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Ten ? C'est Aly.La voix robotique de l'I.A. de l'
Odysseus grésilla dans la petite oreillette que portait Medusa, la dixième du nom. Elle était actuellement sous sa forme humaine. La rousse s'excusa alors auprès des policiers qu'elle renseignait sur un tueur en série qui sévissait en ville, et partit s'isoler aux toilettes. L'oreillette se déplia alors, et un petit écran vint se tenir à quelques distances de son oeil droit. L'image de l'I.A. se présenta alors.
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Aly ?~
Tu as avancé dans ta recherche de mâle pour te reproduire ?~
J'en ai observé un échantillon depuis que je suis arrivée. Mais aucun n'était vraiment... Satisfaisant. Je commence à croire que la Terre n'est pas un bon endroit pour trouver les reproducteurs idéaux. Ces humains ont tous quelque chose qui provoquera une tare chez nos enfants.L'I.A. se tut un moment.
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On va te laisser encore un mois. Si d'ici là tu ne trouves aucun mâle qui te convienne, nous avons l'autorisation de la reine Caliga VI de te laisser explorer un autre monde.~
Très bien.La communication s'arrêta là, et l'I.A. disparu du petit écran. Cet écran, d'ailleurs, se miniaturisa et l'oreillette ne fut plus qu'une simple boucle d'oreille.
Elle retourna d'où elle était venu, terminant son exposé aux policiers de la ville qui allaient appréhender ce tueur en série qu'ils traquaient. Quand son boulot fut terminé, elle rentra chez elle. Il était 19 : 07. Elle eut amplement le temps de prendre une longue douche chaude et délassante, puis de s'appliquer des crème hydratante et délicatement parfumées sur le corps, avant de se maquiller et de se coiffer, pour terminer par s'habiller. Elle opta pour un bustier noir, en cuir, lacé sur le devant. Sa poitrine était ainsi réhaussée et mise en valeur, lui offrant un décolleté... Mh... Ravageur. Elle maria ce haut à une jupe mi-longue, arrivant juste au-dessus de ses genoux. La jupe était plissée, comme celle d'une écolière. Mais mille fois plus sexy, noire, et mettant en valeur son fessier rebondi ainsi que ses jambes longues et délicatemet galbées. Ses sous-vêtements, à peine visibles et de teinte émeraude, étaient un simple petit corset sous le bustier, affinant sa taille et mettant ses hanches en valeur, ainsi qu'un tanga auquel étaient rattachés des bas par un porte-jarretelle. Ses bas, d'un noir opacifié, étaient presque entièrement masqués par le bas de la jupe, et le haut des bottes montantes qui épousaient la forme de son mollet. Ces bottes possédaient, en outre, un talon aiguille d'une dizaine de centimètre.
Le maquillage était très léger, et ses cheveux étaient remontés en un chignon haut et serré sur le haut de son crâne, avec quelques mèches bouclant autour de son visage ovale.
Fin prête, elle enfila un trench coat noir et sans tâches, ainsi qu'un chapeau à large bords.
Ce soir, elle sortait. Un petit restaurant européen, d'abord, où elle se régala. Puis un cinéma. Elle allait voir
Le Monde Fantastique d'Oz, avec un groupe d'amis. Et enfin, un petit tour dans un bar ou deux, jusqu'à la fermeture qui arrivait vers 3 : 00.
En somme, cette soirée se passa plutôt bien. La rousse avait repéré un homme, et elle l'avait séduit. Il était actuellement à son bras, et ils se dirigeaient vers l'appartement où il résidait. Elle verrait là-bas si elle en faisait son reproducteur, ou juste un passe-temps.
A une intersection, alors qu'ils quittaient le quartier de la Toussaint, Medusa s'arrêta.
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Qu'y a-t-il, Marie-Ana ?Elle ne répondit d'abord pas, observant la silhouette masculine qui se profilait plus loin. Ce qu'elle sentait, les phéromones qu'il dégageait instinctivement... C'était mille fois plus forts que l'humain au bras duquel elle était.
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Rien. Rentre chez toi, Chase. Il y a un changement de plan.Elle appuya ses dires d'une bouffée de phéromones sensés le repousser. Il hocha juste la tête, et s'en alla, presque précipitamment.
Medusa redressa alors le buste, vérifia sa tenue, puis avança d'un pas lascif vers la silhouette qui se précisait à mesure qu'elle avançait. Elle déployait tout son charme, et laissait même quelques phéromones attractifs flotter dans l'air autour d'elle.
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Bonsoir, vous. Belle nuit, n'est-il pas ?