esprit "Aaaah, coucou, moi être tueur de monstre et ça être Serpent Géant. Et ça être surnaturel. Et Surnaturel existe. Et oui!!". Non, c'était impossible. Les humains croyaient à peine en l'existence des fées alors ça, sérieux... Il ne répondit pas immédiatement, des questions, il était sûr de pas en avoir qu'une seule. Et en effet: Vint celle des tentacules. Là, pour justifier cela, ce serait peut-être un peu compliqué. Il fit donc une moue dubitative et se contenta de réfléchir. Comment justifier cela? Dire qu'il tournait dans un hentaï suffirait pas. Les humains sont cons, pas crédules. Il finit en tout cas par ouvrir la bouche, expliquant

"C'est... un monstre d'un conte de Grimm. Et il mange des femmes. Et... Euh... Dis, tu sais que personne te croiras n'est-ce pas? Alors tu ne le diras à personne hein? Et si tu essaies de le faire, je t'enterre. Mais avec une peluche, juré."

Sourire en coin, il lui embrassa le front. Il s'assit alors en tailleur devant elle, rangeant sa pelle dans sa poche intérieur de veste avant de la regarder. Elle était bonne. Sa santé hein. Ouais, la fille aussi. Mais passons. Il la contemplait un peu, adorant ce genre de couleur de cheveux et de sex-appeal, omg. Mais il ne fait rien. Il est trop occupé à penser la façon dont il va lui expliquer tout cela. Il se gratte donc l'arrière du crâne et reprend la parole, calmement

"J'veux bien qu'on cause de moi et de bestioles, et d'anaconda, j'accepte même qu'on baise, même n'importe où, enfin sauf dans la cuisine. Toaster, fours, micro-ondes... ils nous observent... Yeah. Well. Whatever. Just bring me to your home so I can help you keepping it up."

Il voulait pas trop que cette fille soit retrouvée par le serpent. Encore moins qu'elle avoue son secret. Malgré ses menaces, son air blasé qui allait avec signifiait deux choses: La mort et le meutres sont banalité pour lui ET, en plus, il est... Difficile à prendre au sérieux quand il est pas en colère. Quoi qu'il en soit, il finit par l'aider à se lever et lui prit la main. Elle était froide... Pas celle de la fille, al sienne! Et le seul truc chaud, c'était le sang dessus... Ah nan. Même pas.

Amaelia Darko

E.S.P.er

Re : Entre mythes et réalités. PV ~

Réponse 4 mercredi 06 novembre 2013, 17:26:01

A voir sa tête, même si l'expression restait blasée, elle songea qu'il pensait qu'elle allait se me mettre à crier. Qu'elle allait céder à une crise d'hystérie, s'écrouler en pleurs dans ses bras, le frapper en criant des paroles tragiques d'un ton déchirant et larmoyant, et ainsi de suite. Mais elle n'est pas comme ça. Elle ne crois pas. Alors sa réaction est... Plus pragmatique. Elle ne cède pas à la panique. Oui, il y avait un serpent géant dans la ruelle qu'elle traversait, et il a voulu la dévorer. Oui, ce type étrange s'est presque tranché la tête en deux avec sa pelle, et il est toujours vivant. Oui, c'est bien de la matière cervicale qui s'est collé à ses doigts, et qui orne maintenant son manteau. Et alors ? Rien de bien dramatique en soi. Enfin si, mais... Il y a des questions à poser, du genre demander des explications sur ce qui s'était passé au juste, puisque ça avait eu l'air irréel.

Elle pensait presque qu'il allait ignorer ses questions quand il reprit la parole. Elle l'écouta, sans l'interrompre, en haussant progressivement les sourcils. Son explication frôlait la démence. Si elle n'avait pas été témoins de cela, elle aurait pensé qu'il délirait complètement.


« Un... Monstre ? »

Elle finit par hocher la tête. C'était une interrogation rhétorique. Elle avait occulté ses menaces. Elle n'allait certainement pas raconter ça à quiconque. On la prendrait pour une folle, et on l'enfermerait à l'asile. Alors si, en plus, c'était pour se faire enterrer...

« Je veux un chien. Pour la peluche. »

Histoire de se détendre un peu, elle blague. C'est pourri. Sa blague. Pas la circonstance. Mais c'est vrai que, s'il l'enterre, autant que ça soit avec une peluche qu'elle aime bien plutôt qu'un truc qui la laisse indifférente. Elle ferme les yeux, atterrée de ses réactions complètement stupides. Elle ne sait pas comment réagir, là. Elle n'a jamais vécu de pareille situation.

Elle fut surprise de le sentir embrasser son front. En ouvrant les yeux, Elle le vit s'asseoir en face d'elle. Machinalement, elle resserra ses jambes et les étendis légèrement. On voyait sa culotte avant. Une blanche en plus, rien de plus discret. Elle n'est pas pudique, mais c'est des gestes qu'on  lui a appris à faire. Ne pas laisser un garçon voir sa culotte, ne pas paraître nue au milieu des autres, faire bonne figure, être polie, ce genre de chose. C'est un automatisme à présent. Même si elle le voulait, ce serait extrêmement dur de l'en débarrasser.


« Chez moi ? »

Ce n'est pas prudent d'inviter un inconnu chez soi. Mais... Mais il lui a sauvé la vie ce soir. Il tient sûrement à la garder saine et sauve, histoire de ne pas s'être fait mal -un euphémisme- avec sa pelle pour rien, et tient sans doute à être au calme pour discuter de ces choses étranges dont il semble coutumier. Et puis, sans qu'elle ne sache pourquoi, elle lui fait suffisamment confiance. Alors elle hoche la tête.

« Ouais. »

Il l'aide à se relever, et elle s'époussette rapidement avant qu'il ne lui prenne la main. Elle est surprise qu'elle soit aussi froide que la sienne l'était. Elle s'est un peu réchauffée à présent, et elle constate donc ce qu'elle n'avait pas senti tout à l'heure. Malgré le sang, Elle lui laisse sa main. Esquissant un petit sourire, discret, et faisant un signe de tête, elle reprit le chemin où elle avait été interrompue par le serpent.

« C'est par là. Ce n'est pas trop loin, même si il n'y a plus de bus à cette heure pour y aller. »

Et le métro ne s'arrête pas à proximité de chez elle. Elle est dans le centre, mais vraiment dans le centre. Et les stations de métro les plus proches sont à la même distance de son loft que la distance qu'il leur reste à parcourir jusque chez elle.

Elle ne parle pas, trop occupée à calmer son esprit enfiévré. C'est maintenant, une fois que l'action est passée et que l'adrénaline est redescendue, qu'elle sent qu'elle risque de céder à une crise d'hystérie. Mais elle se retient. Elle est plus forte que ça. Elle peut encaisser, non ?

