Le dogme de l'esclavage (PV: Kumiko)

’’Pardonnez-moi mon père, car j’ai péché...’’

En même temps que de confesser,  frère Mclorly faisait glisser les boules de son chapelet entre ses doigts, s’était une espèce de tic nerveux, quand il allait confesser quelque chose qu’il savait comme étant mal. Une voix traversa alors le rideau noir, une voix grave et sérieuse, et rejoignit les tympans du prêtre, légèrement nerveux :

’’Je vous écoute, mon fils’’

Le ‘’fils’’ en question prit une grande inspiration, avant de se lancer.

’’J’ai encore fait le même rêve… Je vois un homme qui me ressemble derrière les barreaux d’Eternum… Quelque chose me dit que c’est réel, que cet homme est mon père… Je suis rongé par le doute. Je me demande si la vie que j’ai en ce moment est vraiment l’œuvre de Dieu, et non pas l’œuvre de personnes, faites de chair et d’envie, qui ont vu en moi la promesse d’un avenir prospère pour eux-mêmes. Le rêve me fait douter aussi  de ma descendance, comme si je n’étais pas vraiment un envoyé de Dieu‘’

’’Vous savez que les hommes de l’Odre ne sont pas vos ennemis, et ne tentent pas de vous manipuler, mon fils. Par ailleurs, si vous n’êtes pas de Dieu, avec votre pouvoir, vous venez de Lucifer, et vous savez que c’est le Pontife qui vous a permis d’utiliser ce don au sein de notre organisation.  Votre doute est un blasphème, sinon une hérésie, envers l’Ordre Immaculé. En soit, dix ‘’Je vous salue Marie’’ ne sera suffisant, ceci dit vous devrez les faire tout de même. En plus de ces prières, allez chercher une esclave humaine et lui faire connaître la vie d’une croyante, à être autre chose qu’une esclave. Dieu vous aime… Partez maintenant, Frère Immaculé.

 

Tekhos , Métropolis

Il commençait déjà à faire sombre, Adrian avait passé toute la journée à chercher une esclave potentielle à convertir. Malheureusement, il n’y avait pas d’humain, seuls des terranides étaient en vente. La cape brune ornée d’une somptueuse croix brodée de filaments d’or recouvrait son visage. Il avait beau faire partie de l’Ordre Immaculé, il n’était qu’un homme en terre Tékhanne, alors valait mieux ne pas tenter le diable et bien indiquer qu’il était un frère, ça devrait être suffisant pour garder les ennuis à distance.

‘’ Un marchand ambulant… Bien, il devrait y avoir une humaine là dedans. Excusez-moi? Messire! ’’

Oui, je peux vous aider? Oh! Un frère! Je suis désolé, je partais justement!

’’Je ne suis pas là pour ça… En fait, je dois vous acheter une humaine!

J’en ai justement une! La rouquine là bas!

Retirant la cape de son visage, le prêtre examina pendant quelques secondes la femme présentée par le marchand d’esclaves… Perplexe, il jeta un coup d’œil au gros vendeur moustachu, qui semblait bien nerveux!

’’Elle a plus l’air d’une Terranide que d’une humaine… Oh et puis de toute façon, pour moi tu n’es qu’une créature de Dieu, tu mérites amplement ce que je vais te faire. Je la prends ‘’

Après avoir débattu du prix avec le vendeur, ce dernier sortit la terranide de sa cage, passa la chaine autour de son cou et la tendis  à l’églisiastique.

Adrian prit la chaine, pour ensuite la tirer légèrement, la forçant à le suivre. Le frère Mclorly marcha alors quelques coins de rue en silence, avant de tourner à droite, après une tour de garde, se retourna avant de retirer les liens de l’esclave.

’’ Je ne te retiens pas. J’ai voulu t’acheter pour pouvoir te rendre ta liberté. Mais je connais le genre d’homme qui t’a vendue, et j’imagine bien que tu n’as connu que l’esclavage… Je veux t’apprendre une nouvelle vie, si tu veux bien rester avec moi.’’

Aujourd'hui je suis enfermée dans une cage attachée les mains dans le dos par des menottes et je crève la faim. Je n'ai rien langer depuis maintenant deux jours, et mes blessures sont encore clairement visible ! J'ai bien sur le collier avec de l'obsidienne qui m'empêche d'utiliser mes pouvoirs d'esper pour pas que je m'échappe a la moindre occasion, de toute façon je suis perdue dans un lieu inconnu et je n'irai pas bien loin vu mon état fuir ne serait pas très malin. Je reste donc la a pourir encore trois quatre heure dans ma cage, quand un espèce de prête vient m'acheter, j'ignore ce qu'il a en tête mais le vendeur vient ouvrir la porte de ma cage et passes les chaines a mon cou afin que je puisse pas partir librement comme je le souhaite, il donne les clés aiu prêtre qui m'emmène alors dans les ruelles attachée comme ça. Mais une fois arriver a l'écart le voila qui me libère de mes chaines. J'ai le premier réflexe de me cacher derrière un poteau et de me cacher, même si je suis clairement visible, je tremble parce que j'ai peur des inconnus.


