Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Combien ça va me rapporter, à moi?**PV Nymeria**

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Conrad St-Amant

Humain(e)

Combien ça va me rapporter, à moi?**PV Nymeria**

vendredi 04 janvier 2013, 20:52:35

"Enfin le taf est fini! Je peux me reposer un peu!"

Ouais, bon, je dis taf, en fait s’était plutôt rencontrer des mercenaires avec assez de balloches pour pouvoir me suivre, et ce, partout ou je risquais d’aller, c’est-à-dire là ou y’a du pognon à se faire, BEAUCOUP de pognon! Donc, comme dit, ma mission était accomplie : un groupe d’une petite quinzaine de mercenaires allaient s’embarquer sur L’Appronde et s’occuper de faire avancer mon bijoux sur voiles, alors que moi, je pourrai, bien peinardement, tourner le gouvernail, une bouteille de whiskey bon marché à la main... Peut-être pourra t’on faire des raids sur quelques navires marchands qui croiseront mon regard  Bon sang ce que j’adorais la vie de piraterie!

"HISSÉ HAUT! POMPOM! LES BATEAUX! POMPOM! ON M’ATTEND! POMPOM! À’BAIE D’URCAN! POMPOM!"

Vous savez pourquoi j’adore boire et faire la fête? Parce que c’est amusant, mais aussi qu’on peut vraiment savoir à qui on a affaire au moment ou la personne en question a un ou deux verres dans le nez. C’est ainsi que je choisis les mercenaires qui auront l’honneur de naviguer à mes côtés : Ivres. Ajun, beaucoup mentent avec talent, il est donc dur de savoir quelles sont leurs intentions, alors que soûl, ils n’arrivent pas à mettre un pied devant l’autre, alors imaginez activer son cerveau pour mentir, et avoir l’air sincère!

Enfin, non, ce n’était pas vraiment pour une investigation que je chantais à tue-tête, un litre de bière dans les mains, m’amusant à piétiner les plats qu’il y avait sur la table… Mais bon, comme dit, le taf est fini et je peux me reposer! Mais un certain barman que je connaissais comme étant un rabat-joie décida de faire ce qu’il faisait de mieux, se la ramener.

"DESCEND DE LA TABLE!! Conrad t’es…"

"COMMENT TU M’AS APPELÉ ENFLURE?!'

Je n’étais plus sur la table, non. J’avais effectué un petit bon de la table jusqu’au comptoir du bar, plus haut de quelques centimètres. En un éclair, j’avais soulevé de terre l’impoli avant de lui foutre mon pistolet pirate dans la bouche.

"MON NOM C’EST L’INFÂME, PETITE MERDE! ET MAINTENANT TU VAS ME REMPLIR LA CHOPPE À RAS-BORD GRATUITEMENT POUR T’EXCUSER!!"

La barrique ne dis mot, mais obtempéra à mes demandes : Il savait que j’étais assez détaché des autres vies humaines pour être capable d’appuyer sur la détente. Au même moment où je m’asseyais sur un tabouret, une miche de pain dans la main, un vent frais embauma l’endroit, soufflant entre ma peau et mon manteau, brise qui me fit frissonner. Sans regarder, je lançai :

" Ho, l’imbécile, pourquoi tu gardes la porte ouverte si longtemps? Je pars en mer demain matin, j’ai pas envie d’être malade comme un chien par ta faute!"

À peine le tenancier me donna t’il mon verre que je le vidai d’un trait avant de le tendre encore une fois vers ce dernier, relâchant un on-ne-peut-plus gracieux rot, m’attaquant de l’autre main à un morceau de jambon qu’un idiot  a laissé traîner là.

"Tiens donc, L’Infâme part en mer… Tu pars pour longtemps j’espère?"

"De quoi tu te plains, Bobby? Je paie toujours mes consommations, et je t’apporte même des fois de la clientèle!"

"Oui, mais tu dégoûtes tellement certains de mes clients qu’ils décident de ne plus remettre les pieds ici, et ta clientèle est aussi bruyante, malodorante et violente que toi! Et en plus ils ne deviennent jamais des habitués… Alors OUI, j’ai de quoi me plaindre. ET MON NOM C’EST PAS BOBBY!"

