Toi aussi, tu veux me railler? [Kalianna]

Une gerbe de sang dans le sable de l'arène, et c'était un corps musculeux et huilé qui s'affalait de tout son long sur le sol, une plaie béante à l'estomac. Il n'aurait pas de funérailles, et il n'y avait pas le temps de s'attarder sur son sort. Autour de ce cadavre le combat faisait rage pour le plus grand plaisir de la foule qui lançait des ovations depuis les gradins. Les lames frappaient contre les boucliers, les gourdins battaient la chair et des grognements virils se faisaient entendre dans la mêlée. Des gladiateurs se battaient pour distraire la populace. Ils mourraient sous les yeux des citoyens qui réclamaient encore, toujours plus de sang.
Teutatès comptait parmi les favoris, et faisait tomber ses ennemis un à un. Des novices qui ne méritaient pas de croiser le fer avec lui. Il avait laissé son épée par terre, à quelques mètres, et donnait de grands coups de massue. Ce n'était pas très raffiné, mais ça avait le mérite d'être diablement efficace. Ceux qui survivaient aux coups qu'il distribuait n'en auraient plus pour longtemps. Il finit par se retrouver en duel face à un myrmillon armé d'une longue hache, qui profitait de son allonge pour le tenir à distance, le faisant reculer jusqu'au mur en ricanant. Le Dieu païen se mit à courir, pour le contourner. Et son adversaire de se jeter à sa poursuite sans réfléchir en l'insultant, le traitant de lâche et de fuyard devant la foule amusée. Teutatès s'arrêta soudainement, passant son pied sous un objet, par terre, pour le lever et l'envoyer à sa main droite. Il se retourna, et brandit l'arme qu'il venait de récupérer.
Un trident. Un trident qui était tombé des mains d'un rétiaire. Sans attendre, Teutatès le lança comme un javelot, à la manière d'un chasseur de grands fauves. Les trois pointes acérées se logèrent dans le buste de son ennemi, qui tomba à genoux, laissant son arme s'échapper de ses mains. Le divin s'en alla récupérer l'épée qui lui appartenait, et s'approcha du gladiateur qui n'attendait plus que sa fin.

"Je ne fuis jamais, pauvre fou."

Ils jetèrent tous deux un regard vers la tribune d'honneur. Pollice verso. Voilà qui marquait la fin du combat. Le gaulois leva son arme au-dessus de sa tête, et décapita l'autre sans sourciller. Puis il leva les bras, victorieux, en poussant un cri de guerre, acclamé par la foule. Le combat était terminé. Il salua la foule, et se retira en coulisses.
Des esclaves lui apportèrent un cruchon d'eau et le délestèrent de son arme. Il but une gorgée, s'aspergea le corps avec le reste, puis réclama une serviette qu'on lui apporta sur le champ. Les jeux n'étaient pas terminés, d'autres numéros devaient commencer. Il profitait néanmoins de ce semblant de liberté qu'il avait, avant que son maître ne vienne le chercher pour le ramener au domaine. Il regagna sa loge, pour retrouver cette tunique et ces chaînes, qui selon Perditia lui allaient bien plus que les armes et armures avec lesquelles leur bon maître le parait.

L’Empire Ashnard, sombre empire qui baignait dans le sang de ses ennemies, cette endroit avait de son charme, un charme qui m’avait attirée, je l’avais sentie, je l’avait vue, un être que je connaissais de nom, un ancien dieu, enfin il est encore un dieu, mais fondu dans la société, devenu un semblant d’esclave, je l’observait de ma résidence infernale, à travers ce miroir, je l’analysais, il m’intéressait particulièrement, durant ma longue captivité, j’avais manquée tant de chose que je devais me renseigner à nouveau sur ses évènements qui s’avait passées, je décida de me rendre directement là où se trouvait ce dieu.

Je portais une longue robe au couleur d’or, j’avais une apparence plus humaine, si on oubliait mes oreilles pointues qui pouvaient me faire passer pour une elfe. Je portais mes bijoux d’or et d’émeraude comme à mon habitude, j’allais tout de même rencontrer un dieu, il fallait que je sois présentable. Après ma préparation, je pris un portail qui me fit apparaître dans l’empire d’Ashnard, près d’une arène, je savais qu’il était là, il avait un combat dans l’arène, j’allais l’observer, mieux valait le voir de mes yeux que de mon miroir. Je pris place dans les estrades de l’arène et observa les gladiateurs se battre, pour enfin voir celui qui m’intéresser arriver, Teutatès!

