Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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La loi de la jungle [Ephemera]

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La Reine Rouge

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La loi de la jungle [Ephemera]

mercredi 18 septembre 2013, 00:44:12

Depuis que je l'avais découvert il y a quelques mois j'adorais le monde des humains. Leur sang était absolument dégueulasse, une véritable infection. Mais leur faiblesse affligeante m'amusait, ils ne savaient que courir dans tout les sens en implorant des sauveurs qui ne venaient jamais. À mes yeux ils étaient des animaux, des sous-êtres qui n'existaient que pour me servir. Pourquoi aurai-je dû avoir pitié ? Il y a à peine 10 minutes je dévorais une femme enceinte sous leurs regards horrifiés, au bout de la rue, summum de la gratuité, j'avais écrasé un enfant contre un mur, SPLATCH AH AH AH !!! Un vrai défouloir, voilà ce qu'était ce monde ! Un putain de défouloir ! Et quand ils se ramenaient, les moins lâches d'entre-eux, avec leurs petites armes à projectiles. Quel spectacle pitoyable ! Ils se sentent forts jusqu'à ce que je commence à les tuer un par un, puis ils paniquent dès qu'ils comprennent qu'ils ne peuvent rien faire. Ici personne ne pouvait m'arrêter, je pouvais détruire leurs bâtiments, leurs véhicules, leurs vies, leur santé mentale, les violer, les torturer, les bouffer … Et le plus merveilleux dans tout ça, c'est qu'aucun d'entre eux n'avait la moindre chance de m'arrêter.

Tandis que je m'amusais à jouer avec les voitures et à balancer des poteaux électriques sur les passants, j'ai senti une odeur aussi familière que désagréable. J'en étais presque sûre, il y avait des vampires dans le coin et pas juste deux ou trois, toute une petite armée qui se terrait quelque part. Je hais les vampires, je déteste ces minables qui osent se comparer à ma race alors qu'ils ne valent rien. Je me suis mise à les chercher comme une demeurée. Où ? Où ils sont ? J'étais euphorique, eux aussi avaient dû me sentir, ils devaient se pisser dessus en espérant que je passerai à côté sans m'en m'occuper. Oh que non, j'avais tout mon temps à perdre si c'était pour massacrer ce genre de vermines. Je pouvais les sentir, juste sous mes pieds, grouillants comme des rats dans les entrailles de la ville.

"Allez allez les enfants ! Sortez de votre cachette ! Si vous sortez tout de suite je vous épargnerai !"

Bien entendu personne ne fut assez bête pour sortir. Mais ça ne m'a pas empêchée de trouver la station de métro désaffectée dans laquelle tout ce joli monde se planquait. Comme ils étaient quand même vachement nombreux, j'ai immédiatement recouvert mon corps de mon armure osseuse et fait apparaître une épée à deux mains en os. Ça me faisait gaspiller énormément de sang mais tant pi, il y avait plein d'humains à l'extérieur de toute façon et personne susceptible de me mettre en difficulté dans ce monde. Cédant à mes bas instincts je me suis mise à les massacrer, les traquant jusque dans les vieux conduits d'aération, exactement comme des rats, plein de petits rats qu'il fallait exterminer. Pendant une bonne demi-heure je me suis déchaînée au milieu des cris, fracassant des crânes et tranchant des membres dans la bonne humeur. Jusqu'à ce qu'il n'y ai plus personne, du moins plus personne de visible. Je sentais qu'il y en avait encore, juste à côté, je sentais des humains aussi, probablement leurs prisonniers, leurs réserves de sang frai. J'ai cherché quelques minutes et finalement j'ai trouvé une sorte de couloir camouflé par la végétation. Je m'y suis avancé, tuant les derniers vampires sans difficulté, avant d'arriver dans une grande salle remplie de cellules où des humains étaient entassés par dizaines. Jackpot !

Pourtant mon sourire s'est effacé de mon visage, je pouvais sentir une présence étrange dans mon dos. Pas la présence d'un vampire, ça y ressemblait mais c'était diffèrent. Un démon peut être ? Non, ça ressemblait aussi mais c'était encore diffèrent. Peut être une créature hybride entre les deux ? C'était le plus probable. Je me suis dépêchée d'aller vers les humains prisonniers, j'avais besoin de sang pour refaire mes réserves. De plus, la créature était encore trop loin pour m'atteindre rapidement, du moins c'est ce que je pensai.
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Ephemera

Créature

Re : La loi de la jungle [Ephemera]

Réponse 1 vendredi 20 septembre 2013, 02:12:52

« ...Les efforts de la police pour contrer la créature infernale s’avèrent pour l’heure sans succès. Cependant, plusieurs hélicoptères du SHIELD se rapprochent pour soutenir les policiers bloqués par le monstre. Il est fortement recommandé aux citoyens de ne pas s’approcher de cet endroit... »

Depuis une télévision avec un écran plat, l’image montrait un boulevard ravagé. On filmait depuis un hélicoptère, montrant un boulevard ravagé. Des sirènes hurlaient dans tous les sens. On voyait une espèce de gamien avec une longue queue et une peau sombre tuer et détruire tout ce qui avait le malheur de la croiser. Elle était près d’une station de métro, à la lisière de la Toussaint, et avait abattu plusieurs personnes, avec une frénésie toute particulière... Une frénésie qui déplaisait fortement à la femme qui regardait cette scène, et dont la main, agacée, frottait nerveusement le crâne de son animal de compagnie, une sorte de monstrueux chien violet qui grognait et claquait des dents devant la scène se déroulant sous ses yeux oranges.

« Il semblerait qu’une autre pensionnaire de Terra soit en train de s’amuser...
 -  Elle est... Enjouée...
 -  Et incontrôlable, rétorqua la femme sur un ton morne, engoncé dans une sorte de fauteuil organique. La discrétion est le succès de ma stratégie sur ce monde, je ne peux pas tolérer une petite folle dans ce genre... Et ce d’autant plus que ses agissements ont lieu près de mon temple souterrain... »

Pour autant qu’elle se souvienne, Ephemera avait toujours servi plus fort qu’elle. Jadis, elle avait suivi sa sœur aînée, Ferril, qui était plus rapide et plus forte qu’elle. Elle s’était elle-même débarrassée de Ferril, sous les yeux de leur père, Kagan. Elle avait empalé cette psychopathe avant de la balancer du haut d’une tour, ce qui n’avait pas suffi à la tuer. Par la suite, la Dame des Ombres avait directement servi Kagan, son père. Quand Rayne, une autre de ses sœurs, avait tué Kagan, elle s’était retrouvée en Enfer, à servir Grossum... Avant de le tuer, et de prendre sa place. Il en était de même actuellement, même si elle devait bien admettre que Sarah Kerrigan, la Reine des Lames, était une autre pointure que Grossum, ou même que Kagan.

La Reine des Lames était assise sur le fauteuil, remuant lentement ses pattes arrières. Ephemera savait que, sur Terre, Ephemera dirigeait une sorte de secte. Elle ignorait ce que cette dernière voulait faire sur Terre, car les Formiens se trouvaient à Terra. Cependant, il ne lui appartenait pas de poser des questions. Sur Terre, Kerrigan se méfiait des forces du SHIELD, qui étaient spécialement entraînées pour contrer des menaces comme elle, et les agissements de cette femme avec une longue queue et un bras osseux lui posaient donc problème.

« Et tu ne peux pas t’en charger ? » lui demanda-t-elle.

Sarah caressait le crâne du Zergling, l’un de ses animaux de compagnie.

« Je le pourrais, oui... Mais quelque chose me dit que tu as envie de cette petite... Tu peux utiliser un ver de Nydus pour rejoindre le temple, si tu veux...
 -  Je peux me déplacer plus rapidement. »

Kerrigan avait raison : cette femme amusait Ephemera. La Dame des Ombres se téléporta à travers les ombres, et rejoignit en moins d’une minute la Toussaint. Dans les ombres, Ephemera se déplaçait très rapidement, et rejoignit ainsi la station de métro souterraine, où la femme était en train de massacrer des gens. Il s’agissait essentiellement de vampires, qu’elle tuait avec des formations osseuses sortant de son propre corps. Une véritable furie, qui avait un sang délicieux. Ce n’était pas une humaine, ni même une vampire... Une démone ? C’était ce qui s’en rapprochait le plus. Ephemera pouvait entendre, au loin, des gyrophares.

La tueuse surnaturelle l’avait vu, et se dirigeait vers un groupe d’humains terrorisés. Des toxicos et des alcooliques, au sang pué. Beurk ! Ephemera agit rapidement. La créature se déplaçait vite, mais, face à Ephemera, quand on était dans l’ombre, la vitesse ne servait à rien. La Dame des Ombres se téléporta à nouveau, et arriva pile devant la femme.

« Tu vas quelque part, chérie ? » lâcha-t-elle de sa voix ombreuse.

Elle frappa avec ses deux lames, atteignant la femme sur le ventre, entaillant sa chair sur un ou deux centimètres. Ephemera tendit alors sa main, usant de son avantage, et des liens d’Ombre jaillirent, formant comme des lianes qui frappèrent la femme, la repoussant sur plusieurs mètres.

« Je n’aime pas qu’on fasse de l’agitation près de ma tanière... »
DC d’Alice Korvander.

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La Reine Rouge

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Re : La loi de la jungle [Ephemera]

Réponse 2 samedi 21 septembre 2013, 00:19:00

Lorsqu'elle s'est retrouvée devant moi en un éclair, mon cerveau a arrêté de fonctionner un bref instant, totalement confus. Ma seule pensée à ce moment là se résuma à : "Comment elle a fait ça bordel ?", suivi d'un bref : "Elle va me toucher, pas le temps d'esquiver.". Je m'étais lancée à fond vers ma réserve de sang de fortune, pensant la trajectoire dégagée. J'ai été totalement incapable de m'arrêter, m'embrochant sur ses lames avant d'être projetée en arrière comme si je ne pesais rien. Agile comme une chatte, je suis retombée sur mes pattes. Mes oreilles étaient plaquées en arrière, mes sourcils étaient froncés, mes yeux étaient grands ouverts, prêts à détecter toute menace alentour, j'avais l'allure d'un animal sauvage en rogne. Mais une fois la surprise passée, mes traits se sont détendus, jusqu'à ce que j'éclate de rire tandis que mes blessures se refermaient toutes seules.

