Il fallait bien avouer que, par rapport aux Américaines et aux Japonaises, les Françaises avaient un charme unique. Tout se faisait de manière binaire et exagéré aux Etats-Unis : les femmes étaient, soit des camions-bennes prêts à exploser, soit des femmes aussi maigres que des strings. Les Japonaises, quant à elles, étaient en guerre contre le poids, et ressemblaient généralement à des cadavres sur pattes, avec leurs peaux rachitiques, et leur teint pâle. Inversement, les Françaises, qui n’étaient pas contaminées par le mythe de l’anorexie, avaient généralement de belles formes. Zoé appartenait à cette catégorie. On sentait sa chair quand les doigts glissaient sur son estomac, un léger petit ventre, mais qui lui allait à merveille. Dire qu’elle était laide n’avait aucun sens. Elle était d’une beauté redoutable, et, pour ne rien ajouter, elle était joueuse, loin du mythe de la Française romantique qu’on séduisait en l’invitant le long de la Seine, avec une vue crépusculaire sur la Tour Eiffel, en lui récitant un poème d’Apollinaire. Cette barmaid était une femme joueuse, espiègle... Elle avait tout pour lui plaire.
*Peut-être même aurais-je pu, en d’autres circonstances, me permettre de l’aimer...*
Nathan explorait son corps, avant de sentir l’une des tendres mains de la femme filer sous son jean, pour prendre son sexe. Quand sa virilité finit entre les doigts de la femme, il émit un soupir. On aurait pu croire qu’il avait fait de la chirurgie pour rallonger ce sexe, mais il devait la belle taille de son membre à son symbiote. Apparemment, là d’où venait la Bête, un mâle ne pouvait pas avoir un sexe trop petit sans être dévoré par les autres. Le nez perdu dans le cou de cette femme, humant son odeur, son parfum, glissant sur ses cheveux, il entendit cette dernière, entre les quelques soupirs qu’elle avait daigné lui offrir.
« Plus tu chaufferas, et plus je libèrerais ta matraque qui, je crois, commence à se sentir assez à l'étroit... mais j'ai le regret de t'annoncer qu'elle devra rester prisonnière encore un peu. »
Il esquissa un léger sourire. Cette femme était le Diable en personne. L’homme rapprocha son visage du sien, et soupira légèrement quand il sentit les doigts de Zoé retourner vers la base de son sexe. Elle devait se contorsionner un peu, car le jean était assez étroit, avec la présence de ce sexe. Nathan l’embrassa tendrement sur les lèvres, goûtant à nouveau à sa saveur, à sa délicieuse bouche, envoûtante et magique. Sa langue s’enfonça dans son antre, cherchant la sienne. Oh, il aurait pu la forcer, il le savait. Il pouvait retirer son jean, et la prendre, la plaquer contre le mur en lui défonçant l’intérieur, mais... Pas encore. Non, ce ne serait pas amusant, ce serait moins excitant. Sa langue joua encore un peu avec celle de la femme, avant qu’il ne la retire, lentement.
« Tu es un vrai démon », lui glissa-t-il.
L’homme allait devoir chercher ailleurs. Il se redressa légèrement, soulevant sa carcasse, avant de s’abaisser, ce qui eut pour effet de faire frotter son bassin contre celui de la femme. Il savait qu’elle était aussi excitée, il le sentait... Et, contrairement à ce qu’on pouvait croire, une femme avait également du mal à se contrôler, quand ce genre de choses frappait à votre porte. C’était tout simplement plus voyant chez un homme.
Sa bouche embrassa le bout du nez de la femme, le mordillant légèrement, et il rendit ensuite, ses mains posées sur les épaules de la femme, se crispant légèrement à sa peau, et embrassa son menton, l’englobant entre ses lèvres, pour glisser ensuite sur son cou. Il continua ainsi à descendre, ses mains se déplaçant lentement, et il s’approcha des seins de la femme, en pétrissant un avec ses mains. Sa tête, elle, ne se déplaçait en réalité pas trop, restant à hauteur du menton de la femme. Lentement, sa bouche jouait avec sa peau, tandis que ses doigts glissaient sur son sein, pinçant tendrement son téton. Il connaissait suffisamment le corps des femmes pour savoir que cette zone-là était un endroit particulièrement érogène.
« Mais, à ce petit jeu-là, moi aussi, je peux te torturer... »