Le temps passe. Un peu plus de dix minutes. Comme il n'y a personne dehors à cette heure, le trajet se fait vite. Déjà, ils arrivent. De grands immeubles les regardent passer, et elle s'arrête devant l'un d'eux, à proximité du centre commercial. Il est récent, et très élégant de l'extérieur. De sa main libre, elle fouille dans sa poche pour prendre ses clés, et passe le badge sur le détecteur. La porte, comme dans les magasins, s'ouvre alors et leur livre le passage. Elle s'avance, appelant l'ascenseur, et grimpe dedans quand il arrive pour appuyer le le neuvième étage. Rapidement, ils y sont. Partant vers la gauche à la sortie de l'ascenseur, l'étrange couple parcours presque la moitié du couloir avant qu'Amaelia ne s'arrête devant une porte rouge, large, à la poignée noire. Avec ses clés, elle déverrouille, pousse la porte et lui livre le passage.

Quand on entrait*, on se trouvait dans un petit vestibule. Un porte-manteau, à droite de la porte qui s'ouvrait (vers la droite, la poignée étant à gauche), se tient prêt à accueillir des vêtements. Un petit rideau sombre, face à la porte, masque la luminosité de la pièce qui suit. Quand on le pousse, on accède au salon. Il se compose comme suit : Une grande baie vitrée à droite, un canapé d'angle de cuir gris sous les fenêtre, une petite table basse en verre, un fauteuil en plastique blanc Ikéa et une télé de 180cm sur son meuble faisant face au canapé d'angle. Puis, sans porte, on passe à un plan de travail pour la cuisine, avec de multiples rangements, qui est adossé à un bar qui fait le prolongement de la baie vitrée. En face du bar, il y a un frigo à l'américaine. A côté de celui-ci, on trouve un congélateur avec, au-dessus, des rangements pour que le four et le micro-onde s'y encastrent. En face, à côté du plan de travail, on trouve quatre plaques de cuisson à induction. Puis une étagère en face de ces dernières pour les épices, et divers aliments tels que conserves, brioches, nutella, gâteau apéros, lait, jus d'orange, etc. Et à côté, un grand évier. Et encore à côté, un lave-vaisselle.

Au bout du bar, il y a un vide, et on arrive dans la pièce de vie, avec une table pour six, six chaises, et des rangements pour la vaisselle. La pièce de vie s'étale vers la droite, suivant l'angle de la pièce. La baie vitré, après avoir marqué un arrêt au bar change de sens pour former un ange donnant sur l'extérieur, et prolonger la pièce de vie. Là, un autre rideau masque l'entrée d'un petit couloir. A droite de ce dernier, il y a une salle de bain. Grande, pourvue d'une baignoire, d'un lavabo, et de WC séparés du reste par une sorte de bar où sont rangés les produits d'entretiens. Entièrement carrelée, elle scintille avec la lumière du lampadaire qui brille, visible par la fenêtre qui se trouve sur le mur à droite.

La chambre, elle, se trouve à gauche du couloir. Grande aussi, elle contient une immense armoire emplie de vêtements, un dressing pour les chaussures, et une petite pièce en extension qui est, pour le moment, encombrée de cartons. Elle contient aussi un lit de presque trois place, à baldaquins, avec un dais sombre au-dessus. La fenêtre, sur la gauche de la pièce et sur le fond, donne une luminosité sans égale à la chambre. Pour le moment, les volets électriques se baissent d'eux-même, et des rideaux sont prêts à être tirés.

Au bout du couloir, deux autres pièces : L'une contenant un bureau, une grande armoire, et divers autres cartons. Un clic-clac aussi. Et une baie vitrée au fond de la pièce. Et l'autre servant de buanderie, avec une machine à laver et un sèche-linge.


« Voici mon chez-moi. »

C'étais assez impressionnant, et grand. Presque 100m² de surface habitable, dans les tons blancs, gris sombres, gris clairs et noirs.

« Tu veux peut-être te laver les mains... ? »

Elle le précéda, après avoir fermé la porte et donné un tour de clé par précaution, jusqu'à l'évier où se trouvait un distributeur de savon automatique et quelques torchons. Elle ouvrit le robinet, réglant l'eau sur tiède.



* Le loft, vu de la porte d'entrée.
« Modifié: mercredi 06 novembre 2013, 17:40:26 par Amaelia Darko »
Ma fiche
Ma demande

Tryzox

Créature

Re : Entre mythes et réalités. PV ~

Réponse 5 jeudi 07 novembre 2013, 20:42:36

Un chien? Elle était une amoureuse de l'obéissance et de la loyauté. Et si c'était un gros chien, alors ça voulait dire qu'elle était soit accroca ux mâles musclés et badass, soit une zoophile!... Comment ça on peut pas en arriver à là avec si peu d'éléments? SI ON PEUT!! Demandez à Tryzox, c'est dans sa tête que ça ce passe!! Quoi qu'il en soit, il finit par faire une petite moue. Elle accepta de l'emmener chez lui malgré tout les trucs louches et bizarre qu'il avait sortit. Notamment cette histoire de coucher avec elle... Elle était très courageuse! Sourire en coin, il vint tranquillement soupirer avant de la suivre. Il était si calme! C'était presque effrayant. un sang si froid coulait dans ses vaines... Il finit même par sourire. Ouais! Un sourire large et amusé! Rare qu'il en ait un comme ça!!... En tout cas, il avait des jolies dents. Crocs. Pardon, des crocs. Des terrifiants crocs... Effrayant non? Quoi qu'il en soit, il sourit doucement et en voyant le joli loft, il sourit. Il se craqua tranquillement les mains et regarda. C'était splendide! Il adorait ce genre de trucs sympatoshes. C'était spacieux, artistique, joli, beau... Et tellement sympa! Alors qu'il loucha un instant sur le bar, il vit les boissons et eut une soudaine envie de boire. Mais avant cela, il devait se laver les mains comme si gentiment proposé~ Il partit à la salle de bain, sans se gêner, se lavant alors les mains pour en retirer le sang et les morceaux de chair. Il ricana un petit peu, amusé. En effet, il regardait quelles parties du cerveau il avait perdu avec son coup de pelle! Comme un puzzle. C'était sympa~ Il rigola, venant regarder la jeune femme dans un grand sourire radieux

"J'y pense mais dis moi, tu t'appelle comment? J'te surnommerai bien mais à part "Super bonasse rousse", j'ai rien qui m'viens. Et j'ai vu un toaster dans ta cuisine! Le fixe pas trop, il pourrait t'attaquer.. Oh, by the way, ça te gêne pas si je crèche ici? Le Serpent Blanc, dans le conte, il veut bouffer celle qu'il a touchée. Vu que tu l'as touché, il va vouloir te manger. Donc je vais te suivre à la trace pendant un p'tit temps. J'espère que ça te dérange pas trop. Enfin, a choix. Soit ça te va, soit tu te fais dévorer. T'as du perrier citron vert?"