C’était un combat à plusieurs, à la fin un seul devait rester en vie, mais je savais déjà qui allait gagner, qui pourrait faire face à un dieu? Je l’analysais, il était fort et puissant, son expression était digne d’un gladiateur et d’un dieu guerrier, je ne comprends pas ce qui pousserait un dieu à se conformer en humain. Le combat termina et je me leva, partie de l’arène pour m’infiltrer dans les coulisses, je demanda à une esclave ou l’homme se trouvait et elle m’indiqua ou il était, je souris, braves esclaves, si faible qu’ils racontaient quand ont leurs parlaient. J’arriva près d’une porte fermés, je n’aime pas quand c’est fermée, pour une divinité, rien n’est fermés pour eux.

J’hésita, si j’entrai ainsi, peut-être m’attaquera-t-il? Mm… Essayons pour voir, j’ai une protection de toute façon… La tentation d’ouvrir cette porte m’attaqua rapidement et je souris. Ma main se mit sur cette poignée et j’ouvris lentement celle-ci, pour y entrer et pour la refermer derrière moi, barrant la serrure, pour ne pas être déranger.

-Un dieu avec des chaînes, mais où donc le monde est-il rendus depuis que j’ai été enfermé?…

J’avais parlée avec un ton de voix calme, doux et presque sensuel. Mes yeux verts observaient le dieu, j’eus un sourire et j’approcha d’un pas, ne m’inquiéta point.

-Je ne sais pas si vous me connaissez dieu Teutatès, je suis Kalianna, divinité tout comme vous… Vous êtes étrange, pourquoi vous mêler à des humains alors que vous pourriez vous battre contre des ennemis plus forts?

Mes bras se croisèrent, ma poitrine en fut avantager, ce dieu pouvait m’être utile dans un futur qui pouvait arriver rapidement, je devais me le mettre de mon côté, mais je devais faire attention, car un dieu peut être fourbe. Mes cheveux noirs placé derrière mes oreilles pointues dont de beau bijoux y était placés, à mon cou, un grand collier d’or et d’émeraude y était, j’observais ce dieu, la beauté ne lui manquait pas, mais il lui manquait un petit quelque chose…Mais quoi? Ah oui, une réaction à mes paroles…

Lorsque la porte s'ouvrit et que la femme entra, Teutatès ne sut comment réagir. Lorsque des femmes souhaitaient passer un moment avec lui, elles venaient le réclamer au domaine de son maître, et non lui rendre visite directement au sortir de l'arène. Il se demandait si c'était un cadeau, de la part d'un admirateur, mais il n'avait rien fait aujourd'hui qui mérite un tel présent. Aussi, elle était trop bien vêtue et trop bien parée pour être une simple putain. Alors quoi, une petite bourgeoise qui se sentait audacieuse?

"Un Dieu avec des chaînes, mais où donc le monde est-il rendu depuis que j’ai été enfermée?"

D'abord interloqué, il fronça les sourcils. Au stade où il en était, seule un Dieu pouvait le reconnaître en tant que tel. Et même s'il s'était habitué à être dévoré du regard, son sourire et son ton enjôleur ne semblaient être que moqueries.
Elle se présenta comme Kalianna, une Déesse dont il n'avait jamais entendu parler. QUi elle pouvait bien être, ça ne lui faisait ni chaud ni froid, mais sa question, en revanche, le piqua au vif. S'enfermer seule avec un fier gaulois pour le railler, c'était une erreur.

Il se redressa soudainement et lui plaqua les mains sur la gorge, la poussant contre la porte barrée. Ses mains étaient certes retenues par des chaînes, un collier de fer était peut-être attaché autour de son cou, il n'en conservait pas pour le moins une liberté de mouvements. La mâchoire de Teutatès était crispée, et ses yeux glacés se plantaient dans ceux de Kalianna:

"Crois-tu que je suis là par choix, femme? Je ne sais pas qui tu es, je ne te connais ni d'Esus ni de Taranis. Mais si tu as cru pouvoir t'amuser d'un Dieu déchu, tu as choisi la mauvaise personne."

Il finit par la lâcher, retournant s'asseoir sur le bord de sa couche. Il prit sa tête entre ses mains, et essaya de contenir sa colère. Il n'était pas libre de faire ce qu'il voulait, et passer à tabac une femme, Déesse ou non, ne lui serait pas pardonné. Il n'était plus le Dieu guerrier qu'il était jadis. Il n'était jamais qu'un esclave qui devait prendre des vies pour survivre. C'était difficile à croire, mais il ne devait sa survie qu'à une bande dessinée, dans laquelle un petit gaulois au casque ailé passait son temps à l'invoquer en l'appelant Toutatis. C'était comme ça qu'on le connaissait, aujourd'hui. Un simple mot couché sur le papier. Et la renommée qu'il avait en tant que gladiateur. Il n'était plus que l'ombre de ce qu'il était.