’’ Je ne te retiens pas. J’ai voulu t’acheter pour pouvoir te rendre ta liberté. Mais je connais le genre d’homme qui t’a vendue, et j’imagine bien que tu n’as connu que l’esclavage… Je veux t’apprendre une nouvelle vie, si tu veux bien rester avec moi.’’

-ê êtes vous seulement conscient ?  J je s suis complètement perdue c contrairement a vous...  J je ne sais même pas ou je suis, je n'ai d'autre choix que de vous suivre si je ti tiens a la vie... D de plus j je n'ai plis beaucoup de force je n'irais pas bien loin  !

Dis-je en étant tremblotante comme une feuille toute fois comme je l'ai dit j'accepte d'accompagner le prêtre car je suis complètement perdue, mais comment lui faire confience ? Est-ce qu'il va me re metre a mal ? Je m'écroule alors de fatigue car je n'ai plus du tout de force, et je pleure il peut voir que je n'ai pas été rater niveau esclave je suis aussi bien détruite psycologiquement que physiquement si il veut me sauver ou me tuer je suis a sa merci...

L’un des rares sourires qu’il eut fait dans sa vie, Adrian l’adressa à l’esclave. Si ses paroles se voulaient arrogantes et sûres d’elles, il en était différent pour le corps, qui tremblait en entier… Était-ce le froid, ou la faiblesse dont elle venait juste d’en faire mention? Peu importe, il faudrait bien que le frère l’aide un peu, s’ils voulaient se rendre au couvent.

Le prêtre retira sa cape avant de la laisser tomber sur les épaules de sa protégée, s’assurant de rabattre le capuchon sur sa tête rouge. Comme si elle n’était rien d’autre qu’une plume, il la souleva de terre, l’incitant à passer ses bras autour de son cou, gardant ses frêles jambes accrochées à son bras.

’’Garde ça sur ta tête, sinon tu vas attraper froid. ‘’

Oui, il faisait froid et, si peu vêtue soit elle, il fallait qu’elle garde le peu de force qu’elle avait à ne pas tomber dans les pommes.

Il ne fallut qu’une petite dizaine de minutes pour se rendre jusqu’au couvent de l’Ordre, dix minutes desquelles le religieux restait muet, gardant ses yeux rivés devant lui. Il avait eut une pensée impure en prenant la jeune femme dans ses bras, et ne voulait pas ravoir cette idée… Bon, il se punira plus tard, maintenant n’était pas l’heure à l’auto-punition…

Il était tard, et les corridors du couvent étaient déserts et silencieux, toutes dormaient à l’heure qu’il était… Malgré qu’on était dans la saison des pluies froides, il restait quelques lits dans le dortoir de l’aile Est. Les sœurs ne diront rien si ça leur permettrait d’avoir une bénévole pour les aider dans leurs tâches. Mais le temps n’était pas aux corvées non plus. L’esclave devait avant toute chose apprendre à marcher en être vivant libre, et non pas en esclave. Adrian la déposa dans un lit vacant, remonta la couverture jusqu’à ses épaules, se redressa.

’’ Tiens, repose-toi. Je n’ai pas le droit d’être ici, je vais donc retourner à mon aile, mon dortoir, et je vais venir te voir demain matin, tu pourras ainsi commencer ta vie de liberté. ‘’

Cette nuit là, l’églisiastique se fit deux marques aux jambes, qu’il aspergea de sel : l’une étant pour la pensée envers l’esclave qu’il avait eut, l’autre était pour lui avoir menti. Il était faux qu’il dormait dans un dortoir, avec d’autres frères, seuls les enfants de l’Ordre, pas encore ordonné frère, et les femmes, sœurs ou non, dormaient dans des dortoirs. Les frères, pères et chaque membre mâle de l’organisme avait sa propre chambre, bien privée.

Un peu avant l’aube, les yeux noirs du prêtre s’ouvrirent : Il avait une mission, et avait bien l’intention de la mener à bien.

Le bruit de ses bottes résonnaient dans tout le couloir, ou déjà quelques frères et sœurs discutaient à voix basse, aidaient les cuisiniers à transporter les denrées vers les cuisines, ou attendaient simplement le début de la messe, qui aurait lieu dans 4 heures.

Adrian tira une chaise à côté du lit de la femme, avant de doucement lui tapoter l’épaule.

’’Êtes-vous réveillée?’’