« Arrêtes de mentir, j’ai juste promis de ne pas te violer devant ton mari en échange de ta coopération. Pour ce qui est du reste je veux bien épargner ce minable pour qu’il vive dans la honte de s’être fait piquer sa jolie femme par un démon qu’il avait été assez idiot pour arnaquer. Je compte bien t’emmener avec moi afin de te faire sortir de ton ignorance. Je veux faire de toi une vraie coquine qui finira par venir me provoquer en se frottant contre moi et qui sera heureuse d’avoir un démon attentionné comme amant. »
Le visage d’Élise se décompose à ces mots, et elle reste pétrifiée d'angoisse. C'est impossible, c'est injuste... elle ne peut pas partir avec lui... elle a son mari qui attend en haut, elle a... elle a tellement de choses à faire ici... il ne peut pas balayer tout ça, cet homme qu'elle ne connait même pas, simplement parce qu'il l'a décidé ?... et puis elle s'imagine être son esclave à jamais, devoir subir cette humiliation et ces douleurs encore et encore... ce doit être une erreur. Sa vie ne peut pas juste finir ainsi... quel est le sens de tout ça ?... Plutôt mourir après tout. S'il croit qu'elle va rester docile ! Elle se battra bec et ongles.
Elle s’apprête à lui envoyer son pied au visage, de toutes ses forces : elle sait que derrière elle se trouve une chaise, à moins de deux mètres... si elle est assez rapide pour s'en saisir, qui sait... elle a des doutes sur l’efficacité de la moindre attaque qu'elle pourrait porter, mais elle n'a pas d'autre choix. Le cœur battant, en quasi-apnée, elle le fixe, le vise, répète le mouvement dans son esprit, encore et encore, sans passer à l'action. La montée du pied, le talon dans son nez... elle doit être vive et précise...
Il lui caresse le derrière et lui administre une claque : c'est le moment, sa garde est baissée, la voie est libre. Élise est pétrifiée. Et c'est trop tard pour le coup de pied, maintenant qu'il est sur le dos. Elle pourrait viser directement les testicules ? Elle n'ose pas. Il va se mettre en rage à coup sûr, il va la torturer, la tuer... mais tant pis, elle doit le faire. Dans un mouvement qui pourrait passer pour une tentative de reprendre son équilibre avant de se lever, elle commence à armer son pied gauche...
« Je vois que tu n’as pas l’air très motivée à respecter ta part du marché, viens me chevaucher ma petite esclave et saches que si tu y mets vraiment du tiens durant les mois qu’on passera ensemble, je pourrais avoir la bonté de te laisser rentrer chez toi après six mois. »
La rebelle se ravise - il faut dire qu'elle ne se sentait pas très vaillante à l'idée de se battre contre ce monstre. Six mois ?... Est-ce que c'est un nouveau mensonge ? Elle rabaisse sa jambe. Six mois... elle pense à son mari, et les larmes lui montent à nouveau aux yeux. Elle n'a pas le choix... six mois, c'est bien peu comparé à ce qui lui reste à vivre si elle coopère... elle se redresse péniblement sur ses genoux, et s'approche à quatre pattes du démon qui se prélasse sur le dos. Elle l'enjambe sans le regarder et saisit d'une main son large sexe, qu'elle guide jusqu'à l'entrée de sa caverne. Celle-ci s'est à nouveau humidifiée son l'action des coups de langues reçus les minutes précédentes, et cette fois la pénétration s'effectue sans mal. Réprimant une grimace, elle s'assoit lentement sur la verge, jusqu'à ce que celle-ci atteigne le fond de son intimité, et elle commence à faire aller et venir son bassin, les mains posées sur les pectoraux du chevalier pour se maintenir en équilibre ; elle effectue la corvée qu'elle aura à effectuer pendant six mois.
Six mois. Six mois ou plus... cette pensée la sape, et le découragement l'emplit comme l'eau dans un bateau en plein naufrage : elle se met à pleurer , silencieusement, tandis qu'elle continue sa besogne avec docilité, seuls ses brefs reniflements se faisant entendre. Elle n'adresse pas un regard à son nouveau maitre, et finit même par fermer les yeux. Elle bat la cadence à un rythme soutenu, espérant ainsi qu'il jouisse plus rapidement. Dès que les allées et venues de ce large membre sur ses muqueuses commencent à lui donner un plaisir malvenu, elle modifie l'inclinaison de ses hanches, tentant de rester dans une indifférence relative pendant qu'elle accompli sa tâche. Encore un effort Élise, soulage le, tu seras tranquille jusqu'à la prochaine fois...