Et c'est une évasion en direct de Seikusu [Réservé à Léona]

La jeune femme se mit à voir le panneau ''Seikusu''. Il faisait assez sombre, la nuit commençait à dominer. Alice pouvait voir sur la vitre s'imprimer la lune qui était pleine, le ciel totalement dégagé. Elle pouvait admirer les végétaux qui étaient recouvert de gel, preuve que dehors il faisait très froid. La jeune femme avait le regard vague, jusqu'à ce que le maton se met à regarder la prisonnière.

- T'as de la chance petite, t'es trop jeune pour que les criminels te tue, par contre je ne dirais pas la même chose de ton corps. Les jeunes filles encore fraîche ça attire les prédateurs.

Alice se mit à regarder le maton avec ses yeux épuisée par le voyage. Elle n'arrivait pas à dormir, quelque chose lui disait que fermer les yeux serait une bien mauvaise idée. Elle se doutait bien que le maton avait des envies à assouvir, elle pouvait le voir dans son regard vitreux. La jeune  femme se mit à observer le paysage, sa pupille se rétractant à la lumière des lampadaire.  Alice vit un magasin de vêtement et aussi une armurerie, mais elle savait bien que sa destination était différente.

Le chauffeur et son acolyte se mit à parler de divers sujets qui n'intéressait pas la jeune femme. L'humaine se mit à regarder ses menottes. Les policiers lui avait confisqué tout éléments permettant à la jeune femme de s'enfuir . Elle n'avait même pas un épingle à nourrice, elle avait besoin d'une personne extérieur. 

D'un coups, Alice fut plaqué contre le grillage. Le chauffeur avait donné un coups de frein violent. Le bus se mit à faire une embardé sur le côté. Alice fut surprise de sentir le véhicule pencher dangereusement sur le côté et s'encastrer contre un poteau. La jeune femme entendis le maton se mettre à beugler.

- Non mais ça va pas de vous mettre sur la route, nous avons une dangereuse criminelle. Donnez moi votre nom immédiatement.

Alice entendis un bruit qu'elle connaissait bien, celui d'un corps qui tombe. Elle se mit à faire travailler ses neurones.  Alice avait tout de suite l'idée de s'enfuir. En quittant ce bus, elle pourrait terminer son but.

- Hé ! Hé ! Sortez moi de là s'il vous plaît. Je ne suis par armée.

Elle avait raison portant une tenue de prisonnière, ayant dû remonter le bas de son pantalon qui était trop long. Alice espérait que cette personne ne fuit pas, sinon elle allait devoir continuer son chemin vers le pénitencier. On pouvait déjà entendre la sirène de la police.

C'était spécial les voyages dimensionnels... Enfin, surtout ceux qui se déclenchent lors de l'explosion d'énergie créée par la mort d'un Dieu. Léo, Être créé pour servir les Dieux, n'avait pas supporté le fait que son dernier employeur le traite d'incapable. Disons que son travail était plus que satisfaisait et que les Dieux avares comme ça avaient le don de bien vite l'agacer. Ainsi, il lui avait livré l'énergie convenu sous forme d'une onde de choc assez violente pour mettre fin à ses jours. Il faut croire que pour punition, Léo dérivait dans les multitudes d'univers avec au visage un air assez blasé. C'est alors que, dans ce canal dimensionnel, il vit une porte. Pas une, pas deux, il l'ouvre et atterrit comme par enchantement au milieu d'une route. Regardant rapidement autour de lui, il s'intrigue un peu de la situation et se demande bien où il a atterrit mais bien vite, il est sortit de sa réflexion.

