De misérables bandits. Et qui arrivaient à peine à la cheville d' Izanami.
Ils terrorisaient la population, violaient les femmes et brulaient les chaumières... Et personne n'osaient se mettre en travers de leur chemin. Personne n'osait défier ceux qui clouait les nouveaux-nés au portes des maisons et qui faisait couler du plomb fondu dans les oreilles des citoyens trop perturbateurs à leur goût. Et ils n'hésitait pas à humilier quiconque leur manquait de respect.
Izanami ne pouvait laisser faire ça. Cette ville devait retrouver son calme d'antan. Et la seule personne qu'ils craignaient, c'était bien elle.
Ces temps ci, Izanami n'était que de passage dans la ville. Elle ne devait y rester que deux ou trois semaines, mais vu les circonstances, il lui semblait impératif qu'elle devait agir. Les bandits apprirent très vite à la connaitre quand deux de leur compagnons d'infortune furent démontés (très violemment) et exilés par la guerrière. C'est à partir de là qu'ils commencèrent à la craindre.
Très vite, Izanami se mit en tête de démanteler l'organisme formé les bandits. Ceux ci avait en leur possession l'auberge principale de la ville, et quand Izanami s'y rendit, elle pris conscience de la difficulté de la tache.
Leur nombre était impressionnant, bien trop élevé pour elle. Une attaque frontale était trop dangereuse.
à moins de mettre le feu à l'auberge...Mais oui. Ce serait d'une logique implacable. Si ces 150 bandits (l'auberge comporte trois étages) meurent incinérés, les trois quarts de leur organisation serait réduite à néant.
Izanami se leva. Personne ne parla. Elle se dirigea vers la porte et sortit de l'auberge, Esquissant un sourire amusé.
Elle laissa les bandits vaquer à leurs occupations, s'échanger des insanités et discuter de pornographie enfantine...
Dans quelques minutes, ils seront tous morts.
***
Suis resté dans la rue regarder brûler. Imaginant les bandits brûler. La peau noirci, le ventre fond; un par un ils s'embrasent. Regardé pandant une heure.
Personne n'est sorti. Face au feu. Des taches de sang coagulées par la chaleur. Me sentais nettoyé; me sentais libre.
Regardé le ciel à travers la fumée noire de grasse humaine et dieu n'était. La froidure suffocante et noire est infinie et nous sommes seuls.
***
Izanami s'était maintenant caché dans le convoi menant au quartier général ennemi.
Elle allait les éliminer. Tous un par un.
Cachée sous une cape, elle dissimulait la morphologie de son corps et son visage restait invisible pour les bandits.
Elle avait pris place dans une calèche qui allait la mener au coeur du repaire ennemi.
Le convoi s'arrêta. Il était arrivé. Une voix amplifiée sonna, comme un appel pour les bandits.
-veuillez descendre du convoi et rejoindre le bâtiment. Izanami observait les bandits qui sortait des autres calèches et qui rejoignait les autres Dans le bâtiment. Elle était visiblement la dernière et un bandit vint la voir.
-alors Godot ! Tu viens oui ou non ?Une lame brilla. Un reflet dans les yeux d'Izanami.
Jouissive, elle enfonçea un poignard dans le ventre du bandit.
Le sang chaud coula sur la cape de la guerrière qui s'empressa de l'ôter.
Ses seins ballotèrent de haut en bas. Elle rangea sa lame dans son étui et remonta la petite route qui menait au quartier général ennemi. Discrètement, elle ouvrit la porte du bâtiment, et se faufila à l'intérieur.
Mais elle se retrouva nez à nez avec une patrouille d'environ 16 bandits. En revanche, elle n'eut pas de mal à les éliminer, et tandis qu'elle se précipitait vers le premier ennemi, un sentiment de puissance l'envahi. Et c'était le sang des bandits qui giclait sur ses seins... Les corps démembrés tombaient à terre, les bandits ramassaient leurs membres coupés et tentaient de s'enfuir avant de se faire trancher la gorge...
Malheureusement, Izanami avait sous-estimé l'ennemi. Une porte s'ouvrit à la volée, et ce n'était plus une, mais plusieurs patrouilles qui déboula dans la pièce. Izanami ne se fit pas prier, elle trancha les premiers venus et les tuait aisément d'un coup de poignard dans la gorge. Mais ils affluaient...