Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Arrêter pour rien ? [PV Viktor Dragov ]

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Jill Valentine

Humain(e)

Arrêter pour rien ? [PV Viktor Dragov ]

jeudi 07 mars 2013, 17:30:48

J'étais tenu par ma semi-courte chevelure lorsque je fus arrêté. Pourquoi ? Simplement parce que c'est garde de prison et ses policiers étaient aveugle ! Je ne savais pas ou j'étais, ni dans quel univers. La seule chose que je savais, c'était que j'avais été arrêter pour avoir tiré une balle dans la tête d'un zombie. Comme je le disais, ce policier étant aveugle croyait que j'avais tué un humain comme cela pendant qu'il essayait de me manger le bras ! Quelle journée fatidique en fin de compte. Mais le B.S.A.A le saurait bien aussitôt et viendrais me délivrer sachant que je n'aurais rien fais.

« Mais... Aïe merde ! Vous n'êtes pas gêné ! »

Pourquoi ces cris de mécontentement ? Simplement parce qu'on venait de me propulser dans une cellule crasseuse et pourrie ! Au moins, il avait lâché mes cheveux, malgré que c'était très brusque. Je frottais ma tête inspectant l'endroit dégoutant. Il y avait une toilette dans un coin, un matelas par terre, un bol d'eau pour chiens ?! Je n'étais pas une chienne après tout ! Non mais vous parlez de respect envers autrui. Il y avait de la moisissure sur les coins de murs, donc je me retirai des endroits dégoutant pour ne pas salir ma tenue de la B.S.A.A, il était très dur de laver une tenue moulante comme celle-ci sans la friper ! Bon d'accord, il était bien rare que je parlais d'esthétique, mais la dernière fois que j'avais sali mon uniforme, je dus la racheter au prix double de la première. Il était normal qu'à présent j'y faisais beaucoup plus attention. J'inspectais tous les coins pour chercher un endroit ou m'échapper. Je n'allais pas rester là sans bouger ! Je remarquais un conduit d'aération en haut, sur le plafond. Mais je me fis déconcentrer par quelqu'un qui se raclait la gorge. Un blond qui se tenait là devant ma cellule, un regard sévère qui me dévisageait. Je ne me retenais pas pour lui manquer de respect vu qu'ont me manquait de respect !

« Pourquoi tu m'dévisages comme sa le blond ? Qu'est-ce que tu me veux ? »
« Modifié: mercredi 17 mars 2021, 18:55:00 par Anéa »

Viktor Dragov

E.S.P.er

Re : Arrêter pour rien ? [PV Viktor Dragov ]

Réponse 1 vendredi 08 mars 2013, 01:39:25

Jusqu’à présent, rien ne troublait le silence dans le petit bureau de Viktor Dragov. Un gardien avec son propre bureau? Et oui! On n’en attendait pas moins de la part d’un être aussi dévoué envers son métier, après tout. Il avait obtenu promotion par-dessus promotion depuis des années, ainsi son supérieur lui avait-il donné bon nombre davantage au fil du temps pour le récompenser de son bon travail au sein de la prison Eternum.  Assis à son bureau de métal, le gardien de prison avait les yeux posés sur de nombreux documents, notamment les dossiers de tous les prisonniers récemment arrivés à Eternum. Nombre d’entre eux étaient des criminels hautement dangereux qu’on avait traqués pendant longtemps avant de finalement leur mettre le grappin dessus. D’autres, en revanche, n’avait visiblement pas l’air d’être fait pour cet endroit. Des erreurs judiciaires, sans doute. C’était tellement fréquent et ce depuis des lustres. On ne prenait souvent même pas la peine de faire passer les accusés devant la cours. On les jetait tout simplement dans une petite cellule bien crasseuse, au cas où.

Cela faisait plus d’une heure qu’il étudiait les dossiers, et il ne pouvait pas cacher le fait que ses yeux commençaient lentement à fatiguer. Puis, tout à coup, brisant le silence de sa pièce privé, un autre gardien fit irruption devant lui, une autre pile de feuille à la main. Bon sang, pourquoi ne mettait-il pas ça sur une tablette électronique. Tekhos était un endroit particulièrement technologique, alors pour la prison ne possédait-elle pas toutes les innovations? Aucune idée… Il allait devoir porter plainte pour ça, un jour.

Le nouveau venu fit trois grands pas afin de rejoindre le bureau de son supérieur avant de lui tendre ses nouveaux documents. Trois feuilles, en fait. Les trois derniers prisonniers, frais du jour. Viktor tendit la main avant d’attraper les papiers et posa ses yeux bleus sur la première page.

Jill Valentine
24 ans
Humaine
Accusée de meurtre sur un citoyen
Temps d’incarcération : Indéterminé.


Une femme? C’était devenu de plus en plus rare, en fait. Le reste des créatures féminines qui se trouvaient toujours à Eternum étaient pour la majorité d’entre elles de pauvres souillons que lui-même ne baiserait pas, même si elles étaient les dernières femmes sur Terra. Même si elles avaient un sac sur la tête. Soudain, alors qu’il s’apprêtait à poser ses papiers sur le coin de son bureau, l’autre gardien s’exclama :


- Monsieur Dragov! Cette fille! Elle a… Elle a une poitrine gigantesque!

Viktor s’étouffa avec sa salive devant les yeux ronds de son petit acolyte. N’avait-il jamais vu de seins de sa vie, celui-là? Il criait cela comme s’il n’avait jamais rien vu d’une femme. Quoi qu’avec la tête qu’il avait, c’était possible… N’empêche, si cette mademoiselle Valentine valait le coup d’œil, il valait mieux aller se présenter à elle pour lui souhaiter un bon séjour à Eternum. C’était la moindres des choses, après tout, non?

Le gardien de prison se leva donc, accompagné, collé à ses basques, par son collègue, de six ans son cadet. Il ignora royalement tout ces commentaires impertinents sur le reste des prisonniers, marchant à belle allure dans le couloir qui menait à l’aile des nouveaux arrivants. Il porta une main distraite à sa matraque électrique. Au moins, l’équipement des gardiens étaient plus modernes que les facilités de la prison…  Il pianota sur le manche en caoutchouc de ses longs doigts fins, se demandant s’il ne devait pas électrocuter ce garçon trop bavard. Mais à peine effleurait-il cette agréable idée qu’il arriva finalement devant la cellule de la nouvelle arrivante. Celle-ci avait les yeux levés sur la grille d’aération du plafond. Immédiatement, Viktor sourit. Ce n’était pas la première fois que des gens tentaient de s’échapper. Il connaissait par cœur toutes leurs minables tentatives, tout les recoins de la prisons, toutes ses sorties. Jill apprendrait tôt ou tard qu’on ne fuyait pas Eternum si facilement. On ne le fuyait pas facilement, lui non plus.


-   Hum…

Il toussota afin d’attirer son attention, ce qui fonctionna. Agressive, elle lui demanda immédiatement ce qu’il voulait. Phrase à laquelle Viktor ne pu s’empêcher de sourire à nouveau. Une tigresse, celle-là, il le sentait. C’était bien plus plaisant que d’avoir à faire avec toutes ces autres princesses pleurnicharde qui passaient leur temps à brailler et à se rouler en boule dans le coin de leur cellule. Viktor Dragov regarda le dossier de Jill qu’il avait trainé avec lui avant de dire :

-   Bienvenue à Eternum, mademoiselle Valentine. (Il leva les yeux sur elle, un sourire narquois peint sur son visage.) Vous ne comptez tout de même pas nous fausser compagnie si tôt, n’est-ce pas?

Il fit signe du menton la grille au plafond. Il l’aurait à l’œil, elle pouvait en être totalement certaine sur ce point. Puis, alors qu’il ouvrait la bouche pour dire quelque chose, son acolyte, toujours près de lui, l’interrompit :

-   Monsieur Dragov, vous devriez voir ses…

-   Tais-toi, morveux… grogna Viktor sans lui lancer un regard.