"AH AH AH AH AH !!! OH Oh ... J'y crois pas ... C'est pas vrai hein ? Ah ah !"

Puis j'ai arrêté de rire comme une demeurée, reprenant un ton franchement agressif et irrespectueux :

"Tu as osé me toucher avec tes merdes ? Je ne sais pas quel tour de passe-passe tu as utilisé pour me surprendre mais ... JE VAIS T’ÉTRIPER SALOPE !!! JE VAIS T'ARRACHER LES BRAS ET TE LES ENFONCER DANS LE CUL !!! ET POUR FINIR JE ME BRANLERAI DANS TES ORBITES VIDES PETITE CONNE !!!"

J'étais folle de rage, aveuglée par la colère. Comment pouvais-je tolérer qu'une sous-race semblable aux vampires soit capable de m'entailler ? En plus ça faisait mal ces conneries. Non définitivement, sang ou pas sang, j'étais décidée à la bouffer. En fait, je ne me posais même pas la question de savoir si j'en étais capable ou non. Je n'avais jamais connu la défaite ou la peur, les infligeant tout le temps à mes victimes. Je n'avais aucune raison de douter de ma force, mais je ne savais pas encore que l'issue d'un combat ne dépend pas uniquement de la force brute. Joignant le geste à la parole, j'ai crée une petite boule d'os au bout de ma queue reptilienne, une attaque dévastatrice que j'utilisais rarement. J'ai fais un tour rapide sur moi-même entrainant ma queue avec moi, puis j'ai donné un coup violent avec cette derrière dans le vide pour propulser ce projectile. Lorsqu'elle fut lâchée, la petite boule d'os fit claquer l'air, signe qu'elle venait de passer le mur du son et qu'il fallait mieux ne pas se la prendre. À cette distance avec un projectile aussi rapide et précis, impossible qu'elle l'évite, pensais-je. Mais elle a brusquement disparu, laissant ma balle percuter le mur et y creuser un beau cratère.

"TU ES OÙ ? REVIENT LÂCHE !!! TU TE CHIE DESSUS OU QUOI ? JE VAIS TE ..."

Je l'ai tout à coup sentie dans mon dos, avant de sentir ses lames me lacérer à nouveau. Je n'ai eu ni le temps de la voir venir, ni le temps de l'éviter mais j'étais bien déterminée à la choper et à lui faire payer. D'un geste-réflexe fulgurant, j'ai balancé mon bras dans sa direction, certaine que j'allai réussir à la frapper. Mais mon bras n'a strictement rien tapé, se contentant de me déséquilibrer, me donnant ainsi l'air ridicule. J'avais rarement été dans une rage pareille, personne ne me résistait d'habitude et me faire humilier de la sorte par cette grognasse m’insupportai. Oubliant tout bon sens je me suis mise à frapper dans toutes les directions, à chaque fois cette saleté esquivait mon attaque et parvenait à me frapper. Plus elle gagnait et plus j'enrageai, plus j'enrageai et plus je me battais n'importe comment, lui offrant des occasions pour placer ses coups. Petit à petit je me suis fatiguée toute seule, gaspillant mon énergie à essayer de tuer un fantôme. Ma gorge était sèche et ma soif prenait le pas sur ma raison. Je me suis ruée vers les humains, mais bien sûr elle n'avait pas l'intention de me laisser reprendre des forces, elle m'a repoussée à chaque fois, m'acculant de plus en plus, comme une bête.

Finalement j'ai atteins ma limite, tombant à genoux, à court d'énergie. Je haletais, j'avais du mal à respirer et ma vision se troublait. Mes jambes quant à elles refusaient de me porter davantage, il me fallait du sang, tout de suite. "Aller bouge bordel !", me disais-je tandis que mon ennemie venait de comprendre que je n'allais pas me relever. J'étais quasiment sûre d'être plus forte qu'elle, mais ma force brute ne pouvait rien contre ses déplacements éclairs. J'enrageai de m'être fait humilier de la sorte par cette chose, sans me douter que l'humiliation allait vite devenir le cadet de mes soucis. J'avais un dernier atout en main, juste assez d'énergie pour lui sauter dessus et la mordre lorsqu'elle sera à ma portée. Une fois mordue, je n'aurai qu'à me cramponner à elle pour la vider de son sang. Mais je n'étais pas habituée à élaborer ce genre de stratégies, je n'en avais jamais eu besoin avant et mon intention d'attaquer était bien trop visible pour qu'elle tombe dans le panneau. Néanmoins j'y croyais sincèrement, me voyant déjà en train de planter mes crocs dans sa nuque pour la tuer.
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Ephemera

Créature

Re : La loi de la jungle [Ephemera]

Réponse 3 dimanche 22 septembre 2013, 02:34:39

La mystérieuse créature était en train de s’énerver. Elle était plus forte qu’elle, Ephemera le sentait, mais elle ne pouvait pas non plus prêter allégeance à tout le monde. Sarah Kerrigan représentait un meilleur parti que cette hystérique inconnue, et, si Ephemera avait l’occasion de s’amuser, elle comptait bien le faire. Cette station de métro abandonnée n’émettait aucune source de lumière, ce qui la mettait donc en position forte. La femme ne pouvait rien faire contre elle, d’autant plus qu’elle n’avait pas l’habitude de se battre contre quelqu’un qui lui tenait tête. Elle enchaînait les attaques, en essayant de la tuer en un seul coup, ce qu’elle aurait certainement réussi à faire, si elle l’avait touché. Malheureusement pour elle, Ephemera utilisait activement sa magie d’Ombre, ce qui faisait que la femme n’arrivait pas à la toucher, car elle se reposait sur sa vision. La Dame des Ombres la lacérait ainsi de part et d’autre, la femme dilapidant son énergie, ainsi que sa résistance. Le résultat final était attendu, et la femme finit par tomber à genoux, visiblement épuisée, après avoir copieusement insulté Ephemera.

« Est-ce tout, jeune femme ? » la nargua-t-elle.

Oui, ça semblait être tout. Ephemera aurait pu se rapprocher, mais elle n’était pas idiote. Elle tendit ses doigts, et des liens d’ombre se formèrent ici et là, formant une espèce de grosse main qui attrapa la femme, et la plaqua contre le mur en face, faisant trembler ce dernier. La main forma alors comme une tâche noirâtre qui recouvrit une partie de son corps, étouffant ce dernier, l’immobilisant. Elle ne pouvait guère que remuer le cou, tandis que tout son corps était plaqué contre le mur, retenu par une sorte de colle extrêmement résistante. Ephemera se concentra un peu, et la tâche devint légèrement acide, attaquant la peau de la femme.

« Un humain normal fondrait en quelques secondes sous cette texture... Mais quelque chose me dit que tu es un peu plus résistante que de vulgaires humains... »

Elle souriait, virtuellement invisible dans l’ombre. Elle parlait en se déplaçant, ce qui faisait qu’il était difficile de savoir où elle était, et ce d’autant plus que sa voix semblait chuchoter. Était-elle proche de la femme ? Ou loin ? Et on pouvait entendre des sifflements s’échappant de la femme, son corps étant en train de souffrir. La Dame des Ombres en avait presque oublié les humains recroquevillés dans un coin. Certains étaient en train de planer, et avaient à peine entendu l’agitation. Cette station de métro abandonnée est un trou à rats, un refuge pour les squatteurs et les minables. Elle avait une proie plus intéressante.

Des bruits se rapprochaient. La police arrivait, et Ephemera pouvait voir les reflets des lampes-torches qu’ils utilisaient.

« Il est temps de t’emmener faire un tour... Je vais te donner l’occasion de soulager ta fureur, petite créature... »

La colle acide se retira lentement, et un tentacule jaillit alors, formant comme une espèce de queue caudale, qui s’enroula autour de la nuque de la femme. La queue remua alors, et envoya la femme à la peau sombre heurter violemment le plafond, avant de s’écraser sur le sol. Ephemera se concentra alors, et des voiles d’Ombre se formèrent alors, recouvrant intégralement la femme et sa proie, tandis qu’elle entendait les policiers se rapprocher... Le son était de plus en plus éloigné, et, quand les lampes-torches des fusils d’assaut éclairèrent les humains recroquevillés, Ephemera et la femme n’étaient plus là. Ephemera avait appris à utiliser un portail spécial pour la ramener à Drakengord, sa prison infernale, et c’est là-bas qu’elle conduisit la femme.

Drakengord était clairement l’un des endroits les plus sinistres de l’Enfer, une gigantesque prison, où on dénombrait des centaines de morts par jour, essentiellement des individus venant tout juste de mourir, et qui venaient d’arriver en Enfer. Or, en Enfer, la mort ne signifiait pas la fin, car quelqu’un qui mourait renaissait en Enfer, et pouvait donc retourner à Drakengord, afin d’y être encore torturé. Contrairement à Grossum, son prédécesseur, Ephemera se dévouait intégralement à l’activité de Drakengord, ce qui faisait que sa prison attirait même les redoutables Princes et les Matriarches de l’Enfer.

Pour l’heure, Ephemera avait atterri près d’une cellule comprenant une dizaine d’hommes. Ils avaient atterri en Enfer pour avoir tous commis des crimes sexuels. Viols, viols avec barbarie, tortures, etc... La cellule était dans une espèce de fosse, avec un pont passant au-dessus. Ephemera atterrit sur le pont, et balança la femme en contrebas, au milieu d‘hommes nus.

