Rococo Variations Op. 33 {pv Akira Erikawa}

- Qu'est-ce que je fais ici... Qu'est-ce que je fais ici...

C'était vraiment une idée stupide de passé par là. Vraiment... Il faisait sombre et beaucoup de bruits raisonnaient un peu partout. Si Flandre était cardiaque, elle aurai eu une attaque au moins une demi-douzaine de fois. Mais bon on ne peut pas être plus mort que mort...

Une heure de marche sans s'arrêter. Ben... ça fait mal aux pieds. La morte s'installa sur un mur de pierre qui séparait la rue d'un cimetière, puis elle enleva ses ballerine compensées et ses bas.
Derrière elle se dressaient des multitudes de tombes. Elle ne put se retenir de se retourner et de les regarder, avant de pousser un soupir.

- Moi aussi j'étais là il n'y a pas si longtemps...

Flandre s'allongea sur le mur de pierre pour regarder le ciel. C'était tout noir. Quelle découverte... Comment ne pas avoir pu remarqué ça plus tôt...

Après quelques minutes de contemplation, elle se releva enfin et regarda longuement l'étui de son violoncelle.

- Bon... d'accord...

Elle hissa l'étui sur le petit mur et l'ouvrit pour en sortir son violoncelle et son archet. Elle n'avait que ça à faire, jouer. Ou alors s'ennuyer, mais c'était autre chose.
Elle sortit la pique, l'ajusta à sa hauteur, et nettoya les cordes avec un mouchoir en tissu. Et finalement s'échauffa comme elle le devait. Une fois échauffée, elle enchaina.

Après quelques minutes, elle s'arrêta net et leva la tête, menant son regard vers le vide.

- Il... il y a quelqu'un...?

Se promenant parmi les tombes, une rumeur en ville disait que une fantôme avide de conquête était sortie de son tombeau pour répandre les malheurs sur les vivants. Akira n'était pas du genre à croire à ces niaiseries, mais vu la rencontre qu'il ferait ce soir, il changerait peut être d'avis.

Accompagné d'une lampe de torche, son attention se posa sur ce qu'il entendait. Un morceau agréable de violoncelle résonna à travers les pierres tombales, mettant la frousse à qui que ce soit.

- Il... il y a quelqu'un...?

" Oui je m'appelle Akira, je ne suis pas méchant! Je suis juste un lycéen qui a entendu une étrange rumeur."

Le lycéen contourna le mur, pour voir une jolie fille, à une peau aussi pale qu'à celle d'un zombie. Il lui proposa de la relever, en tendant sa main. Des cheveux roux magnifiques se collant à sa peau blanche, des vêtements d'un blanc éclatant, elle resplendissait dans la noirceur de la nuit.

 Les pieds de la zombie étaient complètement à nu, alors que ses bas et ballerines étaient posés à coté de son corps. Les doigts fins furent posés sur le mouchoir en tissu, , alors que son autre main tenait le violon qui avait produit cette belle mélodie.

" Soyons amis! J'aimerai bien que tu rejoues de ton instrument, tu joues très bien"

Des bruits sortant du dernier film d'horreur sortirent des ombres, l'étudiant prit avec vitesse le bras de la zombie, puis l'emmena chez lui pour éviter qu'ils soient vus. Les pas frappèrent dans un rythme effréné, les dalles de pierre fixés au sol par du ciment grisâtre.

Flandre détestait le bruit. Enfin... elle n'a jamais aimé le bruit, bien qu'elle soit très bruyante elle même.
Elle se laissa faire, ne sachant trop ce qui lui arrivait...

Après quelques minutes, ils s'arrêtèrent pour reprendre leur souffle. Flandre se laissa allé contre un mur et leva la tête.

- Quelle rumeur? Amis? Rejouer? Ma tête...

Elle posa sa main sur son front. Elle avait horreur quand les choses allaient trop vite. Il lui fallait du temps pour tout assimiler, la pauvre...

- Cessons de pressez le pas, je vous en prie... Laissez moi tout ranger et après nous pourrons discuter... Tout laisser en désordre me perturbe beaucoup... Excusez moi.

Flandre se redressa et rangea son mouchoir.

- Vous voulez bien m'aider...? Ensuite vous pourrez me dire ce que vous avez à dire

Un peu d'aide du jeune homme ne serait pas de tout refus, elle se baladait toujours encombrée, ne voulant pas se séparer de ses biens. Elle lui adressa un bref sourire et fit demi-tour.