-   Mais...Viktor….

De la main, il lui fit signe de déguerpir, et l’autre jeune homme s’exécuta, penaud. En tête à tête avec la prisonnière, Viktor joua de nouveau avec le manche de son arme électrique, pencha légèrement la tête  sur le côté et sourit de nouveau avec charme. Un charme empoisonné, bien entendu.

-   Nous allons pouvoir faire connaissance, puisse que vous restez avec nous un moment.

L’E.S.P.er  fit un pas vers la cellule et porta ses deux mains sur deux barreaux avant de susurrer du bout des lèvres :

-   Mon petit doigt me dit qu’on ne vous à pas donné votre uniforme de prisonnière, je me trompe?

Évidement que non… Viktor jaugea d’un regard concupiscent la tenue de Jill, qui moulait agréablement ses formes, sans parler de sa poitrine qui était en effet, comme promis par son partenaire, bien voluptueuse. Vraiment, cela faisait une petite éternité qu’il n’avait pas reçue de prisonnière si bien roulée. Viktor sortit alors son trousseau de clé avant d’ouvrir la cellule de Jill, puis y entra avant de refermer la grille, la verrouillant à nouveau. Il se planta devant elle, à quelques mètres de distances, avant de devenir tout à coup bien plus sérieux qu’auparavant. Son visage se fit sévère et sa voix autoritaire alors qu’il déclarait :

-   Vous vous êtes mise dans un sacré pétrin, mademoiselle Valentine. Abattre un homme de sang froid est passible de la peine de mort, le saviez-vous?
« Modifié: vendredi 08 mars 2013, 05:25:22 par Viktor Dragov »

Jill Valentine

Humain(e)

Re : Arrêter pour rien ? [PV Viktor Dragov ]

Réponse 2 vendredi 08 mars 2013, 03:41:17

Mon ton autoritaire aurait échoué à sa mission ! Car lorsque je lui demandais cette simple question en utilisant cette " arme'" , un sourire se dessinait aux traits autoritaires de son joli minois. Oui je l'avouais ! Il était craquant comme gardien de prison, avec ses cheveux blonds ramenés par l'arrière ( J'avais une certaine attirance pour les hommes aux cheveux blonds) mais je ne me laisserais jamais avoir si facilement. Moi, Jill Valentine, j'en faisais le serment ! Dès maintenant ! Sous le regard de cet homme et de son petit acolyte qui n'arrêtait pas de regarder ma poitrine. Encore avec un ton ironique, que je ne peux jamais m'empêcher de faire, je lui fis un sourire arrogant. Je semblais joué avec lui comme un chat joue avec une pelote de laine.

« Quoi ? Tu en veux ? Vien cherché ! »

Sans me préoccuper du gardien, je prenais mes seins entre mes mains les faisant bouger. L'acolyte rougissait sous ce geste, je finis par les lâcher lorsque je jetais un petit regard vers le gardien qui me regardait de son regard bleu ... Son regard si glacé et sévère ! Je baissais ma tête vers le sol ne voulant pas recroiser ce regard une autre fois.

- Monsieur Dragov, vous devriez voir ses…

Glissa le petit timidement et hésitant. Le dénommé Dragov lui ordonnait de partir maintenant ! Quel spectacle hallucinant à attendre ! Car évidemment, mon regard scrutait le sol sale de ma petite cellule adorée ! Le cadet semblait outré dans le ton de sa voix, mais quelques secondes plus tard, j'entendais ses bruits de pas qui sortaient du couloir des cellules sections E. Dragov m'adressait maintenant la parole une touche d'autorité dans la voix.

-   Bienvenue à Eternum, mademoiselle Valentine. Vous ne comptez tout de même pas nous fausser compagnie si tôt, n’est-ce pas?


Flûte ! Il avait dû me remarquer en train de regarder avec envie les conduits d'aérations ! Bordel, je devais devenir plus subtile dans les autres occasions ou je devrais être seule. S'il me laissait seule un moment, d'ailleurs il ne semblait pas vouloir me laisser partir, même qu'il ouvrit même la cellule ! Je me propulsais soudainement vers la sortie mais si ce n'était pas son gros corps qui me bloqua le chemin ! Il fermait la cellule derrière lui. Ma tête cogna sur son torse et je tombais fesse contre terre effectuant un ' Arg ' faible de douleur. Il ne semblait pas tellement content de ma tentative d'invasion pas très digne d'une agente de la B.S.A.A . D'ailleurs, il scrutait ma tenue en me faisant remarquer que l'on ne m'avait pas assigné. Il allait faire quoi ? Me déshabiller de lui-même et m'enfiler sagement un uniforme de prisonnière de la prison de Tekhos ? Il devait rêver s'il pensait à cela car je ne souhaitais pas rester dans cet endroit si lugubre et renfermé pendant longtemps !

- Vous vous êtes mise dans un sacré pétrin, mademoiselle Valentine. Abattre un homme de sang-froid est passible de la peine de mort, le saviez-vous?

Voilà ! Un autre qui m'accusait de ce que je n'avais PAS fait ! J'avais bien remarqué que cet être était assoiffé de chair puis de sang et inerte avant de lui tirer dessus ! Je le regardais encore plus enragé mais ne me levais point, je n'avais pas envie de le regarder de si haut même si déjà là, je le regardais de cet angle ! Il était nettement plus grand que moi. Je sortais encore mon vieil ami, le ton arrogant et provocateur. J'étais très doué à ce jeu en plus !

« Mais puisque j'essaie de vous dire à vous et au policier depuis tout à l'heure que c'était un mort-vivant bien mort qui essayait de me manger le bras ! Êtes-vous tous sourd ou quoi ?! »

Viktor Dragov

E.S.P.er

Re : Arrêter pour rien ? [PV Viktor Dragov ]

Réponse 3 vendredi 08 mars 2013, 05:56:20

Quelques secondes plus tôt, Viktor avait jugé Jill comment étant une jeune femme sérieuse et sans doute pudique, malgré sa tenue vestimentaire qui semblait en dire autrement sur sa façon d’être… Malgré tout, il n’avait pas pu s’empêcher d’arquer un sourcil intéressé lorsque la jeune femme s’était pris les seins à deux mains, se moquant visiblement de son jeune coéquipier qui était tourné au rouge tomate avant de se faire froidement congédier par Viktor. Finalement, il s’était révisé sur la prisonnière. Il aurait beaucoup plus de plaisir à jouer avec que ce à quoi il avait tout d’abord pensé.

Il n’avait pas bronché d’un poil quand celle-ci s’était élancée vers la sortie de sa jolie cellule afin de tenter une percée vers la divine liberté. Elle s’était heurté violement contre lui et Viktor avait été forcé de faire un petit pas en arrière sous le choc que sa collision contre son torse créa. Malgré tout, il resta la, les bras croisés dans le dos, à fixer une Jill Valentine assis sur les fesses, sur le sol, devant lui, presque soumise. Ce détail viendrait. À Eternum, Viktor Dragov était maître des lieux, maître de son domaine, et, par-dessus tout, il était le maître incontesté de tout ces petits rats en cage… Il la toisa de haut, ne baissa que son regard pour la regarder, gardant ainsi cette posture supérieure devant elle. Ses iris se posèrent un instant sur ses deux seins volumineux avant de remonter froidement jusqu’à ses yeux verts forêts. Une magnifique couleur qu’il n’avait pas l’occasion de voir très souvent ici, surtout avec cet éclairage merdique.

Le gardien s’humidifia les lèvres du bout de la langue en écoutant le petit bavardage de l’agent des STARS, organisation qu’il ne connaissait d’ailleurs pas du tout dans son plan à lui. Peu lui important ce détail, d’ailleurs. Une fois piégé dans cet univers unique qu’était la prison Eternum, notre identité, en tant que prisonnier, volait en éclat. Ils n’étaient plus personnes. Qu’importe qu’ils aient été riches, célèbres, on s’en moquait. Ils étaient des malfaiteurs et ne pouvaient survivre qu’en se pliant à la volonté du plus fort. Dans ce cas-ci, Viktor était le maître du jeu.