Débiter autant de... conneries, de questions, de faits à la fois... C'était vraiment très compliqué de suivre un esprit aussi dérangé!! Dans un petit sourire, il se craqua les mains et jeta un coup d'oeil à cette beauté. Elle était vraiment canon! Dans un sourire en coin, il l'imaginait déjà nue ou en nuisette pour dormir. Le fuck-o-meter venait de grimper de plusieurs crans!! MAIS PASSONS!! Il passa à côté d'elle et huma un petit peu son cou. Elle avait cette saveur délicieusement attirante qui, dés la première inspiration, rappela la pomme au Fossoyeur. Pas n'importe quelle pomme: Celles d'Eden. Les pommes d'or, si délicieuses et si uniques. Il finit par lui dire, hochant la tête doucement

"Avec une telle intensité dans l'odeur, j'pense qu'on sera repéré d'ici deux ou trois jours. Je vais camper ici et ça m'arrangerai que tu fasse de même. 'Cause, seriously, ce serait plus facile. Plus l'espace est réduit, plus simple ce sera de le tuer. Et si tu veux que je dorme dans la même pièce que toi je préviens de suite: Je suis insomniaque."

Et parfois en bon, parfois en mauvais. Parfois, il rêvait de victoire face à une armée de toaster. D'autres fois, il rêvait qu'il mangeait des gaufres. Et d'autres fois encore, il se voyait dans les Catacombes de MorteDame. A boire avec sa première amante et sa plus proche compagne. La personne qu'il servait et à qui il avait juré servitude. MorteDame elle même. Et ça c'était le bon côté. Le mauvais? C'était quand il voyait l'humanité. Quand il voyait MorteDame assaillie par ces connards d'aventuriers en quête de trésors, de gloire. Qui tuaient les Undead sans les différencier des zombies sans cervelles... Mais bon! Il verra bien! En attendant, il sortit de sa poche intérieur de veste le Grimm Book. Livre énorme et bien épais qui lévitait dans l'appartement, en attente d'utilisation de la part de son maître. Il retira ensuite de sa poche intérieure... Sa pelle. Oui, sa pelle, qu'il posa contre un mur, tranquillement. Il n'avait pas besoin de garder cela sur lui. Il pouvait ainsi poser sa veste sur une chaise et enlever sa cravate, s'asseyant dans un canapé en allumant la télé, terminant sur ces paroles

"Tu devrais te doucher. Tu as de la bave sur l'épaule et du sang sur les mains. Et puis ça calmera un peu ton odeur d'Eden, tu seras tranquille pour un petit peu de temps."

La bestiole était dans les égouts. Avec un petit peu de bol, elle sortirait par la baignoire, la douche, ou les chiottes. Mais pas ce soir, pour sûr. Calmement donc, il laissait faire la jeune femme, son regard absorbé par l'écran... Alors qu'en réalité, son cerveau fonctionnement à fond. Oui, il réfléchissait à un moyen de chopper ce serpent, de l'affaiblir assez pour le foutre dans le Grimm Book... C'était un monstre originel, il était loin d'être con... Comment faire? Il y pensait quand soudain, il se rappela d'un chose: Le TOASTER! Et si lui il attaquait durant la nuit!? RAAAH! Tiraillé entre deux ennemis, son cerveau buggait et ses idées s'embrumaient. Il se demandait maintenant: Il faut manger combien de raisins pour considérer qu'on a mangé un fruit..?

Amaelia Darko

E.S.P.er

Re : Entre mythes et réalités. PV ~

Réponse 6 samedi 16 novembre 2013, 21:32:00

Ce soir, Amaelia décida de ne plus s'effrayer de ce qui était bizarre. Un gigantesque reptile blanc cherchait à la bouffer ? Ok. Un type pas net se tranchait presque la tête en deux avec sa pelle-portable ? Ok. Ce même type était plus froid que la mort et avec un joli sourire dévoilant des crocs ? Ok. Il voulait aller chez elle ? Ok. Elle réagissait presque mécaniquement, oubliant d'avoir peur. A présent que l'adrénaline était retombé, elle ne voulait pas comprendre ce qui se passait, ni chercher les implications que ça engendrait. Elle verrait ça plus tard, à tête reposée. Et en plein jour aussi. Pour l'instant, elle venait d'ouvrir grand sa porte pour lui montrer son loft.

Elle le laissa passer, sans un mot, alors qu'il allait se laver les mains, et accrocha les clés au porte-clé près du porte-manteau dans l'entrée. Elle défit également la ceinture de son manteau qui cintrait sa taille, dévoilant par la même occasion qu'elle avait toujours la blouse blanche de masseuse, et l'accrocha au porte-manteau, suivit de l'écharpe. Elle se rendit compte, en passant sa main dans ses cheveux, qu'elle avait dû perdre le bonnet dans l'action. Elle haussa les épaules, et verrait pour s'en racheter un. Si elle n'en avait pas déjà un quelque part. Ce qui était une possibilité. S'avançant dans la pièce, elle déposa son sac contre le mur.


« Euh... Dans le frigo, troisième étagère en partant du haut dans la porte. Pour le Perrier citron vert. »

Chanceux, c'était la dernière bouteille en plus. Elle se retourna, ébouriffant distraitement sa crinière, et essaya de se rappeler le reste de sa tirade pour répondre.

« Je m'appelle Amaelia, sinon. Amaelia Darko. »

Même si ça se prononçait plus ou moins "Amélia", et que du coup ça se voyait pas trop à l'oral, ou ça ne s'entendait pas plutôt, il fallait savoir que le "a" avant de "e" donnait un petit accent traînant lorsqu'on prononçait le prénom. Et, une fois qu'on avait vu l'orthographe, ça donnait aussi lieu à des surnoms, dont les plus courant étaient "Ama" tout simplement, ou bien plus rarement "Mae".

Elle oublia le reste de sa tirade, et demanda, en pensant qu'elle ne savait toujours pas comment il s'appelait :


« Et, euh, et toi ? Je doute que "le type qui m'a sauvé" soit très bien en surnom. C'est pas plus court, je pense... »

Elle haussa les épaules, et esquissa un sourire timide. C'était la première fois depuis un petit moment maintenant qu'elle amenait un homme chez elle. Le dernier, c'était Jace. Ou bien était-ce Dick ? Oh, de toute façon, c'était les seuls hommes qui soient entrés ici.

Elle le laissa s'approcher d'elle, se demandant pourquoi il la "reniflait" ainsi. Elle avait prit une douche pourtant. Elle ne pouvait plus sentir le sexe. Si ?


