Jahnae, la commandante des archers du Duc, se tenait loin de la salle à manger. Il y avait trop de gens et trop de bruit à son goût. Elle n’aimait pas particulièrement la compagnie des autres commandants ou des autres invités. Elle pouvait parfois apprécier Nastus, le mage, car il était fourbe et maléfique et elle appréciait aussi le Duc Amra, car il était un homme puissant et sanguinaire, c’était d’ailleurs pourquoi elle le servait. Comme ce soir elle avait envie d’être seule, elle trainait dans les corridors une bouteille de vin dans la main. C’était sa façon à elle de célébrer sa victoire.
Elle venait de finir sa bouteille quand elle entendit des cris provenant de la cuisine. Il s’agissait de gardes. Un prisonnier c’était-il échappé? Elle vit à l’autre bout du couloir une forme passer rapidement. Elle eut à peine le temps de la distinguer. Elle vit alors des gardes, l’un d’entre eux reçut une flèche dans la gorge. La commandante réalisa que c’était grave. Il n’y avait plus de temps à perdre, elle devait agir. La drow se promenait toujours avec sa dague dans son fourreau. Elle la dégaina et partit en courant.
Elle courait tellement rapidement qu’elle devança les gardes qui poursuivaient la mystérieuse ombre. Jahnae réalisa bien assez-tôt qu’il s’agissait d’une femme. Une femme particulièrement agile et rapide. Une flèche fila dans sa direction, Jahnae la fit dévier avec sa dague. La femme en avant d’elle courait rapidement, aussi rapidement qu’elle. Cette course-poursuite allait être serré du début à la fin. Seul deux ou trois gardes parvenaient à suivre Jahnae qui se déplaçait rapidement. Les autres devaient abandonner car elle était trop rapide. Pourtant, elle ne parvenait pas à diminuer l’écart entre elle et sa cible. Une chose était certaine, l’elfe noire n’était pas prête à la laisser s’enfuir.
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Décidemment, le Duc aimait beaucoup la petite magicienne. Sa façon de rester forte et noble malgré la situation. Elle avait du caractère, c’était évident. Le Duc reçut le vin de la jeune femme en pleine figure. Malgré tout, il continua à sourire. Son sourire était sombre, ténébreux et séduisant à la fois. Comme si de rien n’était, il prit sa serviette de table et entreprit de s’essuyer lentement le visage. Cette Magikya était réellement séduisante, son corps menu et ferme ne laissait pas le Duc indifférent. Le Duc pouvait presque voir ses petits seins sous ses vêtements.
C’était sans parler de Daenya. Elle aussi était d’une rare beauté. Le Duc parvint encore à voir le début de sa poitrine. Il regarda les deux femmes s’éloigner lentement, il se rinça lui-même l’œil en voyant les belles jambes de Daenya. Ça faisait longtemps qu’il n’avait pas été avec une femme. Du moins, longtemps pour lui. Il aurait adoré rencontrer ces jeunes femmes dans d’autres circonstances, malheureusement, la vie était ce qu’elle était. Il les vit disparaitre au bout du corridor. Dayereth prit une gorgée de vin, puis se leva de table. Il avait fini de toute façon.
Il partit alors à la poursuite de Magikya et de Daenya, elles se dirigeaient surement vers leurs chambres. Le Duc n’en avait pourtant pas encore fini avec elles, il voulait les avoir auprès de lui. Il avança alors rapidement et silencieusement dans les corridors. Il n’avait pas l’air de courir, mais il se déplaçait tout aussi rapidement. Il les vit alors dans un corridor, il les dépassa et se plaça devant elles, leur bloquant la route. Il affichait toujours son sourire sûr de lui en les regardant.
- Mesdemoiselles, j’admire votre force. Malheureusement, je ne crois pas que vous saisissiez bien la situation. Vous êtes mes prisonnières, à partir de ce moment, vous m’appartenez. Par respect pour vous, je ne vous traite pas comme de vulgaires esclaves, mais je pourrais bien. Vous devez faire exactement ce que je vous dis. Pour le moment, je n’ai pas envie que vous vous promeniez dans mon château, alors vous allez rester avec moi. Le Duc prit une pause, il regarda les jeunes femmes dans les yeux.