La jeune fille très mignonne, leva d'un geste vif sa tète, puis répéta dans la foulée les mots que lui avaient dit celui qui l'avait découvert. Elle se frotta contre le mur pour se reposer, cette petite course s'était révélée plus fatigante que prévue. Elle posa sa main sur son front, ce qui la rendit trés mignonne, ainsi que ses gestes firent penser au garçon, qu'il devait la protéger.

Ses biens, ils étaient peu nombreux vu qu'elle n'avait pas de chez elle. Son mouchoir fut rangée tandis qu'elle tendait ce qu'il voulait qu'il porte, il prit la mallette pour la désencombrer. Avant, il posa la mallette, puis la prit dans ses bras, pour se faire pardonner de la déboussoler à ce point.

" J'aimerai que veniez chez moi, vu que vous ne semblez pas avoir de logement, je veux bien vous prêtez le mien."

Un sourire bref se dessina sur son visage, pour le quitter ensuite et se diriger vers l'appartement banal du lycéen.

- C'est très aimable à vous, merci beaucoup.

Après s'être relachée de l'entreinte, elle suivit de près le jeune lycéen pour savoir quel chemin prendre.
Il faisait complètement nuit, mais des lampadaires éclairaient la rue d'une lumière blanche jaunâtre hideuse. L'air était humide et lourd, car le ciel était chargé en nuages pluvieux.
Après quelques minutes, la pluie commença à tomber. Flandre ouvrit son ombrelle et le plaça au dessus d'eux.

- Vous pourriez prendre mon ombrelle, vous êtes plus grand que moi, et je prendrais mon violoncelle.

Elle tendit son ombrelle au jeune homme pour lui donner l'ombrelle et son autre main pour recevoir son instrument.
Ceci fait, ils continuèrent leur chemin jusqu'à un modeste appartement.

- C'est ici, chez vous?

"Euh en effet!"

Des milliers de gouttes cristallines, tombaient dans un bruit de liquide se frottant aux dalles, pour finir leur chute dans les rigoles de la ville. Une ombrelle de la même blancheur que le reste des vêtements de la zombie, fut déployée pour se protéger de la pluie torrentielle. Les vêtements étaient trempés, dévoilant les sous vêtements de Flandre. Cette tenue excitait beaucoup le jeune garçon, mais il ne pourrait se résoudre à la toucher.

Ouvrant la porte dans un grincement, il l'invita à entrer en premier, puis ferma son  logis avec le morceau de bois verni. Déposant son manteau, il se cacha les yeux, ainsi que son érection à la vue qu'elle lui offrait contre son gré.

Flandra passa devant lui et ferma son ombrelle qu'elle posa contre un mur. En tournant son regard vers le foyer, elle se figea. Elle n'était jamais entrée dans un foyer "moderne", et s'est toujours demandé comment les êtres humains vivaient, maintenant.

Elle était complètement trempée: ses cheveux roux collaient à sa peau blanche et ses vêtements pesaient lourds sur elle. Elle défit les boutons de sa blouse et l'enleva, dévoilant un corset durement serré qui aurait pu couper la respiration à plus d'une. Elle fit de même avec les boutons de sa jupe pour pouvoir s'en défaire. Ainsi Flandre fini en bloomers...

- Excusez mon impudeur... Mais vous serez un amour si vous mettiez ça à sécher...

Elle tendit au jeune lycéen ses vêtements trempés répandant une odeur de vieilles roses avec un petit sourire gêné.

- Et si vous me prêter de quoi me brosser les cheveux et me les attacher, vous aurez le droit à une sonate.

Puis Flandre tourna les talons pour observer de plus près le foyer avec curiosité.

L'ombrelle fut posée, tandis que quelques gouttes de pluie tombèrent sur son tapis rouge vif. La jeune fille semblait un peu déboussolée par tout ses objets modernes. La jeune fille était dans une tenue très sensuelle, qui ferait bander n'importe quel homme. Un amour ? il n'avait pas besoin de ça pour prouver qu'il l'était, il l'aurait fait de toute façon. sa peau était trempée, il lui amena donc une serviette pour la sécher, évitant qu'elle prenne froid. Akira chercha un peigne et lui amena, pour qu'elle se coiffe, c'était tout ce qu'il avait. Sa curiosité s'éveillait au fur et à mesure qu'elle découvrit la télévision, ainsi que le poste radio.