"Dehors."

Il se massait les tempes, gêné d'être vu ainsi. Il regrettait l'époque des batailles et de la ripaille. Voir des Dieux le rendait nostalgique de sa gloire passée.

On m’a souvent dit que j’avais la langue trop pendu, mais parfois cela est un avantage et d’autre fois non, je regardait ce dieu déchu et je ne cherchais pourtant pas de dispute, je le voulais pas énerver, mais sa réaction me piqua au vif, ses mains sur ma gorge, ses mains était puissante, nos regards croisées l’un et l’autre, je le fixait, ma respiration couper par ses mains. Malheureusement, il s’attaquait à une déesse et les déesses comme les dieux sont des êtres complexes à détruire, alors on peut dire que je suis solide malgré ma stature frêle.
 
"Crois-tu que je suis là par choix, femme? Je ne sais pas qui tu es, je ne te connais ni d'Esus ni de Taranis. Mais si tu as cru pouvoir t'amuser d'un Dieu déchu, tu as choisi la mauvaise personne."

Oh Dieu déchu, c’est encore mieux que se que j’avais pensé, il s’était passé quelque chose, peut-être en désirerait-il vengeance… Il me relâcha, ma main vint caresser ma gorge et je me racla la gorge un peu, mes yeux le fixa pendant qu’il allait s’asseoir, sa tête entre ses mains, je l’avais vraiment fâchée, moi qui est tant de difficulté à calmer une personne, on tenteras le tout pour le tout. Mes bras revinrent se croiser, je pensa rapidement à une idée, aucune y traversa ! Et bien nous allons improviser !

"Dehors."

Je sens déjà la misère que je vais avoir, mais je suis têtue, je ne partirais pas tant que je vais pas avoir ce que je veux… Car je fais tout pour l’avoir ! Je m’approcha de lui, mais je n’était pas assez proche pour qu’il me touche s’il tendait la main en ma direction, la chaise qui était là n’avait pas l’aire confortable, tant pis pour ma robe, le sol avait l’air beaucoup plus confortable. Je m’assis donc au sol, je ne parla pas, je passa mes bras autour de mes jambes et observa le dieu déchu, j’étais calme et je le regardait d’un air neutre, je ne voulais pas l’énerver, même si je savais que ma présence l’énervais et surtout que je ne l’avais pas écoutée, mais je n’écoutais jamais de toute façon !

J’eus un petit sourire, comme une personne qui est heureuse sourirais, je l’observa et je parla d’une voix que je tentait d’être le plus calme possible, en essayant de ne pas sombrer dans la colère de ce que j’allais raconter :

-Vous savez Teutatès, j’ai été enfermer pendant des centaines et des centaines d’années, mille ans environs je crois bien, vous savez aussi bien que moi, que milles ans est très long, ce sont des dieux qui m’ont enfermée, jaloux de la force que j’avais acquis avec ardeur, j’ai réussie à m’y échapper, mais mes pouvoirs ont été quasi tout enlevé, mais maintenant je suis en colère contre ses êtres jaloux et je désire des gens pour m’aider à les faire tomber, je veux pas les tuer ou peut-être que si mais ce que je veux surtout c’est leurs montrer que dans la vie, même pour des dieux, la vengeance est possible et quand on détruit quelque choses, faut s’attendre à ce que l’autre réagisse…

Je pris une pose, fermant mes yeux lentement, me mordant la lèvre, je n’aimais pas parler de ça, mais pour certains, cette explication pouvait faire beaucoup de chose. Je trembla et ouvrit mes yeux et le regarda.


-Ce ne seras que le temps d’une bataille, mais ce n’est pas tout de suite, je n’ai pas encore récupérer mes forces, je commence lentement à les retrouvés, mais c’est une longue procédure, quand on se les à tous faire arracher, cela pourrait prendre quelque années, un an même, tu pourras rester ici et le jours venus, je viendra vous chercher le jour venus et après notre victoire, imaginer la victoire Teutatès, votre gloire passé pourrais si bien revenir !