Une voiture le frôle alors qu'elle l'avait esquivé, le jeune homme ouvrant de grands yeux en voyant la voiture se crasher. Profitant de l'obscurité, du fait que les conducteurs aient mal vu et des nombreux facteurs nocturnes, il en profite pour, dans un claquement de doigt, se transformer en cette charmante Léona. Un petit changement d'apparence très pratique en effet~♫ La jeune femme maintenant voit arriver un homme et s'apprête à lui faire un numéro de charme en excuse. Pas le temps de s'en occuper qu'il l'engueule. Vexée comme jamais, l'entité en voulait à cet imbécile d'avoir failli l'écraser et de, EN PLUS, lui crier dessus. Très bien: Dans une démarche élégante, elle s'approche de lui et... Sa main part à l'horizontal dans un coup de la paume visant la pomme d'Adam. Touché~ Le maton suffoque alors avant de tomber lourdement au sol. Vous saviez que c'était fatale comme attaque~?

Regardant le cadavre avec un certain mépris, elle shoote dedans et sa force surdéveloppée  fait que le corps valse dans une ruelle. Oui, Léona était super vexée là. Quoi qu'il en soit, elle est sortit de son jeu de foot cadavérique par une voix féminine. Tiens? Elle s'approche de la voiture et remarque l'appel... C'était qui elle? Pourquoi elle était bloquée? En tout cas elle disait ne pas être armée, mais pourquoi le préciser? C'était une méchante..?
Pas le temps de réfléchir, elle entend les sirènes de la police. Et que ce soit dans cette dimension ou dans bien d'autre, elle sait que ce n'est jamais une bonne chose d'entendre ce son! Elle vient donc saisir la poignée de la porte et réfléchit un peu. Et si elle dévoilait tout de suite son anormalité?... Ouais, ça faciliterait le bazar. Elle tire violemment sur ce qu'elle tient et arrache donc la porte, la jetant à côté. Elle vient alors prendre la jeune femme dans ses bras en la portant telle une princesse. Une telle scène, notamment quand la porteuse est aussi adorable que Léona, est assez peu crédible dans le domaine héroïque mais mignon à voir. En regardant l'état de la jeune fille à travers ses lunettes noires (elle n'avait pas prit le temps de transformer sa tenue d'homme, juste son corps), elle lui dit alors

"Ma pauvre, tu semble crevée... T'inquiète pas, je te tire de là ok~?"

Bon, elle n'a plus rien pour ouvrir des portails afin de fuir sur longue distance certes, mais au moins elle sait courir! Ainsi, elle entame une course pour chercher une cachette. En regardant de ci de là, elle finit par voir une des rares maisons où il n'y a ni lumière et déduit que les propriétaires doivent être en vacances ou absent. Dans tout les cas, c'était parfait! Elle court dans cette maison et arrivée à la serrure, serre la jeune détenue contre elle d'un bras

"On est en sureté dans deux petites secondes, détends toi."

Elle regarde l'index de sa main libre qui devient une sorte de lame de couteau et la passe soudainement dans le petit espace de la porte. Et donc elle coupe le loquet, ouvre la porte et entre... Pour ne pas éveiller les soupçons, elle allume quelques lumières mais ferme les rideaux. Une maison habitée parmi tant d'autres... Elle soupire alors longuement et regarde la belle fille qu'elle a posé sur le canapé. Doucement, elle s'assoit à côté d'elle pour la garder contre lui, la berçant délicatement

"Et voilà, c'est finit... Tout va bien maintenant, tu es en sécurité... Pourquoi tu étais dans cette voiture?"

Très conciliante, Léona était en effet une femme adorable avant d'être une dévoreuse d'énergie.

Lavis ne put pas s'apercevoir que le maton avait perdu la vie ;  Sans doute cela aurait remis en cause son envie de recevoir l'aide Léona.  La porte du bus ne résista pas longtemps à la force colossale de l'être surnaturel, tout comme le grillage séparant la cabine conducteur avec celle réservée aux prisonniers. Alice ne fit pas attention au côté irréaliste de la chose, aucune personne ne peut arracher une porte de bus et un grillage avec autant de facilité.  Pendant le démontage de Léona, la jeune femme se mit à saisir la boite de secours, qui avait glissé sous le grillage lors de l'impact,  pour se faire un bandage de fortune, évitant toute complication si la plaie était plus importante que ce quelle paraissait.

