C’est la faute à pas de chance [Spirale, Gabriel Valmy]

Sarah rentrait de l’école ce soir-là. Toute seule. Elle avait pu rester plus tard pour étudier, comblant son retard scolaire de façon appréciable. Comment elle avait trop de chance. C’était dur de garder la moyenne avec le temps qu’elle consacrait à sauver le monde, voire potentiellement les mondes. Elle traversait tranquillement la rue en regardant à droite et à gauche quand un trente-trois tonnes la percuta de plein fouet. Heu, il sortait d’où celui-là ? Elle n’avait pas utilisé sa super vision mais quand même, il devait être lancé à toute allure pour la percuter ainsi. De toute façon, elle n’avait pas trop le loisir d’y réfléchir, la douleur était trop forte. Elle vola dans les airs avec le sentiment que son corps entier était réduit en miettes et alla heurter un lampadaire qui se plia sous le choc.

"Il a fallu que tu écrases une chieuse !"

Entendait-elle vaguement, comme si la voix venait de très loin.

"Bah, rien à foutre … hé, mais elle a pas l’air abîmée ! Et mignonne avec ça, la poulette !"

"Canon, ouais ! Allez, on l’embarque !"

Il lui semblait qu’une main la peloter en la soulevant mais elle devait se faire des idées.

"Toi le blond, dégage !"

Un témoin de l’accident ? Sur cette pensée, Sarah sombra dans l’inconscience.

Pas de service veut dire tu la fermes et tu laisses couler... oui, pas de service, pas d'intervention, Gabriel n'aimait déjà pas le zèle en service, hors de question d'en faire  en dehors des heures de service ! Il n'était pas maso et pas un bourreau de travail. Là il voulait aller boire un ou deux verres de whisky de merde, rentrer et se mettre un porno à la télévision, c'était aussi simple que cela ! Oui, la vie c'était ça, des petits plaisirs qui peuplaient une vie morne qui offraient le bonheur sur un plateau d'argent !

Mais comme par hasard, il avait fallu qu'il se trouve là, dans une rue où il venait d'y avoir un bel accident !  Et les mecs responsables semblaient avoir pris la nénette pour l'emmener... putain... il aurait un blâme s'il n'intervenait pas... il soupuira, et tiout son être miontra son agacement lorsqu'il descendit de sa moto et retira son casque.

« Toi le blond dégage ! »

Okay, c'est cool, il venait justement de lui donner une bonne raison de lui mettre son poing dans sa gueule :  primo, on lui parle avec respect, secundo on lui parle pas sauf si Gabriel interrogeait !Il commença à regarder le mec qui venait de lui parler, cherchant à savoir si on s'adressait ien à lui...

« Tire toi connard ! »

Oui, on s'adressait bien à lui, il commença à avancer vers les deux taches qui transportaient la preuve de leur crime... non pas que le crime le gêne, non, mais on lui parlait différemment... tout simplement. Mais le voyant approcher l'un des deux sortit un magnifique opinel qu'il brandit comme une arme...

« Tu t'approche je te cr... »

Il n'eut pas le temps de terminer qaue Gabriel lui avait mis le pif en sang ! Et alors qu'il s'éloignait le pif en sang, Le blondinet  récupéra la lame et menaça l'autre

« Tire toi connard et laisse la blondasse ici ! »

Il la saisit alors qu'il la lâchait non sans le foudroyer du regard.... Gabriel eut un sourire, c'était lui le monsieur crache la foudre, pas le fuyard....

Concentrons nous sir l'inconsciente maintenant; Gabriel vérifia qu'elle respirait !  C'était déjà ça,, un léger souffle s'échappait de ses lèvres. Bonne nouvelle, mais elle était toujours inconsciente... car oui, il se doutait que c'était de l'inconscience et pas juste du sommeil... il fallait être un abrutio fini pour penser le contraire...

Il la détailla, plutôt jolie. Il profita de son inconscience pour lui palper la poitrine... pas mal, douce ronde et ferme, agréable au toucher. Il n'en fit pas plus car malgré ses pires défauts, il ne faiait pas mumuse avec une inconsciente, ça lui faisait trop penser à tous ces détraquées que l'on appelait des nécrophiles...