« Euh... Une odeur ? »

Elle paniquait légèrement. Elle sentait le sexe à ce point-là ? Il faudrait qu'elle prenne trois douches alors, la prochaine fois. Pourtant, entre chaque prestation, elle se lavait soigneusement et consciencieusement. Et avant aussi. Et à la fin de son service. Et elle prenait soin d'utiliser des lingettes intimes pour la fraîcheur. Mais il faut croire que ce n'était pas suffisant, n'est-ce pas ?

A moins que ce ne soit son gel douche. La fleur d'oranger, peut-être. Ce qui la rassurerait.


« Sinon.. Ben.. Ouais du coup. Je serais plus rassurée si tu restes. T'as l'air de connaître ton sujet. Je ne vais pas te contredire. Je dois avoir... Ouais, j'ai un matelas quelque part. Sans doute dans la pièce à bordel. Ou j'ai le clic-clac. »

Elle resta songeuse un instant, puis se secoua mentalement.

« Ouais. Ouais, je vais prendre une douche. Installes-toi, fais comme chez toi. »

Cette dernière phrase était superflue, vu qu'il faisait déjà comme chez lui.

Elle se pencha pour retirer ses bottes à talons, faisant glisser la fermeture éclair du dessous du genou jusqu'à la plante de son pied, et les ôta tranquillement, avant de mettre le carton qui tenait droite la matière souple, puis de les ranger dans le petit placard à chaussures avec celles qu'elle mettait le plus souvent. Elle enfila des mules de teinte ivoire, et soupira. Il lui faudrait jeter ses bas.


« Et sers-toi, il y a plein à manger dans le frigo, j'ai fait les courses hier. »

Elle ôta sa blouse blanche, l'accrocha près du manteau, et passa dans la cuisine en débranchant le fameux toaster "juste au cas où" sans le regarder. Puis, elle prit la direction de la salle de bain.

Elle fit un crochet par sa chambre, pour y prendre un short en lycra noir, avant de rentrer dans sa salle de bain. Machinalement, elle ne verrouilla pas. Elle n'était pas habituée à avoir un inconnu chez elle.

Elle ouvrit la fermeture de sa robe noire, qui glissa contre son corps comme -étant de type bustier- le haut n'était pas attaché fermement à son buste, et l'enjamba en quittant ses bas qu'elle jeta dans un coin, près de la poubelle. Du bout du pied, la robe valsa jusqu'au panier à linge sale où elle atterrit en plein centre (preuve d'une grande expérience). Son ensemble de sous-vêtement suivit le même chemin. Elle décrocha sa grande serviette éponge moelleuse, toute noire, et la posa près de la baignoire. Elle enjamba le bord de cette dernière, sans glisser, et ouvrit l'eau en réglant sur une température à la limite du brûlant. Se glissant sous le jet avec plaisir, Amaelia ferma les yeux.

Quelle soirée ! En y repensant, même sa journée avait été étrange. Le client le plus fidèle de l'institut, qui demandait toujours Maryse, avait voulu changer, et l'avait demandée elle. Satisfait de sa prestation plus qu'honorable, il lui avait laissé un généreux pourboire. Les billets devaient toujours être bien au chaud dans son sac.

Elle se lava distraitement, faisant son shampoing par la même occasion, et se frotta vigoureusement les cuisses, comme pour effacer toute odeur de ses "méfaits" qui pourrait subsister. Encore une fois. Ce devait au moins être la quinzième fois dans la journée qu'elle se lavait ainsi. Maniaque ? Non. Mais très à cheval sur l'hygiène. Il valait mieux, en même temps, quand on couche avec au moins quinze types par jour (ou même s'il y avait juste du sexe oral)... Les capotes pouvaient être irritantes et peu stériles. Tous les mois, d'ailleurs, elle faisait un dépistage de toutes les MST qu'elle pourrait avoir.

Elle était tellement songeuse qu'elle ne remarqua pas qu'elle venait de passer une bonne heure sous la douche. La salle de bain était emplie de vapeur. Les miroirs étaient tellement embués qu'on aurait pu les croire opaques. Ce fut l'eau soudainement froide qui l'alerta. Bon, son ballon d'eau chaude allait vite se remplir à nouveau, mais quand même...

En vitesse, elle sortit de la douche et se sécha énergiquement avant d'enfiler sa nuisette fétiche par habitude. Un jolie petite nuisette en satin blanc qui soulignait ses formes avec délicatesse. Le décolleté était bordé de dentelle noire, ainsi que le bas de la jupe, et la nuisette était de type dos-nu. Au lieu d'une paire de bretelle, il n'y en avait qu'une seule qui passait derrière sa nuque pour s'y nouer élégamment.

La lingerie soulignait la pureté de sa beauté, et faisait paraître sa chevelure encore plus flamboyante. Elle l'avait achetée pour faire une surprise à Dick, qui appréciait cette impression d'innocence et qui adorait sa crinière à l'éclat de cuivre liquide.

Par réflexe, elle allait sortir ainsi. Puis, la main sur la poignée, elle avisa le short en lycra posé sur le "bar". Elle secoua la tête, blasée, et sortit un petit shorty blanc en dentelle de la petite commode. Elle l'enfila, puis ce fut le tour du short, et elle s'enveloppa dans une robe de chambre en satin fluide également, noire, avec une ceinture qui cintrait sa taille. La robe de chambre tombait jusqu'à ses genoux, au contraire de la nuisette, et couvrait -une fois fermée- bien son décolleté.

Ses cheveux enroulés dans une serviette noire, elle chaussa ses mules et sortit de la salle de bain sans remarquer la langue fendue qui siffla, humant les effluves de fruits exotiques que le gel douche laissait dans la pièce.


« Je suis désolée, je n'ai pas fait attention à l'heure. J'ai bien peur d'avoir été longue... »

Elle s'approcha du canapé, et s'y laissa tomber. Elle était près de l'inconnu, mais pas trop quand même. A distance raisonnable, n'évoquant ni une envie de séduction, ni une crainte quelconque.

La douche bouillante avait délassé ses muscles, et elle n'aspirait qu'à se coucher. Mais la curiosité empêchait son esprit de se reposer.