À regret, l’homme aux cheveux blonds se demanda d’ailleurs s’il forcerait vraiment Jill à mettre l’uniforme des résidents de cellule. Après tout, cet accoutrement curieux lui allait particulièrement bien. Mais simplement pour avoir le loisir de lui retirer lui-même cette combinaison, il lui ferait ensuite revêtir n’importe quoi. Il se voyait déjà glisser ses mains contre sa peau satiner et bifurquer vers ses deux obus nettement plus agréables que tous les autres de la prison. Oui, il n’avait aucun mal à l’avouer. Jill Valentine était dès aujourd’hui la plus désirable créature d’Eternum. Il voulait lui agripper les cheveux pour lui ramener la tête vers l’arrière, lui dévorer la gorge de baiser, puis la prendre comme bon lui semblait et peu importe son consentement. Cela viendrait, il le savait, mais il devait se montrer quelque peu patient et surtout quelque peu professionnel.

Viktor Dragov émit un petit rire de gorge, léger, presque musical, quand elle se défendit à propos du meurtre. Oui, oui, c’était bien plausible tout ça, des morts qui se promenaient dans les rues, ça alors. Il ne rata d’ailleurs pas l’occasion de lui faire comprendre à quel point il trouvait son histoire absurde.


-   Je vois, nous avons en effet beaucoup de macchabés qui apprécient nos boutiques. Cela vous aurait-il tuée de les laisser faire leurs emplettes en paix?

Il se moquait d’elle, visiblement, mais ne s’attarda pas sur le sujet. Il voulait mettre fin sa petite crise d’arrogance. Elle devait comprendre immédiatement à qui elle avait à faire.

L’E.S.P.er leva une main gantée dans la direction de la jeune femme et crispa ses doigts soudainement. En effet, Viktor avait été particulièrement gâté dès la naissance, la vie et le hasard lui ayant offert la chance d’être un être différent des autre, doté d’un unique pouvoir dont il pouvait jouir à sa guise, soit la télékinésie. Son pouvoir était limité mais lui permettait tout de même de l’aider dans des situations comme celle-là. Dès qu’il eut serrés ses doigts, Jill pouvait sentir sa gorge se comprimer quelque peu, comme si une main se serait refermer dessus afin de la faire taire et étouffer quelque peu. Une fois le silence son allié, Viktor s’autorisa enfin à répliquer de nouveau à la prisonnière.

-   Chère Jill, vous comprendrez que l’innocence et le bienfondé de votre action n’a aucune importance à Eternum. Ici, il n’y a que vous, les autres détenus, et les gardiens. Vous serez contrainte à purger votre peine jusqu’à ce que j’en décide autrement. Il ne vous faudra pas un diplôme pour également saisir que plus vous serez obéissante, plus vite vous pourrez partir.

Il relâcha son pouvoir afin de lui permettre de reprendre son air. Ensuite, son  bras repartit derrière son dos pour rejoindre l’autre.  Un nouveau sourire naquit sur ses lèvres afin d’accentuer son air moqueur.

-   À présent, mademoiselle Valentine, je vous demanderais de me suivre jusqu’à l’Aile des douches. Nos nouveaux pensionnaires se doivent de passer par là avant de revêtir leurs nouveaux habits. Puis, je en doute pas que vous rêver de vous décrasser un peu, n’est-ce pas?

Jill Valentine

Humain(e)

Re : Arrêter pour rien ? [PV Viktor Dragov ]

Réponse 4 vendredi 08 mars 2013, 14:20:21

Bon, voilà que l'on me croyait plus à présent ! Les gens de nos jours, ne crois plus au virus-G qui avait été imposé sur mon ancienne ville natale, Racoon city au Mid-west des États-Unis. Donc, ce gardien de prison au regard méprisant ne savait encore moins que j'avais été là-bas ! Que j'ai dû me combattre là-bas, que j'ai dû abandonner mon chez-moi... Il n'en faisait rien, mais le plus pire dans tout cela, c'est que le virus s'était répandu un peu partout sur les continents petit à petit. Bien sûr, moi et mon équipe, on faisait tout ce qui était possible pour que les villes soient habitables et non-dangereuses. Seulement, si je n'avais pas tué autant de zombies, j'aurais eu une preuve et il m'aurait PEUT-ÊTRE au grand peut-être laissé sortir. Son regard gourmand lui ne disait pas cela... Il pensait surement maintenant comme les cerveaux des morts-vivants que je massacrais à journée longue. '' Manger, manger, manger "' à dévorer mon décolleté de la sorte. Par la suite j'eus donc la brillante idée de caché celui-ci pour qu'il monte son regard d'un magnifique bleu glacial vers mes yeux vert forêt. On ne combine pas l'eau à la forêt cependant. D'habitude, un lac est toujours loin d'une forêt au risque de créer une inondation. Le voilà qui ouvrait la bouche enfin !


- Je vois, nous avons en effet beaucoup de macchabés qui apprécient nos boutiques. Cela vous aura-il tuée de les laisser faire leurs emplettes en paix?

Il se moquait vraiment de moi que j'en fis une moue mélangée de surprise et de colère, ÇA, ça semblait l'amuser ! Je devrais encore et encore me débattre à ce sujet. Cela me choquait à un tel point que je n'osais même presque plus en parler. Mais je me résignais et finis par ouvrir mes lèvres pulpeuses pour lui dire que je ne mentais pas !

« Je ne suis pas une menteuse ! Si vous étiez à ma place, vous le verrez ... Arrêtez de vous moquez de moi bon sang ! »

Oui, je l'avouais sur cette dernière et courte phrase que ça me faisait de l'effet, cela me mettait dans une de ses hontes. Mais il ne semblait une fois de plus ne plus rigoler. Il était vraiment bipolaire sa alors ! Un moment il souriait d'un regard diverti et la seconde d'après il reprenait son sérieux. Il levait une de ses mains gantées ( gantées ? Je ne sais pour quelle raison) vers moi et crispèrent ses doigts. Il avait l'air d'un parfait débile en faisant ce geste. Je ne peux m'empêcher un ricanement à son égard, mais mon ricanement cesse sous peu, je sens ma gorge me contracter, je ne peux plus respirer. Je tente de ramper vers lui et je réussis à lui agripper la cheville pour la serrer de mes ongles cherchant toujours et en vain de l'air. Lorsqu'il ouvrait la bouche, je le regardais un peu piteusement, c'était rare chez moi, mais j'avais besoin de respirer de l'oxygène ! Même si celle de cette prison devait être vraiment horrible, j'en voulais ! Dieu que j'en voulais. Il finit par dire ce qu'il avait à dire.

- Chère Jill, vous comprendrez que l’innocence et le bienfondé de votre action n’ont aucune importance à Eternum. Ici, il n’y a que vous, les autres détenus, et les gardiens. Vous serez contrainte à purger votre peine jusqu’à ce que j’en décide autrement. Il ne vous faudra pas un diplôme pour également saisir que plus vous serez obéissante, plus vite vous pourrez partir.

Bon, il voulait que je fasse l'obéissante ! Moi, Jill Valentine, 24 ans, agente de la B.S.A.A ! Bon, j'arrêtais mon étonnement, je n'étais souvent qu'obéissante qu'avec mon commandant et lui ne comptais pas me faire des choses horribles comme lui. Il était très rare que je sois obéissante avec les autres gens même si parfois je me laissais rabattre. J'avais de l'orgueil dans ma conscience et elle ne faisait que crier cette orgueil ! Elle voulait rester dans ma conscience pendant longtemps avant de ce laissé rabattre. À cet instant, je commençais à faiblir, je demandais vainement de l'air à mon interlocuteur. Cependant, mes paroles ressemblaient plus à de petits couinements qu'à autre chose.