Il l'emmena avec lui à l'écart de la foule et l'allongea sur le sol d'une ruelle relativement propre quoique malodorante avant de lui mettre des baffes, doucement quand même pour la réveiller.

« Allez, reviens bordel ! »

Sarah émergeait peu à peu des limbes de l’inconscience, sans rêve, sans songe et avec un sacré mal de tête. Quelqu’un venait de lui mettre des baffes, elle l’avait senti les petites vibrations sur ses joues. Elle ouvrit un œil, puis un autre. Ca lui revenait. Un énorme camion de la taille d’un truck américain l’avait percutée à toute allure. Ca faisait mal aux cheveux. A priori, elle n’avait rien. Elle était dans une ruelle et un beau blond venait de la baffer pour qu’elle se réveille. Il n’avait même pas essayé de lui faire du bouche à bouche, aussi comme il n’y avait personne d’autre, elle le dévisagea avec un air contrarié.

"Je crois que j’ai quelque chose de cassé."

Dit-elle en passant la main dans son dos et en en ramenant … une bouteille en plastique éventré.

"Ha ben nan. Je crois que je vais devoir aller aux urgences. J’ai une hémorragie interne, je saigne de la bouche, je saigne du nez, je saigne des yeux. Ha, secours, à l’aide. Appelez un docteur. Appelez mon notaire. Butez mon notaire."

Disait-elle ensuite en se redressant à moitié. Elle passait de la position allongée à assise oui. Le truc, c’est qu’elle ne saignait pas et elle disait d’une façon pas du tout convaincante. Elle regardait le blond, il avait un regard intelligent. Zut. Elle en soupira.

"Au temps pour sauver les apparences. Merci d'être venu à mon secours. J’ai entendu des crapules avant de tomber dans les vapes. Ces chacaux m’auraient enlevée et fait des choses lubriques pendant que j’étais inconsciente. Enchantée, moi je suis Sarah et vous êtes l’homme qui tombe à pic ?"

Elle restait assise, se demandant s’il allait l’aider à se relever ou s’il la laisserait se débrouiller. Maintenant il avait la confirmation qu’elle était intacte malgré un choc qui aurait du la tuer sur le coup. Ca n’aurait pas du la déranger qu’un inconnu la considère certainement comme un monstre mais c’était le cas. Il l’avait quand même sauvée.

Elle semblait émerger et bien malgré lui, Gabriel sourit... ça lui évitait de faire un rapport et ça lui évitait aussi des emmerdes autres comme les dépôts de plainte et autres conneries du même genre ! Mais heureusement, grâce à elle, il allait y échapper et pourquoi, parce qu'elle semblait aller bien...

Elkle n'était même pas convaincu par ses plaintes et n'en portait aucune marque physique, ce qui avait de quoi étonner Gabriel.... c'était presque comme si elle avait été seulement sonnée par l'impact. Il ouvrit et referma la bouche plusieurs fois, ne sachant que dire et sa langue se délia quand elle prit une dernière fois la parole, elle était sacrément optimiste dites donc ! C'est là qu'il intervint, plus ou moins sans  vraiment réfléchir :

« Non, ils vous aurai enlevée séquestrée et auraient joué avec vous même une fois réveillée ! »

Il lui dourit ett l'aida à se lever, la tenant tout de même par le bras. Une fois levée, elle était toute de même inconsciente il y avait quelques secondes et si il aurait beaucoup rit plus tôt en entendant ces mots dans d'autres circonstances, là, il retsait complètement sur le cul...

Bon, Gabriel, du calme, détend toi, on est à Seikusu, ce doit être normal ! Il tenta de se rassurer un peu là) dessus avant de balancer :

« Bordel, mais il s'est passé quoi au juste ? Apparemment avec ou sans moi tu t'en serais sortie..... un camion dans la gueule et tu te relève comme si rien ne s'était passé! »

Lui aussi pouvait faire des choses que les autres qyualifieraient d'étranges, oui, jouer avec l'électricité était quelque chose d'étrange, mais ilm y avait des limites toutefois, des limites qu'il voyait franchies sans la moindre difficulté, des limites qui le rendait assez surpris... alors qu'il ne devrait sans doute pas... c'était quoi ce truc en fait ? Il n'arrivait pas à la qualifier d'humaine. La main qui l'avait aidée à se lever était crispée sur le bras de la demoiselle, il était là sans savoir quoi faire ou quoi dire...