Je l’écoutais déjà plus. Je me foutais bien de savoir son nom : pour moi, il resterait à jamais le vieux grincheux pour moi, et c’était bien ainsi. À vrai dire, c’est le seul endroit qui ressemble le plus à une taverne de pirates, et je suis quand même pas pour me procurer des mercenaires juste pour traverser la mer et m’amuser avec d’autres pirates. J’aurais même pas assez pour boire!

Nymeria Wind

E.S.P.er

Re : Combien ça va me rapporter, à moi?**PV Nymeria**

Réponse 1 samedi 05 janvier 2013, 01:09:34

Le froid s'installait en ce début d'automne, Nymeria venait à peine de finir sa livraison. Avec un frisson, elle repensa à son client. Quel imbécile fini à la pisse. Comme la plus part de ceux qui lui faisaient son gagne pain: des idiots se complaisant dans un pseudo savoir. Qui étaient ils pour se penser si haut parmi les hommes ? Prendre du temps pour écrire, tenir des conversations par lettres, était certes un luxe de temps ( et d'argent, au plus grand plaisir de la jeune femme ) mais ça ne rendait pas une personne plus plaisante qu'une autre... Bien au contraire. Combien de fois avait elle du se battre pour avoir son payement ?

"Voyons, vous êtes scribe itinérante, vous faites cela pour le plaisir, la passion ! Je ne pensais pas que vous seriez si attirée par l'argent, qui n'est somme toute, qu'un bien matériel qui n'a que la valeur qu'on lui donne..."

Nymeria avait senti une telle vague de colère lui brûler le nez qu'elle aurait été capable de lui arracher les dents une par une pour les lui enfiler proprement. Plus intelligente que cela, il lui avait suffit d'une dague sur la pomme d'adam et d'un geste délicat vers la bourse bien remplie de l'homme pour obtenir sa paye. Cet invertébré s'était laissé faire sans un mot, bien trop surpris qu'une femme à l'allure si douce, scribe qui plus est, soit plus farouche qu'il n'y paraissait. Elle lui avait lancé un regard malicieux avant de lui susurrer à l'oreille :

"La prochaine fois qu'il me faut traverser la moitié du pays par mes propres moyens par pluie et vent, je penserai à te facturer les auberges et les repas, car une scribe ne se nourrit pas d'amour et d'eau fraiche. L'hydratation c'est bien, mais avec un toit pour dormir c'est mieux."

Puis elle l'avait laissé pantois, quittant la place avec en poche bien plus de sous que prévu, celui qui donna un fort sentiment de satisfaction. Que faire à présent ? Sa prochaine commande était un peu plus délicate... L'encre de coquillage était rare ces derniers temps, trop précieuse... Il fallait pour trouver ces coquillages traverser des étendues d'eau... Soupirant, la jeune femme décida que la fin de ce jour se ferait dans le calme et la détente. Après tout, elle avait gagné cinq fois plus qu'espéré au départ. C'est avec un léger sourire qu'elle entra dans une taverne des plus agréables. Ça sentait l'homme à plein nez, la viande qui se prélasse sur la rôtissoire et la bière renversée. Nymeria avait toujours adoré ce genre d'endroit depuis son "retour à la civilisation". Elle s'approcha du comptoir et s'adressa au barman :

"Avez vous une chambre pour ce soir ? Et donnez moi un peu de ce sanglier, et une pinte aussi."

L'homme acquieça juste avant de tourner son regard, l'air furibond, vers un homme à la carrure impressionnante qui se dressait sur une table d'une façon on ne peut plus chancelante.

"DESCEND DE LA TABLE!! Conrad t’es…"

L'homme se déplaça avec une vivacité des plus surprenantes et l'avait soulevé avec la même aisance.

"COMMENT TU M’AS APPELÉ ENFLURE?!MON NOM C’EST L’INFÂME, PETITE MERDE! ET MAINTENANT TU VAS ME REMPLIR LA CHOPPE À RAS-BORD GRATUITEMENT POUR T’EXCUSER!!"