Je me releva lentement, enlevant la poussière de ma robe, mon regard sérieux observant Teutatès et avant qu’il puisse réagir je parla à nouveau :

-Si je n’étais pas sure de la victoire, je ne serais pas ici ! Je choisis mes alliés et je vous ai observé longtemps pour dire que je sais que vous êtes Teutatès, l’être que j’ai le plus besoin dans ma futur armée pour seulement un combat qui en résulterait une victoire ! Votre gloire passée reviendra et elle ne sera pas seulement dans l’arène en tant que gladiateur, mais aussi elle seras dans la mémoire de chaque dieux et de chaque être ! Nous sommes pareille tout les deux, déchus, mais ce titre peut s’effacer ! Nous redeviendrons des Dieux !

Juste cette phrase me fit un frisson dans tout le corps, oui… Cette vengeance, je la sentais si bien et je savais que je gagnerais ! J’observais ce Gladiateur, c’était quasiment impossible qu’il me refuse, j’avais parlée avec tant de passion !

"Nous sommes... Pareils?"

Le Dieu gaulois se mit à rire aux éclats, claquant ses mains sur ses cuisses.Il lui fallut un certain temps pour reprendre son calme, et encore plus pour redevenir sérieux, chassant toute idée de surenchérir alors qu'il la regardait à nouveau. Elle venait de s'asseoir par terre comme une esclave, déblatérant des propos rêveurs et incohérents. Alors à son tour il se levait, la dominant encore une fois de sa stature, de sa musculature divine, de son regard de fer.

"Nous sommes foncièrement différents. Je suis un Dieu guerrier qui a jadis été au sommet, et tu n'es pour moi qu'une inconnue qui joue avec des entités qui la dépassent. Tu m'as observé dis-tu? Alors tu devrais savoir que la jalousie et la vengeance n'ont aucun sens pour moi. La seule armée que je joindrai sera la mienne, et je n'ai pas besoin de sacrifier des gens au combat pour faire revenir ma gloire passée."

Teutatès était né et avait vécu en tant que leader, l'égal gaulois de Zeus ou d'Osiris. Il était à la fois ambitieux et stupide de vouloir le faire ployer, et ça même Tadeus le savait. Teutatès était gladiateur parce que l'arène attirait la renommée, et que la renommée le ferait revenir au-devant de la scène. Il était utile à son laniste parce que son laniste lui était utile. Et c'est aussi pour cela qu'ils ne s'accordaient aucune confiance. Il avait prétendu ne pas être ici par choix, et c'était vrai en partie: il n'avait pas choisi de vivre parmi les simples Mortels. Mais parmi eux, il avait fait le choix de devenir gladiateur. Car tous savaient en ce bas-monde que les gladiateurs n'étaient pas de simples hommes, et que malgré leur condition d'esclave, ils étaient bien plus que ça. Il la dévisageait de haut en bas, un sourire paillard sur les lèvres:

"La seule place que tu aurais dans mon armée, ce serait dans une tente à ronger la queue de mes hommes pour remonter le moral des troupes."

Il finit par s'avachir sur sa couche, une jambe repliée, le bras sur les yeux: il ne daignait même plus lui adresser un regard, elle qui n'était qu'arrogance déplacée. Néanmoins, son sourire demeurait, et il n'avait pas pris la peine de la congédier à nouveau:

"Voilà où nous en sommes: tu as besoin de moi, mais moi je n'ai besoin de personne. Au final, l'être risible et humilié ici, c'est toi."

"Nous sommes... Pareils?"

Son éclats de rire me frappa de plein fouet... Comment osait-il rire de moi! La colère entra lentement en moi, il me regardait de toute sa stature, il osait se mettre si fier devant moi... Non, cela ne se passerait pas ainsi! JE REFUSE de me faire regarder ainsi par un dieu déchu qui se tient avec des mortels!

"Nous sommes foncièrement différents. Je suis un Dieu guerrier qui a jadis été au sommet, et tu n'es pour moi qu'une inconnue qui joue avec des entités qui la dépassent. Tu m'as observé dis-tu? Alors tu devrais savoir que la jalousie et la vengeance n'ont aucun sens pour moi. La seule armée que je joindrai sera la mienne, et je n'ai pas besoin de sacrifier des gens au combat pour faire revenir ma gloire passée."

Je le regardait, mes doigts se serrant, ma lèvre se mordillant, si ce n'était pas la jalousie ou la vengeance qu'il désirait, il ne voulait pas sacrifier de gens au combat et pourtant il en tuait chaque jour en arène. Je me leva, je tremblait non pas de froids me d'une colère qui commençait à prendre Possession de mon corps. Il me dévisageait et ma rage monta.

"La seule place que tu aurais dans mon armée, ce serait dans une tente à ronger la queue de mes hommes pour remonter le moral des troupes."