« De... de... l'a... »

Enfin il finit par arrêter cela, j'étais essoufflé ! Non pas par effort physique bien sur. Il était vraiment maniaque et je comptais le lui dire. Il le méritait, surtout après m'avoir fait subir une telle chose. À mon tour, m'humectant mes lèvres devenues sèches, commençais mon insulte toujours à reprendre mon souffle à ses pieds étant donné que j'avais rampé jusqu'à lui.

« Mais vous êtes un sadique ou quoi ?! J'aurais pus mourir à manqué d'air comme cela ! MANIAQUE ! CONNARD »

Il ne semblait pas m'écouter toujours avec cette posture, ça, il devait savoir faire mettre des plaques de métal dans le dos ! Quelle posture ! J'étais tellement étonné. Il coupait mes pensées sarcastiques en une question.

- À présent, mademoiselle Valentine, je vous demanderais de me suivre jusqu’à l’aile des douches. Nos nouveaux pensionnaires se doivent de passer par là avant de revêtir leurs nouveaux habits. Puis, je ne doute pas que vous rêver de vous décrasser un peu, n’est-ce pas?


« Vous n'allez tout de même pas me suivre jusque dans la douche monsieur Dragon ! ( Je me moquais de lui encore un peu de quoi essayer trouvé une corde sensible dans son organisme) Ce serait du harcèlement ! Et en plus, ce n'est pas moi qui est sale... c'est votre attitude ! »



Viktor Dragov

E.S.P.er

Re : Arrêter pour rien ? [PV Viktor Dragov ]

Réponse 5 vendredi 08 mars 2013, 15:32:29

Jill Valentine était une sacrée coriace, Viktor Dragov pouvait au moins lui accorder ce léger compliment, en la voyant ainsi ramper vers lui pour lui saisir une cheville, malgré le contrôle télékinésique qu’il exerçait sur sa gorge délicate. Une si jolie gorge, vraiment… Il avait ressenti la puissante avant de se débarrasser d’elle d’un coup de pied, comme on aurait pu le faire d’une vermine trop collante, mais il était resté de marbre et avant continuer de la jauger de cet air supérieur qu’était le sien. Elle ne serait pas aussi facile à dompter que les autres, avait-il deviné facilement. À la vue de son pouvoir, la plupart des gens se recroquevillaient pitoyablement par la suite, bafouillait des excuses, suppliaient ou pleurait pour sa miséricorde. Pas elle. L’agente semblait déterminée à ne pas se laisser soumettre par le gardien, et ça l’enrageait autant que ça pouvait l’amuser, et même l’exciter. Il aurait bien du plaisir et sans doute bien des problèmes avec elle…

Malgré son air de statue, le grand blond ne pu s’empêcher d’exprimer de nouveau son hilarité face à l’insulte que lui lançait la prisonnière. Lui, un sadique? Sans nul doute, elle avait tout à fait raison sur ce point. Malgré tout, il retrouva instantanément un air grave lorsqu’elle le traita de connard. Ça, c’était quelque peu moins hilarant, disons. Cependant, Viktor résista à l’envie de l’écorcher vive tout de suite, se contenta de la punir de son talent caché, une nouvelle fois. Il représenta sa main devant lui, encore, et fit un geste du revers de la main, comme s’il aurait chassé un moustique. Jill pouvait sentir une force invisible qui la poussait brutalement contre le mur, à sa droite, comme si on l’aurait balancée dans cette direction.

Il ne pivota même pas pour se retourner vers elle, elle qui était maintenant plus loin contre ce mur crasseux. Seul son regard suivit son chemin pour se planter durement dans la forêt de ses iris. Elle avait sans doute comprit le message, du moins pour le moment, il l’espérait.


-   Trêve de bavardage, mademoiselle Valentine. Nous allons être en retard sur notre emploi du temps…

Il retourna sa main pour la mettre paume vers le plafond. L’agente du B.S.A.A pu se sentir attrapée autour de la taille et soulevée, puis reposée sur ses pieds sans la moindre douceur. On était pas dans un spa, on était à Eternum, après tout. Puis, enfin, comme s’il jugeait qu’elle méritait cette attention de sa part, Viktor se tourna vers elle et la toisa encore plus impétueusement.  La main toujours vers elle,  les doigts déplié, il ne bougea que son index et son pouce pour les joindre ensemble, ce qui eut pour effet  de tirer les deux poignets de Jill l’un contre l’autre, comme si on l’avait menottée, en quelque sorte. Ensuite, le gardien se contenta de lui faire signe de s’approcher avec son index. Jill pu se sentir tiré comme si on avait rattachée une corde à ses liens invisibles, et cela la mena droit devant son bourreau. Celui-ci baissa ses yeux hivernales sur elle avant de souffler.

-   Allons-y?

Il n’attendit pas sa réponse, se contenta de se retourner pour ouvrir la cellule et pour en sortir. Son pouvoir actif, il faisait en sorte que Jill ait à le suivre, les mains liées de façons mystique, comme rattachée à une corde. Ainsi elle ne pourrait pas se sauver bien loin. Cette ‘’corde’’ invisible était active à une distance de 5 mètres. C’était tout ce que Viktor lui permettait, à cette vilaine gamine. 5 mètres de liberté. Il traversa plusieurs palliés de cellule, là où grand nombre de prisonniers sifflèrent sous la parade de Jill, lui lançant des commentaires salaces et déplacé. Viktor resta droit, les ignorant comme s’ils n’avaient jamais existé. Cette route continua jusqu’à l’aile des douches. Il s’agissait d’une porte au fond d’un cul de sac.

Le gardien fit passée Jill devant lui avait de relâcher son pouvoir, la libérant de ses menottes invisibles et de cette petite laisse qui venait avec. La très minuscule fenêtre des douches était embuée, signe que d’autres y étaient passés non longtemps après.


-   Les autres détenus ont déjà terminés. C’est une fleur que je vous fais en vous permettant de vous nettoyer après l’heure convenue, Jill. Soyez reconnaissante.

Puis, d’un geste impérieux du menton, il lui fit signe d’y aller.

-   Je vous attendrai ici pour vous conduire à la salle d’habillement. Nous vous y donnerons votre tenue de prisonnière… Je vous donne dix minutes.

Un long sourire vicieux s’étira sur sa bouche parfaite. Il susurra d’une voix veloutée :

-   Profitez-en…

Et si elle croyait être tranquille une fois dans sa douche, elle se trompait royalement…

Jill Valentine

Humain(e)

Re : Arrêter pour rien ? [PV Viktor Dragov ]

Réponse 6 vendredi 08 mars 2013, 16:18:59

Pendant que je m'accrochai à sa cheville, toujours en m'étouffant, il me donnait un coup de pied dans le ventre pour se débarrasser de moi telle un vulgaire insecte que l'on avait sur le bras. Viktor Dragov était tout sauf gentil. Il n'avait aucune pitié envers personne ! La collision de mon dos contre le mur lorsqu'il me repoussait de son pied fut violente. À un tel point que pour une des premières fois, je fis un cri de stupeur et de souffrance. Il s'amusait à me voir souffrir. Moi, ça m'enrageais encore plus cette attitude. Mon insulte l'avait fait cependant rire quelques instants, mais lorsque je le traitais de connard. VLAN ! Je l'avais eu sur sa corde sensible ! Il n'avait pas l'air très content encore. Bipolaire, bipolaire, bipolaire était-il. Après tout, il y avait un peu d'amusement dans cette prison ! Mais l'heure de la rigolade était finie. Il faisait encore se pouvoir ! Ce n'était pas juste. Cette fois-ci, c'était comme s'il m'aurait frappé du revers de sa main ganté. Une douleur impressionnante s'abattait contre ma joue gauche. Je fis propulser contre la droite de la prison. J'exprimais ma douleur en criant plus aigu cette fois-ci.