« Bienvenue chez toi, petite furie. »

Les hommes s’avancèrent. Ils n’avaient pas vu une femme depuis des mois, et Ephemera s’amusait à les frustrer. Rien qu’à la voir, leurs sexes se tendirent.

« Fille ! Fille ! Fille ! » baragouinait l’un d’entre eux, avec des yeux de déments.
DC d’Alice Korvander.

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La Reine Rouge

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Re : La loi de la jungle [Ephemera]

Réponse 4 dimanche 22 septembre 2013, 16:13:15

Était-ce tout ? Je crois que oui, j'étais épuisée, affamée, incapable de continuer le combat. Ça me faisait sincèrement chier de l’admettre, mais cette faiblarde fuyarde m'avait littéralement explosé la tronche. Pourtant je sentais bien que j'étais plus forte qu'elle, il m'aurait suffi d'un seul coup pour lui briser la nuque et en finir une bonne fois pour toute. Mais impossible de toucher cette salope, elle passait son temps à se téléporter à droite ou à gauche, me frappant avant même que je me rende compte de sa présence. Même mes réflexes, d'ordinaire redoutables, n'étaient pas assez rapide pour suivre la cadence. Lorsqu'elle m'a demandé si c'était tout je l'ai regardé, elle pouvait voir ma rage dans mon regard, mon intention de l'attaquer et elle fut malheureusement assez maligne pour ne pas s'approcher.

Sans pouvoir riposter, je me suis retrouvée écrasée contre le mur, affublée d'un carcan corrosif. Dans mon état je n'allai pas pouvoir résister longtemps à l'acide, mon corps était presque à ses limites et ma survie allait dépendre du temps que j'allai passer dedans. Heureusement ce fut bref, douloureux, très douloureux même, mais seuls mes vêtements avaient disparus au final, ma peau n'étant que légèrement brûlée. Je faisais peine à voir, je n'avais même plus la force de crier. Mais mon adversaire cru bon de m'en remettre une couche, histoire de bien s'assurer que je n'allai pas faire de bêtises. Un tentacule m'a attrapé au niveau de la nuque avant de me projeter contre le plafond, sonnée, j'ai sentie ma mâchoire se rompre. Puis le tentacule a pris le chemin inverse, me projetant au sol, me brisant au passage plusieurs côtes ainsi que mon bras droit. Je n'avais jamais été aussi proche de la mort qu'aujourd'hui, d'expérience je savais que supplier était inutile car à ses yeux j'étais probablement juste un animal. Vu la tournure que prenaient les événements il y avait deux possibilités, soit elle voulait me dresser comme un petit chien, soit elle voulait me torturer et jouer avec mon corps jusqu'à ce que j'en crève.

Nous nous sommes téléportées quelque part, dans une espèce de prison infernale, surement quelque part dans les enfers. Je savais mieux que quiconque ce qu'il arrivait à ceux qui se retrouvaient dans ce genre de lieux, pour en avoir moi-même torturé pas mal. J’espérai juste que ma geôlière ne serait pas très inspirée. Manque de bol pour moi elle avait eut une excellente idée, me jetant dans une fosse de violeurs en manque. D'un naturel assez fier, j'avais toujours refusé qu'on me sodomise ou qu'on me domine au lit, mon égo ne supportait pas ce genre de choses. À l'idée même que je puisse être vulnérable face à ces raclures je me suis mise à paniquer. Tombée sur le dos je pouvais voir distinctement la femme en noir qui était responsable de mon état, j'avais l'impression qu'elle se foutait de ma tronche. Qu'elle décide de me violer elle aurait été une chose, mais me jeter en pâture à ces sous-merdes, non je ne pouvais pas accepter ça.

Les hommes se sont rués sur moi, l'un enfonçant son sexe dans ma gorge, tandis que les autres me caressaient comme de grands malades, envoutés par ce corps féminin qu'ils n'avaient pas pu toucher depuis longtemps. Celui qui voulait me baiser la gorge s'est vite aperçu qu'elle était totalement sèche à cause du manque de sang et a demandé à ses copains de l'aider à l'humidifier. À tour de rôle ils m'ont tous crachés dans la bouche, plusieurs fois chacun avant que le premier ne recommence à me pénétrer par voie buccale. J'étais écœurée et ce n'était pas fini, j'ai senti leurs langues sur mon anus, encore une fois leurs crachats, des doigts qui étalaient le tout, puis un sexe qui me pénétrait sans ménagement. Je pouvais sentir leurs mains sur mon corps, leurs doigts qui me pinçaient les tétons, un autre qui essayait de faire rentrer un de ses doigts à l'intérieur de mon pénis, forçant comme un malade et me faisant souffrir d'avantage. Ces gros porcs n'hésitaient pas à me frapper, pour rien, juste pour s'amuser et je n'étais pas bien placée pour les juger, c'est exactement ce que je faisais subir à mes victimes. Et il y avait surtout cette soif insupportable, il me fallait du sang et sentir cette bite dans ma gorge, gorgée de sang et que je ne pouvais pas mordre à cause de ma mâchoire réduite en miettes m'était insupportable.

Les uns après les autres, ils se sont vidés en moi, se servant de mon corps comme un vulgaire sac à foutre. Une, deux, trois, quatre, cinq fois, j'ai fini par perdre le compte. Petit à petit mon anus s'est élargit, lui qui n'avait jamais été pénétré ressemblait désormais à celui de mes victimes lorsque j'en avais fini avec elles. Humiliée, écœurée et en train de mourir de soif, je commençai à comprendre pourquoi les humains disaient pitié même en sachant qu'ils n'allaient pas survivre. Alors en pleurant misérablement j'ai regardé vers le pont, oubliant mon égo j'ai supplié d'une voix faible :

"I-il me faut du sang ... Je vais crever à ce rythme là ... Je ferais ce que vous voudrez ..."

Pour la première fois de ma vie je comprenais ce qu'était le désespoir, la peur et l'humiliation. Je n'avais plus qu'une envie, sortir de cette fosse en vie et qu'on me débarrasse de ces souffrances, quitte à devoir me soumettre. Je pouvais encore tenir quelques minutes, mais au delà mes chances de survie allaient considérablement baisser. Je gisais à terre, recouverte et remplie de sperme, immobile et dans un état critique.
« Modifié: dimanche 22 septembre 2013, 16:27:44 par La Reine Rouge »
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Ephemera

Créature

Re : La loi de la jungle [Ephemera]

Réponse 5 lundi 23 septembre 2013, 02:23:05

Bras croisés, Ephemera observait. Il y avait une dizaine d’hommes, des porcs, des rats, qui se ruèrent sur elle. La pitié n’était pas quelque chose qu’Ephemera connaissait, et elle les laissa faire, sentant leur sang palper dans leurs corps. Tour à tour, ils la défoncèrent, l’humilièrent, la violèrent, de manière assez douloureuse... Mais cette femme l’avait bien cherché. Ce n’était d’ailleurs même pas une question de justice : Ephemera se contentait de se faire plaisir. Kerrigan voulait juste qu’elle se débarrasse d’elle, et elle aurait tout simplement pu la tuer... Mais ça n’aurait guère été amusant. Or, Ephemera aimait bien s’amuser. La créature était plutôt résistante, car, pendant le long traitement, elle resta toujours en vie. On la pinçait, on l’humiliait, on la sodomisait avec force. C’était un spectacle délectable, réellement. Ils jouissaient joyeusement, avec des sexes qui étaient disproportionnés. Ephemera s’était amusée avec eux, rendant leurs sexes plus durs, plus gros, ce qui les faisait souffrir à chaque fois qu’ils devaient l’utiliser, et ce même s’il s’agissait simplement d’uriner.

La femme traînait misérablement sur le sol, le corps traversé ici et là de semence, du sperme qui lui tombait sur le corps. Ephemera ne voyait pas comme les autres, car elle n’avait pas de yeux, mais elle pouvait percevoir le corps massacré. Les hommes n’en avaient toujours pas fini avec elle, tandis qu’elle implorait la pitié de la Dame des Ombres, toute sa fierté et son agressivité envolées :

« I-il me faut du sang ... Je vais crever à ce rythme là ... Je ferais ce que vous voudrez ... »

Une autre semence se répandit sur le ventre de la femme. Les individus autour d’elle étaient en train d’uriner sur elle, achevant de la faire descendre plus bas que terre, d’annihiler toute forme d’amour-propre qu’elle aurait eu à avoir. Ephemera sentait toutefois que la femme était en train de mourir... Son sang s’affaiblissait. Il fallait aussi dire qu’elle n’y avait pas été de mainmorte dans le métro. Les cheveux argentés de la femme étaient collés contre ses joues, et les hommes grognaient et soupiraient, lorsqu’Ephemera se décida enfin à intervenir. Elle se téléporta, arrivant à hauteur de la fosse. Les mâles étaient bien trop frustrés et pervers pour ne pas s’incliner devant elle, et se ruèrent vers Ephemera.

Les lames giclèrent dans tous les sens, et on put les entendre hurler de douleur. Les longues lames d’Ephemera démembrèrent les ennemis, arrachant des bras, des poignets, des doigts, des jambes, décapitant certains, voire même coupant les corps en deux. Le sol se recouvrit de tâches de sang. Un homme tenta de l’attraper dans le dos, et la ceintura, son membre difforme glissant contre les fesses d’Ephemera. Elle se téléporta encore, arriva dans son dos, et releva ses lames, donnant deux coups verticaux qui arrachèrent ses épaules, faisant gicler le sang. Deux coups horizontaux lui arrachèrent la tête, qui s’envola gracieusement, décrivant une courbe, avant d’atterrir entre les seins de la femme. Le corps pissait le sang partout, et un énième coup lui arracha les jambes.

L’un d’entre eux, plus malin que les autres, se mit à se reculer, essayant d’implorer la pitié d’Ephemera, qui bondit en avant. D’un coup d’épée, elle arracha le sexe de l’homme, remontant sa lame pour découper un peu de son nez. L’homme blêmit en vomissant du sang, et Ephemera l’empala, le soulevant du sol, le sang se mettant à ruisseler sur son corps. Elle en mouillait de plaisir, et relâcha ensuite le corps en frappant avec son épée, ce qui eut pour effet de le couper presque en deux, son corps roulant sur le sol, des traînées de sang jaillissant tout autour.