Quoi, attendez... Je ne le crois tout simplement pas! Comment ose-t-il! Se rends t-il compte de ce que je suis! Mon cœur se remplit de colère et ma tête de rage, me faire traiter ainsi par un dieu ainsi, je ne le prit simplement pas! Je le regardait, mes yeux observant l'homme se coucher sur sa couche de pauvre, ses bras sur ses yeux, un jambe plié. Je pris une grande respiration pour reprendre mon calme, il voulait jouer au malin, et bien on ne joue pas ainsi avec la déesse de la tentation!

"Voilà où nous en sommes: tu as besoin de moi, mais moi je n'ai besoin de personne. Au final, l'être risible et humilié ici, c'est toi."

Un grand sourire s'afficha sur mon visage, la confiance me regagna d'un coup, il se croyait malin, moi, je le suis aussi. Lentement, je ferma les yeux et les r'ouvrit, un serpent sortant d'on ne sait pas trop ou se fit voir, de la couleur de l'or et dont ses yeux étaient d'un vert comme ceux de la déesse, il se glissa lentement sur la couche et attaqua le bras du Dieu en le mordant pour y entrer son venin et disparaitre d'un coup, j'éclata de rire :

-Oops... Désoler, je crois qu'un de mes familiers vous à trouver... à croquer! hihi ♥

Le dieu put commencer à sentir d'étrange picotement dans sa peau, puis lentement il put se sentir figer sur place, ses muscles se raidissant dans son corps, la seule chose qui pouvait bouger était ses yeux et essayer de parler un peu, mais ses mots serait difficile à prononcer, lentement je m'approcha de lui, et je monta sur lui, mes fesses s'étant poser sur sa jambe lever et figer, un bras mes bras de chaque cotés de lui, je le regardait doucement, un sourire sur mes lèvres, l'un de mes mains caressa le visage du dieux, mon regard entrant en contact avec lui, mes beau yeux verts lui dévorant son regard, j'avais un doux sourire sur mes lèvres.

-Vous n'avez pas besoins de moi, pour l'instant c'est sure, mais pensez plus loin, aller vous rester ici éternellement à vous battre et à tuer des hommes plus faibles que vous et sans défis? Ne voudriez-vous pas une place d'honneur, être LE plus grand des dieux guerriers que le monde n'est jamais connus? Bien sure la jalousie et la vengeance n'a aucun sens pour vous, mais dans cette guerre il y a tant de bon coté, vous disiez aussi que vous vouliez pas sacrifier des gens au combat pour votre gloire passé, mais n'êtes vous pas en train de faire cela dans l'arène? Pourquoi ne le ferez-vous pas à mes cotés, vous n'avez pas besoin de moi tout de suite, comme moi qui n'est pas besoin de vous tout de suite, mais tôt ou tard, je le sens que vous aurez besoin d'une autre personne pour vous élevez!

Mon regard entrait dans le siens, lentement mon pouvoirs s'activa, celui d'influencer une personne, que se soit de geste ou de pensées, je lui incrusta dans sa tête les mots que je venais de prononcer, jamais il ne pourras les oubliés, le plus important resteras incruster au creux de sa tête, difficile seras de lui faire enlever cela! Je lui sourit, je lui caressa le visage, il était un bel homme, le genre d'homme qui m'attire, mais je crois pas que je le prendrais, il m'a profondément blesser, il ne méritait pas mon corps.

Lentement je mis en place un autre de mes pouvoirs, contre un  homme ainsi, je devais mettre tous mes efforts pour le mettre de mon coté, lentement l'atmosphère changea, le dieu put commencer à se sentir étranges, ses vices cachés lentement refit surface, son orgueil commençant à prendre place dans son cœur, puis la luxure qui le frappa de plein fouet, un flot de tentation naissait dans sa tête, Je le regarda sans rien dire, faisant que le regarder et profitant du moment de domination que j'avais, le venin que mon serpent avait mit devait durer, 5 à 20 minutes, tout dépendant du cas, mais j'avais assez confiance en moi pour dire qu'il ne se passeras rien de dangereux pour ma vie, j'avais un pouvoir qui me protégerait.

Délicieuse petite garce. Jamais il n'aurait dû la mésestimer. Elle était, après tout, une Déesse en pleine possession de ses moyens, alors qu'il n'était qu'un esclave docile. Il écoutait ses mots, des mots qui résonnaient ensuite dans sa tête: devenir le plus fort? S'élever? Guerroyer? Malgré son désintérêt, ces idées semblaient se faire une place dans son esprit, la douce voix de Kalianna s’incrustait lentement dans sa mémoire. N'avait-il pas déjà été le plus fort? Le Dieu-chef des gaulois, l'invincible Teutatès? Elle disait ça comme s'il avait eu des égaux par le passé. Était-ce vrai? Ou ignorait-elle simplement l'étendue de son pouvoir?