Je commençais vraiment à devenir faible. Cela m'étonnait venant de ma part. Je repensais à mes coéquipiers qui n'arrivait toujours pas. Lorsque je m'écrasais contre le mur, je me relevais en titubant un peu et me tenant au mur en regardant ma hanche. Mon costume était déchiré et on pouvait remarquer un côté de mes côtes et un peu de mon sein gauche qui débordait de l'uniforme des S.T.A.R.S. Je cachais celle-ci en retombant sur le sol ayant du mal à rester debout puis l'homme utilisait toujours ses pouvoirs supérieurs à moi. Je n'étais qu'une humaine après tout ! Je ne pouvais rien y faire ... pour l'instant a vrai dire! Je me sentis attrapé autour de la taille et il me relevait debout brusquement . Je n'éprouvais aucun signe de mal à cet instant, je commençais à m'abaisser. Cela semblait bien l'amusait me voir baisser les épaules de la sorte mais je n'abandonnais pas ! Je relevais la tête vers lui d'un regard déterminé et son expression changea aussitôt pour devenir disons... neutre.

- Nous allons être en retard sur notre emploi du temps…


Ce n'était pas croyable, sans me toucher, il me menottait d'une paire de menottes liée à une laisse invisible à l'œil nue ! Mon air surpris avait l'air d'amuser le gardien de prison qui tirait sur la laisse pour m'amener avec lui. Je le suivais sans broncher sous les commentaires des autres détenu de tel que des sifflements, des "' Hey, elle a l'air bonne à baiser celle-là ! '', ''Je prendrai bien une douche avec elle ! '', '' Quel veinard se gardien de prison ". J'en avais assez, je me retournais vers eux et criai sans crier garde.

« Vos gueules ! J'suis pas une trainée ! »

Ils éclatèrent tous de rire, ils avaient du culot tous ! Je baissais la tête, découragé de leur attitude. Dragov me poussait soudainement vers un cul-de-sac détachant mes liens invisible. Il me racontait que les autres détenus avaient déjà fini leurs douches et que c'était une sorte de récompense ce qu'il faisait. Je ne le croyais pas et lui fis un regard frustré. Se jouer de moi de la sorte... Avant d'entrée dans la salle des douches, je crachais à son pied tachant sa botte de salive.

Je me déshabillais de mon uniforme avec crainte avant d'entrée dans la salle des douches, j'espérais être seul sans avoir le regard vicieux de Dragov contre mon corps parfait. Par la suite, j'entrais dans la salle des douches. Elle ne marchait pas donc j'en ouvris une et je criais, un cri aigu ! Ce n'était pas de l'eau chaude mais de l'eau glacée qui me fit frissonnée et pointée mes ostiums papillaires. Je n'étais pas excité, j'avais froid ! Je me dépêchais donc de prendre ma douche, je me savonnais le corps doucement par contre me réjouissant du savon qui se frottait sur mon corps. Je me sentais saine pour une fois dans cette vil prison .

Viktor Dragov

E.S.P.er

Re : Arrêter pour rien ? [PV Viktor Dragov ]

Réponse 7 samedi 09 mars 2013, 07:50:20

Jill Valentine était moins coriace qu'il ne l'avait tout d'abord pensé. Mais peut-être n'était-ce qu'une sorte de façade, une tactique destinée à relâcher sa vigilance sur elle afin qu'elle puisse le prendre par surprise et fuir pour de bon de quelconque manière. Si c'était le cas, son petit jeu était réussi. Sinon, c'était lui qui l'avait surestimée trop grandement. Il exerçait son pouvoir sur beaucoup de prisonniers, rendant sa tâche de gardien bien plus simple. Cependant, il devenait de plus en plus lasse de ces manières. Manipulez les humains par télékinésie retirait absolument toute rivalité et tout défit dans l'art de les soumettre à sa volonté malsaine et perverse. Il avait pensé plusieurs fois à arrêter d'user de son don, mais sans succès. Il ne pouvait pas s'en passer, c'était ancré en lui. Il avait besoin de s'exercer sans cesse, jouissant de la supériorité que cela lui confiait envers les gens normaux d'Eternum. Les autres E.S.P.er étaient plutôt rare, en cellule. Normalement, on les tuait sur le champs pour éviter les problèmes dans l'enceinte de la prison et pour éviter des soucis aux gardes ne possédant pas les moyens de se défendre contre ces êtres surnaturels.

Quoi qu'il en soit, Viktor Dragov dut sortir de ses sombres pensées lorsqu'il suivit Jill Valentine des yeux alors que celle-ci pénétrait dans la salles des douches. Il respecterait sa promesse sur un certain point. Il attendrait, mais pas dix minutes, comme convenu... Il aimait foutre en rogne ses proies, et quoi de plus frustrant pour une femme que d'être surprise en pleine séance de moussage corporel. Surtout que la scène qui s'en venait ne risquait pas de le décevoir. Le gardien s'était donc adossé contre le mur, près de la porte des douches, les bras toujours croisés dans le dos, avant de pousser un profond soupir d'ennui. Il devait attendre... Il devait laisser le temps à cette fille étrange de retirer ses vêtements et de profiter quelque peu de l'eau froide des douches. Il n'avait pas peur qu'elle tente une deuxième tentative d'évasion, puisqu'il n'y avait pas le moindre moyen de sortir d'Eternum par cette salle-là. Les seuls grille d'aération présentes étaient vissées contre le mur et il fallait, bien évidement, des outils pour les retirer de leur emplacement.

L'E.S.P.er regarda la montre à son poignet et compta mentalement les secondes qui lui restait avant d'aller voir où en était la prisonnière avec son petit loisir hygiénique. Trois.... deux... un.... Show time..

Viktor Dragov poussa la porte des douches avant d'entrer à l'intérieur, laissant cette même porte se refermer derrière lui avec bruit, histoire de signaler sa présence évidente dans la pièce. Il faisait quelque peu froid dans la salle, cause de l'eau presque glacial qui s'écoulait des douches. D'ailleurs, un léger frisson remonta le long de sa colonne vertébrale alors qu'il marchait sur le carrelage blanc, créant des ''plouc'' lorsque ses pieds se posaient sur de petites flaques d'eau laissées là par les autres détenues une fois leur douches précédentes terminées. L'homme aux yeux bleus se planta près de la douche en fonction où se lavait la jeune femme, se mordant distraitement l'intérieur d'une joue, l'air presque pensif. Malgré l'excitation qui envahissait son esprit, il préserva un air totalement neutre, voir un peu mécontent, et dit:


- La douche vous fait du bien, mademoiselle Valentine?

Jill Valentine

Humain(e)

Re : Arrêter pour rien ? [PV Viktor Dragov ]

Réponse 8 samedi 09 mars 2013, 15:49:06

L'eau glacée coulait toujours sur ma peau, traçant les courbes que la nature m'avait généreusement données. Certaines personnes croyaient que je m'étais fait faire de la chirurgie esthétique, mais il avait tort ! En les regardant de près, on pouvait bien voir que mes seins, c'était des vrais ! Je les regardai, quelques secondes puis eut une soudaine envie, dans les sept minutes qu'il me restait, de m'envoyer sept minutes pour le paradis. Étant donnée que j'étais seule et que l'on me laissait seule, pourquoi pas ?

Je commençais par descendre ma main vers ma jolie minette pour la caresser de surface, déjà là, j'étais en manque dont je ne pus me retenir un gémissement et de redresser mon corps ainsi que la tête vers le haut laissant ma main caresser ma petite perle de plaisir à l'aide précieuse de mon annulaire et de mon index par la suite. Je me cambrais contre moi-même et tombait sur le sol en une espèce de position à quatre pattes. Le haut de mon corps cependant était à plat au sol, l'eau me coulait toujours sur le dos. Je glissais deux de mes doigts de ma seconde main dans mon orifice qui était maintenant détrempé d'excitation et faisait des vas et viens continuant mes gémissements. Les sept minutes au paradis venaient de commencer.