« Je suis Gabriel.... l'homme qui était là au bon endroit au bon moment... qui tombve à pic je sais pas... je sais même pas sur quoi... euh... sur qui  chuis tombé... »

Sarah tenait la main de Gabriel pour se relever et elle sentait le pouvoir de l’homme lui picoter la peau comme un courant électrique. Il tombait des nues en la voyant indemne alors qu’il n’était lui-même pas ordinaire. Elle esquissa un sourire en lâchant sa main. D’une part, il ne semblait pas ignorer son pouvoir et d’autre part, ce n’était pas un grand pouvoir. Le jeune femme pouvait en être à peu près sure avec ses super sens. Il lui arrivait rarement de faire erreur, en même temps le fait de ne pas être sure à 100% était plutôt appréciable en soi. Cette infime marge d’erreur faisait un peu le piquant de diverses situations comme celle-ci. La seule certitude c’était que ce Gabriel avait un pouvoir basé sur la foudre ou quelque chose comme ça, à peu de choses près.

"Ne fais pas le modeste, tu m’as quand même sauvée de ces malfrats. Et en effet, c’est qui, pas quoi. Je ne vais pas te dire que j’ai eu de la chance, j’ai un Pouvoir pour résister et toi non plus, tu n’es pas ordinaire. Je dirais une sorte de Zeus mais c’pas grave si tu ne tiens pas à en parler avec une inconnue. Pour te prouver ma gratitude de m’avoir aidée si spontanément, je peux t’offrir un verre si ça te branche."

Elle marqua une pause avant de préciser, des fois qu’il se pose des questions à ce sujet :

"J’ai atteint l’âge légal pour boire de l’alcool."

Elle le tutoyait maintenant ? Pas de respect pour les ainés ? Soit. Il haussa les épaules.  Il sourit, un peu mal à l'aise, mais que cela reste entre le narrateur et le lecteur, Gabriel avait horreur de se dévoiler. Il l'écouta... un pouvoir du genre de Zeus ? C'est quo_i ce truc ? Un plat étranger ? Un poisson électrique ? Il n'en savait rien et s'en foutait, mais il le prenait comme une insulte...

Autre point, il ne l'avait ben rien aidé spontanément, il l'avait fait car si on l'avait vu à rien foutre sur place il aurait eu des emmerdes au boulot... oui, c'est très égoiste comme manière de penser, mais s'il ne pensait pas à lui, qui le ferait à sa place ? Personne... il sourit en l'écoutant, récompenser un travail forcé par de l'alcool, elle ^parlait une langue qu'il connaissait, qui lui plaisait et qu'il approuvait sans condition ! Surtout qu'elle avait l'âge pour boire, alors pourquoi se gêner !

Mais avant, il voulait clarifier certains détails avec elle, juste par principe !

« Je voulais juste préciser que je me fous de savoir ce qu'est un zeus, je manipule l'électricité sous toutes ses formes, si jamais tu le dis à qui que ce soit, sache que je suis en mesure de te rôtir sur place, je n'en ai pas envie, donc allons boire un verre en bons camarades, juste que je ne veux pas que ça s'ébruite ! »

Il lui sourit et posa la main sur son épaule.

« Plus sonnée ? Tu te sens de marcher ?  Ou alors on va juste à côté, y a un bar qui semble pas trop mal... »
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Le bar en question était un bouiboui tout ce qu'il y a de plus authentique, un peu de crasse, du bon tord boyau, que demander de plus... sa main glissa sur les reins de la jeune femme, lui effleuran t le fessier sur lequel il  euèt une légère pression l'invitant à avancer..;

Sarah préférait ne pas commenter le fait que son interlocuteur ignorait qui était Zeus, ses yeux lançaient suffisamment d’éclairs comme ça. Elle ne souhaitait ni le vexer ni cogner son sauveur.

