N’ayant rien dormis de toute la nuit, le jeune Piro, titubait pendant qu’il faisait sa toilette. Il se posait sans cesse la question de comment il devait s’habiller pour l’occasion. La magnifique fille, qu’il avait rencontré hier après midi, l’avait conviée à répliquer chez elle pour le souper. Aspergeant son visage d’eau glacé, il se réveillait enfin. Piro, tout propre, tout beau et rasé, ressemblait à Brad Pitt version geek. Parfum à la noix de coco, déodorant pour ne pas sentir sous les bras, on avait peine à le reconnaitre. Par contre, il c’était promis, il n’y a pas si longtemps que ça, qu’il ne porterait plus son costar, la dernière fois il c’est retrouvé dans des situations plus qu’étranges dans une autre dimension.
En cherchant ses clés, dans un de ses tiroirs, Piro trouva un paquet de préservatifs. S’ensuit la pagaille dans sa tête, des idées perverses prenaient d’ores et déjà une place importante dans son esprit et ces pensées généraient une réaction, très connue des hommes, directement dans son pantalon. Il regarda l’heure, il se faisait tard et il ne pouvait pas partir comme ca ! Totalement désemparé le jeune garçon opta la solution la plus rapide. Il ouvrit le congélateur pris un sac de glace qui s’était perdu tout au fond, descendit son pantalon et appliqua son remède miracle dessus.
Aie aie, c’est froid !!!!!!!!
C’était une bonne méthode et elle avait fonctionnée à la perfection, car la petite pousse avait disparue. Plus le temps de trainer et plus le temps de se décider si oui ou non il prendrait les chemises de protections. Puis, il la connaissait à peine, ce n’était pas son genre de faire ça le premier soir. Surtout que si ca se trouver rien ne se passerait entre eux et ils seraient juste amis.
Après ce petit contre temps, la traine n’était plus acceptée. La porte claquait alors qu’il se situait déjà en bas des marches.
Au traiteur, l’odeur des différents types de bentos se mélangeaient pour le plus grand plaisir de ses narines, par contre, la file dans le magasin était longue. Il était pressé de récupérer la commande qu’il avait passé plus tôt dans la journée, mais avec tout ce monde, son retard s’amplifierait comme l’avait fait son pénis deux minutes plus tôt. Une fois sa commande en main, il s’empressa de remonter la colline pour rejoindre la maison de Chiyo.
Finalement, après tout ce retard, qui enfaite n’était pas si grand qu’il ne pensait, il sonna à la porte tout exité par l’envie de revoir sa nouvelle amie. Dans ses bras, les bentos pesaient lourd, il en avait pris une bonne dose, car il ne savait pas si sa maman ou quelqu’un d’autre serait invité.