Le sein de Maîtresse Hinata était particulièrement délicieux. Cependant, la chose qui accaparait surtout l’esprit de Luna était cette belle bosse qui se frottait contre ses cuisses. Sa queue masturbait tendrement sa Maîtresse. La petite neko était follement heureuse de constater que sa nouvelle Maîtresse pouvait, elle aussi, se doter d’un membre. Luna était suffisamment intelligente pour savoir que, en théorie, les femmes n’avaient pas un bâton, mais un trou. Maîtresse Alaunriina le lui avait expliqué en la pénétrant avec son appendice. Luna adorait ça : se faire prendre par un membre. Initialement, elle trouvait ça horrible, car elle avait le sentiment d’être écartelée, et avait peur de se retrouver coupée en deux, sans pouvoir refermer ses jambes, et, si sentir le gros membre de sa Maîtresse dans ses fesses lui avait donné bien du mal par la suite pour s’asseoir, elle avait progressivement constaté que son corps réussissait à s’adapter, et qu’elle raffolait des coups de queue de sa Maîtresse. Maîtresse Alaunriina était une femme qui aimait bien les expériences nouvelles, et elle avait même, une fois, doté sa petite Luna d’une sorte de substance à hauteur de son bassin, qui avait fait pousser plusieurs chibres en elle, et à l’extérieur : un sexe dans ses fesses, un autre dans son vagin, et une troisième qui ressortait pour qu’elle pénètre sa Maîtresse. Luna se souvenait encore de ce qu’elle avait ressenti. La substance poussait avec l’excitation sexuelle de sa porteuse, et Luna avait enchaîné les orgasmes en pénétrant ainsi sa Maîtresse, la tête enfouie entre ses seins en remuant son corps. L’idée de se faire ainsi prendre, en somme, faisait exploser sa libido. Elle suçait donc le téton, et constata, à la manière dont sa Maîtresse remuait, qu’elle était en train de se réveiller.
En revanche, ce qui se passa ensuite surprit un peu Luna. Maîtresse Hinata la poussa, et Luna se retrouva étalée sur le lit, à côté d’elle, l’observant en clignant des yeux. Pourquoi la repousser ? Avait-elle fait quelque chose de mal ? Commis une erreur ? Elle vit Maîtresse Hinata soulever sa couverture, voir son membre, puis regarder Luna, son chibre, et encore Luna.
« Nyu ? » demanda timidement Luna, qui ne comprenait pas.
Elle semblait surprise... Terriblement surprise de voir qu’un sexe avait poussé entre ses jambes. Ce n’était pas l’une de ses facultés ? Luna ne comprenait pas. Quand elle dormait avec Maîtresse Alaunriina, cette dernière avait toujours son sexe tendu le matin. Elle lui avait expliqué qu’elle se réveillait toujours ainsi, avec une phénoménale envie de baiser. Comme Luna était une neko, soit une grande dormeuse, elle avait du mettre des semaines pour s’habituer à être réveillée par une queue lui perforant le corps, et des mois à se réveiller plus tôt pour s’empaler par elle-même, et ainsi aider Maîtresse Alaunriina à se réveiller. Elle avait été surprise que la même chose n’existe pas chez Maîtresse Mirei, car, quand Luna dormait avec elle, et qu’elle se réveillait, elle ne sentait plus cette barre remuer entre ses fesses. Maîtresse Hinata semblait paniquée, et, alors que Luna réfléchissait, et que sa queue avait tendance à se rapprocher du sexe de la femme, la porte s’ouvrit.
Tournant la tête, Luna eut la surprise de voir Tsukasa entrer. Elle se souvenait d’elle, car cette femme, durant la réunion où elle n’avait rien compris, lui avait fait un câlin. La belle jeune femme blonde se rapprocha, et elle se mit à parler avec Maîtresse Hinata. Luna restait allongée sans rien dire, observant Tsukasa, puis Maîtresse Hinata. Elle comprit que Tsukasa était en train de parler du sexe qui avait poussé entre les cuisses de Maîtresse Hinata. Ce devait être une potion très efficace. Luna rougit silencieusement. Elle voulait avoir de cette substance, mais elle n’oserait pas le faire sans autorisation de Maîtresse Hinata. Elle avait déjà pu noter que cette dernière était bien différente de Maîtresse Alaunriina. Tsukasa les rejoignit, et Luna se mit à ronronner quand elle s’assit à côté d’elle, la caressant. Ses petites griffes jaillirent de ses ongles pour gratter le drap, et elles continuèrent à parler, Tsukasa sur un ton amusé, et Maîtresse Hinata sur un ton offusqué.
« Je suis sûre qu'elle aussi veut jouer avec vous Princesse ! Poser lui la question et je suis sûre qu'elle dira oui ? Hein, Luna ? Tu veux jouer avec la princesse et son royal membre ? lui demanda alors Tsukasa.
- N'appelle pas ça comme ça, Tsukasa ! lâcha alors Maîtresse Hinata, empêchant Luna de répondre.
- Comment alors ? Royal chibre ? Royal Pénis ? Royale B...
- Non, non, non, non !!!! Ne lui donne pas de nom ! »
Les deux femmes se turent alors, et on ne se mit désormais à entendre plus que les ronronnements de Luna. Cette dernière vibrait silencieusement, tête baissée. Maîtresse Hinata n’avait pas envie de ce membre entre ses jambes, mais Luna, elle, avait envie de se faire prendre par elle. Comment oser le dire ? Elle avait peur de se faire battre, d’être rejetée... Et sentit alors les mains de Tsukasa, parfaitement manucurées, caresser ses oreilles, glissant ensuite sur ses joues. Elle soupira faiblement en ronronnant encore.
« Je crois que mon petit cadeau te plaît, non, Luna ? »
Luna rougit encore, ronronnant toujours. Sa queue remuait sur le lit, et elle sentit les lèvres de Tsukasa entre ses oreilles. Elle rougit encore, pencha la tête sur le côté, regardant un peu Tsukasa, puis sa Maîtresse, et rougit de nouveau. Elle savait qu’on attendait qu’elle parle, mais son cœur battait la chamade, sous le mélange d’une angoisse forte et d’un plaisir latent :
« Ma... Ma précédente Maîtresse... Maîtresse Alaunriina... Elle... Elle avait toujours un... Un... Un chibre, dit-elle rapidement, en repensant à ce que Tsukasa venait de dire, le matin... Et elle... Elle se réveillait en me... »
Luna rougit encore, et poursuivit en observant le drap sur lequel elle était couchée :
« En me faisant l’amour... Elle disait qu’il n’y avait pas de meilleures méthodes pour qu’elle puisse se réveiller... »
Luna continuait à ronronner, à ce souvenir.
« Et Luna... Luna adorait ça... » termina-t-elle.