Alice fut surprise en voyant la femme la porter dans ses bras, elle ne se doutait pas qu'une femme pouvait paraître aussi forte, même si l'humaine ne pesait pas une tonne non plus.  La criminelle se mit enfin à observer l'apparence de cette femme bizarre. Elle put remarque le port d'un lourd manteau dont le col pouvait dissimuler une partie de son visage. Elle avait ses mains  contre sa poitrine, ne sachant pas sur le coups comment réagir, devait-elle se laisser faire ou au contraire se débattre.

Le temps semblait lui aussi se mettre dans la partie, les nuages sombres à l'horizon menaçait le paysage et la localisation des deux femmes d'une averse et pas une petite. Alice détestait devoir rester immobile pour éviter que Léona ne soit déséquilibrée, mais elle resta immobile le plus possible.  L'humaine put entendre le bruit du loquet qui fut coupé et jeta un vif coup d'oeil, voyant l'index transformer en une lame luisante et dangereuse.  L4humaine se mit à se poser des question sur sa sauveuse, mais l'important était d'être à l'abri et au sec.

Alice put remarquer de sa sauveuse n'avait par refermer la porte, chose qu'elle fit, prenant une chaise pour condamner la porte et éviter qu'un voisin ou une personne extérieur n'ouvre la porte et constate l'entrée par effraction des deux jeunes femmes.  Se remettant sur le canapé une fois cette tâche terminée.

Alice se mit à réagir avec violence face à l'attitude de l'être surnaturel, qui par ce geste avait fait rejaillir de profond  blessures. La jeune humaine se mit immédiatement à se relever et s'installer sur un sofa, on pouvait voir des larmes retenue, brillantes à la lueurs des la lumière artificielle.  Alice se mit à serrer ses mains, n'aimant pas parler d'elle, mais cette femme l'avait aidé dans son évasion et donc elle était impliquée dans sa vie.  Ne regardant pas Léona, car elle se mit à essayer de défaire ses menotte avec une aiguille qui traînait sur la table basse.

- Je devais être conduite à un pénitencier, Je me nomme Alice Des Vignes, j'ai été accusé d'un double homicide, homicide que j'ai fait de façon volontaire. Que cela soit de la vengeance ou une envie de justice n'a guère d'importance. Je ne suis pas une meurtrière sanguinaire, j'ai mes cibles et ferais tous pour les abattre.

Un clic se fit entendre et la prisonnière put retirer ses menottes. Alice se mit à faire un tour de l'appartement et trouva le frigo, piquant ce qui semblait frais c'est à dire une bière. La jeune femme se mit à boire la canette d'une traite, non sans faire al grimace. L'alcool c'est pas trop son truc, mais elle avait terriblement soif. Or on sait que l'alcool ça ne désaltère pas vraiment.  L'humaine se mit à se faire un sandwich.

Alice avait par cette action de découvert, éloigné sa distance avec la femme. Alice ne pouvait pas dire pourquoi, mais elle se sentait mal à l'aise et bizarre en présence de Léona. La criminelle gardait un œil vers la porte donnant accès à la cuisine, Alice restait sur ses gardes..