« Alors, ce serpent... Comment ça se fait qu'il traîne par ici ? »
Ma fiche
Ma demande

Tryzox

Créature

Re : Entre mythes et réalités. PV ~

Réponse 7 dimanche 17 novembre 2013, 03:35:12

STOP! Ce Toaster, même si c'était un ennemi potentiel, ne devait surtout pas être prit en compte! Il devait se concentrer sur le serpent et exclusivement sur lui!! Pour se changer la tête, il partit prendre son; enfin, celui qu'il piqua dans le frigo; perrier citron. Et soudain, le toaster... Il était là. Il l'observait!! Chacun de ses gestes, de ses mouvements, était suivit par cette invention du diable qui n'attendait qu'une chose: Son heure! L'heure où en brave kamikaze, il se sacrifierait dans une explosion étincelante en l'honneur de l'apogée des fours HSEOB! Qui n'est pas du tout une marque allemande à l'envers. BREF!
Reculant d'un pas assuré, il finit par se coller au comptoir du mini-bar, perrier en main... Et renifla un peu. Tiens? C'était quoi cette odeur!? Il observa le meuble en question et pencha la tête de côté, fronçant les sourcils dû à cette curiosité qui le chatouillait désagréablement. Son nez s'approcha... Et il renifla. Encore. Tel un animal sur une piste, il finit soudain par se tourner vivement pour éternuer, bruyamment, reniflant un bon grand coup. C'était... pas l'odeur de coca renversé ça. Il finit par la pister. Se baladant dans tout l'appartement, il reniflait un peu tout ce qu'il trouvait. Sans un odorat développé, il saurait pas dire où il l'avait déjà sentit. Plissant les yeux, il finit par deviner au moment où un lieu sentait un peu plus fort que les autres: Le sexe. Ouais, ça puait la baise... Et quand il imaginait la façon dont elle avait dû faire pour arriver à en mettre à ses endroits, il se disait qu'elle était plutôt douée la bougresse!
D'un simple coup de pouce, il fit gicler le bouchon de son perrier qui tomba dans la poubelle. Et ouais, talent inutile N°44. Profitant de trois gorgées bien fraîches, il finit par regarder le bouquin qui lévitait et réfléchit un instant. Avec Cthulhu, il avait fait comment..? Bah, il savait plus tôt. Enfin bon. Il verrait bien pour le coup. Là, dans l'immédiat, ce qui attira son regard, ce fut la belle jeune femme. Il avait passé une heure à pister tout les endroits où elle l'avait fait!? Ok... Bon. Chacun ses passe-temps. C'toujours mieux que le Mikado ou les collections d'timbres. La question sur le serpent le prit un peu de court et en réfléchissant une seconde, il répondit, un peu perdu

"Le connard à qui appartenait le bouquin, à la base hein pas moi, a laissé s'échapper toutes les bestioles du livre. Donc je les récupèrent quoi... Et je crois comprendre pourquoi le serpent veut te bouffer."

D'un doigt indicateur, il désigna le mini-bar, le canapé, une table et trois murs. A chaque fois, il regardait le visage de la belle pour voir ses réactions, s'offrant ainsi une affirmation de ses "pensées". En fonction de cela, il verrait si il visait juste. Tranquille comme tout, blasé comme l'indique son expression, il dit

"... Parce qu'à ces endroits ça sent la baise. En tant que femme, le Serpent Blanc doit te considérer comme un fruit super délicieux donc attends toi à ce qu'il insiste pour te manger."

Il avala encore un peu de son perrier. Bon sang, il ferait des génocides pour cette boisson! Mais n'en parlons pas. Il se contenta de jeter un coup d’œil dans les lieux avant de se dire que sa pelle serait pas une bonne idée. Le coup du rebondissement, il avait enregistré... Il finit par soupirer un petit peu, bougeant la main d'un air distrait

"Tu devrais aller te coucher. Je vais le gérer l'enfoiré."

Et il monta la garde, calme et concentré. Mais le serpent n'était pas stupide. Le Fossoyeur aurait pensé attendre une journée ou deux. Mais la créature était déjà là, trop attiré par les effluves si excitantes de la sulfureuse rouquine. Et pendant des heures, il fit mariné le dingo de la pelle. L'animal savait pourtant qu'il pourrait pas la manger tant qu'il serait là... Ou alors, il devrait être discret. Et il tenta ça!! Passant discrètement dans une ondulation silencieuse, il espérait que le Fossoyeur l'ai pas vu... Quand la lumière s'alluma, il comprit que si! Immédiatement, le brun eut un réflexe de folie Il prit sa pelle et frappa violemment le serpent... Pour se reprendre la pelle dans la gueule. Se faisant le même type de blessure mais plsu profond encore, il se redressa en ouvrant les bras, soupirant largement d'agacement et d'éxaspération

"Putain, mais FOUS TOI D'MA GUEULE quoi!!"

Et il la retira. La porte de la chambre de la fille s'ouvrit... Oh non, mauvaise idée!! Il y couru et la repoussa dans un avertissement amical mais râlé, sous l'inquiétude et dans le feu de l'action surtout. Mais ce moment d'inattention lui valu quelque chose: La vie. Le serpent, sournois et malin, avait profité de ce repli pour s'enrouler et comme un ressort de fabrication allemande, bondit sur lui pour le mordre au cou! Poussant un râle de douleur surprit, il le détacha en le balançant à l'autre bout de la pièce malgré son gabarit énorme, tremblant. Il respirait, difficilement... Quand soudain, une fumée s'échappa des trous faits par les crocs. Une fumée grisâtre qui montrait une chose: une réactions chimique. Corrosive pour être précise! La tête de Tryzox se mit à pencher avant que la chair, dévorée, ne se mettent à lâcher! Et en quelques secondes, l'acide du serpent avait couper la tête du jeune homme le cadavre s'écroulant sans vie au sol. Pas de chance pour cette belle Amaelia qui pu contempler l'anaconda s'approcher d'elle, lascivement, jubilant d'avance de se délecter d'elle...
Mais dans ce genre de situation, surtout en RP avec Tryzox, il y a toujours une couille dans le pâté. Et là: SURPRISE! Une tête volante percuta violemment le serpent dressé qui tomba de côté avant de se mettre en ressort, sifflant d'un air agacé. Le corps, sans tête ouais, déboula, tranquillement, la tête au sol étant pour sa part bien bavarde

"Ta mère suce des CHATS! Tu sais que ça fait mal bordel!?"

Il était vivant. Vivant et en pleine forme apparemment... Mais pas pour longtemps. Perdu, le serpent eut la bonne idée de sauter sur la tête pour l'avaler!! Tenter en tout cas. Car à peine gobée, elle est saisit par une main sur vive et si appliquée que le serpent ne pu même pas refermer sa bouche sur le coup!! Et après cela, il remit sa tête en place, la bave et les sucs ayant retiré l'acide alors que la tête, elle, collait à cause de cette créature

"Oh PU-TAIN! C't'expérience traumatisante!! Sérieux, m'approche plus. Tu est gluant, tu colle, t'as pas de bras ni de jambes et PUTAIN, CE QUE TU PUES, MERDE!!"