L'homme ballotté marmonna quelque chose avant de tendre une choppe à cet homme aux allures décidément bien curieuses. Le suivant du regard, Nymeria demanda

"Qui est cet homme?"

Avec fureur mais pas trop fort, l'homme derrière le comptoir lacha :

"L'une des pires créatures sortie de la cuisse de Jupiter. Conrad L'infame. Que du nerf. Un imbécile des plus dangereux, si vous voulez mon avis. On dit qu'il n'aurait même pas pleuré la mort de ses parents et qu'il tue sans vergogn..."

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un rot tonitruant traversa la pièce, suivit d'un

" Ho, l’imbécile, pourquoi tu gardes la porte ouverte si longtemps? Je pars en mer demain matin, j’ai pas envie d’être malade comme un chien par ta faute!"

Non sans amertume, le tenancier lui lança en meme temps qu'une énième choppe :

"Tiens donc, L’Infâme part en mer… Tu pars pour longtemps j’espère?

"De quoi tu te plains, Bobby? Je paie toujours mes consommations, et je t’apporte même des fois de la clientèle!"

"Oui, mais tu dégoûtes tellement certains de mes clients qu’ils décident de ne plus remettre les pieds ici, et ta clientèle est aussi bruyante, malodorante et violente que toi! Et en plus ils ne deviennent jamais des habitués… Alors OUI, j’ai de quoi me plaindre. ET MON NOM C’EST PAS BOBBY!"

Nymeria ne pu retenir un sourire amusé. L'infâme se fichait complètement de ce que pouvait dire le barman. Peut être prenait il la mer vers la destination qu'elle visait ? Elle s'avança vers lui, délaissant son assiette et se posa sur le tabouret à ses cotés. Le regardant droit dans les yeux de son regard vairon, elle lui lança sans fioritures :

Je dois prendre la mer. Laisse moi remplir la chope qui se tient au bout de ton bras et parle moi de ta destination. Je ne sais guère manoeuvrer le gouvernail, mais j'excelle dans l'art du cordage et tu ne trouveras pas dans ta bande de singes ici présente plus rapide et agile que moi pour s'occuper de tes voiles et qui plus est avec douceur. Je te propose de travailler à l'oeil en échange d'une traversée. Et arrivée à destination je te propose cinquante pourcent de mon cachet. Soit une sacrée somme, je peux te le garantir. 

Elle attendait la réponse du colosse, une main glissée sur sa dague, si jamais la situation dégénérait. On ne sait jamais...
« Modifié: samedi 05 janvier 2013, 01:22:17 par Nymeria Wind »

Conrad St-Amant

Humain(e)

Re : Combien ça va me rapporter, à moi?**PV Nymeria**

Réponse 2 lundi 07 janvier 2013, 21:50:16

D’un air désintéressé, je tournai la tête vers la fille aux cheveux verts et yeux vairons. Je la toisai du regard quelques instant avant de lancer :

"Oh, tu me parlais? Il me semblait bien entendre un Bzzzt Bzzzt, mais j’croyais qu’c’était une mouche."

Éclatant d’un grand rire tonitruant, je frappai son épaule de ma paume. Je tendis donc ma choppe déjà vide en beuglant comme un vrai rustre que j’étais :

"Bobby, t’as entendu la jeune dame! Sers-moi à boire, c’est la demoiselle qui paye!"

Une fois le barman déjà revenu avec mon litre de bière, je le levai au-dessus de ma tête puis dit ‘’Santé!’’, pour finalement boire le liquide ambré en trois secondes. Une fois à l’aise, et la chopine vide, je m’adossai au bar, les bras étendus sur celui-ci, chacun régnant sur son côté.

"Bon, comme ce que j’ai compris, tu veux venir dans mon équipage parce qu’il te faut un navire pour te rendre à une destination que tu ne m’as pas dit, et tu m’offres la moitié de ton profit sur quelque chose dont je n’ai pas l’existence?... Disons que je te prends dans mon équipe, mais c’est surtout parce que j’ai besoin le plus de marins possible, et c’est toujours bon d’avoir un employé qu’on ne paie pas! Je pars pour la baie d’Urcan, j’ai acheté une carte qui indique la présence d’un coffre au trésor valant plus d’une dizaine de milliers de pièces d’or!... Après qu’on ait retrouvé le trésor, tu vas m’expliquer ton plan."