Et alors que Léona tentait de la réconforter, elle la berçait avec un amour délicat, la regardant. Elle avait les mains contre sa poitrine, ce qui lui donner un air fragile à croquer. Souriant chaleureusement, elle avait envie de prendre soin de cette petite... Mais soudainement, elle se dégagea, ce qui inquiéta Léona. Elle prit un air inquiet et désolé, la regardant prendre de la distance. Elle vit alors qu'elle avait dû appuyer sur quelque chose... qui ne lui avait vraiment pas plus. Elle semblait touchée par ce comportement si délicat... En regardant ses yeux, elle n'ose pas lui demander à nouveau ce qu'elle a et se contente de se triturer les phalanges en regardant la jeune femme avec de légères rougeurs aux joues. Léona n'était pas une personne du genre à ce prendre la tête, mais blesser quelqu'un ou lui faire ressasser de mauvais souvenirs, ça la mettait très mal à l'aise. Elle savait très bien ce que c'était d'avoir un passé par forcément agréable et encore plus le fait que s'en souvenir était douloureux. Doucement, elle avait voulu s'approcher pour tenter une nouvelle fois de l'aider, d'être réconfortante... Mais elle se contenta de lui dire ce qu'elle avait.

Alors comme ça elle devait être conduit à un pénitencier? Une fille aussi adorable? C'était dur à avaler ça... Et le plus dur était aussi le fait qu'elle avouait avoir commis deux homicides. Quand on regardait son visage d'ange, c'était inconcevable d'imaginer qu'elle pouvait avoir éliminer deux personnes. Avec son air fragile on dirait une ange... Doucement, la jeune femme tourne la tête en la regardant partir vers la cuisine. Elle se met alors à réfléchir sur tout ce qu'elle lui avait dit... Vengeance? Justice? Mais de quoi parlait-elle? Quoi que ce soit, elle avait en tout cas un but et un objectif qu'elle voulait à tout prix accomplir. Curieuse, Léona se demandait après quelle cause elle courait et surtout pourquoi elle en arrivait à ça. En voyant la descente qu'elle avait, elle hausse un sourcil. Pourquoi boire si elle n'aimait pas ça... C'était étrange. Elle comprenait de moins en moins sa logique!

Mais en tout cas elle allait mal. Elle entra et vit bien qu'elle était sur ses gardes. Doucement, Léona change d'allure: Elle retira son manteau pour le poser sur un fauteuil, se retrouvant en chemise et jean. Elle ouvre un peu cette chemise pour que sa poitrine ne soit pas compressée, remarquant qu'elle n'a pas fait apparaître de soutien gorge avec sa transformation en femme. Elle soupire un peu mais ne prend pas le temps pour ça, retirant aussi ses lunettes pour dévoilé ses beaux yeux brillants, un savant mélange entre un violet améthyste et un bleu cyan délicat. Elle vient alors se placer sur l'encadrement de la porte ouverte vers la cuisine. Ses yeux à découverts, on pouvait voir comme ils brillaient de sincérité et de compréhension. Cette clarté qui montre qu'une personne est honnête... Elle respire calmement et vint alors souffler avec pour destinataire l'évadée

"Alice c'est ça? Écoute, je.. sens que j'ai appuyé sur quelque chose qui ne te plais pas et je suis vraiment désolée. Mais... Je ne te veux aucuns mal. Je ne porte pas de jugements sur toi, je me contente de constater les faits. Et... Je constate que tu va mal. Alors laisse moi t'écouter. Si je t'avais voulu du mal, tu crois que je t'aurais délivrée? Elle fait un pas en avant pour se rapprocher. Son coeur bat la chamade. Qu'est-ce qu'elle est gênée! En effet, parler cette fille et tenter de l'aider... C'était un peu dérangeant mais... Elle se sentait bien. Avoir la compagnie d'une fille aussi jolie n'était pas désagréable. Encore un pas et... Elle ajoute Alice, j'ai moi aussi eus un passé qui ne me plais pas... Alors crois moi. Je peux, je veux t'aider."

Et elle lui tend la main. C'était une forme de contrat en effet, grâce à ça, elle pourrait voir si elle accepterait ou pas son aide. Cette petite semblait clairement perdue mais étrangement, Léona voulait l'aider. Toujours très conciliante, elle avait cette furieuse envie de... La chérir. L'aider à se sentir mieux. En somme, cette fille était assez adorable et triste pour que la belle Léona veuille l'aider à se sentir mieux.