Le bruit de la porte des douches qui s'ouvrait et se refermait. Je ne pus les entendres. Elle était couverte par mes gémissements d'extase. Laissant le temps de Viktor de s'avancer dans la salle et de les entendre de plus en plus qu'il approchait, le bruit provenant du fond de ma gorge, mes ralles et mes gémissements de parfait plaisir. Le spectacle devait lui avoir plu quelques minutes, jusqu'à temps qu'il ouvrit sa grande gueule de pourriture me sortant de mon paradis.

- La douche vous fait du bien, mademoiselle Valentine?


J'arrêtais aussi vite mes attouchements et me relevais tout de suite. J'étais assez déçu, mais bon... Je cachais avec peine ma poitrine et mon entre-jambes quoiqu'il les ait déjà vue, je voulais garder ma dignité. Je semblais grogner du fond de ma gorge et mon regard était celui d'une meurtrière. Je m'approchai de lui tout doucement et à un mètre exactement de lui, je me mise à courir lui donnant un coup de poing dans ses abdominaux qui le firent se cambrer puis un coup de genou dans le visage lorsqu'il fut pencher. Je me dirigeais vers la sortie à toute vitesse, peu importe si j'étais nue sous le regard des prisonniers qui sifflait. Je voulais sortir ! Je voulais ma liberté !

Viktor Dragov

E.S.P.er

Re : Arrêter pour rien ? [PV Viktor Dragov ]

Réponse 9 vendredi 29 mars 2013, 04:11:36

Viktor s'Était arrêté à quelques mètres de la jeune prisonnière. Non pas qu'il voulait se montrer respectueux de quelques manières en restant à une distance raisonnable, mais il s'était tout simplement figé de surprise en voyant ce qu'était en train de faire la nouvelle venue de la prison Eternum. Au début, Viktor Dragov n'avait pas réagit, les yeux sur la femme, légèrement écarquillés, un sourcil relevés dans l'incertitude de ce qu'il n'était pas sûr de voir. Puis, au bout de quelques secondes, il s'était finalement rendu à cette belle évidence: Jill Valentine était une véritable obsédée du sexe. Ça crevait les yeux, après tout, non? Qui diable, d'assez sain d'esprit et de corps, penserait une seule seconde à se satisfaire ainsi dans les douches d'une prison alors qu'ils venaient à peine d'arriver?

Évidement, notre cher gardien sauta aux conclusions logiques pour lui: cette femme se masturbait parce qu'elle ne se pouvait plus d'attendre qu'il la touche de lui-même. C'était l'évidence la plus pure! Pauvre enfant, avait pensé Viktor en faisant la moue, réduite à s'occuper d'elle, toute seule. Elle n'avait qu'à lui demander de lui faire plaisir, après tout... Ce n'était pas si sorcier. Elle se serait éviter bien des ennuis en allant elle-même se jeter dans son lit au lieu de jouer les sainte-nitouche.

L'E.S.P.er ne pu s'empêcher de sourire quand il vit l'expression de Jill une fois qu'elle se rendit compte de sa présence. Lorsqu'elle lui fit face, Viktor ne pu s'empêcher de dévorer du regard le corps de la prisonnière, contenant avec peine les pensées terriblement obscènes qui couraient dans son esprit malade. C'était un miracle qu'une érection ne lui soit pas venue tout de suite, en fait. Il devait continuer de se montrer quelque peu professionnel avant de laisser libre-court à ses envies les plus concupiscente. De plus, c'était assez amusant que de voir l'agent S.T.A.R.S tenter de cacher ses formes voluptueuses avec ses petites mains. C'était insuffisant, mais pourquoi lui en vouloir d'essayer de préserver sa pudeur?

L'homme ne se méfia pas du tout d'elle lorsqu'elle s'approcha de lui, lentement mais sûrement, trop obnubilé par le corps parfait qu'elle exhibait devant lui, comme un fantasme vivant, un rêve matériel qu'il pourrait bientôt se permettre de toucher, de posséder. C'est le coup reçu aux abdominaux qui le sortit de son état d'extase rêveur, le faisant hoqueter de douleur par la même occasion. Le coup de genoux au visage qui s,en suivit ne fut pas moins brutal, le faisant tomber à la renverse, sur le dos, sur le carrelage froid et mouillé des douches. Quelque peu sonné, Viktor roula pour se retrouver à plat ventre, leva un main et tâcha d'attraper Jill avec son pouvoir télékinésique.

Malheureusement, il était tellement étourdit qu'il manqua son coup et son pouvoir s'accrocha plutôt à un tuyau d'alimentation d'eau, qui se brisa sous la force de sa manigance. De l'eau froide se mit à gicler partout, et Jill pu sortir des douches avec un petit coup d'eau de plus sur le corps. L'E.S.P.er poussa un juron en se remettant sur ses pieds, secouant quelque peu la tête pour se remettre de ses émotions. Puis, enfin, il se décida à réagir. Il porta la main à sa radio et alerta immédiatement les autres gardes de cette partie de la prison.

- Prisonnier fugitif dans l'aile R-62, demande d'intervention immédiate. Prisonnier fugitif dans l'aile R-62, demande d'intervention immédiate. Terminé.

Quelques secondes de silence s'écoulèrent, puis, un voix répondit:

- Bien reçu.

Viktor replaça sa radio à sa ceinture et se passa une main dans les cheveux pour replacer les mèches rebelles qui tombaient sur son front, tout en sortant des douches. Il alla jusqu'à la première intersection et regarda à gauche puis à droite, sa matraque électrique en main, mâchoire serrée de fureur. Il ne vit Jill nulle part, mais pu aisément la suivre grâce à l'écho des sifflements que lançaient les autres prisonniers. Il tourna donc à gauche, marchant à pas rapide. Inutile de courir, ses collègues pourraient sans doute mettre la main dessus avant qu'elle n'arrive à faire trop de dégâts...


Parlant de collègues, deux d'entre eux interceptèrent Jill près de la cantine des gardiens, l'un tenant des menottes et l'autre en position hostile. Aucun d'eux ne prirent la peine de se saisir de leurs matraques, puisque la fugitive était nue et que pour eux, elle ne représentait visiblement pas la moindre menace.


- Ça suffit, ma jolie, la promenade est finie! Viens par ici!

Alors que l'homme aux mains nues finissaient se discours, l'autre avec les menottes s'approcha de Jill, bien décidés à les lui passer aux poignets.

Au même moment, Viktor déboucha de l'autre côté, coupant l'option de retraite à l'agente spéciale. Son air était mécontent, sévère, voir furieux. Ses sourcils blonds étaient froncés et ses yeux bleu étaient braqués sur Jill. Ses doigts gantés de cuir noir se serrèrent sur sa matraque. Cependant, il resta immobile. Il verrait bien si ces incompétents de gardiens de seconde classe pourraient régler le problème d'eux-même...


Jill Valentine

Humain(e)

Re : Arrêter pour rien ? [PV Viktor Dragov ]

Réponse 10 dimanche 31 mars 2013, 18:14:09

Nom nom ... Il me dévorait du regard, c'était vraiment insupportable. Il avait un rictus plaqué sur son visage d'ancien gardien sévère. Il s'était accourci . Non, ce devait être une simple et stupide illusion. Il regardait mon corps, comme s'il ne faisait que regarder mes os à travers mes tissus organiques et etc. Il ne bougeait même pas lorsque je m'approchais de lui. Il était de marbre ma foi ! Ou sinon bien concentré à son job de me regarder, de regarder ma minette rosée que je ne couvrais plus de mes mains, de regarder le rebondissement que produisaient mes seins à chaque pas que je mettais un pas à l'avant.

