Lecture pas trés banale [Pv Kazumi]

Tic tac, tic tac. Le bruit incessant de l'horloge se répercutait dans les oreilles de Crystal, elle avait l'impression que sa tête aller exploser, l'heure ne semblait pas avancer vite et elle s'ennuyait vraiment à mourir. Aujourd’hui il n'y avait pas d'élève à envoyer dans le bureau du principal, pas d'élèves à envoyer en heure de colle, pas de paperasse à remplir et on pouvait le dire elle s'ennuyait littéralement. Les couloirs étaient désert, elle n'avait même pas le plaisir de pouvoir engueuler un ou deux élèves, il n'y avait pas un chat, tout le monde était bien sagement en cours et aujourd'hui plus que jamais l'ordre régnait. Seulement voilà, elle, elle n'avait rien à faire et ça la frustrait au plus haut point. Rajustant sa mini jupe noire et son chemisier, elle se leva, bien décidé à trouver quelque chose à faire afin de vaincre l'ennui. Elle se leva donc de son bureau, rangeant sa chaise et sortit. Elle fit d'abord le tour des couloirs, il n'y avait absolument rien à signaler, puis un tour du côté des toilettes pour filles et garçons, histoire de s'assurer qu'il n'y avait pas de bataille d'eau qui tournait, ou pire encore. Tout semblait correcte. Alors qu'elle commençait à se décourager, elle se rappela qu'elle n'avait pas encore été voir dans la bibliothèque, et puis au moins si elle ne trouvait rien, elle s'occuperait pour lire un peu. Fière de son idée, elle se dirigea donc dans la bibliothèque, qui était bien vaste d'ailleurs, les élèves étaient sagement assis entrain de lire leur livre. Crystal décida donc de se mettre à la lecture aussi, elle vagabonda un peu parmi les rayons et chercha un livre lorsqu'elle entendit de petits bruits étouffés. Curieuse de nature, elle essaya de regarder discrètement ce qu'il se passait.

Kazumi s'était discrètement introduite dans la réserve de la bibliothèque, là où seul le personnel peut s'aventurer. Et par chance, personne ne va dans cette réserve. Et j'y avais trouvé un livre au thème assez intéressant. Je m'étais donc mise à l'aise, assise le dos contre une étagère, tenant "365 illustrations des meilleures pratiques sexuelles". Une par jour, quoi. Mais Kazumi ne reviendrait pas tous les jours, donc tourner les pages serait plus agréable. J'avais savamment baissé ma minijupe et mon string de manière à, au moindre signe d'intrusion, les remettre précipitamment sans éveiller les soupçons. De même, mon chemisier était devant moi, et j'avais conservé mon soutien-gorge. J'avais dans l'idée, comme vous vous en doutez, de me faire plaisir dans une journée monotone où je n'avais pas encore eu beaucoup de satisfactions.

Avec délectation, je chatouillai mon clitoris et insérai mon majeur gauche (ma main droite tenait le livre qui avait pour objectif de m'exciter) dans mon intimité déjà bien trempée. Je continuai ainsi, faisant quelques va-et-vients dans mon vagin, gémissant très doucement pour ne pas me faire surprendre. Mais toutefois, un peu trop fort pour entendre ce qu'il se passait derrière la morte de la réserve. Un bruit de pas. Et je réagis plus rapidement que je l'aurai cru possible. Quand la secrétaire du lycée Mishima, Crystal Isuzu, entra dans la pièce, j'avais enfilé tous mes vêtements et aucun trace de mon bref plaisir solitaire ne demeurait trouvable. Quoique. Une boule se forma dans mon estomac quand elle ramassa les "365 illustrations des meilleures pratiques sexuelles", et je failli fondre de honte quand elle me regarda, interloquée.

Il est vrai qu'aujourd'hui était une journée plutôt ... inactive. Oui c'est celà, ça faisait bien longtemps que Crystal ne s'était pas ennuyée comme ça, d'habitude elle trouvait toujours quelques chose à faire, même lorsqu'elle cette chose était futile, mais aujourd'hui rien, niette. A croire que tous les élèves avait décidé de se tenir à carreau ce qui était plutôt étonnant car d'habitude il y en avait toujours un ou deux pour faire n'importe quoi, peut être qu'à l'approche des examens ils voulaient faire bonne figure ? En tout cas ça n'arrangeait pas du tout Crystal ça, parce qu'elle en attendant, n'avait rien à faire, elle aurait trés bien put partir mais ça aurait été déduit de son salaire et ça elle ne pouvait pas se le permettre.

Crystal se mit donc en tête de faire tous les endroits du lycée afin d'être sure qu'elle n'avait rien à faire. Les couloirs étaient vides, les toilettes déserts et le peur d'élève qu'elle croisait réviser. Décidément ce n'était absolument pas sa journée. C'est alors que la secrétaire se dirigea dans la bibliothèque, aprés tout c'était le seul endroit qu'elle n'avait pas encore fait et puis ce serait toujours mieux que de rester seule dans son bureau. Alors qu'elle faisait le tour des rangées elle entendit des petits bruits provenir de la réserve. Tiens donc qu'est-ce que ça pouvait être ? Visiblement c'était une voix féminine mais Crystal n'en était prés trés sure. Elle entra dans la réserve et vit une jeune fille, debout, semblant gênée, à première vue rien ne choqua Crystal, sauf lorsqu'elle baissa son regard pour apercevoir le livre que lisait la demoiselle. Elle se baissa pour le ramasser et lui demanda d'un air sévère:

-Dîtes moi mademoiselle comment se fait-il que vous lisiez ceci ?

Je ne savais vraiment pas quoi dire. Le rouge aux joues, je regardais successivement la jolie secrétaire et le bouquin, n'osant même pas nier ce qui me semblait être une évidence. D'autant plus que j'étais à ce moment-là fortement excitée, et la vue des gros seins de Crystal Isuzu, fussent-ils enveloppés dans ses vêtements et ses sous-vêtements, n'arrangeait rien, loin de là. En effet, je mouillais comme une fontaine, et je n'y pouvais rien.

- Je... Je pensais que personne ne venait jamais ici... Et il faut dire que j'ai passé une très mauvais journée... Je voulais juste me remonter un peu le moral, c'est tout.

Autant être franche dès le début. C'était une femme, et c'était une collègue. Elle me comprendrait, à moins d'être vraiment sans compassion. Du moins, c'est ce que j'espérais. Dans le meilleur des cas, elle me rejoindrait, même si cette éventualité était quasiment à écarter d'office. Et dans le pire des cas, elle irait le rapporter à la direction, ce qui aboutirait inévitablement à mon licenciement. Mais entre ces deux extrêmes, il y avait une infinité de possibilités. Par exemple, que la belle secrétaire laisse couler (ceci n'est pas un jeu de mot) et me dise de ne pas recommencer, ou alors qu'elle ferme les yeux et me laisse continuer à mon aise, ou encore qu'elle m'oblige à acheter son silence, que ce soit en liquide ou en nature... ! Tout était possible, et je n'étais pas dans une situation particulièrement enviable...

- Vous... Vous allez en informer la direction ?