Son esprit était tourmenté par des questions qui lui venaient, à lui qui habituellement ne cherchait pas à aller au fond des choses. Désagréable sensation que celle de ne pas penser par soi-même. Mais son envie d'affirmer à nouveau sa puissance grandissait à mesure que son orgueil reprenait le dessus. Petite salope, pensait-il, je vais te montrer comment le grand Teutatès devrait t'accueillir!
... Et il ne bougea pas d'un poil. Putain de paralysie. Elle le dominait largement, assise sur lui, les bras de part et d'autre de sa tête. Il devait gagner du temps, tout simplement. Il fit mine de réfléchir quelques instants.

"Ceux que je pourfends dans l'arène ne sont guère mes alliés, de toute façon..."

Par rapport aux poisons, il avait deux solides avantages: une constitution robuste, et du sang divin. Et ces paramètres n'étaient pas négligeables quant à sa capacité à se remettre d'un coup si perfide et si bas.
Il brûlait. A la fois de rancune, mais aussi du désir qu'elle avait su insuffler, cette envie de prendre contre lui ce corps chaud, avec une agressivité qui l'avait toujours caractérisé. Il se sentait encore engourdi, mais il était capable de bouger. Alors il bougerait.
Ses mains saisirent les hanches de la divine tentatrice sans crier gare, et dans le même instant il se redressa d'un bond pour la basculer en arrière. Ramenant à lui ses jambes pour se retrouver à genoux, il plaqua une main sur sa bouche pour ne pas qu'elle ne crie, alors que l'autre s'affairait à déchirer le bas de sa robe avec vigueur. Les occasions pour lui de disposer du corps d'une femme étaient rares, si rares...

"Je vais te prendre. Ce n'est pas un prix que je paye ni une faveur que je te fais. Je ne fais que m'offrir ce plaisir."

Je l’observais calmement, je sentais en dedans de lui des changements sur ses péchés, oui, cela fonctionnait, je sentais l’orgueil monter en lui, l’orgueil, sentiment si indésirable et si fort. J’en eux un frison. Il bouillait d’orgueil à mes paroles, c’était magnifique, j’en eu un frisson profond. Je l’observa et il crut penser

"Ceux que je pourfends dans l'arène ne sont guère mes alliés, de toute façon..."

Je souris grandement, justement ! Ce ne seront pas tes alliés qui seront au combat, sérieusement, pense t-il qu’aller à la guerre on se bat contre ses alliés, non ! Un autre sentiment vint me frapper, je le ressentais, la luxure, oh… Intéressant, il est vrai que selon mes souvenirs, les gladiateurs ne sont pas souvent offerts au plaisir de la chair. Je sentais son envie face à mon corps et j’en souris, peut-être que se seras plus facile que je le pensais attirer ce dieu, j’avais un plan.

Le poison arrêta de faire effet, je sentis les mains du dieu me prendre les hanches et me pousser vers l’arrière tandis qu’il retrouvait au-dessus de moi, à genoux. Sa main vint se poser sur ma bouche pour me faire taire si j’aurais parler. Le bas de ma robe se déchira sous sa main, je fronça les sourcils, ma sa tentation montait sans même qu’il s’en aperçoive, j’aspirais cette tentation qui était si délicieuse, cette tentation me rendait plus forte, j’adorais cela !

Sous cette robe se trouvait à mon bas une petite culotte dorée, au fin support qui soutenait le devant et le derrière qui était un string en fait, j’observa le dieu et un sourire resta sur mes lèvres tandis qu’il parlait.

"Je vais te prendre. Ce n'est pas un prix que je paye ni une faveur que je te fais. Je ne fais que m'offrir ce plaisir."

La tentation avait fonctionner mais je désirais plus, je désirais en absorber le plus que je pouvais et c’est ce que j’allais faire, ma main vint délicatement sur la main brusque qu’il m’avait poser sur la bouche pour me faire taire, je la retira et l’observa, ma main vint alors toucher le visage du dieu, mon visage se fit doux et il put commencer à sentir sa pulsion de luxure croître doucement, je voulait le rendre fou de moi, le rendre tenter encore plus de prendre mon corps.
 