Ses yeux s'exorbitèrent lorsque je le sortis de son rêve vivant, lorsque je lui tapais l'abdominaux de mon poing coriace. Je voulais bien lui casser le nez en lui cognant mon genou contre son visage arrogant et pervers, mais bon c'était échouer puisque je n'avais entendu AUCUN craquement. Bon, c'était certes dommage mais ce n'était pas si grave ! Je me retenterais si je le revois un jour après ma fuite. Il était par terre, couché sur le dos. Quelle sensation de réussite ! Il levait la main pour tenter son pouvoir.

« Ah non, pas cette fois connard ! »

Je m'enfuis de justesse, un bruit de tuyau se fit entendre, à place de m'avoir eu moi, il avait brisé un tuyau de douche qui propulsa de l'eau bien froide contre mon dos qui me fit hoqueter de surprise. Enfin je sortis ! Personne en vue, que les prisonniers qui ne sifflaient, regardant mon corps bien proportionné. Je ne devais pas perdre de temps ! Le blond devait déjà avoir prévenu ses petits amis que j'étais en fuite. Je m'arrêtais lorsque deux gardes furent devant moi.

- Ça suffit, ma jolie, la promenade est finie! Viens par ici!

« Dans tes rêves plutôt ! »

Je me reculais et malencontreusement je sentis mon dos et mon fessier cogner sur quelque chose de dur, je me retournais. Putain ! Le blondinet était de retour. Je me déplaçais cherchant bien une sortie, une sortie qui me sauverait bien une séance de torture. Je remarquais un autre conduit d'aération au plafond, je sautais de ma forte élasticité vers le plafond, cassant la grille du conduit. Je grimpais dans celui-ci espérant vachement que personne ne m'attrape un pied pour me ramener en bas et de me repasser les menottes !

Viktor Dragov

E.S.P.er

Re : Arrêter pour rien ? [PV Viktor Dragov ]

Réponse 11 mardi 02 avril 2013, 17:08:10

Il y avait bien longtemps que Viktor Dragov n’avait pas eu a chassé dans l’enceinte de la prison Eternum un ou une fugitive. Il devait avoué, malgré la sensation de colère toujours présente en son esprit, que ce peu d’action et d’adrénaline que l’exercice lui procurait était tout simplement grisant et changeait la routine habituellement barbante des lieux. Cette Jill Valentine promettait d’être nettement plus intéressante qu’il ne l’avait d’abord imaginé.

Et la voici, à présent, bien prise au piège entre lui et deux de ses confrères, nettement plus incompétents, certes, mais de son côté, tout de même. L’agente en tenue d’Ève recula devant ses adversaires jusqu’à ce heurter contre sa stature de marbre, et Viktor résista à l’envie de lui asséner un choc électrique tout de suite. Il se contenta de tendre la main dans le but de refermer ses doigts gantés de cuir sur la gorge de la prisonnière mais, encore une fois, celle-ci se déplaça avec plus de vitesse et d’agilité qu’il ne s’y était attendu. Grognant de frustration il fit un pas vers elle au même moment où elle s’élança vers le mur gris et froid, direction la bouche d’aération qui la mènerait dans les plafonds poussiéreux et sombre de la prison aux milles tortures. Il était tout simplement hors de pensées qu’elle les quitte tout de suite, surtout qu’on ne saurait pas où elle se trouverait avant d’avoir extirpés de leur classeurs rouillés les plans des conduits d’aération! C’était maintenant ou jamais qu’il fallait lui mettre la main dessus!

Viktor tendit le bras et usa de nouveau de ses pouvoirs si spéciaux qui faisaient de lui un E.S.P.er redoutable. Son pouvoir s’enchaina à la cheville de la belle prisonnière, tel un lasso, et il tira un bon coup afin de l’arracher à son conduit, et ainsi à l’arracher à son espoir de fuite. Il la laissa s’écraser au sol avant de relâcher sa cheville de son étreinte surnaturel, pour ensuite concentrer son pouvoir pour la garder plaquée au sol, sur le ventre. Dans l’état de colère où il état présentement, il décida de lui infliger une précorrection à ce qui l’attendait déjà une fois en privée avec lui…

Le gardien de prison se pencha sur la femme et plaqua contre son dos l’extrémité de sa matraque électrique, lui assénant au corps entier un puissant choc. Il répéta l’exercice plusieurs fois, augmentant la force électrique de son instrument de travail, seulement pour pouvoir profiter des soubresauts de douleur que cela procurerait à sa jeune et intrépide amie… Et puis, techniquement, avec le pouvoir qu’il exerçait déjà sur son corps, il n’avait même pas besoin de la maitriser avec la matraque. Mais il était tellement hors de lui que cela le satisfaisait grandement que de la faire souffrir un peu plus. Il continua alors son manège jusqu’à ce qu’il fut sûr que Jill ne cause plus trop de résistance, sans pour autant qu’elle ne s’évanouisse. Ce serait bien fâcheux.

Une fois son travail accompli, il ordonna à son collègue de lui passer les menottes dans le dos, chose qui fut faite en moins de dix secondes. Puis, Viktor les congédia et força Jill a se relever en la saisissant par les cheveux.


-   Debout, très chère. Nous avons encore beaucoup à nous dire, siffla-t-il d’un ton haineux, voir malveillant.

Le gardien arpenta de nouveau les couloirs de la prison, cette fois avec une Jill plutôt molle, et pas un seul prisonnier ne pipa mot quand il passa devant lui, sous peine de recevoir, eux aussi, une bonne correction. Cette nouvelle route les mena tout d’eux jusqu’à la salle où travaillait majoritairement Viktor quand il faisait de la paperasse. Autrement dit, son bureau personnel. Il gardait toujours des tenues de prisonnier dans cette pièce, ainsi ce ne serait pas un problème d’habiller cette femme insupportable une fois leur entretien terminé. Bien qu’il doutait fort d’avoir la taille appropriée pour Jill dans son bureau. Elle serait sans doute à l’étroit au niveau de la poitrine, mais s’en ne serait que plus agréable pour les yeux d’autrui.

Viktor referma la porte de son bureau d’un coup de pied et poussa Jill sur la chaise qui faisait face à son bureau. Il alla ensuite verrouiller la porte sans fenêtre de ses appartements, si on pouvait dire ça comme ça. En effet, une autre porte se trouvait derrière Viktor, renfermant une chambre petite mais confortable. Il n’était pas rare qu’un gardien de son rang ait à rester à la prison pour faire des tâches supplémentaire. Ainsi on offrait aux hommes de son statut un endroit où dormir s’il ne pouvait pas se rendre chez eux, trop exténués. Viktor rentrait rarement chez lui, pour être honnête, il préférait la prison au monde extérieur. C’était son domaine, son chez-lui. Il était roi devant ces paysans.

L’E.S.P.er revint vers la prisonnière et s’assied à son grand fauteuil, de l’autre côté du bureau. Il porta sa main à sa bouche et mordilla distraitement le cuir qui recouvrait son pouce, visiblement penseur devant Jill. Puis, enfin, d’un ton si calme qu’on n’aurait cru pas possible dans un tel moment, Viktor prononça, sérieux :


-   Vous m’avez fait bien de la peine en tentant de vous échapper, Jill…

Il arqua ensuite l’un de ses minces sourcils blond, laissant retomber sa main sur son bureau, brusquement.

-   Vous devriez vous excuser avant qu’il ne soit trop tard…

Cette dernière phrase fut également prononcée en douceur, mais on pouvait y lire une menace cachée.

