[cela faisait longtemps, mais I'm back *-*]
Ce que la vie avait de magnifique, c'est qu'elle était infinie. Et qui donc dans l'univers savait exploiter mieux que nous les multiples facettes de ce que cette vie avait à nous offrir ? Nous étions la fourmilière, nombreux mais pourtant réunis en une seule entité pensante. Tous les cerveaux reliés à l'overmind par un moyen inconnu, y compris de nous autres. Nous étions les mieux adaptés à changer pour nous approprier une planète... Et pourtant, malgré toute la morgue de mon peuple, toute cette assurance qui nous venait de centaines de planètes dévorées, je ne pouvais plus me résoudre à sous estimer mes adversaires... mon adversaire. Cette femme était agile, intelligente, bonne tacticienne et commandante... un adversaire de poids pour moi, surtout désarmé comme je l'étais. Il me fallait toutes les ressources tactiques que mon cerveau pouvait m'offrir afin de pouvoir remporter ce combat et amener mes prisonnières intactes dans notre cité.
Alors que j'avais l'avantage au niveau tactique, deux retournements de situation me firent douter de la victoire, survenant au même instant. D'un côté, mon adversaire me visa avec une espèce de gel gluant. Je réussis in-extremis à me tirer de ce pétrin en utilisant mon pouvoir pour me projeter en arrière, mais ce faisant je ressentis une intense fatigue mentale et compris qu'il ne fallait plus compter dessus. De plus, mon corps constellé de petites plaques de gel me génait car je ne pouvais plus utiliser le matériel génétique à ma disposition pour créer de nouveaux membres aux endroits recouverts mais seulement ailleurs.
Bien entendu, dans le pire des cas il me serait possible d'arracher le tout de mon corps, mais ce faisant je risquais de me causer d'intenses douleurs pouvant m'handicaper quelques secondes et me faire perdre cette bataille. Mon cerveau tournait à plein régime et je me rendis compte que mes chances de parvenir au contact dans ces conditions étaient nulles si elle était aussi douée que je le pensais. Il fallait la faire bouger dans un endroit plus propice, comme les amas rocheux qui s'élevaient sur plusieurs mètres de haut à quelques kilomètres de là... Et quel meilleur appats que ses subordonnées ?
Instantanément, je saisis la première des soldates sous un de mes bras et reniflai l'air. Avoir deux appats était mieux qu'un seul. Puis je pouvais toujours la faire rager en travaillant ses collègues au corps. La jeune fille n'était qu'à quelques centaines de mètres de là. Reportant mon attention vers la soldate encore opérationnelle afin de prévoir toute tentative de m'immobiliser, j'utilisai les cellules souches à ma disposition afin de me créer de nouveaux membres antérieurs, parfaits pour la course. Après un dernier sourire moqueur, destiné à lui faire comprendre ce qui pourrait arriver aux deux femmes si elle ne venait les aider, je me mis à courir vers l'emplacement de la plus jeune. Ma vitesse de course était juste suffisante pour rester hors de portée de tout missile, mais pas assez pour distancer la soldate. De plus, à trop courir je risquais de m'épuiser, même si pour moi cette simple soldate était plus que légère.
Malheureusement, je me rendis compte que la gamine était encore en armure, et donc que je ne pouvais la transporter si facilement. Je maudis mon pouvoir de télékynésie qui m'avait abandonné au pire moment et je pris la direction de l'amas rocheux. La course fut brève, et je fus rapidement arrivé à mon lieu de destination, et encore plus rapidement à son sommet. De là je pouvais voir la soldate et elle pouvait me voir aussi. J'arrachai la combinaison de ma prisonnière et me fis pousser un long tentacule, qui se recouvrit rapidement d'une substance gluante. Samus devait enrager, vouloir arriver plus vite, mais elle ne pouvait pas empécher ce qui était sur le point de survenir. Je voulais les briser, et j'avais l'arme idéale pour ça.
Ce gel dont était enduit l'extrémité du membre qui venait de se glisser dans l'intimité de la soldate était le produit provoquand l'ovulation chez les humaines, indispensable à toute bonne insémination. Un de ses effets secondaires, indésiré mais pourtant assez amusant dans ses conséquences était sa forte tendance à stimuler le système nerveux auquel il était en contact. Même en cas de viol, le plaisir était assuré chez la partenaire, ce qui contribuait grandement à leur briser l'esprit. Se faire violer par des "monstruosités" et en redemander sans pouvoir se contrôler avait des effets assez néfastes sur l'esprit humain.
Non, non, NON!
La soldate se débattait, cherchant à échapper à ce membre étranger qui faisait de longs va et viens en elle, introduisant une douce chaleur qui ne cessait de se répandre le long de sa colonne vertébrale. Petit à petit, ses cris de protestation, tout comme ses mouvements, se firent plus mous, moins empressés.Son corps nu se colla au mien, et je sentis les tremblements qui la parcouraient alors que je m'échinais à la briser. Sa voix, malgré tout, continuait de débiter de vaines protestations manquant de manière flagrante d'ardeur.
Pourquoi... arrêtez... je...
Un léger filet de bave lui coula le long du menton, avant de s'écraser sur ses cuisses écartées. La dernière soldate devait tout bonnement bouillir de rage, n'étant pas encore à portée de tir efficace. Un tir d'aussi loin qu'elle était, je pouvais l'éviter sans rompre l'insémination. Je n'avais de toute manière pas relié mon système nerveux au tentacule, du moins pas assez pour pouvoir prendre du plaisir à cet acte. J'avais un ennemi à soumettre, et la moindre distraction pouvait m'être fatale.
Reportant mon attention sur la captive, je vis un peu de sang mélé à de la salive lui échapper de sa bouche, vaine tentative afin de pouvoir résister à l'effet du produit. Les protestations avaient de ce fait cessé. Je lachai ses bras et vis avec plaisir qu'elle les laissait pendre, inertes, le long de son corps. Souriant d'un air satisfait, je pris d'une main un des seins de la femme, jouant avec les mamelons avant de porter mes doigts à ses lèvres. Je sus que j'avais gagné lorsque je sentis ses bras se nouer autour de mon cou, presque sans force, et sa tête se reposer contre mon torse. Sans hésitation, la troisième tekhanes devait litéralement crever de rage, et se demander quel artifice j'avais usé. Mais le jeu avait trop duré, le combat me manquait. Je voulais soumettre cette fille qui m'avait tant fait suer, prendre du plaisir à casser son esprit, beaucoup plus lentement que l'autre. Je déclanchai l'éjaculation, finissant l'insémination de ma prisonnière qui s'écroula au sol, exténuée, avant de me tourner vers mon adversaire.
A ton tour maintenant, interessée ?