"C’est là que je voulais en venir, je n’ébruite pas pour toi et tu n’ébruites pas pour moi. On garde ça pour nous, quoi. Je suis d’accord pour aller à un bar et je peux marcher sans que tu me pousses. Par contre, tu peux m’emmener un peu en dehors de la ville, dans un bar qui ne sente pas l’urine. Tu dois avoir une caisse ou une bécane."

Elle l’aurait bien surnommé Raijin mais il n’aurait probablement pas capté davantage. La jeune femme trouvait que ce type avait son tempérament, du genre entier et franc du collier. Si ça n’avait pas été le cas, elle l’aurait rembarré vite fait. Elle non plus ne jouait pas un rôle artificiel avec lui, elle avait envie de boire un verre avec lui et de connaître un peu mieux ce gars. Elle se disait qu’il avait plutôt le profil à se déplacer en moto même s’il ne fallait pas se fier aux apparences. Une chance qu’elle ait choisi de ne pas porter son uniforme de bahut pour rentrer chez elle. Gabriel aurait pu être à nouveau déstabilisé par sa façon de changer de fringues. A la place, Sarah portait un T-Shirt noir tout simple, un short en jean et des nike noires avec une languette blanche.

Partager son secret contre un secret hein !  Ça obligeait à se la boucler tous les deux... une bonne manière de se tenir par les couilles en somme. Ouais, ça peut marcher... Mais comme après le verre ils ne se reverraient sans doute pas, Non, c'était même sur, il n'allait pas se faire chier à complexifier les choses.

Un bar qui ne sente pas l'urine ? Ouais, okay, mais pas un bar pour beauf, ça il y mettrait jamais les pieds... sauf s'il était une étape nécessaire pour baiser avec la plus grosse bombasse de l'univers !  Là, à la limite, mais sinon, non... Boire un coup avec une blondinette dans un bar qui soit décent, ça ne posait pas de problème.

« Oui, oui, j'ai ma pétoire un peu plus loin dans la rue... mais si tu montes derrière, fais attention à tes gambettes pas protégées... elle est bien chaude... »

Il sourit et puisqu'elle n'avait pas besoin d'être poussée, il la laissa là en se dirigeant vers sa moto pour l'enfourcher et la faire ronfler bruyamment. Ah quel son magnifique ! Il avait de quoi faire rêver !

« Montes, je t'emmène ! »

Le casque ? Rien à foutre, ce serait pas long...

Sarah se disait que ce type ne mettrait pas longtemps à l’oublier parce qu’il avait déjà perdu de vue le fait qu’elle s’était tirée intacte du choc frontal avec un trente-trois tonnes lancé à toute allure. Elle ne sentirait que les effets bénéfiques de la chaleur sur sa peau, rien d’autre. Gabriel avait en fait un tel langage qu’il devait juste la voir comme une blonde de plus en travers de sa route. Si c'était le cas, Il oubliait qu’il était blond lui aussi. La jeune femme bougonna donc :

"Je crois que je vais survivre."

Deux grandes gueules, ça promettait pour la suite. Elle enfourcha la moto, plaqua ses jambes sur le moteur déjà chaud de la bécane. Ceci fait, elle sourit en entendant ronfler bruyamment et dit plus amicalement :

"Plus ça chauffe, mieux c’est. Enfin un vrai moteur, ça change des motos japonaises."

Dit-elle en se calant contre le motard, les mains sur ses épaules pour se stabiliser davantage sur la moto. Elle lui aurait bien enlacé la taille mais elle ne tenait pas à se prendre une engueulade du style "Tu m’étouffes, tu me gênes" ou une autre "joyeuseté" de ce genre. Elle était prête et se demandait si le blond allait se la jouer parcours tranquille ou course de vitesse histoire de lui donner des sensations fortes. Elle préférait ne pas s’avancer sur la suite des événements. Elle verrait bien, quoi.

Non sans un compliment à son bébé, la jeune femme monta en selle, jeune femme dont il ignorait le nom, et vous savez quoi ? Il en avait carrément rien à foutre ! Il s'en cognait de son nom, il savait juste qu'elle lui payait la beuverie et ça valait tous les prénoms du monde, et tous les pouvoirs inconnus, bizarres et étranges du monde, parole de pilier de bar ! Une personne qui vous payait à picoler méritait bien qu'on ne pose pas de question indiscrète...