Jill Valentine

Humain(e)

Re : Arrêter pour rien ? [PV Viktor Dragov ]

Réponse 12 mercredi 03 avril 2013, 13:49:10

La liberté était proche dans ce conduit ! Comme si je pouvais déjà sentir l'air frais du vent ! Je me glissais avec mon corps svelte dans celui-ci lorsqu'une pression se sentit autour de ma cheville. Mais il n'y avait aucune main putain ! Ce devait encore être ce salop de Dragov qui utilisait à se pouvoir injuste ! Des fois, je regrettais d'être une humaine. Pas avoir aucun pouvoir sauf ses armes, mitraillettes et etc. Je fus vite sortis de mes pensées lorsque l'on me sortit de mon espoir de fuite. Je m'écrasais contre le mur, roulait sur le sol afin de m'écraser contre mon ventre. Je gloussais de douleur, la collision dut m'égratigner le bras puisque de cet endroit s'écoulait un liquide rouge. Je criais lorsque je sentis un choc m'hanter le corps entier.

Le connard, il venait de me donner un coup de matraque électrique... Je devais dire que c'était efficace pour lui en ce moment. Lorsque j'essayais de me relever à l'aide de mes bras il recommençait, je retombais au sol ma poitrine cognant furieusement contre le plancher. Je hurlais une autrefois, puis une autrefois, encore une autre. Il continuait, m'arrachant chaque fois des hurlements, des cris, des grognements. Puis Viktor arrêtait, j'étais très amoché quand même... Du sang commençait à couler sur le côté de mes lèvres pulpeuses. Je crachais une fois du sang. J'allais clore les yeux pour tomber dans les pommes lorsque je sentis une main tirer mes cheveux pour me lever. C'était encore sa putain de gardien de prison !


- Debout, très chère. Nous avons encore beaucoup à nous dire ...

« Urrh ... » Sifflais-je tout simplement, la gorge sèche.

On m'avait menotté les bras derrière le dos. Nous marchâmes les couloirs de la prison où les prisonniers c'était fermer la gueule... Pour une fois, le silence faisait plutôt du bien ! Il ouvrit une porte qui portait sur le bureau me forçant, d'un coup de pied, à m'assoir. J'étais disons obligée puisque je n'avais plus aucune force dans mes mollets qui tremblait lorsque j'étais debout.

- Vous m’avez fait bien de la peine en tentant de vous échapper, Jill…

Aucune réponse de ma part ... je ne regardais mes orteils nus pensant à son arrogance.

- Vous devriez vous excuser avant qu’il ne soit trop tard…

Oh la la ! À cet instant précis j'essayais de m'exprimer. M'excuser moi ? Mais c'était moi qui avait manger les coups de cette brute !

« Vous ... Arg  ... vous ne méritez pas ... ( je déglutis ) des excuses ! »

Viktor Dragov

E.S.P.er

Re : Arrêter pour rien ? [PV Viktor Dragov ]

Réponse 13 vendredi 26 avril 2013, 06:25:02

Résistante, cette Jill Valentine. Résistante jusqu’au bout des ongles, pour être tout à fait exacte. Après moult châtiments, après une escapade ratée, après l’humiliation qu’elle subissait à être nue dans l’enceinte de la prison, devant lui, elle continuait sans cesse à le braver, lui, Viktor Dragov, terreur d’Eternum, bourreau de prisonniers, cauchemar de nombreuse créatures féminines en ces lieux. Bon nombre d’autres aurait depuis longtemps flanchées devant un être dans son genre, jouant les esclaves soumis et suppliants pour éviter de vivre l’enfer en prison. Mais non. Malgré qu’elle soit une femme – on ne pouvait cacher que Viktor avait une piètres estime du sexe qu’on disait faible-, elle était fortement obstinée, voir courageuse, ou alors bornée.

Le gardien ne pu s’empêcher de sourire, dévoilant ses dents impeccable et en inclinant légèrement la tête vers l’avant, les épaules tressaillant sous un léger rire musical. Puis, ensuite, il répliqua à ce que disait sa jolie petite captive.

-   Vous êtes bien courageuse, ma chère… ou alors stupide. J’opterais pour la deuxième hypothèse…

Cette dernière phrase prononcée, l’homme aux cheveux blond clair se redressa sur ses jambes, les mains posées à plat sur le bureau de métal froid et argenté.

-   Je cesserai de tourner autour du pot avec vous, Jill. (Ses yeux descendirent sur le corps ravissant de la détenue.) Que vous les vouliez ou non, je vous garderai dans cette prison aussi longtemps que je le voudrai. Que vous soyez coupable de meurtre de citoyen ou pas, je m’en moque éperdument.

Il fit le tour de son meuble vers elle, promenant ses doigts gantés sur la surface lisse et réfléchissante de sa table de travail. Son ton se fit plus bas, plus velouté, mais également saupoudré de menaces bien réelles.

-   Je ferai de vous tout ce qui me plaira. Pour ne rien vous cacher, je compte bien faire de vous ma catin personnelle pour un petit moment…

Le gardien s’arrêta près de la chaise où il avait posée Jill, quelques minutes auparavant. Il se pencha vers elle, à quelques centimètres de son beau visage.

-   Vous m’appartenez, désormais…

Jill Valentine

Humain(e)

Re : Arrêter pour rien ? [PV Viktor Dragov ]

Réponse 14 samedi 27 avril 2013, 19:21:51

Il riait, il souriait, fallait croire qu'il était de bonne humeur. Je déglutis, j'avais vraiment besoin de boire quelque chose avant ce que ma gorge ne se casse pas parce qu'elle était trop sèche. Il souriait toujours de pleines dents. Je me demandais combien il pouvait en avoir. Un sourire carnassier, de cinquante dents je présumerais ! Je me sentais rabaisser, assise sur cette chaise, toute nue ! Mais ma mère me disait toujours que si tu te sentais intimider, imagine ton agresseur nu lui aussi. Puis c'est ce que je fis, je me mise à rire, il semblait ri-di-cu-le ! Son sourire changeait. Qu'est-ce qui se passe ma chouette ? Tu ne sais plus ce qui se passe ? Pourquoi je rigole ainsi ? Tant mieux alors.

- Vous êtes bien courageuse, ma chère… ou alors stupide. J’opterais pour la deuxième hypothèse…

 « Alors toi, tes quoi ? Surement un chien ! » Répliquais-je, souriante.

Je ne pouvais pas voir son expression, il était de dos, mains placé sur le bureau de métal. Dommage ! J'aurais bien aimé voir sa moue de désapprobation. Il se retournait vers moi, un autre grand sourire de requin illuminant son visage. Je crois même que j'ai dû détourner le regard pour ne pas être aveuglé par la lumière qui reflétait sur ses canines. Il se penchait vers moi, regardant mon corps ... Non mais quoi, je ne suis pas un magazine tout de même ! Il expliquait que je sois coupable ou par il s'en foutais.

« Bah moi, je m'en fous pas, je veux partir vous comprenez pas ma chouette ?! »

Je faisais un sourire narquois. '' Oups ", je venais de l'appelez ma chouette ... Quel dommage hein ? Peut-être qu'il se lasserait de moi et qu'il me laisserait partir mais non, on dirait bien que non puisque son sourire s'élargissait. Il était maintenant à deux pouces de mon visage.

- Je ferai de vous tout ce qui me plaira. Pour ne rien vous cacher, je compte bien faire de vous ma catin personnelle pour un petit moment…

Ok, soit son ton m'empoissonnait l'existence ou c'était son haleine ... Il m'énervait vraiment. Avant que je réplique quelque chose, il posait son doigt contre mes lèvres en murmurant un chut.

- Vous m’appartenez, désormais…

Quoi ? Ok, maintenant c'était trop. J'en profitais pendant qu'il était près de moi, je lui donnais un coup de tête. Il tombait à la renverse, mais lorsque je tentais de me lever de ma chaise, je tombais à mon tour au sol ne me rappelant plus si j'avais des liens aux pieds. J'étais dans une bien jolie position, je tentais de me relever, mais mes mains dans mon dos ne m'étaient d'aucune utilité ! Mon bassin était relevé, le haut de mon corps au sol écrasant ma poitrine sur le sol froid. Je frissonnais. Merde merde ...



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