Il lâcha sa pelle. Une cicatrice rouge décorait son visage, en cours de régénération. Encore une marque de son échec de tout à l'heure. Mais, pas bête, il siffla le livre qui se rapprocha en mode lévitation rapide. Tryzox le saisit. Il n'attendit point et l'ouvrit pour le plaquer sur le serpent... Qui n'en avait visiblement rien à foutre. Parce que ce con tenta de se glisser entre les jambes du Fossoyeur pour bondir sur la belle, trop impatient pour attendre. Surprit, le pseudo-héros et retourna vivement et d'un coup sauvage de son bouquin géant, frappa la tête du sang-froid!! Un coup contondant, ça, il avait encaissé!! Et une fois au sol, il se reprit un coup de l'épais bouquin sur la gueule, l'ouvrant au final pour voir la créature être aspirée dedans. Au moment même où elle devint une page du livre, le mort-vivant afficha un large sourire. Triomphant et fier!! Il finit par rire un peu en se frottant le cou, encore marqué par l'acide. Sur son visage? Encore la cicatrice. Et la bave de l'animal. Mais bon. Il semblait pas particulièrement gêné... Un regard fut simplement adresser à la douce. Malgré les cernes, on lisait de l'espièglerie dans ses yeux et une certaine sournoiserie et joie dans son sourire. Mais il ne le montrait pas et il sourit. Il se contenta de dire, dans un soupir d'effort

"Je peux aller me doucher moi aussi? Pas que je pues mais, genre, à mort, mais francheent: ce serait pas du luxe..."

Il semblerait que le jeune homme souhaitait profiter de cette occasion pour se faire un brin de toilette. Et surtout, se. Brosser. Les. DENTS!! En tout cas, pour un monstre originel, il l'avait trouvé bien bête. Peut-être le grand âge du conte qui l'avait rendu débile? Yeah. Well. Whatever...

Amaelia Darko

E.S.P.er

Re : Entre mythes et réalités. PV ~

Réponse 8 lundi 18 novembre 2013, 23:13:57

Elle écouta les explications du type qui l'avait sauvée à propos du Serpent. Un type inconnu, un bouquin, des monstres, et ce type qui l'avait sauvé, inconnu également. Ok. Elle hocha la tête, comme si elle comprenait. Elle comprendrait sûrement après, mais là, comme ça, à froid, ça restait assez mystérieux comme explications.

La suite, cependant, ne tarda pas à être plus claire. Pourquoi le Serpent s'en prenait à elle ? La luxure, tout simplement. Son regard, légèrement coupable, suivit les endroits désignés par l'homme. A chacun d'eux, elle se rappelait les scènes qui s'y étaient déroulées. Avec Dick, pour la plupart. Et quelques unes avec Jace. C'était chaud. Ses joues s'empourprèrent légèrement. Elle n'avait pas honte, loin de là. Elle avait juste les images dans la tête, ce qui échauffait quelque peu son sang.


« Ok. Je vais aller... Ouais, je vais aller me coucher. Et... Euh... Merci. Pour tout. »

Pour le sauvetage, pour la garde de nuit, pour les explications... Elle esquissa un sourire et se leva pour rejoindre sa chambre d'un pas dansant. Sur le seuil de la pièce, elle se retourna et laissa échapper quelques mots :

« Bon courage. »

Elle lui offrit son plus beau sourire et entra dans sa chambre avant de refermer la porte derrière elle.

Tout à coup fatiguée, elle laissa tomber sa robe de chambre qui flotta un instant dans l'air avant de tomber souplement sur le tapis près du lit. Et elle se glissa sous ses couettes avec un bâillement révélateur de son état d'épuisement.

Elle s'endormit avant même que sa tête ne touche l'oreiller.


~ ~ ~ ~ ~ ~

Au cours de son sommeil, la serviette avait glissé de ses cheveux. Ceux-ci séchant rapidement, ils formèrent bien vite une crinière sauvage autour de sa tête. Le visage de la belle Amaelia était détendu. Ses traits fins respiraient la paix.

Et un bruit sourd la réveilla en sursaut, suivit du cri de son héros du moment.

Sur le qui-vive, elle se redressa d'un coup. Elle ne pensa pas à dompter sa chevelure, à mettre ses mules ou à enfiler sa robe de chambre. Elle se leva directement, ouvrant la porte de sa chambre pour comprendre ce qui se passait.

Pour être aussitôt repoussée et invitée fermement à rester en sécurité dans la piaule. Elle vacilla en reculant, effrayée par l'apparence de l'homme. Tout se passa très vite ensuite. Un éclair blanc dans son champ de vision alors qu'elle tombait au sol, et son sauveur repoussa ensuite brusquement le Serpent. Mais il avait été mordu.

Pétrifiée, incapable de faire un geste, Amaelia se retrouva spectatrice d'une bien étrange histoire. De la fumée jaillit de l'endroit où les crocs du reptile avait mordu l'homme, et la tête humaine se décrocha.

Les yeux écarquillés, la belle sentit la frayeur s'emparer d'elle. Le Serpent s'approcha d'elle à cet instant, sans qu'elle ne puisse esquisser un geste. Il était presque sur elle, sifflant de joie, quand... Quand la tête volante lui coupa le sifflet. Ok. Chouette.

Amaelia se dit de ne pas paniquer. Elle s'efforça de ne pas paniquer. Tout était sous contrôle, apparemment. Sans soucis de pudeur, elle ramena ses genoux contre sa poitrine en observant le spectacle, priant pour que l'homme l'emporte sur la bête. Ses poings serrés avaient les jointures qui jaunissaient tant elle serrait les mains. C'était -il faut l'avouer- vraiment un spectacle terrifiant qui se jouait devant ses yeux. Et même si elle était résolue à laisser le surnaturel de la situation l'intriguer plus tard, elle ne parvenait pas totalement à l'oblitérer en cet instant précis.

La rousse lâcha un cri, terrifiée, quand le Serpent voulu gober le chef décapité du chasseur de monstres. Mais ce dernier, ou plutôt le corps à proprement parler, intervint de justesse pour attraper son bien et... Et il la remit sur son cou. Normal. Tout à fait normal.

De bien moins résistantes psychologiquement auraient trouvé le moyen de s'évanouir depuis longtemps. Et même les moins facilement choquées auraient sans doute tourné de l'oeil à cette vision. Mais pas Amaelia. Pourtant, elle aurait bien voulu perdre conscience pour ne pas faire de cauchemars de cette soirée durant des mois après, mais son esprit n'était pas de son avis.

La suite de l'action se déroula en "avance rapide". Brandissant le livre qui flottait dans les airs depuis tout à l'heure, le héros survivant l'abattit sur le reptile, et -Amaelia ignorait comment- ce dernier s'en retrouva prisonnier.

Youpi.

En tout cas, l'homme semblait ravi. Il pétillait de contentement. Elle lui sourit en retour, d'un sourire tremblant, avant de relâcher ses jambes qui glissèrent sur la moquette douce. Elle soupira longuement, évacuant la pression que l'action avait provoquée.


« Je t'en prie. »

Oui, qu'il aille prendre une douche. Elle allait pouvoir se reprendre pendant ce temps là.