-Alors… La tentation t’habite, oh Grand dieu Teutatès… Bien sûre, vous pouvez vous offrir ce que vous voulez… Car grâce à moi, vous deviendrez le plus grand dieu guerrier, plus grand et plus fort encore que ceux qui garde ta place au chauds attendant enfin votre retour…

Mes paroles se faisait douce et tentante, j’essayais encore de lui incruster mes paroles dans sa tête, finalement, tant qu’à tenter le dieu, on oublie se que j’ai dit et on se donne, se donner à un dieu, c’est mieux que n’importe qu’elle humain, démon ou autre créature… Un dieu, c’est quelque chose d’inexplicable, mais les dieux c’est mieux. Lentement je le poussa doucement pour m’asseoir face à lui, je le regardait toujours avec un petit sourire qui se voulait tenteur levant mes bras et l’atmosphère se chargea encore plus à la luxure. Je désirais qu’il me retire le reste de ma robe, mon regard se tournant rapidement vers la porte, oui c’est vrai je l’ai barrer, personne ne pourra nous déranger, mon regard se retourna vers le dieu que je regardais doucement.

Teutatès sembla s'abandonner à elle. Il restait immobile un instant, à la regarder dans les yeux sans rien dire. C'était comme s'il s'était fait une raison, comme si, outre le désir qui l'assaillait, il s'était rangé de son point de vue. Au bout d'un court moment où il paraissait se remettre en question, sa main finit par se lever lentement, pour caresser la joue de la Déesse, et aller se glisser dans ses cheveux. Lorsque ses doigts parvinrent à l'arrière de sa tête, il approcha son visage du sien, et leur lèvres se rencontrèrent.
S'ensuivit un long baiser durant lequel leurs langues dansaient l'une avec l'autre avec complicité. Son autre main venait lui caresser la poitrine, alors que la droite lui massait le cuir chevelu avec tendresse. Quand il mit un terme à cet échange, il posa son front contre le sien et prit la parole:

"Ce que je veux..."

Un sourire étira ses lèvres. Ce n'était pas un sourire aimant comme son comportement l'aurait laissé à penser, mais un sourire victorieux, et méprisant. Ses doigts se glissèrent dans le col de la robe et l'arrachèrent sèchement, alors que sa main qui la gratifiait de si douces caresses lui empoignait maintenant sa chevelure noire comme l'encre.
C'était ce qu'il voulait. L'ascendant. Il voulait redevenir le Dieu qui commande aux Dieux. Elle avait su s'immiscer dans son esprit, et il était persuadé que ses paroles finiraient par avoir raison de son éthique et de son entêtement. Seulement, esclave ou pas, il s'accrocherait désespérément à tous les moyens qu'il avait pour la dominer encore un peu. En l'occurence, sa force et son désir lui donnaient une volonté farouche. Il n'était pas seulement un gaulois indomptable et irascible: il était leur Dieu et chef, quand bien même ce peuple n'était plus qu'un souvenir lointain.

Ses mouvements brusques et assurés redevenaient ceux d'un guerrier, et il défit son pantalon en un tour de main, dévoilant son éminence de chair, dont la chaleur avait été attisée par le désir et la luxure qu'elle lui avait si sciemment instillé. L'organe était, de toute évidence, la preuve irréfutable de sa supériorité, et rééquilibrait la balance: il y avait là de quoi alimenter le désir de mille et une femme, et aucune Déesse, qu'elle fut tentatrice ou non, ne pouvait échapper à cette règle. S'il devait devenir dépendant à ses paroles, il la rendrait dépendante à sa queue.

"Voilà le genre d'union par laquelle tu devrais commencer! Moi aussi, je te réserve une place au chaud!"

Et il joignit le geste à la parole, en amenant la tête de Kalianna vers son entrejambe avec une force brute, et en collant ses lèvres contre le bout de sa verge.

Mes yeux fixaient cet être à qui je désirais l’entrainer dans mes plans délicieux. Ce dieu pouvait être un élément important, s’il veut bien prendre son rôle, ce que j’espérais. Mais je savais qu’il allait prendre bien son rôle, je le manipulerais pour qu’il soit un pion bien à moi. Bien sûre, tous mes pions auront bien des avantages quand je reprendrais ce qui me revient de droit. Mais arrêtons de rêver, avant il faut que je place bien mes pièces pour pouvoir être en avance, et la pièce se trouve devant moi…

Je me mordis doucement la lèvre, mon corps placer de sorte à ce qu’il puisse observer mes formes et les appréciés, cet aura de luxure toujours autour de moi, se plaçait autour de mon charmant ‘’compagnon’’ je gardais ce sourire sur mes lèvres alors que mon souffle parcourais avec douceur ce visage face à moi. Mes yeux de jades analysant chaque détail de cet être divin. Je le sentais craqué, était-ce vrai? Cela serait étonnant qu’il craque aussi facilement, mais cela ne me dérange pas, je sais que je serais la gagnante entre nous deux, qu’il s’amuse avec moi, j’en profiterais aussi, surement même plus que lui.