Le sang se mit à asperger le corps de la femme, quelques gouttes arrivant près de ses lèvres. La Dame des Ombres se rapprocha, alors que des tentacules jaillissaient des coins de la pièce, pour la saisir par les membres. Ils étaient beaucoup moins puissants que ceux du métro, mais sa prisonnière était trop affaiblie pour le réaliser. La torture devait être horrible pour elle : elle baignait dans le sang, mais elle était incapable de le prendre. Ephemera se rapprocha, et posa un pied sur son ventre.

« Hum... Tu es vraiment crade, ma petite pute... »

Sa lame se rapprocha de la joue de la femme, la caressant. Ephemera avait des lampes dhampir, ce qui revenait à dire qu’elles constituaient le prolongement de ses bras, le manche constituant en des espèces d’attaches qui se fixaient aux poignets.

« Tu veux du sang ? Mes lames en sont aspergées... Tu n’as qu’à lécher... Mais fais attention, elles sont tranchantes... »
DC d’Alice Korvander.

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Re : La loi de la jungle [Ephemera]

Réponse 6 lundi 23 septembre 2013, 18:47:55

Depuis toute petite j'avais été éduquée pour diriger, soumettre et tuer. Mais jamais, jamais on ne m'avait préparée à subir, à avoir peur, à être humiliée. Je pensais que ma force était suffisante pour que jamais je ne subisse ce genre de choses. Je n'avais jamais souffert, je n'avais jamais cru mourir avant, lorsque j'ai rencontré cette femme noire je n'étais absolument pas prête pour lui résister. Pour la première fois de ma vie j'ai supplié, supplié pour qu'on me laisse vivre ou pour qu'on me tue rapidement, mais tout sauf ce viol immonde que je subissais. Habituée à ce qu'on m'obéisse immédiatement j'attendais que la femme noire saute tout de suite à mon secours sitôt ma supplique entendue. Mais rien, elle restait en haut, me toisant avec son sourire malsain. Aller salope, tu ne veux pas me laisser crever, je le sais, tu veux t'amuser, j'ai été à ta place donc je le sais. Petit à petit mes certitudes se sont envolées. Et si elle voulait vraiment me tuer comme ça ? J'allai vraiment crever dans ce trou à rats ? Violée par ces gros porcs ?

Brusquement une douleur intense m'a sortie de mes pensées. L'humain qui tentait d'introduire son petit doigt dans mon canal urinaire avait finalement réussi, déformant mon pénis et me faisant horriblement mal. Il changea de doigt, enfonçant mon majeur presque immédiatement après, j'avais l'impression de pisser de la lave en fusion. Incapable de crier ou de bouger je subissais presque en silence, pleurant misérablement et gémissant de petits : "S-stop ... P-pitié ...". J'en étais réduite à supplier des humains, mes proies habituelles, pour qu'ils me laissent en vie alors que j'avais impitoyablement fauché des milliers d'entre eux. Après tout, cette femme en noir n'avait aucune raison de me sauver, absolument aucune, elle allait vraiment me laisser crever.

Convaincue que j'allai y passer j'ai arrêté de supplier, résignée à mourir comme un vulgaire sac à foutre, riant parfois nerveusement, sombrant petit à petit dans la folie. Pour couronner le tout, mes bourreaux se sont mis à uriner sur moi, certains visant mon visage et ma bouche ouverte à cause de ma mâchoire en miettes, d'autres visant mon corps ou mes membres et l'un d'entre eux urina directement dans mon cul. L'un des hommes s'amusait à aller et venir avec son majeur dans mon canal urinaire déformé, c'était douloureux, mais derrière la douleur j'ai commencé à ressentir du plaisir. J'ai commencé à aimer la sodomie brutale qu'on m'infligeait et ce foutu doigt planté dans mon pénis devenait aussi de plus en plus agréable. Humiliation ultime, l'homme retira brusquement son doigt, me laissant jouir par terre, je crois que j'ai définitivement abandonné toute résistance à ce moment là. Je me dégoutais, comment pouvais-je jouir dans cette situation ?

Cependant, il y avait bien pire que la souffrance et l'humiliation, il y avait la soif, insupportable. J'avais l'impression que mon corps était en train de se digérer lui-même, brûlant de l'intérieur pour chercher désespérément une dernière goutte de sang. Subitement mon état s'est dégradé, ma vision s'est troublée, mon corps s'est agité de petits spasmes incontrôlables, je sentais ma fin arriver, toute proche. Je n'ai même pas remarqué Ephemera descendant pour exécuter mes violeurs, j'ai juste senti l'odeur du sang et sitôt sa lame devant ma bouche je me suis ruée dessus, léchant sa lame comme une demeurée, tranchant ma propre langue dessus à plusieurs reprises. Petit à petit mes os se sont réparés, mon corps a retrouvé suffisamment d'énergie pour que je puisse ramper vers un cadavre sanguinolent, j'ai léché ses plaies, entaillé sa chair avec mes dents dans un état second. Lorsque j'ai retrouvé mes esprits j'étais couverte de sang, de sperme, de pisse et surtout de honte. Ma jauge de sang était pleine, mais mon corps gardait les traces de mon viol, mon canal urinaire était déformé, élargit par le doigt de l'humain et mon anus aussi était fortement dilaté, irréparable lui aussi. J'allai garder ces marques jusqu'à la fin de ma vie, les marques de mon humiliation. Je me sentais mieux, mais bizarrement je sentais que quelque chose s'était brisé en moi, je suis tombée à genoux et j'ai fondue en larmes, incapable de m'arrêter.

Ça ne me ressemblait pas, je n'aurai jamais pleuré avant, cette expérience avait mis au grand jour mon extrême fragilité face à la souffrance et lorsque j'ai tourné mes yeux rougit par les larmes vers Ephemera, j'ai de nouveau ressenti de la peur. Pas la peur de mourir, la peur de la mettre en colère, la peur qu'elle me balance dans une autre fosse, c'était irrationnel, mais puissant. Je ne savais pas quoi faire, j'avais envie de l'attaquer, mais mes muscles refusaient de bouger, paralysés par la terreur qu'elle m'inspirait. À chaque fois qu'Ephemera bougeait ou parlait j'avais un geste de recul, comme un animal maltraité qui craint que son maître le frappe encore. Finalement, je me suis mise à genoux devant elle et j'ai supplié, détruite :

"J-je ne vous attaquerai plus, ne me faites plus de mal s'il vous plait. Je vous servirai, je vous serais utile. Mais s'il vous plait plus ça, plus jamais, je ferais tout ce que vous voudrez."
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Re : La loi de la jungle [Ephemera]

Réponse 7 lundi 23 septembre 2013, 21:23:23

Assoiffée, la petite créature se rua sur la lame, afin d’y lécher un peu de sang, ressemblant à une espèce de vampire qui n’avait pas eu l’occasion de boire une goutte de sang depuis des jours. Ephemera avait connu cette torture. La faim était la plus redoutable des tortures, un supplice simple et atroce, qui vous faisait peu à peu perdre la raison. La survie était ce qui, fondamentalement, caractérisait les êtres vivants. Ainsi, quand on était en manque de nutrition, on en arrivait à envisager des scénarios cauchemardesques, se transformant peu à peu en ignobles monstres, pour pouvoir se sustenter. C’est ce que la Dame des Ombres faisait fréquemment à Drakengord, où les prisonniers devaient se nourrir entre eux. Cette femme le ferait également. Ephemera nota d’ailleurs qu’elle ne connaissait même pas son nom... Est-ce que ça avait une quelconque importance ? Cette créature était une folle furieuse, probablement échappée de l’Enfer, ou d’une autre dimension infernale maléfique. Elle avait eu le malheur de commettre son petit jeu de massacre près de l’antre de celle pour laquelle Ephemera travaillait, et sa malchance l’avait conduit à Drakengord. Elle se coupait en prenant le sang, mais Ephemera constata rapidement que, contrairement aux vampires, quelques gouttes suffisaient à la régénérer, car elle sentit le sang de cette dernière s’emballer.

La femme aurait pu l’attaquer à nouveau, mais elle ne le fit pas... Et Ephemera sentit qu’elle avait, pour le coup, perdu toute forme de combativité. Elle lisait cette chose délectable qu’était la peur. Elle était terrorisée par elle, ce qui la fit sourire. Hum... Elle n’allait pas mentir, elle aimait ça, et ses lames continuaient à se rapprocher de la femme. Son corps portait encore les traces du viol brutal qu’elle avait subi.

*Elle ne doit pas être habituée à souffrir... Elle n’a jamais du être aussi humiliée de toute sa vie... Elle ne sait pas comment réagir, comment se défendre. Mais je ne me fais pas d’illusions. Elle cherchera à se venger, si je la laisse ainsi, c’est indubitable.*

Or, Ephemera n’était pas idiote. Bien au contraire, son intelligence lui avait fréquemment permis de triompher d’adversaires bien plus forts qu’elle, sa chère sœur, Ferril, en étant le premier exemple. La femme restait recroquevillée devant elle, craignant la prochaine punition.

« Tout ce que je veux, hein ? »

Elle esquissa un sourire malicieux. C’était typiquement le genre de phrases à ne pas sortir devant une psychopathe. Ephemera resta là, et hocha la tête. La torturer encore ? Non... Et oui, en même temps. Elle avait une idée, une idée assez sadique, mais qui n’impliquerait pas de la violer. La Dame des Ombres réfléchit brièvement, et on entendit bientôt des couinements et des grognements. Ephemera se téléporta alors, retournant sur le pont suspendu, et la fosse s’ouvrit alors en deux. Les cadavres se mirent à tomber, filant vers les profondeurs de Drakengord, un ensemble de rivières volcaniques et de cratères en éruption, bouillonnant de magma. Les cadavres nourrissaient des démons et des animaux rampant vivant au milieu de la lave, Drakengord étant partiellement bâtie au-dessus. Un long escalier en colimaçon reliait le château à la plaine volcanique. Le ciel était constitué de massifs stalactites et de puits par lesquels des corps tombaient parfois.