« Je vais peut-être en profiter pour m'évanouir, moi. »

Le ton était celui d'une plaisanterie, mais elle aurait réellement voulu s'évader hors de la réalité pour être sereine.

« Il... Le Serpent. Il ne me nuira plus maintenant, c'est ça ? »

Elle s'aida du mur pour se relever, et marcha d'un pas légèrement tremblant vers la pièce de vie.

« Bon. Je crois que j'ai besoin d'une dose de réconfort. Je vais me faire du chocolat chaud. Bien chocolaté. Avec de la crème. Tu en veux ? »

Elle n'était pas particulièrement douée en cuisine, mais la machine à chocolat, comme dans les coffee shop, saurait très bien les faire. Alors pour un ou pour deux...

« Il y a des serviettes propres dans le placard de ma chambre. Porte du milieu, étagère du haut. Avec des gants de toilettes et tout le fatras dont tu pourrais avoir besoin pour te laver. »

Elle aurait bien été les lui prendre, mais elle venait de se poser près de la machine à chocolat, et elle ignorait combien de temps encore ses jambes allaient la porter.

« Brosses à dents, dentifrices, savons, gels douches et shampoings sont dans le placard sous le lavabo. »

Elle en avait une mini collection même. Le placard, vaste sous la vasque immaculée, contenait un impressionnant échantillon de gels douches, de shampoings et de dentifrices. Autant pour hommes que pour femmes. Elle aimait avoir différents parfums à essayer, et prisait sentir les gels douches et shampoings masculins. La société de consommation sans doute... Elle avait du Fa, du Axe, du Petit Marseillais, du Dove, du Dop, du L'Oréal, du Garnier... Bref, comme dans un magasin sans doute... Elle avait aussi quelques brosses à dents neuves, achetées quand elle croyait ne plus en avoir, d'une seule et même couleur : Blanche et bleu turquoise.

« Bref, fais toi plaisir. Moi, je vais... Je vais me poser dans le canapé. En essayant d'assimiler un peu tout ce que je viens de vivre. »

Elle aurait bien besoin de réconfort aussi. Mais elle n'aimait pas quémander. Elle évitait de se montrer fragile et désemparée. Elle voulait paraître forte, et raisonnable.
Ma fiche
Ma demande

Tryzox

Créature

Re : Entre mythes et réalités. PV ~

Réponse 9 mardi 19 novembre 2013, 01:13:28

Et il se contenta de tranquillement sourire. Après une telle confrontation, il finit par soupirer. Il la remercia de sa bienveillante sympathie et de son hospitalité avant de s'évader dans la douche. S'y mettant nu, en effet c'est logique non?, il observa rapidement l'étendue de ses blessures. Brûlures, cicatrices, bleues. Mais rien de grave. Tout aurait disparu dans quelques jours. Il profita alors de la douche~ Profitant des multitudes de parfum, il prit le plus masculin possible; pour le fait que les agents qu'il contenait l'aiderait beaucoup à ne pas pourrir comme un vrai cadavre, et se lava avec une chansonnette funèbre et macabre. Après cela, il se brossa les dents, deux fois tant il appréciait la perfection donnée par les produits de la jeune femme et, calmement, il se contempla. Beau, à peu près soigné et appliqué... Il se trouvait bon pour le coup. Il avait bien rattrapé le carnage que lui avait fait subir cet empaffé de serpent. Le pouvoir qu'il lui donnait? Il ne savait pas encore. Il ne l'avait pas lu ni utilisé. Et sa curiosité lui fit défaut. Usant du livre dans la salle de bain, il testa le pouvoir et... Rien... Rien d'intéressant en tout cas. Déçu comme tout, il poussa un soupir... Et vit un amas de poussière rosâtre, comme de la poussière d'étoile, lui sortir de la bouche... Mais il ne le remarqua même pas! Il se contenta de sortir, en boxer... Et vit la rousse... Une nouvelle fois, il soupira. Puis il s'approcha du canapé, s'asseyant aussi... Avant de prendre la jeune femme contre lui. Le cadavre ambulant était chaud et il soufflait, doucement

"Shhhht... C'est rien. Tout va bien... C'est finit. Bientôt, ce sera plus qu'un souvenir. Un lointain souvenir... Détends toi ok? J'suis là."

Il était super sympa en fait... En même temps, en tant que Fossoyeur et Boss de donjon, il devait garder le moral et rester sympathique!! Il vint donc la bercer. Sans s'en rendre compte toujours, la poussière s'échappait de sa bouche, très peu visible. Puis le Grimm Book se ferma. Il ne comprit pas ce qu'il avait fait ni rien... Mais ce qui était sûr, c'était que le pouvoir du serpent était bien utilisé et bien sympathique!! En effet: C'était un aphrodisiaque!! La jeune femme avait dû en inspirer... Lui, non. Il finit par la faire basculer contre lui pour qu'elle soit allongée sur lui. Il était à moitié nu oui. En caleçon pour être précis. Mais rien à faire. Il voulait juste la rassurer... Il voulait pas qu'elle meurt d'une crise cardiaque la pauvre~ Il continuait de bien s'occuper d'elle, doux, agréable... Quelle tendresse~ Mais le fait d'avoir un homme si bien sculpté malgré sa finesse, affublé d'un délicieux parfum et avec cette odeur aphrodisiaque qui flottait... Hé bien, qu'annonçait la soirée? La dose était suffisante pour eux deux? Ou pas? Suspense !!

Amaelia Darko

E.S.P.er

Re : Entre mythes et réalités. PV ~

Réponse 10 mardi 19 novembre 2013, 15:43:12

Pendant que l'ami héros allait se doucher, Amaelia mit en route la machine à chocolat. Dans le doute, comme il n'avait pas répondu, la belle mit deux tasses sous le réceptacle et sortit deux cuillères. Elle récupéra la sienne quand la machine sonna, et vint s'asseoir dans le canapé. Elle le but à petite gorgée, savourant le goût sucré et la chaleur qu'il lui prodigua. Mais dans sa tête, l'apaisement ne vint pas. Les images de la première confrontation lui tournèrent et retournèrent dans la tête, se mêlant à celles de la dernière. Elle revit la tête se décrocher du corps de l'homme dans un bruit écoeurant. Elle revit les crocs du serpent près de sa tête à elle. Elle sentit l'haleine fétide du reptile qui sifflait, enserrant son corps dans ses anneaux.

Frissonnant, elle posa sa tasse sur la table basse et ramena encore ses jambes contre son buste.

Assise, presque en positions fœtale, elle écoutait le bruit de l'eau qui coulait pour se rassurer. Elle ne pourrait pas dormir jusqu'au matin, elle en était presque convaincue.

Son esprit retourna les images d'une tête volante, de crocs baveux et d'ondulations reptiliennes.

