Entraînement de Kendo [Pv : Jack Hawk]

Voilà qu’elle se trouvait désarçonnée, la voluptueuse démone gisait à même le sol, vaincue par cet impitoyable guerrier. Comment avait-elle pu se faire battre par un simple humain, un étudiant banal comme on en faisait plein ?! Etait-elle troublée dans son orgueil ? Peut-être bien… Mais qui dit qu’elle n’avait pas tout simplement joué la comédie et mis en scène tout ceci ? Sa jupe relevée n’était-elle pas  un assaut manqué ? En effet, ce shorty n’avait visiblement pas émoustillé le garçon qui l’observait de ce regard toujours aussi sombre. La voix tranchante, coupante de l’orgueilleux se fit entendre…

« Je crois… que cela suffit pour aujourd’hui, vous n’êtes pas si nulle que ça. »

Le beau rustre s’éloigna d’elle, ne daignant même pas lui offrir sa main, synonyme d’aide. Il avait visiblement tourné les talons et avait regagné les bancs qui jalonnaient la pièce. Sa menotte fine et gracile se saisit d’une serviette éponge qu’il jeta en direction de la belle…

« A la semaine prochaine…. »

Voilà que le bel ange se dirigeait vers les vestiaires et autres douches. Bientôt à l’abri des regards indiscrets, il commença à dénouer la ceinture de son kimono…

Opium était égocentrique, certes, mais peut-être trop lunatique pour s'attarder sur un simple humain. Les rapports ne lui plaisaient pas tellement et le voir aussi hargneux dans ce domaine la dérangeait quelque peu. Sans plus vraiment prendre compte du petit imprudent, elle se redressa reprenant son élégance "naturelle". Ses mains glissèrent sur son buste jusqu'à ses cuisses en passant bien évidement sur ses hanches. De nouveau lascive dans son comportement, elle ne faisait que remettre en place la jupe plissée qui ceignait sa taille.

"Je crois… que cela suffit pour aujourd’hui, vous n’êtes pas si nulle que ça."

Cette fois-ci elle ne fit pas cas de la remarque, elle l'entendit certainement mais n'en fit aucune réaction visible. Ah si. Elle ferma les yeux, la langue claqua dans sa bouche. A croire qu'elle perdait patience. Pas d'amusement, Opium n'ira pas s'éterniser. Elle ne va pas regretter leur petit mais elle commençait déjà à trouver ça lassant.
Lorsqu'elle posa son regard ambré sur l'humain, la démone ne put néanmoins s'empêcher de sourire. Pas la peine d'aller chercher à comprendre, certainement chose n'ont pas d'explication logique. Faisant preuve de plus de vivacité que lors de leur échange, la créature attrapa la serviette qui se retrouva aussitôt sur son épaule.

"A la semaine prochaine…. "

Certainement oui.

Une main sur la hanche, accentuant la démarcation de sa taille, elle le regarda partir gardant toujours un sourire sournois. Ce n'est que lorsqu'il quitta son champ de vision qu'elle alla prendre son sac pour elle aussi prendre le chemin des vestiaires. Oui, elle n'allait quand même pas rester dans cette tenue.
Opium poussa la porte, lança son sac à l'autre bout de la pièce dans un profond soupire. Déjà ses mains remontaient sur son buste, ouvrant le chemisier. La peau tannée se laissa découvrir tout autant que la poitrine enserré dans un sous-vêtement des plus basique.

Prochaine étape ? La douche surement. Tant qu'à jouer les humaines, autant l'être jusqu'au bout.

Sous le bras, je porte un bac en plastique contenant mon linge sale, je le dépose sur le banc qui se trouve dans l’allée centrale des douches communes, ainsi qu’un peignoir. Regardant à droite, à gauche, il n’y a personne, je suis quelque peu suspicieux car on ne sait jamais. Je me déshabille, laissant glisser le kimono au sol, dévoilant un torse saillant aux muscles finement ciselés, je retire mon pantalon, le faisant descendre le long de mes jambes puissantes, et, côté virilité, je n’ai pas à me prendre, enfin je crois, je n’ai jamais eu l’occasion de comparer…. Après un moment d’hésitation, je me faufile dans la cabine de douche, je fais tourner le robinet, un jet d’eau jaillit, s’écoulant, roulant sur le velours rosé sur ma peau, des perles « immaculent » ma peau, n’épargnant aucune once de douceur, ma crinière se fait plus lourde, elle renforce la dominante sombre de ses couleurs… Je soupire d’aise… La friction que me fait subir cette eau de glace me trouble, je pousse une dernière expiration, après avoir savonné mon corps, je finis par sortir…
Quel ne fut pas la surprise du beau garçon alors qu’il s’extirpait des douches ! Ses prunelles couleur ombre s’ouvrirent en grand sous l’étonnement, sa bouche délicate et désirable laissa échapper une exclamation… Ses joues se parèrent d’une adorable couleur coquelicot, n’étaient-elles pas à croquer ? Son corps d’albâtre était apparu entre deux volutes de vapeur, luisant, tentateur, aux yeux de la voluptueuse, son être avait émergé des profondeurs de ces douches communes, chimère des plus désirables, souhait des plus honteux se voyant exaucé !
Alors que ses billes d’encre noire se postèrent sur la belle à moitié dénudée, sa verge imposante se dressa, raide comme la justice, droite, elle semblait défier l’apesanteur et provoquer la belle. Couvert de honte, le bel adolescent qui avait le physique d’un homme s’affaira à cacher du mieux qu’il put son intimité et déclara bientôt d’une voix visiblement ému…

"Je...je ne pensais pas vous trouvez encore...là !"[/color]

Le chemisier finit par rejoindre le sol. Elle se pencha aussitôt pour le ramasser, le plier bien soigneusement et le poser près de son sac. Opium ouvrit son sac d'un coup fouillant à l'intérieur. Une moue prit possession de son minois alors qu'elle retirait une pince à cheveux. La créature se redressa. Un léger déhanché alors qu'elle remonta ses cheveux pour les enfermer dans la pince.
Aussitôt fait, elle ôta sa jupe quand la voit du jeune homme vient chatouiller son ouïe. Le regard ambré parcouru sa silhouette, un léger sourire se glissant sur ses lèvres.

"Je...je ne pensais pas vous trouvez encore...là !"

Sans même lui répondre, elle continua à se dévêtir lui laissant le loisir d'observer son corps nu. Opium n'était pas bien grande. Juste en dessous de la moyenne dirons nous. Une taille marquée, une poitrine généreuse. Tout ceci se retrouva très vite voilé par la serviette dans laquelle, elle enferma son corps minant peut-être une fausse pudeur.

"Oui, je vois ça."

Sourire taquin qui ornait ses lèvres alors que ses bras se croisaient sous sa poitrine prise en étau. Voilà qui lui donnait envie de poursuivre le petit jeu en voyant la teinte que prenait ses joues.

Faut croire que je préfère aussi me laver avant de rentrer chez moi.