L'adolescent ne put s'empêcher de tirer la ficelle du corset, pour la déserrer un peu, puis il commença des massages à l'épaule.

" Je vous fais un massage pour vous aidez à vous détendre."

Le cou, la nuque, les épaules et le dos sont des zones sensibles chez Flandre. Le contact des doigts du jeune homme lui donna un frisson à la fois glacé et brûlant.

- Eh bien... si vous le désirez...

Elle s'immobilisa, laissant son hôte faire. En réalité c'était assez difficile pour elle de rester immobile car elle était terriblement chatouilleuse. Quand les caresses se rapprochaient de la nuque, les épaules tremblantes de la morte remontaient, ce qui était pareil pour les omoplates.

Le peigne dans les mains, elle se laissa toucher le dos. Elle baissa la tête pour regarder ses pieds tournés vers l'intérieur, comme à son habitude, ne sachant trop comment réagir.
Un souffle chaud venait se loger dans son cou tandis que des mains venaient la flatter.

- Si ça vous gêne... vous pouvez desserrez plus...

"Je suis pas contre...!"

Les mains du jeune garçon, vint se loger dans les ficelles, qu'il déserra un peu plus. Akira toucha la nuque, puis fit des gestes rotatifs avec ses pouces pour la pousser au désir, de se faire caresser le corps comme il le faisait. Il positionna ses deux mains, dans le bas de son dos où il vit deux tatouages. Erikawa lui pria de s'allonger, pour mieux y passer ses mains baladeuses, avides de toucher les parties intimes de son corps. Les doigts passèrent dans les espaces que le corset lui offrait. Elles titillèrent la poitrine de la zombie avant de descendre de plus en plus, jusqu'à descendre aux bas de la jeune femme, où il caressa les jambes.

Allongée, Flandre était complètement soumise à ses caresses. À chaque effleurement de ses mains chaude, sa peau sensible et glacée frissonnait de plaisir et de ravissement, ce qui la forçait parfois à étirer ses membres pour évacuer ses tremblements.

Elle leva son regard vide vers le plafond, puis humecta ses lèvres avant de dire finalement:

- Vous êtes parfait, pour ce genre de massage...

Elle leva son regard croiser celui du jeune lycéen. Un regard langoureux, qui pouvait signifier beaucoup de choses, bien qu'elle n'aie aucune idée de ce qu'elle faisait ni de ce qui pourrait arriver ensuite...

" Merci beaucoup! Si vous voulez que je baisse mes mains vers un endroit plus sensible!"

Ses caresses avaient un résultat plutôt sympathique, qui était des frissons d'excitation. Elle semblait dans un autre monde, où une personne douce lui caressait les hanches avec perfection, pour poser ses mains ensuite sur sa poitrine, pour la remuer et stimuler cette excitation en une envie de sexe. Elle s'étira, leva son regard directement vers le plafond, puis glissa sa langue entre ses lèvres. La phrase qu'elle avait prononcée, lui avait beaucoup plu, ça le poussait à faire ce qu'il avait envie.

 Un regard langoureux s'ensuivit, le poussant à mettre ses doigts dans le corset de la jeune femme, avant de s'étaler sur elle, en frottant ses fesses avec son sexe tout dur.

" Mademoiselle, je suis désolé, mais je ne peux résister à la tentation...!"

Il semblait à Flandre que le contact de sa peau procurait du plaisir au jeune homme.

- Vous n'avez pas besoin d'être désolé... c'est humain, non...?

Elle disait ça en s'appuyant sur le peu de connaissance elle avait gardé sur le genre humain et sur le peu de chose qu'elle savait chez l'homme. Ceci dit, avec son petit air radieux, elle se laissa faire.
Pensant bien faire, elle se redressa un peu, offrant une vue des plus agréables au jeune lycéen.

Ce n'était pas réellement du plaisir, mais de l'excitation, car dans la tenue où elle était, c'était difficile de pas résister. Son air radieux, le rendit plus serein quand il savait ce qu'il allait lui faire dans quelques temps. Flandre se releva pour offrir une meilleure vue, de sa petite poitrine mais magnifique, le jeune homme ne put résister à l'envie de les toucher. Il les empoigna avec la paume de sa main, puis les malaxa afin d'exciter la zombie.

" Merci jeune demoiselle!"

Il rapprocha ses mains déjà sur ses jambes pour atteindre le sexe de Scarlett qu'il trouva sans mal, pour y mettre ses deux doigts à l'intérieur, et récupérer de la mouille de quelques siècles.