Il leva les yeux au ciel. Elle, elle devait pas faire souvent de la moto, sinon elle aurait réagi différemment. On ne mettait pas ses putains de mimines sur les épaules d'un mec qu'on ne connaissait pas, ne serait-ce que parce qu'à cause d'un démarrage rapide,; on pouvait se foutre en l'air ! Normalement on saisissait par la taille ou on posait les mains sur les cuisses.... ou alors on agrippait les poignées de derrière. Mais pas ces putains d'épaules avec ces putains de mains !

« T'es gentille, miss, mais tu ferai mieux de t'accrocher, d'abord parce que je déconne pas avec la sécurité des passages, même si je sais que dans ton cas, t'en as rien à foutre, mais aussi car je veux pas te paumer en route ! Ce serait con... »

Il attendit qu'elle s'exécute...

« Accroche toi bien à moi ! Et cale toi contre moi, pour éviter les problèmes d'aérodynamisme ! »

Il accéléra et fonça jusqu'au baer à sa manière habituelle :  comme un malade, il conduisait à toute vitesse comme sa vie en dépendait ! Il eut un léger sourire en s'arrêtant finalement. Iol  avait pu sentir sa poitrine ferme contre son dos durant le trajet et en connaisseur, il en reconnaissait volontiers la qualité !

« Alors, bien passé le trajet ? Bon, je dois avouer que je suis dészolé, j'ai été forcé de ralentir sur le périph... »

Il lui indiqua un petit bar à l'aspect un poil miteux.

« Tu vas voir, il est très bien cet endroit et mac sert le meilleur Whisky qyue je connaisse  »

De toute évidence, Gabriel n’avait pas entendu le compliment de Sarah sur le son de sa bécane. Il faut dire, avec le bruit qu'avait fait le moteur. La jeune femme aurait mentionné la belle carrosserie de la moto mais en général, quand elle le disait au propriétaire d’une moto, ça devenait aussitôt graveleux, genre la blonde avait aussi une belle carrosserie. De son coté, elle acceptait son erreur et avait enlacé le pilote histoire de ne pas être éjectée de la moto. Gabriel conduisait vite et bien. Quand ils arrivèrent à destination, il lui demanda même si le trajet s’était bien passé. Elle sourit, impressionnée.

"C’était super. Avant d’entrer dans le bar, sache que je n’ai pas été indifférente à ta bécane mais plutôt prudente. Quand une blonde parle carrosserie, ça a tendance à pas voler haut niveau réponse. Ta moto n'a pas seulement un super son, elle a aussi de la gueule, tu as changé des pièces ? Vue comme ça, j’ai l’impression que chaque partie de ce bolide a son histoire."

Sarah lui faisait confiance, là, s’il l’enfonçait avec sa méconnaissance des deux roues, elle n’aurait qu’à s’en prendre à elle-même.

Il sourit en l’entendant parler de sa bécane, elle savait parler aux mecs… ça c’était certain, elle connaissait la manière de vanter une bécane, surtout que les bécanes, c’était sérieux, très sérieux ! Autant que le mariage ou l’amour !  Sauf que Gabriel n’avait rien à foutre tant du mariage que de l’amour, l’un comme l’autre étaient obsolète, tirer son coup et poartir sur le seul élément stable de sa vie : sa bécane. C’était ça le pied !

« Ouep, la Molly a ses pièces venant des anciens modèles, c’est presque si je l’ai construite moi-même à partir des épaves des précédentes, c’est mon bébé à moi ! »

Il était fier comme un paon ! Oh qu’il était fier de sa bécane qu’il avait monté tout seul comme un kinder surprise turc ! Mais le résultat était à la hauteur de l’effort ! Une bécane rapide et stable, puissante et élégante ! Il sourit et pris la jeune femme par les épaules et l’entraina à l’intérieur, l’accompagnant jusqu’à une table dans un coin. Iln’eut même pas à attendre, le bar étant vide, ils seraient servis tout de suite.

« Bon, pour moi ce sera une bière, et toi, tu veux boire quoi ? »