Je me levai du tabouret sur lequel j’étais assis, fis quelques pas pour me retrouver devant la porte. Je m’arrêtai, chancelant.

"Repose-toi bien ce soir. Nous partons demain matin à l’aube. Trouve le navire appelé L’Appronde. Ne sois pas en retard, parce que je pars sans toi."


Le jour du départ

Les yeux petits, à moitié nu (et pas la bonne moitié), une bouteille de scotch à la main, je déambulais sur le pont comme un foutu zombie. La nuit avait été très courte, et je me levais avec une gueule de bois… Enfin, si on pouvait appeler ça ainsi, vu que j’avais pas encore dégrisé… Le soleil n’était pas encore levé, signe que je n’avais dormi que deux heures, au maximum. Les mercenaires que j’avais engagé, eux, étaient déjà au boulot, ils avaient presque déjà terminé de remballer le stock… Plus qu’une petite quinzaine de minutes, et nous serions fin prêt à partir. Je pris alors mes braies qui pendaient sur le bastingage.

"Comment t’as fait pour te rendre là, toi?"

Ce n’est qu’en relevant la tête, en train de remettre mes pantalons, que je remarquai les deux mercenaires et la fille du bar qui se tenait à quelques mètres de ma personne, me regardant fixement. Avant que le malaise de cette scène n’entre en jeux, je pus conclure qu’ils étaient en train d’étudier la carte, et déterminer le chemin le plus rapide pour se rendre à la baie d’Urcan. Une fois mon travail de mettre mes pantalons terminé, je rejoignis le cortège, sans aucune gène :

"Bon! C’est quoi la meilleure route pour se rendre à destination?"

"Hum… Oui… Comme je disais, mieux vaudrait qu’on passe par le Nord : c’est plus sécuritaire, y’a plus de place pour passer, c’est assez large pour qu’on puisse passer derrière les navires militaires sans éveiller leur soupçons."

"P’tet bien, mais prendre la mer du Nord va nous éloigner de la baie d’Urcan. On va être encore là au solstice d’Hiver et moi, je veux pas devoir briser la glace avec mon navire, surtout qu’on va être franchement plus pesant si le trésor est aussi gros qu’on le dit, on risque plutôt de s’enliser. Non, moi je dis qu’on passe directement par l’Est. On va mouiller l’ancre dans six semaines!"

"Passer par la Serpentine? T’es pas sérieux patron! C’est une voie maritime étroite et surpeuplée! Trois bases militaires se sont installées sur les côtes de la Serpentine! Aussitôt qu’ils verront nos drapeaux, ils sauront qu’on est des pirates, et on va se faire canarder de toutes parts!"

D’un brusque et même mouvement, je sortis mon épée et lui tranchai la gorge. D’un coup de ma semelle, le malheureux tomba par-dessus bord, avant même que la carte ne touche le plancher noueux du navire.

"J’aime pas quand tu tue mes hommes, Infâme."

"Et moi j’aime pas quand tes hommes me défient… Mais ce petit con a bien raison, on se ferait massacrer à vue…Petite, c’est maintenant que tu vas te rendre utile. Retire tous les drapeaux de pirates que tu puisses trouver! EN AVANT BANDE DE FILLETTES ÉCERVELÉES!! JE VEUX VOUS VOIR CACHER CES CANONS AU PLUS TÔT, ON PART POUR LA BAIE D’URCAN… CAP SUR LA SERPENTINE!!!"

C’est avec un enthousiasme moins que modéré que l’équipage entrepris la tâche ardue de pousser les canons sur le pont à l’intérieur du navire, et de repousser ceux qui étaient sous le pont, afin que leur bouche ne dépasse pas des ouvertures et, pour finir, de refermer lesdites ouvertures.

Mon habituel sourire aux lèvres quand je partais en mer ne me quittait pas. Que pouvait-il m’arriver de toute façon?


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