Nom/Prenom/Surnom :Mon nom d'emprunt est Vaoder Lambton. Je me suis appelé Vaoder Lynch, mais c’était il y a longtemps. Autre pays, autre époque. La bas on m'appelait Deus ex machina, La machine de dieu.
Âge : J'ai vingt ans. Par chance je fais plus jeune que je ne le suis réellement, aussi mes papiers indiquent maintenant que j'en ai dix sept.
Sexe : masculin
Race : humain.
Orientation sexuelle: hétérosexuel
Description physique : Vaoder est un bon acteur. Aussi malgres le fait qu'il ait la vingtaine, il arrive encore a se faire passer pour un adolescent de dix sept ans, portant la plupart du temps ce qui lui reste de son uniforme de Tokyo, pantalon noir, chemise et cravate. Cette mascarade est forcée par le fait qu'avec ses cheveux d'une couleur pour le moins inhabituelle. Grand et fin, il passe pour légèrement androgyne a le regarder de loin. Pourtant, si on s'attarde de plus pres, on remarquera que tout fin qu'il est, il est doté d'une musculature efficace, bien que discrète. Ses traits sont fins et son visage bien proportionné, souvent souriant. Sa peur panique d'être rattrapé par son passé se ressent dans ce qu'il porte sur lui. Ouvrez son sac et vous y trouverez un couteau papillon, comme dans les sac de beaucoup d'adolescents. Regardez en revanche dans son dos sous sa chemise et vous y trouverez un glock chargé et prêt a l'emploi, et le long de sa jambe un poignard ressemblant plus a une machette qu'une arme de self défense... Il ne souhaite aggresser personne, mais attention a ne pas trop vous coller sans permission...
Caractère : Vaoder est quelqu'un de paradoxal. Il a toujours un plan en réserve quand il fait quelque chose, mais est incapable de le suivre a la lettre, y préférant l'improvisation. C'est quelqu'un de concentré et déterminé, mais a qui la patience manque cruellement défaut. C'est quelqu'un de particulièrement sociable, souriant tres souvent. Un fin observateur remarquera que ces sourires sont presques tous forcés, Le fait d'être charmeur étant plus un atout pour Vaoder qu'une réelle qualité. Bien qu'il ait plus que jamais besoin d'anonymat, il adore se donner en spectacle et la théâtralité. Ses activités anterieures lui on fait se forger un blindage mental, dont il se sert a l'inverse de toute personne normale avec une carapace. Plutôt que de ne pas s'attacher et rester seul, il multiplie au maximum ses relations avec les autres, de manières a ce que chacun soit instantanément remplacable ou occultable. Tendu en permanence, Vaoder n'a qu'une terreur, être retrouvé soit par l'armée secrete qu'il a abbandonné, soit par les autorités qui le recherchent, peur qu'il pousse presque jusqu'a la paranoïa, dormant avec une arme a feu sous son oreiller
Histoire : Autre époque, autre endroit. Les plaines verdoyantes d'Irlande rayonnent et Vaoder a dix ans. Alors que d'autres pères offrent une bicyclette a leur fils, celui de Vaoder décide qu'il est temps pour son fils de devenir un homme et de suivre sa voie. Des bouteilles luisent au soleil sur une pierre, et le père de Vaoder lui glisse le lourd poids d'un révolver entre les mains. C'est comme ca quand on est le fils de fanatiques enrôlés dans la TIRA. Avec le recul, il semble maintenant que ceux qui ont créé cette armée secrete a relents de secte manquaient d'imagination. Ils se sont contentés de rajouter l'adjectif "true" devant le nom du mouvement dont ils s'etaient faits renvoyés pour leur violence excessive... Une Irlande libre et indépendante, voila quel était leur projet. La démocratie ne portait aucun fruit, aussi avaient il choisi la voie guerriere. Une lutte nécessaire, ou du moins c'est ce qu'ils pensaient.