Cependant, outre ces éléments, la décoration était aussi illustrée par des séries de ponts et de cellules, ici et là, ainsi que par des cages suspendues dans le vide, reliées au plafond par de lourdes chaînes en acier. Il s’agissait de gibets, ces instruments qu’on utilisait au Moyen-Âge, et qu’on utile encore sur Terra, consistant à enfermer des criminels au milieu de la ville, où ils étaient la cible des quolibets et des moqueries. Drakengord était une prison atypique, la partie supérieure correspondant aux quartiers d’Ephemera, constituant un solide château. La prisonnière d’Ephemera ne tomba toutefois pas dans la lave, et car elle fut réceptionnée en vol par deux monstres noirâtres aux gueules grimaçantes. Il s’agissait de redoutables harpies démoniaques, qui se mirent à battre des ailes, en conduisant la femme vers l’un des gibets, où elle fut enfermée dedans, tandis qu’on refermait le gibet fermement. Ce faisant, ce dernier se mit à remuer, comme une espèce de balançoir, tandis que les harpies s’éloignèrent en grimaçant.

Dans d’autres gibets, il y avait des cadavres desséchés, et on pouvait voir qu’une harpie était en train d’en dévorer un. Le cadavre était bien entamé, les os à nu, et il lui manquait une partie de la jambe. Petit à petit, son corps était intégralement dévoré.

Des ombres se matérialisèrent derrière la cage, comme une sorte de vague noire, et le corps d’Ephemera en émergea.

« Tu pourras m’être utile, femme... Tu sais infliger la souffrance, mais il te manque encore une chose... On ne peut pas savoir ce qu’est la douleur tant qu’on ne l’a pas soi-même vécu. Je vais voir si tu es une vantarde, comme la plupart des pisse-gueules qu’on m’amène, ou si tu as vraiment du potentiel... Mes harpies viendront te picorer un peu pendant les quelques heures que tu vas passer ici... Si tu survis, je te soignerais, et nous pourrons passer aux choses sérieuses. »
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Re : La loi de la jungle [Ephemera]

Réponse 8 mercredi 25 septembre 2013, 14:32:24

J’espérai naïvement que cette victoire lui suffirait, qu'elle allait s'arrêter là et simplement profiter des fruits de son succès sans me traumatiser d'avantage. Je me trompais, elle n'en avait pas fini avec moi, elle n'allait pas me lâcher. Peut être avait elle sentit qu'au fond de moi je rêvais toujours de la tuer, que je ne m'étais rendue que parce que je n'étais pas préparé à l'affronter. À mon grand malheur elle avait l'air d'être une femme intelligente, elle devait comprendre que me laisser le temps de me reposer, de me reprendre lui serait fatal un jour ou l'autre. Elle devait savoir que si elle me laissait me relever, je profiterai de la première occasion pour lui planter un couteau dans le dos. Elle n'avait pas 50 options, si elle voulait vraiment me garder à ses côtés et avoir l'esprit tranquille, elle devait me détruire totalement pour me reconstruire à sa guise. C'est la pensée que j'ai eu alors que je tombais dans le vide, si je voulais préserver ma santé mentale il fallait que je tente quelque chose, n'importe quoi. Mais quoi ? Pour l'instant impossible de s'enfuir ou de résister, j’espérai juste pouvoir subir la suite sans sombrer davantage.

Deux grosses bêtes noires m'ont attrapée au vol, enfonçant leurs griffes dans ma chair avant de me jeter sans ménagement dans une cage suspendue. Autour de moi je pouvais voir des squelettes et des cadavres dans d'autres cages semblables, dont certains en train de se faire bouffer. Je savais ce qu'elle voulait me faire faire, elle voulait que je me défende, que je me fatigue en luttant vainement et que je me retrouve encore en manque de sang. Mais j'avais appris de mon combat contre elle, le sang était ma ressource la plus précieuse et je ne devais pas la gaspiller, surtout dans ce genre de situations. J'ai pris la décision de ne régénérer que les blessures potentiellement mortelles. Pour les blessures qui ne mettaient pas ma vie en danger je me contenterai de refermer les plaies pour éviter l’hémorragie. C'était un choix difficile, il faudra endurer la douleur des blessures sans craquer et rester forte jusqu'au bout, sans gaspiller de sang. J'ai donc commencé par ne pas régénérer mes blessures aux épaules laissées par les Harpies.

La femme en noir m'avait parlé de quelques heures, mais je n'avais aucune confiance en elle. Si elle le désirait elle pouvait très bien me laisser plusieurs jours ici pour me tester ou par sadisme, je devais dès le départ partir du principe que chaque goutte de sang comptait. Très vite les Harpies ont commencées à tourner autour de ma cage, excitées par l'odeur particulière de mon sang. L'une d'entre elles s'est ruée sur moi et m'a enfoncé ses griffes dans le mollet. J'ai dû me forcer à ne pas utiliser mes pouvoirs par réflexe, laissant cette foutue bestiole m'arracher un pan entier de ma jambe et le dévorer. Puis se fut mon avant-bras gauche, arraché de mon corps jusqu'au coude et dévoré. Petit à petit j'ai perdu mes membres et mes deux queues dans une douleur insoutenable. Au début je criais à chaque coup de griffes ou de dents, jusqu'à ce que je n'ai même plus la force de crier. Malgré ma réserve de sang pleine, mon corps était à sa limite, tant moralement que physiquement. Je me sentais faible, mal et sur le point de craquer psychologiquement.

J'ai résisté pendant 8 heures comme ça, à me faire bouffer par ces saletés, mon corps démembré et émasculé, recouvert de sang. Au bout de 8 heures, il ne me restait que le quart de ma réserve de sang. Si j'avais décidé de tout régénérer et de me battre je serais déjà morte depuis longtemps, cette décision m'avait sauvé la vie, mais à quel prix. Mon regard était vide de toute expression, je ne réagissais plus, je ne parlais plus, totalement détruite comme Ephemera l'avait surement souhaité. Mon corps n'avait survécut que parce mon esprit s'était sacrifié pour lui et la femme en noir allait pouvoir faire ce qu'elle voulait de ma carcasse.
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Re : La loi de la jungle [Ephemera]

Réponse 9 mercredi 25 septembre 2013, 22:46:57

« Elle est en train d’émerger ?
 -  Oui, oui, grooonkkk... »

La créature fourra un doigt crochu dans son nez, en ressortant une morve verdâtre écœurante. Bosboth était un Orc chaman, spécialisé dans la magie. Il appartenait à un puissant clan orc qui obéissait aux ordres d’un Prince démoniaque. Ephemera l’écoutait silencieusement. Bosboth renâcla, et se frotta son propre sexe, sans aucune retenue, tout en observant le corps de la femme étalé devant eux. Ils étaient dans Drakengord, dans la partie supérieure du château, hors de la prison. C’était une sorte de pièce relativement normale, si on faisait exception des quatre individus crucifiés contre les murs. Ils servaient de nourriture à Ephemera, qui buvait leurs sangs en mordant dedans. Leurs corps étaient ainsi marqués de nombreuses traces de morsure.

Cette femme s’appelait la Reine Rouge. Elle appartenait à un clan démoniaque assez puissant en Enfer, des sortes d’hybrides se rapprochant des vampires. C’était une créature puissante, qui affrontait les anges, et avait comme hobby de conquérir de petits royaumes. D’après ses sources, la Reine Rouge chercherait à construire une alliance avec Tekhos, en tenant compte de la haine respective qu’elles avaient envers les hommes. La Dame des Ombres se moquait bien d’une telle alliance. Elle avait une proie de choix, nettement plus puissante qu’elle, et elle ne comptait pas la lâcher de si tôt. Prudente et méticuleuse, elle avait été voir Bosboth, afin de savoir s’il n’avait pas quelque chose en stock, et il lui avait donné un talisman magique à base d’obsidienne. La Reine Rouge avait été mutilée par les harpies, et avait sombré dans le coma. Le temps qu’elle en émerge, Ephemera avait prélevé un peu de son sang pour le talisman de Bosboth, remettant ce dernier dans un coffret.

Tant que ce coffre était ouvert, la Reine Rouge perdait toutes ses facultés, et se transformait en humaine. C’était comme si le talisman absorbait ses pouvoirs, ce qui faisait que, indépendamment de la distance où elle se trouvait, la Reine Rouge resterait une vulgaire humaine, fragile, faible, sans aucun pouvoir... Du moins, sauf quelques propriétés vampiriques faibles, à savoir la capacité de mordre, et la nécessité d’avoir du sang. Pour inverser lez sort, il suffisait de rouvrir le coffret, afin que les pouvoirs de la Reine Rouge reviennent. Bosboth avait récupéré le talisman, et appris ce sort, en explorant les décombres de la tour d’un puissant mage, dans les profondeurs de Terra. Ephemera avait réussi à l’obtenir en échange d’une tripotée de prisonniers solides et bien garnis, afin de renforcer les rangs du clan de Bosboth, mais le prix en valait nettement la chandelle.

« Réveille-là. »

Bosboth renâcla, puis se rapprocha. Des sangles retenaient les bras et les chevilles de la Reine, et elle était nue. Il promena ses mains grasses sur les jambes de la femme, s’y crispant, tout en retirant son pagne, exhibant un sexe assez difforme. Ephemera ôta ses sangles, afin que Bosboth puisse la retourner. Il promena ses mains grasses sur les belles fesses de la femme, les frottant avec ses ongles, les écartant, révélant son petit trou.

« Héhéhé, grooooonnkkk !! »

Il renifla à nouveau. Écœurant. Il approcha son membre, et la sodomisa sans plus de cérémonie, donnant une grande claque sur ses fesses.