Nos regards toujours croisés alors qu’avec étonnement ses doigts vinrent caresser ma joue,  je ferma un instant mes yeux, les entre-ouvrant pour fixer le dieu déchu avec douceur et cet air de tentateur. Ce dieu qui usait de douceur alors que les secondes précédant ce moment, c’était loin de l’être, ce n’allait pas durer, mais j’en profitais. Cette main vint se glisser dans ma chevelure, poussant alors sur ma tête pour que j’approche mon visage du sien, ce que je faisais alors que nos lèvres formèrent à ce moment un. Un baiser qui devint vite érotique alors que nos langues vinrent à la rencontre de sa jumelle pour entrer dans une dance délicieuse.

Ses doigts caressaient  ma chevelure noire alors que sa seconde main se tenait à l’un de mes seins, le massant, le caressant, provoquant de doux frison dans mon corps. Ce moment continua pendant quelque instant, j’en profitais grandement pour absorber de ses sentiments de tentation qu’il avait, pour que je puisse devenir plus forte, c’était bien, très bien. J’ai besoin de devenir forte, alors chacune de mes rencontres devra m’aidé à me faire devenir plus forte. Lentement le baiser s’arrêta, Teutatès vint coller nos fronts l’un contre l’autres, cela pouvait presque ressembler à un moment intime entre deux amants, qu’elle scène grossière.

"Ce que je veux..."

Il revint alors celui que j’avais connu, ce sourire qui s’étira à ses lèvres, un sourire victorieux, ah que des illusions que j’aime laissée, je serais toujours celle qui domine dans ce jeu, malgré tout ce qu’il pourrait croire. Sa main qui me caressait la poitrine termina de déchira ma robe pour me rendre finalement à nue, dévoilant ma peau de douceur, dont les imperfections n’était pas à vue. Ses doigts qui était à ma chevelure, les serra fortement pour maintenir un impression de supériorité, de domination, mais ce n’étais qu’une façade de ce qu’il prétendait pensé être à ce moment. J’étais le fauve et lui la gazelle, mais il ne le savait pas, j’étais subtile.

L’assurance, voilà ce qu’il dégageait à cet instant, j’aime cela, j’aime ressentir cela, c’est si bon. J’ai envie d’en sentir encore plus, je m’en mords légèrement la lèvre alors que mes pupilles légèrement fines observait le déchu d’un regard qui se voulait provoquateur comme tentant. Il défit son propre pantalon pour dévoiler finalement cette fierté qui était tout en son honneur. Il est vrai que si je serais qu’une simple humaine, ce membre me rendrais folle qu’à sa vue, mais cette virilité me donnait que bien des visions, j’adorais, je sentais la luxure en moi grimper toujours. Ce que j’avais hâte de passer au plat de résistance.

"Voilà le genre d'union par laquelle tu devrais commencer! Moi aussi, je te réserve une place au chaud!"

Il me força à aller coller mon visage à son membre, j’eus un léger sourire, ma bouche contre son gland alors que j’exécuta cet ordre avec amusement, j’ouvris ma bouche pour sortir ma douce langue, caressant ce gland avec lenteur, cherchant à le faire frissonner d’envie. J’exploitais mes pouvoirs pour faire grandir les envies en Tateutès . Ma langue caressait ce gland avec douceur et je leva mon regard de jade pour observer le dieux déchu alors que lentement je fis enfoncer la fierté dans ce repère humide qui était pour l’instant ma bouche.

Ma langue passant lentement contre cette verge qui faisait sans aucun doute jalouser bien des gens. Je m’appliquais à ses caresses alors que je commençai de lent va et viens sur son membre, lent mais profonds, glissant se membre contre ma gorge pour qu’il aille faire rapide tour. Pendant que je m’appliquais à ses caresses, je faisais en sorte que dans la tête du dieu déchu, mes paroles lui reviennent, je voulais qu’il croie fermement qu’il a besoin de moi. Mon regard se leva vers Teutatès, mon regard remplie de défi alors que je m’appliquais avec passion à son membre. Je le provoquais du regard, un regard qui voulais presque dire : N’est-tu pas capable de prouvé ce qu’un dieu vaux au lit? Prouve-moi ta force…  Elle cligna des yeux, son regard se faisant alors charmeur, tel une vipère tentant d’ensorceler le dieux-déchu, son regard appelant le dieu, semblant dire dans un langage sans vocabulaire : Épate moi… Teutatès.