- Comme je l’ai déjà dit, vous m’appartenez, je ne suis pas obligé de vous laisser partir. Si vous me désobéissez, je n’aurais d’autre choix que de faire quelque chose de regrettable. Par exemple, les vêtements que vous portez, ils m’appartiennent aussi. Je pourrais les reprendre, ensuite, je pourrais vous envoyer dormir dans les baraques, avec mes soldats. Je suis certain que mes hommes apprécieraient la compagnie. Je pourrais aussi vous envoyer en cellule, avec vos hommes. Ils ont beau vous êtres loyaux, je ne crois pas que ça compteras pour beaucoup alors qu’ils vous verront nues dans leur cellule, si vous voyez ce que je veux dire… Dayereth n’avait pas envie de mettre ses menaces à exécution, même s’il était prêt à le faire au besoin.
- Ça ne nous empêche pas de bien nous entendre. Si vous décidiez de vous laisser aller un peu, je suis convaincu que nous allons passer un agréable moment ensembles. Alors suivez-moi, nous allons dans mon salon personnel, c’est un endroit bien plus privé que ma salle à manger. J’ai vu comment mes hommes vous regardaient… j’éviterais de passer trop de temps en leur compagnie si j’étais vous… Le Duc les mena alors à son salon personnel, une salle bien décorée et bien éclairée. Il y avait trois grands divans confortables, le Duc s’installa dans l’un d’eux et pointa les autres aux jeunes femmes, les invitant à s’assoir. Dans la pièce, il y avait plusieurs étagères qui contenaient des livres, le Duc adorait la lecture. Il y avait aussi un balcon avec une vue époustouflante sur la ville. On pouvait voir même au-delà des murailles. C’était magnifique. Par dessus tout, il n’y avait pas de gardes. Le Duc aimait passer du temps seul et ce n’était pas comme si il avait vraiment besoin de protection. Il servit trois verres d’alcool fort, un pour chacun d’entre eux.
- Buvez je vous en prie, cette fois-ci, j’apprécierais ne pas recevoir le contenu de votre verre dans la figure. Le Duc lui-même en prit une grande gorgée, il sentit l’alcool descendre jusque dans son estomac, il adorait cette sensation. Il regarda à nouveau les jeunes femmes, elles étaient belles.
- Vous allez passer beaucoup de temps en ma compagnie, je me demande comment nous allons pouvoir passer le temps…Le Duc avait du mal à ne pas passer des commentaires comme celui qu’il venait de faire, c’était dans sa nature. Après cette longue journée, pourquoi est-ce que ses femmes s’obstinaient à refuser de passer un peu de bon temps. Elles l’avaient mérité après tout.
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Shadis poussa un long soupir alors que son membre s’enfonça en partie dans la bouche de Calstea. Sa langue chaude s’enroulait autour de sa virilité, il posa une de ses mains puissantes sur la tête de la sauvageonne. De l’autre, il attrapa une bouteille de rhum qui trainait près de là. Il arracha le bouchon avec sa bouche et en but à grandes gorgées. Le précieux alcool lui coula sur le torse, descendant lentement vers le bas. Du bon alcool et une femme, qu’avait-il à demander de plus? Shadis était un colosse, alors c’était normal que sa virilité soit, disons, proportionnelle au reste de son corps. Il avait de quoi satisfaire bien des dames.
Le soldat qui avait commencé à malaxer la poitrine de Calstea n’en pouvait plus, son sexe durcissait et c’était impossible pour lui le garder dans son pantalon, il devait le sortir à l’air libre. D’une main, il empoigna son sexe et de l’autre il massait la poitrine de la jeune femme. L’autre garde plus expérimenté se dénuda un peu lui aussi. Il s’approcha de la sauvageonne et lui prit la main. Il alla ensuite la poser sur sa verge. Il voulait s’amuser lui aussi.
- Aller le jeune, amuse-toi donc un peu, tu le mérite. Ce dernier était un peu timide, le gens de Havremorne avaient beau être réputés pour ne pas être des gens très pudiques, c’était tout de même sa première fois. Calstea était à présent à quatre pattes, elle ne se tenait que d’une seule main. Le jeune alla se placer derrière elle. Il lui enleva, ou plutôt lui arracha son bas. La jeune femme était à présent complètement nue. Le jeune était aux anges, il commença à malaxer les fesses de Calstea, son sexe durcissait rapidement.
Il s’arrêta un instant, puis instinctivement, il lui donna une tape sur les fesses. Pas pour lui faire mal, pour s’amuser. Il en envoya une autre, puis encore une autre. Comme s’il lui donnait la fessée. Après un moment, il arrêta, il approcha alors sa main de l’intimité de la femme. Il n’était pas trop certain de ce qu’il devait faire, mais ça l’excitait quand même. Il se mit alors à frotter la fleur de la sauvageonne, il ne la pénétrait pas, il ne faisait que la toucher. Après un instant, il sentit que son pantalon allait exploser, et lui aussi du libérer sa virilité.