C’était un réveil très efficace, de manière générale.
« Modifié: mercredi 25 septembre 2013, 23:42:26 par Ephemera »
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Re : La loi de la jungle [Ephemera]

Réponse 10 vendredi 27 septembre 2013, 00:23:22

Après avoir été sauvagement déchiquetée pendant des heures, j'avais finalement sombré dans l'inconscience. La douleur avait été plus forte que ma volonté d'y résister, mais j'avais tenu bon pour réprimer mon pouvoir de régénération et économiser mon sang. Une fois de plus j'avais survécu, mais est ce que survivre dans cet état avait été une si bonne idée que ça ? J'ai fais des cauchemars horribles pendant mon coma, je rêvais que la femme en noir, dont je ne connaissais toujours pas le nom, me dévorait lentement, membre par membre, comme les harpies. Je rêvais aussi à mon avenir, je me voyais aux pieds de cette femme, soumise, minable et avec mon corps transformé en jouet sexuel. Je me voyais lui léchant les pieds, l'appelant "maîtresse". Pire, je me voyais heureuse qu'elle me torture moins, reconnaissante qu'elle me laisse la vie sauve. Et encore pire, ce rêve là fut plutôt agréable et l'idée de devenir son objet me séduisait et me terrifiait à la fois. Malgré mes efforts, je n'arrivais pas à chasser ces pensées malsaines de mon esprit, développant une sorte de syndrome de Stockholm. Petit à petit je tombais amoureuse de ma tortionnaire, me sentant redevable envers elle, redevable de toutes ces fois où elle avait interrompu mes séances de torture, mettant ainsi fin aux souffrances qu'elle me forçait à endurer. Je savais qu'elle voulait me détruire, je savais qu'elle me tuerait sans hésitation si elle se lassait de moi, mais j'éprouvai désormais un besoin maladif d'être aimée par cette femme.

Une violente claque sur les fesses m'a faite émerger, je n'ai pas ouvert les yeux tout de suite, c'était trop dur, il me fallait du temps pour reprendre mes esprits. Puis j'ai senti cette énorme pénis entre mes fesses. Encore un viol ? Je me suis presque dis : "Et alors ? Au point où j'en suis de toute façon ...". Mais autre chose me troublait, les sensations étaient très différentes de la première fois, beaucoup plus intenses. La douleur était plus intense, le plaisir aussi était plus intense et mes 5 sens étaient, différents, je ne sentais plus les différentes présences autours de moi, je ne sentais plus l'odeur du sang. J'en étais sûre, quelque chose clochait avec mon corps, j'étais dans un état anormal. J'ai ouvert les yeux, j'étais dans un endroit diffèrent, une grande salle. Une créature me sodomisait en retenant mes bras en arrière, s'en servant comme d'un guide pour son énorme bite. Je pouvais sentir que cette créature était physiquement beaucoup plus forte que moi, peu importe à quel point je forçais impossible de me libérer. La créature s'est légèrement relevée, me forçant ainsi à me mettre à genoux, retenue uniquement par mes bras qu'elle tirait vers elle. Puis elle a lâché mon bras gauche avant de venir enfoncer un doigt recouvert de morve dans ma bouche. C'était écœurant, je gémissais misérablement, essayant de me dégager lorsque la main me força à tourner la tête vers un miroir.

"HUUUUUUUMPH !!!"

Avec l'énorme doigt enfoncé dans ma bouche c'est tout ce que j'ai pu dire, horrifiée par ce que je voyais. J'avais été totalement changée, j'étais dans le faible corps d'une humaine aux cheveux blancs et aux yeux rouges. En train de me faire sauvagement sodomiser par un Orc gigantesque, je me voyais, léchant ce doigt immonde avec des résidus verts sur la joue. Je crois que cette vision m'a définitivement achevée, j'ai déposée les armes, regrettant amèrement de ne pas avoir laissé les harpies me tuer. Incapable de me retenir j'ai fondue en larmes, incapable de faire autre chose que de constater ma totale impuissance. Et comme si cela ne suffisait pas, j'ai senti son autre main relâcher mon bras pour aller enfoncer ses gros doigts dans ... Dans mon ... Vagin ? Je me suis mise à rire nerveusement, mes rires étant étouffés par le doigt de l'Orc. La dernière bouée qui m'empêchait de sombrer était composée de mes pouvoirs et de mon statut de reine. Mais sous forme humaine je n'étais plus reine, je n'avais même pas de vrai nom et je n'avais plus de pouvoirs non plus. Pourquoi continuer à faire la fière quand tout est perdu ? La femme en noir avait gagné, j'étais sa chose, son objet sexuel dévoué. Elle avait piétiné ma fierté, anéanti mes rêves et détruit mon corps et mon esprit, jusqu'à ce qu'il ne me reste plus qu'une seule chose : Elle.

L'Orc semblait apprécier mon cul et libérée de ma fierté, de mes pouvoirs et de mes fonctions je me suis mise à me dire que sa bite était plutôt agréable à recevoir en fait. Je pouvais sentir son gros ventre claquer sur le dessus de mes fesses et ses énormes couilles me fouetter au rythme de ses amples et brutaux vas et viens. Je pouvais nous voir dans le miroir, la femme en noir était derrière et elle nous regardait, je n'osais pas croiser son regard, honteuse. Le gros doigts du monstre vert était aussi long et large que le pénis d'un humain et les sensation qu'il procurait à mon intimité ruisselante étaient particulièrement agréables. Me laissant aller je me suis mise à gémir lubriquement et à lécher le doigt qu'il avait mis dans ma bouche avant qu'il ne le retire pour pétrir ma poitrine. Laissant un long filet de salive sortir de ma bouche avant de se répandre sur le sol. Goguenard il s'est adressé à la femme en noir :

"Dis donc Ephemera. Tu m'avais parlé d'une reine, pas d'une petite pute soumise. Remarque je ne vais pas m'en plaindre, je pourrais même y prendre goût."

Puis le monstre se retourna vers moi avant de me demander, d'une voix autoritaire :

"Hey petite trainée ! À quel point aimes-tu ma bite ? Sur une échelle de 1 à 10."

"15 maître ! Non ! 20 ! Oui 20 ! Aaaah ! AAAAH !"

"Elle ne sait même plus compter, c'est trop mignon !"

Je ne réfléchissais plus, je me laissais totalement aller, répondant la première chose qui me passait par la tête, submergée par ces plaisirs indignes. Brusquement l'Orc s'est arrêté, retirant son sexe et ses mains de mon corps. Je n'ai pas compris pourquoi. Avais-je donné une mauvaise réponse ? En tout cas il m'a retournée comme une vulgaire crêpe avant de se mettre à quatre pattes au dessus de moi, sa grosse bite pendait en direction de mon intimité. Puis il a dit avec un grand sourire :

"Dis Ephemera ? Tu pense qu'elle pourrait tomber enceinte de moi si je la prends par ici ?"

T-tomber enceinte ? D-de lui ? C'était vraiment devenu possible ? C'était logique après tout ... M-mais ... J'étais en train de paniquer, c'était plus que se faire violer là, c'était carrément offrir une progéniture à mon bourreau difforme et porter ses horribles enfants en moi. Il s'est avachi sur moi, pénétrant violemment ma fente humide en me déflorant au passage. Avant que j'ai pu émettre la moindre protestation, son énorme langue est rentrée dans ma bouche, tandis que ses mains caressaient mes fesses et mes seins. Impuissante je me suis laissée aller, profitant de cet instant de plaisir. Après tout je n'étais même pas sûre de survivre aux prochaines tortures de cette Ephemera, donc même si c'était avec un gros Orc dégoutant autant prendre du plaisir. Le gros monstre vert étant déjà bien excité il ne tarda pas à éjaculer entre mes cuisses, plus d'un litre de foutre chaud se retrouva en moi. Afin d'être sûr de bien me féconder il resta avec son pénis planté en moi pendant une bonne minute, attendant que l'intérieur de mon nouveau sexe féminin soit tapissé de son sperme, puis il se releva en me laissant à terre.

Après qu'il eut contemplé son œuvre, il m'a saisie par le bras pour me remettre debout et par réflexe j'ai plaqué ma main libre contre mon intimité en sentant que tout le sperme qui était en moi allait sortir. L'Orc m'a regardé avec un grand sourire sadique et m'a ordonné :

"Je suis flatté que tu tienne tant à garder ma semence en toi petite chienne, mais je veux que tu te vide. Tout de suite !"

"O-oui maître ..."

Je me suis exécutée, laissant plus d'un litre de sperme dégouliner le long de mes cuisses, face à Ephemera qui devait jubiler intérieurement en me voyant aussi misérable. Puis il m'a finalement poussée pour que je me retrouve seule face à ... Ma maîtresse ? Je suis tombée à genoux à ses pieds, n'osant pas la regarder dans les yeux, partagée entre peur et excitation. Puis je me suis mise à quatre pattes pour lécher ses pieds, priant pour qu'elle ne me punisse plus, voire même pour qu'elle me récompense.
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Re : La loi de la jungle [Ephemera]

Réponse 11 vendredi 27 septembre 2013, 16:37:32

Pour son malheur, il fallait dire que les Orcs étaient aussi grands qu’endurants. S’ils avaient été beaux, on aurait volontiers pu les faire passer pour des individus supérieurs. Le sexe d’un Orc était généralement conséquent, mais il restait des rustres, ce qui faisait que faire l’amour avec eux était assez difficile, et très physique. Si Ephemera avait été capable de la moindre empathie, si elle avait été moins arrogante et égocentrique, elle aurait probablement ressenti de la pitié pour cette femme. Mais, en réalité, la seule chose qu’elle éprouvait, en ce moment, était une franche délectation. La souffrance des autres, par un quelconque jeu pervers, la ravissait. Il n’y avait rien de plus excitant, et elle regardait donc Bosboth fourrer son pieu dans son corps. Le corps de la femme faisait partie du prix à payer, mais Ephemera s’en était acquittée sans difficulté. Bosboth la sodomisa, ce qui réveilla la femme, avant de la retourner, pour la prendre par le vagin. Curieusement, le fait de lui ôter ses pouvoirs avait également retiré sa verge. Bosboth lui avait dit que ceci venait peut-être du fait que sa verge venait d’un quelconque sort magique. Dans tous les cas de figure, il avait ferme intention d‘inaugurer ça.