Vaoder pousse un cri alors que la lame entame la chair de son bras. Il a douze ans a présent. Son père continue de l’éduquer, tous les jours, sans relâche. Alors que ce dernier panse le bras qu'il a lui-même entaillé, il parle a son fils de son pays de légendes et de liberté, asservi par une angleterre imperialiste. Il lui parle de ses ancetres, de grands guerriers. Il lui dit qu'il deviendra un guerrier lui aussi. Puis il reprend son poignard, et l'entrainement recommence sous son oeil attentif.
Vaoder a quinze ans pour son premier fait d'armes. Brûler une mairie, de nuit, rien de bien compliqué. Il allume le tissu qui dépasse de sa bouteille d'alcool et jette le cocktail molotov par une fenêtre. Simple. Efficace. Bien entendu tout ne pouvait pas se passer aussi bien et un hurlement retentit bien vite. Une femme restée lus tard pour travailler sans doute.
S'enfoncant dans les profondeurs de la nuit, Vaoder ne s'en préoccupe pas. Il est un guerrier maintenant. Les mots sont des armes puissantes. Avec eux, on avait tué Vaoder. Son cœur battait encore et son esprit était vif et alerte, mais il n'etait qu'une carcasse remplie d'une rage qui n'était même pas la sienne, envers un ennemi qui n'était pas le sien non plus. Trois ans durant, Vaoder continua a détruire et tuer, luttant sans relâche contre ceux qui occupaient son pays. On lui confia un enlèvement. La fille d'un député qu'on voulait faire plier. Il s'en occupa bien sûr avec sa discrétion et son efficacité habituelle. Mais quand il revint la ou il devait livrer la fille, la police l'attendait déjà. Ses frères d'armes n'avaient pas été pris et avaient pu s'enfuir, mais personne ne l'avait prévenu qu'il ne pourrait pas revenir. Il fut bien vite jugé et jeté en prison, pour une peine légère de six mois compte tenu de son jeune age, qu'il purgea entièrement.
Paradoxalement, c'est l'emprisonnement qui lui permit d'ouvrir les yeux sur ce qu'il faisait. Partout il pouvait voir des gens qui avaient tué et détruit comme lui. Quelle que soit la raison il finissaient tous la. Il n'y a pas de justification morale pour le meurtre. C'est le jour ou il sortit de prison qu'il prit sa décision. Ses parents l'attendaient a coté d'un hummer aux vitres teintées, une valise argentée a la main. Il ne savait que trop ce que cela signifiait. Des qu'il les auraient rejoint, une petite escouade du mouvement sortirait du hummer et donnerait l'assaut sur la prison, et Vaoder devrait poser lui même la bombe que son père tenait dans sa main dans ce lieu qui l'avait retenu prisonnier pour le détruire dans le feu. Aussi fuit il. Comme ça, a l'improvisation, il se mit a courir, ignorant les cris de ses parents et du reste de la TIRA. Le règlement dans ce genre de cas est triste. En cas de désertion c'est au proches de ramener l’égaré sur le droit chemin, ou de l’exécuter.
Aussi serait il chassé par ses propres parents, qui l'avaient élevé et entraîné. Jamais il ne survivrait en Irlande. Aussi émigra-il vers le japon des qu'il put se fournir des faux papiers convaincants. Savoir se cacher etait la chose qu'il faisait le mieux. Qui chercherait un homme de vingt ans dans un lycée? Il se rajeunit donc autant qu'il put, usant de vêtements d'adolescent légèrement trop grands pour lui et de ses talents d'acteurs pour entrer dans un lycée en temps qu'élève a Tokyo. Cela dit, même aussi bien caché, il n'en restait pas moins apeuré d'être retrouvé par ses parents, ou par une quelconque autorité. Un enfant qui se ballade avec un poignard artisanal contre la jambe et un glock a la ceinture est forcément suspect. Il dut déménager plusieurs fois, jusqu’à attérir a Seikusu. Élève depuis peu dans le lycée de la ville, il espère pouvoir y rester caché longtemps...
Situation de départ : peu expérimenté
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Comment avez vous connu le forum : par google
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