Elle sentit la chaleur du chocolat se dissiper peu à peu, et resserra l'étreinte de ses bras autour de ses jambes.

Et puis, la porte de la salle de bain s'ouvrit. L'odeur du gel douche qu'il avait utilisé flotta rapidement jusqu'à son nez. Elle huma doucement, laissant sa tête se poser sur le dossier du canapé. Et des bras puissants, chauds, vinrent encercler ses épaules, l'attirant contre un torse de même gabarit.

Des paroles de réconfort dansèrent à ses oreilles tandis que, doucement, la rousse se détendait contre son sauveur. Elle s'apaisa doucement au son de ses mots. Elle entendait, en plus, les paroles vibrer dans sa cage thoracique quand il les prononçait, et cette douce pulsation l'apaisa de plus belle. Elle se sentait bien entre ses bras. En sécurité. Elle inspira profondément, un peu calmée.

Et il bascula sur le canapé pour qu'ils soient plus à l'aise. Elle sourit doucement et se cala au creux de ses bras, lovée contre lui. La presque nudité de l'homme était à mille lieu de la choquer. La sienne étant d'autant plus provocatrice. D'ailleurs, bien qu'on ne l'aurait pas cru au départ, le fossoyeur était bien fichu malgré tout. Presque inconsciemment, ses doigts s'aventurèrent à découvrir ces muscles finement dessinés.


« Merci. »

Elle avait la voix étrangement chargée. Une émotion sourde pulsait en elle, quelque chose qui se réveillait. Elle ignorait la raison de cette irruption soudaine, mais le désir la taquinait à présent. Ce n'était plus seulement son corps que réchauffait l'homme, mais son âme, et le fourmillement au creux de ses reins était un indice absolument convainquant.

Elle redressa la tête, cherchant son regard. Le sien était légèrement voilé, comme si elle avait pris une quelconque drogue. Mais si sa pupille était dilatée, ce n'était pas la drogue. Pas totalement. Enfin si, d'une certaine manière. Mais c'était le désir aussi. Un violent désir qui la saisissait soudain, faisant flamber ses reins.

Elle leva un peu plus la tête, et se rapprocha de la sienne. Ses lèvres, à quelques millimètres seulement des siennes, s'entrouvrirent délicatement. Et elle tourna sur elle-même pour se retrouver presque à califourchon sur lui.


« Merci, beaucoup. »

Le ton de sa voix était chargé de ce désir naissant, et elle rapprocha un peu plus ses lèvres après avoir soufflé ces derniers mots. Elle toucha les siennes, les caressant d'abord doucement, puis se fit un peu plus impérieuse et le bout de sa langue vint quémander un baiser, un vrai, tandis qu'elle se collait le plus possible contre lui.
Ma fiche
Ma demande

Tryzox

Créature

Re : Entre mythes et réalités. PV ~

Réponse 11 jeudi 21 novembre 2013, 00:36:09

Il se devait d'être plus attentif et protecteur avec elle. Après tout, il avait vraiment pas été cool. Enfin, si. Il l'avait protégée après tout et lui avait ainsi évité à la belle de se faire manger dans son appart. Plus tôt même! Il l'avait empêchée de se faire manger dans la rue!! Quoi qu'il en soit, il était bien content qu'elle soit soulagée. Il pouvait sentir la jeune femme, dont tout les muscles du corps étaient aussi rigides et tendus qu'un cadavre, se détendre. Elle fondait, progressivement, tout contre lui. Et il le percevait! Il était si doué en anatomie... Il sourit et finit par lui caresser l'épaule. Il l'enserrait tendrement, son corps se réchauffant progressivement... Quand soudain, surprise.
La belle semblait fondre de plus en plus. Et quand elle le regarda, il lit dans son regard quelque chose de tout particulier. Elle était défoncée!? Elle avait vraiment mit que du cacao dans son chocolat? Le Fossoyeur se permit d'en douter!! Il contempla son regard et tenta de déchiffrer ce qu'il traduisait. Ce n'était pas de l'euphorie, pas de l'excitation... Non. C'était plus intense et c'était une force calme. Quand elle arriva quasiment à califourchon sur lui, il comprit: L'envie! C'était l'envie!! Bingo, eurêka, masaltov!!!
Bref. La rouquine était quasiment sur lui et plus chaude encore qu'une bouillotte en hiver. Il la laissa donc tranquillement monter et quand elle frôla ses lèvres, il répondait à la provocation. Il bougeait la tête pour accentuer le frottement, profitant soudain d'un baiser volé particulièrement agréable. Elle était chaude, ses lèvres avaient un goût entre celui du litchi et de la framboise, proche du fruit défendu... Il en frissonna doucement. Au cours de ce baiser, il prit les fesses de la jeune femme et se mit à lui masser, rompant lentement le contact fougueux qui les unissaient. Il afficha un large sourire et se permit de dire, amusé

"Hé bien? Je ne savais pas que tu comptais me remercier ainsi... Tu sais, dans le doute extrême, je devrais aller avec toi, dans ta chambre, finir sous la même couette... Tu ne penses pas?"

Il afficha un sourire. Sa stratégie était toute dévoilée, mais il l'assumait parfaitement. Jouer le rôle du faux gardien du corps afin de pouvoir profiter du contact chaud du corps de la belle, ça ne le gênait pas. Et au contraire même, ça lui plaisait grandement~
Il la porta dans ses bras telle une princesse. Même si le tableau n'était pas idyllique; avec une princesse qui mouille et un prince qui a autant de cernes que de muscle; il l'amena tout de même à son lit d'un pas calme et assuré. Il l'y allongea, doucement... Avant de doucement poser son index sur son propre torse. Il le fit lentement descendre, dessinant la lignée de ses muscles.. Avant de prendre son boxer de ce doigt et le retirer, soufflant

"Tu dois pas chopper froid... Je serais sûrement plus chaud ainsi~"

Un ricanement se fit entendre. Le Fossoyeur, pervers et amusé, vint alors rejoindre la jolie Amaelia sous sa couette, la prenant dans ses bras en couvrant son cou et son visage de baisers. Il semblait sûr de lui, déjà mi-dur alors qu'il lui mordillait la ligne de la mâchoire et que sa main appuyait sur son bas-ventre, lui caressant amoureusement comme pour réchauffer et maintenir l'excitation à la façon dont on sauverait un feu de cheminée~

"Remercie moi comme tu le souhaite... Et après, on s'amusera entre "bons amis", c'pas mal non~?"

La jeune femme se lançait dans quelque chose d'intense. Car coucher avec un mort-vivant, c'est dingue pour une raison: Il est plus endurant que quiconque, vu qu'il est MORT!... Alors, petite rouquine. Que vas-t-il ce passer~?


Répondre
Tags :