Son corps pesant et lourd s’écrabouilla sur la femme, alors qu’il se mit à la prendre. Elle était complètement écrasée face à lui, soumise, aplatie. La Dame des Ombres avait réussi le mince exploit de briser cette furie, cette folle furieuse qui tuait à tour de bras. Elle pouvait retourner voir Sarah Kerrigan pour lui dire que la mission était accomplie. La Reine des Lames serait satisfaite, et Ephemera prendrait de l’influence au sein de son groupe... Jusqu’à ce que le temps soit venu. Bosboth se soulagea dans le corps de la femme, répandant son foutre dans des grognements assez sinistres, avant de lourdement se redresser, faisant gémir la table.

*Quelle masse...*

Il semblait heureux, et son sexe était redevenu assez mou, plutôt petit. La différence était assez flagrante, mais il s’en moquait bien, et se caressa d’ailleurs son membre, rotant à moitié avant de péter, exprimant tout son contentement. Bras croisés, Ephemera observait sa prisonnière, qui se mit à obéir à l’Orc, l’appelant « Maître » sans hésiter... Ce n’était pas du cinéma, elle en avait la conviction. Sans ses pouvoirs, elle était aussi docile qu’un chaton, et laissa le sperme jaillir de sa fente. Bosboth, dans un rire gras, poussa alors la femme, qui s’affala devant les bottes d’Ephemera. Elles étaient nimbées d’ombre, mais on pouvait tout de même les apercevoir. Sans rien dire, la femme se mit à les lécher, se mettant en position de chienne.

« Héhé, grooooonnkkk, tu t’es trouvée une belle petite humaine, Ephemera ! » commenta l’Orc répugnant.

Est-ce qu’il avait mis enceinte la femme ? La Dame des Ombres l’ignorait, et, de manière générale, elle s’en moquait. Elle fit signe à Bosboth de les laisser. Ce dernier péta à nouveau. Satisfait d’avoir tiré son coup, il se mit à marcher d’une démarche pesante.

« Si elle a un morbac, pense à me le dire, groooooiiiinnkk... J’aime bien voir à quoi ressemble mes progénitures, gnéhéhéhé... »

Il sortit de la salle. Bosboth connaissait le chemin de la sortie, et, de manière générale, les invités d’Ephemera n’aimaient guère se perdre dans les dédales de Drakengord. Il s’avança vers la sortie, laissant Ephemera seule avec la femme, qui continuait à lui lécher les bottes.

« Ma brave petite chienne... Tu as aimé sentir la queue de ce gros Orc, hein ? Tu es ma petite poupée, maintenant... Regarde... Regarde ceci... »

Elle avait sorti le petit coffret, le tenant dans sa main, et l’ouvrit. Immédiatement, le talisman magique agit, et la femme récupéra ses pouvoirs. En quelques secondes, elle retrouva sa force, son apparence, sa longue queue caudale, sa verge... Et sa puissance redoutable. Ephemera referma alors le coffret, et le rouvrit. Le phénomène inverse se produisit, et la Reine Rouge redevint la vulgaire humaine battue et humiliée.

« Ce coffret m’a coûté une petite fortune. Il est lié à ton âme, et permet d’absorber tous tes pouvoirs. Sans eux, tu n’es rien de plus qu’une vampire bas de gamme, aussi fragile que ceux que tu chassais avec plaisir. À partir de maintenant, tu es ma chienne.Il te faut donc des accessoires adaptés. »

Ephemera alla chercher un collier pour chien en cuir, et le mit autour du cou de la femme. Elle n’en avait cependant pas encore terminé, et se glissa dans le dos de la femme, lui mettant une sorte de culotte assez spéciale. Elle comprenait en effet un gode qui alla se loger entre ses fesses, et qui était surmontée d’une queue. Par un effet magique, la queue se mit à s’onduler, se redressant.

« Tant que tu seras excitée, ta queue sera dressée. Maintenant, suis-moi, petite pute, tu dois avoir faim, après toutes ces émotions... »

Une laisse faite d’ombre se forma à hauteur du collier de la femme, remontant jusqu’au corps d’Ephemera, et cette dernière se mit à avancer. Si la femme aurait fait mine de vouloir se redresser, une douleur déchirante lui aurait traversé le corps, la contraignant à avancer à quatre pattes. Le duo se mit donc à marcher, à travers des couloirs assez sombres et hauts de plafond. Des tableaux dans les coins représentaient des images de scarifications, de scènes de torture, ou de bondages extrêmement complexes. Elles avançaient sur un fin tapis rouge, grimpant un long escalier en colimaçon, ce qui dut faire souffrir les chevilles de sa chienne. À aucun moment, Ephemera ne s’arrêtait.

Elle atteignit ses quartiers, comprenant de vastes chambres, où résidait des esclaves de luxe, des prostituées que la Dame entretenait, et qui adoraient souffrir. Ephemera entra dans sa chambre principale, comprenant de nombreux instruments de torture. Une femme était accrochée sur une croix chrétienne, retenue par des cordes. Ephemera ne l’avait pas planté, car elle ne voulait pas la tuer, et elle servait de repas. Il y avait, dans une coin, une litière, et deux gamelles, une remplie d’eau, et l’autre de nourriture.

« Voilà ton coin repas, ma chienne... Désaltère-toi, et bois donc... Si jamais tu as envie de faire tes besoins, tu n’auras qu’à le dire... »

Ce devait être particulièrement humiliant... Mais c’était ce que voulait Ephemera : rabaisser cette créature, en faire sa chienne, au sens littéral du terme.
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La Reine Rouge

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Re : La loi de la jungle [Ephemera]

Réponse 12 mardi 11 mars 2014, 14:59:41

J'étais partagée entre l’écœurement, le plaisir et le doute. Le temps du coït avec l'ogre le plaisir avait dominé, puis vint l’écœurement après avoir été violée par cette créature ignoble. Mais une fois mon calme partiellement retrouvé il y a aussi eu le doute. Comment une demi-déesse comme moi pouvait être transformée en humaine ? Quelle magie était suffisamment puissante pour faire ça ? J'avais peut être encore une fois sous-estimé Ephemera, peut être était elle encore beaucoup plus forte que ce que j'imaginais. Si c'était bien le cas ça voudrait dire que je pourrais quand même retourner vers ma déesse sans avoir trop honte, je devais quand même rester forte le temps de m'enfuir. Ma Déesse allait certainement me pardonner vu que j'avais fait face à une aussi puissante magicienne. Peut être même réparerait elle mon esprit afin que je redevienne comme avant. Pire, peut être qu'Ephemera travaillait pour elle et qu'elle était en train de tester ma fidélité, si c'était le cas je devais me reprendre dès maintenant et résister. C'est ce que j'ai pensé immédiatement après mon viol.

"Ma brave petite chienne... Tu as aimé sentir la queue de ce gros Orc, hein ? Tu es ma petite poupée, maintenant... Regarde... Regarde ceci..."

Je m’apprêtais à lui répondre agressivement lorsqu'elle activa le coffret. J'ai retrouvé tout mes pouvoirs, mon apparence, mon pénis, tout mes sens. Je le sentais maintenant, c'était bien ce petit coffret qui m'avait transformée en humaine. Pourtant, bien que rare, ce n'était pas un artéfact divin. Comment cette babiole pouvait elle avoir le moindre effet sur moi ? Je ne comprenais pas, c'était totalement illogique, quelque chose d'important m’échappait. Mais il n'y avait pas que ça. Le bref instant où j'ai retrouvé mon corps de demi-Déesse, mon instinct m'a envoyé le plus puissant avertissement que je n'avais jamais reçu. Un danger redoutable était sur le point de me frapper, mon instinct ne se trompait jamais. Ça m'a complétement prise au dépourvu, je me suis retrouvé paralysée par la peur, incapable de faire autre chose que des mouvements automatiques. Puis Ephemera a dit ceci :

"Il est lié à ton âme, et permet d’absorber tous tes pouvoirs."

Il ne me transforme pas ? Il me prive juste de mes pouvoirs ? C'était la pièce du puzzle qu'il me manquait pour comprendre, ainsi que le danger qui me guettait. Je devais oublier ça et je ne devais pas comprendre, mais c'était déjà trop tard. Horrifiée par ce que je venais d'apprendre j'ai suivi Ephemera sans dire un mot, machinalement, trop occupée à essayer de trouver une autre explication. Mais il n'y en avait pas. Je suis resté immobile face à mes gamelles, le regard vide et j'ai fini par demander d'une voix faible et branlante :

"D-dite maîtresse ? L-le coffret ? Il ne fait que me priver de mes pouvoirs n'est-ce pas ? Il ne devrait pas me transformer, ce n'est pas normal. Ce corps de vampire de bas rang, ce n'est pas une transformation, c'est ma véritable apparence n'est-ce pas ?"

Le coffret n'avait privé que ma forme de reine de tout pouvoir, je sentais un faible pouvoir magique qui n'avait pas été altéré dans ce nouveau corps, mais d'une faiblesse déprimante. En fait il n'avait fait que dissiper mon illusion de puissance, crée de toute pièce par la Déesse du sang. Mon instinct avait vu juste, comprendre ce que j'étais en réalité était la pire chose qu'il pouvait m'arriver. Ephemera n'avait pas besoin de répondre, je savais déjà que c'était la seule explication possible.

Si j'y réfléchissais bien, pour la Déesse du sang aussi je n'avais été qu'une chienne, imposant sa volonté de force aux autres démons et lui servant d'objet sexuel à l'occasion. La seule différence, c'est que j'avais l'illusion qu'elle était ma mère, qu'elle m'aimait, j'avais l'illusion d'être importante pour elle, d'être forte. Mais au fond elle n'était pas si différente d'Ephemera, la seule vraie différence, c'est qu'Ephemera prenait un plaisir sadique à briser mes illusions les unes après les autres. Avait-elle senti dès le départ que je n'étais pas une reine, mais une sorte de bête sauvage ? Quelque part ce n'était pas si étonnant, je n'ai jamais agit en tant que reine, je n'ai toujours pensé qu'à satisfaire mes bas instincts, à tuer, à violer, à torturer. Mais j'ai toujours eu cette envie inavouable d'obéir à une maîtresse, d'être soumise à quelqu'un de réellement fort. Au final, j'ai juste changé de maîtresse et j'ai également compris ce que je suis en réalité. Je sentais aussi que les épreuves que me faisait subir Ephemera me rendaient plus forte. Elle avait brisé mes illusions et mon esprit, mais j'allai pouvoir rebâtir quelque chose de plus fort à la place, pareil pour mon corps. Je me demandais ce qu'elle voulait vraiment. Avait-elle compris mon potentiel ? Ou alors avait-elle juste envie de s'amuser avec moi ?

"C'est bon vous avez gagné maîtresse, je vous obéirai. Maintenant je sais que plus rien ne m'attends à l'extérieur de ces murs. J'ai perdu toute volonté de me battre contre vous."

Le regard vide j'ai léché les mollets de la femme qui était suspendue à la croix, avant de mordre dedans pour me désaltérer. Puisque j'étais une bête j'allai vivre comme une bête à partir de maintenant, sans réfléchir et en suivant bêtement les ordres de ma maîtresse. C'était une existence minable, mais moins difficile que de lutter perpétuellement contre une femme qui ne me laisserait aucune chance de gagner de toute façon.

"J-j'ai envie de faire mes besoins maîtresse ... S'il vous plait."

Ça avait encore du mal à sortir, je détestais devoir demander ce genre de choses. Et la connaissant elle n'allait pas se contenter de simplement me sortir, elle allait encore m'humilier ou me torturer. De toute façon ça ne pouvait pas être pire, plus maintenant.
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Ephemera

Créature

Re : La loi de la jungle [Ephemera]

Réponse 13 vendredi 14 mars 2014, 01:36:14

Ephemera ne répondit effectivement pas à la question de cette petite insolente. Que le talisman ait modifié son apparence était, en effet, assez étonnant pour elle, mais elle avait besoin de faire davantage de recherches sur ce point, afin de pouvoir se fixer. L’Enfer abritait aussi ses magiciens, ses spécialistes, et ses connaisseurs. Ephemera ne pouvait se targuer de tout connaître, mais elle ferait des recherches, car ce pourrait être instructif. Quand elle était intervenue contre cette petite hystérique, elle avait tout simplement cru à une espèce de mutante folle. Kerrigan lui avait donné carte blanche pour s’amuser avec elle, du moment que ceci éloignait les humains. Ephemera aurait pu la tuer tout de suite que personne n’y aurait trouvé à redire. En la tuant, son âme noircie aurait irrémédiablement finie en Enfer, et, avec un peu de chance, elle serait retournée à Drakengord, mais c’était une chose sur laquelle Ephemera n’avait aucun contrôle. De plus, en la tuant, la Reine Rouge finirait effectivement en Enfer, sans pouvoir retourner sur les autres plans, ou, tout du moins, beaucoup plus difficilement. Il n’était donc pas rentable, pour Ephemera, de la tuer.

Cette femme semblait réfléchir, semblait croire qu’elle avait encore le choix, qu’elle pouvait encore s’imposer. Qu’elle soit plus forte qu’Ephemera, que ses pouvoirs magiques soient plus élevés que les siens, voilà, en réalité, qui ne changeait rien. Ephemera la dominait, tout comme elle avait jadis dominé sa sœur, Ferril, également plus forte qu’elle. S’imposant avec force, la créature finit par s’avouer vaincue :

« C'est bon vous avez gagné maîtresse, je vous obéirai. Maintenant je sais que plus rien ne m'attends à l'extérieur de ces murs. J'ai perdu toute volonté de me battre contre vous. »

Ephemera n’avait pas de yeux pour ciller, et ne dit donc rien. Mentait-elle ? La Dame des Ombres ne le pensait pas. Elle laissa la femme lécher les mollets de l’esclave, et la mordre au cou, se désaltérant sur son sang. Cette dernière gémit silencieusement, mais sans rien faire de plus. Elle était habituée à ce qu’on lui ponctionne son sang. Vivante, elle avait été une prostituée de bas étage, qui avait vécu comme une bête, uniquement occupée par la satisfaction de ses propres désirs charnels, et par des intérêts vénaux. Elle aurait pu changer de destin, mais l’avait refusé, se complaisant dans sa luxure. Il était normal que, morte, elle poursuive le même chemin. Pour autant, son sort n’était pas le plus à plaindre. Elle avait même eu de la chance. Les autres, les hommes et les femmes comme elles, finissaient généralement dans les immenses cours des harems des succubes, dans les plaines sexuelles de la Luxure, qui n’était qu’une débauche perpétuelle et continuelle de sexe entre les nouveaux arrivants. Il fallait le voir pour apprécier toute l’horreur de la chose, à voir ces centaines et ces centaines de corps sales se faisant continuellement l’amour, jusqu’à en mourir, les corps enchevêtrés dans les autres, et ce jusqu’à ce qu’une succube daigne choisir l’un d’entre eux pour le transformer. Cette esclave était confortablement nourrie, afin d’avoir toujours un sang frais et juteux à offrir, mais elle quittait assez rarement sa croix.

La femme finit par se retourner, restant le dos courbé. Elle avait mordu dans les mollets de la femme, après tout, et ce n’était pas l’endroit où il y avait le plus de sang. Avait-elle honte de se redresser ? Voulait-elle lui prouver qu’elle s’était déjà faite à l’idée d’être considérée comme sa chienne ? Il y avait beaucoup de questions à se poser.

« J-j'ai envie de faire mes besoins maîtresse ... S'il vous plait. »

Ephemera l’observa silencieusement, puis tourna la main vers un seau. Un filet d’Ombre en sortit, et l’attrapa. C’était celui comprenant de l’eau, et elle le posa... Au milieu de la pièce.

« Alors, fais-les », lâcha-t-elle, sur un ton simple, le genre de ton qui ne souffrait aucune contestation.

Elle n’était pas encore décidée sur ce qu’elle allait faire d’elle ensuite. Elle isolait certains de ses esclaves importants des autres, mais, avec elle, elle pouvait prendre le risque de la conduire auprès des prisons communes. C’était même une perspective diablement tentante.
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La Reine Rouge

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Re : La loi de la jungle [Ephemera]

Réponse 14 vendredi 14 mars 2014, 16:37:50

Je m'étais réellement résignée à servir cette femme, cette diablesse plutôt. Par dépit, par fatigue, mais aussi par désir. J'en avais terriblement honte mais ce statut de "chienne" m’excitait, la façon qu'avait cette femme de m'humilier, de me pousser à bout m'excitait. Je n'étais pas du tout masochiste, à vrai dire je préférais donner les coups que les recevoir. Mais je découvrais peu à peu ce besoin irrépressible d'avoir quelqu'un au dessus de moi pour me guider. Il y avait aussi ce sentiment étrange que je devenais plus puissante à chaque épreuve surmontée, plus dépendante d'Ephemera aussi. Ma haine envers elle s'émoussait, mon besoin d'être auprès d'elle grandissait et doucement mais surement je devenais sa chose. Il n'y avait rien que je pouvais faire contre ça ou plutôt, il n'y avait rien que j'avais envie de faire contre ça. Je pouvais déjà prédire mon avenir. J'allais juste me complaire dans ma nouvelle situation et soit j'en crèverais, soit je survivrais en subissant toujours pire, en descendant toujours plus bas. Pour l'instant, le mieux à faire était de simplement lui montrer que j'avais définitivement abandonné tout espoir de fuite ou de revanche et que je pouvais lui être utile. C'était la seule chose que je pouvais encore faire pour améliorer ma situation, la satisfaire pour qu'elle ne me punisse plus.

Je me suis dirigé à quatre pattes vers le seau. Je pouvais sentir le gode enfoncé entre mes fesses remuer à chaque pas que je faisais et je devinais le regard de ma maîtresse qui me détaillait. Je voulais m'accroupir au dessus du seau pour uriner, mais je ne savais pas encore que me relever était une très mauvaise idée. Dès que je me suis redressé j'ai ressenti une douleur atroce dans tout mon corps, comme si on brisait tout les os de mon squelette en même temps. J'ai crié tout en tombant au sol, me mettant en position fœtale pendant que tous mes muscles se crispaient. Sitôt la douleur évanouie, mes muscles se sont tous détendus, laissant mes larmes couler et ma vessie se vider sur le sol. J'ai bien essayé de me retenir, hors de question de pisser par terre dans la chambre de ma maîtresse, mais rien à faire je me suis entièrement soulagée. Je me suis remise à quatre pattes en vitesse, j'étais toute pâle, je suais à grosses gouttes, je savais que je venais de faire une bêtise et j'allais tout faire pour éviter une punition. Je me suis mise à bafouiller, confuse :

"P-pardon maîtresse, j-je ne voulais pas ... Je vais tout nettoyer ! Je suis désolée !"

À chaque fois que je me sentais fautive devant Ephemera, les images des tortures et des viols que j'avais subis me revenaient. Je savais de quoi elle était capable et je la craignais plus que tout. Je me tenais prête à satisfaire ses ordres, quelques qu'ils soient, tout plutôt que de retourner me faire violer dans la fosse ou bouffer par ses harpies. Surtout que ce faible corps n'y survivrait probablement pas.
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